Ce matin, je suis parti bien plus tôt pour bosser avec Sam sur notre projet. Pour une fois, je n’ai pas eu à slalomer entre les véhicules, la circulation était remarquablement fluide. Sur la route, j’ai fait un petit saut chez Sarah acheter quelques croissants pour nous. Quoi ? J’ai toujours la dalle quand je travaille !
Je fourre mon sac sur l’épaule et trottine tranquillement dans l’allée qui mène au bâtiment principal du campus. Je pousse les portes battantes et m’engouffre dans le hall. Je me diriger vers mon casier pour y déposer quelques cahiers histoire d’alléger le poids sur mes épaules. J’ouvre la mon casier, mes yeux se posent alors que la photo qui orne la porte, et s’arrêtent sur Barbara. Mon cœur se serre. Je ferme les yeux et soupire un instant. Je dois arrêter de cogiter autant. Je déposer mes cahiers et ferme aussitôt mon casier. Je cherche au fond de mon sac mon casque audio, le mets sur les oreilles et me laisser allez au son de la musique. Moi qui voulait arrêter de réfléchir, je n’ai pas vraiment opté pour la meilleure option.
Je me mets en route pour la bibliothèque ou Sam et moi nous sommes donnés rendez-vous, mais l’irrésistible petite bouille de ma cousine me coupe dans mon élan. Ravi de la voir de si bonne heure, je m’empresse d’arriver derrière elle, de l’enlacer et de l’embrasser généreusement sur la joue tout en ajoutant : Comment va la femme de vie ?

Cependant, je n’avais guère remarqué qu’elle n’était pas seule, bien au contraire, d’une charmante compagnie. Barbara ? dis-je surpris.  Mon cœur brusquement s’accélère. Je me délie de Robin, puis jette un coup d’œil aux deux jeunes femmes.

Vous…vous vous connaissez ?