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 Stuck up together - Satine & Devon 

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MessageStuck up together - Satine & Devon écrit Sam 16 Nov - 19:09


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Jones, ici la centrale, tu me reçois ?
Je porte mon regard sur la radio puis fronce les sourcils. Tiens ! Je me demande pourquoi la centrale cherche à me joindre. Je me redresse sur mon siège puis attrape la radio.

Centrale, ici Jones, je vous écoute.

Tu pourrais te rendre à l’école de Venice ?

Un problème ?

Nous avons reçu un appel d’une femme disant être coincée dans une réserve mais nous avons été coupé. L’école à cette heure-ci est fermée et le personnel ne répond pas. Tu peux t’en occuper.

Tss, comme si je n’avais que ça à glander de m’occuper des abrutis qui s’enferment dans des placards ! Je souffle, blasé qu’on m’attribue un boulot de babysitter. Pourquoi Eliott n’est jamais avec moi dans des moments pareils ! Attends un peu que je lui raconte ça !

Centrale, je suis le chemin, terminé.

Je repose la radio sur son socle et prends la route jusqu’à l’école. Je gare mon véhicule sur le parking désert des enseignants. Il fait pratiquement nuit, qui reste travailler aussi tard sérieux ? Je sors de la bagnole, avec ma lampe torche, mon insigne et mon arme que je range soigneusement à ma ceinture. Je me dirige à l’entrée de l’école et utilise le passe-partout pour ouvrir la porte. Je pénètre à l’intérieur. L’endroit est désert. Par mesure de précaution, s’il s’agit d’un canular, je dégaine mon arme que je tiens fermement des deux mains en l’inclinant légèrement vers le bas et avance à pas de loup, scrutant les alentours. Bon réserve, réserve…où es-tu ?

Après avoir fait le tour, personne à l’horizon. Sûrement une blague de mauvais goût des collègues. Je parie que c’est ce crétin d’Anderson ! Ça ne m’étonnerait même pas. Alors que je m’apprête à partir, je remarque la présence d’un escalier qui mène probablement au sous-sol.

Génial ! Moi qui pensais en avoir fini avec cet endroit, on dirait que la visite va reprendre de plus bel. Je continue ma quête et descends dans les escaliers. En bas, un long couloir qui mène à trois portes, dont l’une avec le mot « Réserve, inscrit au centre. Trouvé !
Je m’avance jusqu’à elle.

Hey ho, il y a quelqu’un ici ?

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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Dim 17 Nov - 4:21
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C'était aujourd'hui qu'avait eu lieu l'entretient d'embauche de Satine à l'école du quartier. Bien sûr, il n'y avait encore rien d'officiel quant au déménagement de la famille Adams-Scott, mais avoir une porte qui s'ouvrait, c'était pouvoir donner un nouvel argument à Jake pour qu'il accepte de la suivre dans son projet fou. La directrice de l'établissement se trouvait justement à être une ancienne copine de collège de Satine, qui n'avait pas hésité une seule seconde à la rencontrer lorsque la blonde était venue toquer à sa porte, quelques jours plus tôt.

Leur rencontre, qui se devait être brève, s'éternisa tandis que les deux femmes se parlait réciproquement de leur vie respective. Bien entendu, Satine avait tout de même fourni ses documents contenant ses Diplômes, que son mari lui avait gentiment transmis par fax. La mère de famille avait également parlé de son expérience en tant qu'enseignante durant les dernières années avec un certain groupe d'âge, même si elle n'avait aucun problème à s'adapter.

Il était passé 18h lorsque Satine quitta finalement le bureau de Madame la Directrice, sourire aux lèvres. Les portes principales de l'établissement étaient verrouillées à l'heure qu'il était, que Satine devait passer par la section du service de garde pour pouvoir quitter l'endroit. La Directrice lui avait fourni quelques explications, qui s'étaient très certainement brouillé dans son esprit puisqu'à peine sortie du bureau, elle n'arrivait plus à se rappeler par où elle devait passer. Satine se rappelait avoir monter un palier mais dans quelle section de l'école? C'était flou dans sa tête. Elle décida de descendre les premières marches qu'elle croisa. Après tout, elle ne pouvait pas vraiment se perdre, n'est-ce pas?

Tout en marchant, l'enseignante avait sortit son téléphone portable pour vérifier si Jake ou Grace n'auraient pas tenté de la joindre. Elle ne vit pas la porte ouverte devant elle, ni le seau qui se trouvait au milieu du chemin. Satine se pris les pieds dedans, laissa tomber l'appareil, et s'agrippa à ce qui semblait être une étagère. Malheureusement, celle ci se décrocha du mur et, en tombant, referma la porte derrière une Satine. Pas de panique, pensa-t-elle. Il suffit de trouver la poignée et d'ouvrir cette fichue porte. Cela ne pris que quelques secondes, malgré la noirceur, pour que la jeune femme ne mette la main dessus. Elle tourna la poignée vers le bas, mais rien ne se passa. Soudainement, la panique commença à l'envahir. "Merde, merde, merde. Put**n de merde!!!" grogna la blonde en prenant sa tête entre ses mains. Elle inspira profondément pour tenter de se calmer, elle qui angoissait à l'idée de se trouver coincé. Satine cogna contre la porte à grand coups de poings. Elle appela à l'aide, sans succès. Il ne lui restait qu'une option; son téléphone portable. Satine s'accroupit à quatre pattes, tâtant le plancher froid, à la recherche de l'objet qui la sortirait de se cauchemar. L'écran affichait une charge de 2% seulement, mais cela devrait être suffisant. Il ne lui faudrait pas plus de 30 secondes pour expliquer la situation à la répartitrice. Trente petite seconde, c'était tout ce qu'il fallait pour qu'un agent vienne la sortir de là. "Bonsoir, j'appelle parce que je suis coincée dans ce qui semble être la réserve du concierge de l'École primaire Venice. Je m'app...." La ligne coupa et le téléphone de Satine s'éteignit. Heureusement, elle avait eu le temps de donner assez d'information pour qu'on puisse lui envoyé quelqu'un. Pour une fois, elle souhaitait que ce ne soit pas Eliott qui vienne à son secours, elle serait bien trop embarrassée. Satine espérait que l'attente ne serait pas trop longue, en attendant, elle décida de s'asseoir sur le sol et de patienter.

Ce qui fut quelques minutes seulement lui paru une éternité. Une voix masculine venait de résonner dans le long corridor. "Par ici!!!" dit-elle en se relevant, cognant  de nouveau sur la porte pour indiquer à son sauveur où elle était. Son cauchemar allait enfin prendre fin.
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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Jeu 21 Nov - 21:48


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Effectivement, une voix féminine m’interpelle derrière la porte. Il y a bien quelqu’un de coincé ici. En examinant de plus près l’était de la porte, je comprends très vite pourquoi cette dame ne peut plus ressortir de la pièce. La poignée semble cassée.

Tout va bien. Police de Los Angeles. Je vais vous sortir de là.

Je range mon 9 mm dans mon étui et réfléchis quelques instants les mains posé sur la taille. Je rapproche mon visage de la porte et songe à la manière dont je pouvoir ouvrir. Je me mords la lèvre inférieure. Hum, un pied-de-biche ferait l’affaire. Mais, je grimace soudain en réalisant que j’ai aucune chance de trouver un tel objet dans une école primaire. Je prends une profonde inspiration et décide de partir en quête d’un objet qui sa rapproche le plus d’un pied-de-biche.

Je vais chercher de quoi vous faire sortir de là-dedans.

Je déambule parmi les étagères du sous-sol, scrutant ça et là ce qui s’y trouve. Pff, rien ne me semble assez solide pour démolir une porte, hormis cette espèce de vieux balais en bois tout pourri, qui sans nul doute ne fera pas long feu. Je souffle, agacé. Bordel ! Je ne peux même tirer un coup de feu sur la poignée car cette saloperie est cassée. Je décide de jeter un œil à l’étage dans les salles de classe, mais je reviens bredouille. Bon ! Je n’ai pas d’autre solution, je vais devoir l’enfoncer ! Je redescends jusqu’à la réserve et me poste devant la porte. Je me frotte les mains et fais craquer ma nuque des deux côtés, soufflant vivement à deux reprises, comme ces athlètes qui s’échauffent avant leur course.

Euh, je vais vous demander de vous éloigner de la porte. Je n’ai rien trouvé de bien solide pour l’ouvrir. Je vais devoir la défoncer.

J’attends que la jeune femme me donne le signal. Je recule de quelques pas, prends une profonde inspiration puis fonce dans le tas. La porte cède, peut être trop facilement, ce qui me vaut de perdre l’équilibre en me prenant les pieds dans un saut qui jonchait sur le sol. Résultats des courses, je me rétame comme une grosse merde et la porte se referme alors derrière moi…Putain, c'est que ça fait mal en plus !

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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Sam 23 Nov - 3:10
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Il n'y avait que Satine pour se mettre les pieds dans les plats. Comment avait-elle fait pour se retrouver la dedans? Elle-même n'aurait pas pu se l'expliquer logiquement, tellement s'était d'un ridicule. Il fallait croire qu'elle avait la poisse, avec toutes ces merdes qui lui tombaient dessus dernièrement. Lorsqu'elle entendit finalement la voix d'un agent de police, du moins c'est ce qu'elle supposa, Satine se sentit vite rassurée. "Ca peut aller. Il fait sombre la dedans." Ce n'était vraiment pas rassurant, si au moins son téléphone n'avait pas rendu l'âme, elle aurait pu se servir de la lampe torche intégrée pour trouver l'interrupteur, s'il y en avait un. "Je vais chercher de quoi vous faire sortir de là-dedans." Si l'homme ne pouvait pas ouvrir de l'extérieur, cela voulait sans doute dire que la poignée s'était coincée lorsque la porte s'était refermée derrière la blonde. Satine passa une main sur son visage, puis dans sa chevelure dorée. Faites qu'on me sorte de la au plus vite, songea-t-elle. L'enseignante détestait se retrouver dans de petites pièces, ayant l'impression de manquer d'air.

Au bout de quelques minutes, le "sauveur" de la jeune femme était de nouveau devant la porte. Il voulait que la blonde s'éloigne le plus possible. S'il allait défoncé la porte, elle espérait que les frais de réparations ne lui soit pas chargé. Imaginez un peu, même pas encore officiellement engagé qu'elle aurait déjà des soucis. Ce serait bien mal parti. Satine se recula au fond de la réserve, se décalant légèrement à l'opposer de l'ouverture de la porte. Elle ne voulait pas non plus se retrouver assommée, ce serait bien la cerise sur le sunday. "C'est bon, vous pouvez y aller." déclara-t-elle en fermant les yeux et en se couvrant le visage de ses mains, de peur de recevoir un morceau de bois au visage.

La porte craqua sous la force de l'homme et tout ce que Satine entendit après cela fut un tintement métallique puis un BOOM, l'informant que quelque chose, ou quelqu'un dans ce contexte précis, venait de tomber au sol. La mère de famille ouvrit les yeux au même moment où la porte commençait à se refermer. Son seul réflexe fut de lacher fortement un "La pooooorteeee!" en tentant de s'élancer du mieux qu'elle le pouvait pour la retenir, sans succès. Il fallait dire que l'homme étendu sur le sol bloquait légèrement le passage. "Non non non non. C'est pas vrai!" Lâcha Satine en donnant un coup sur la porte. "Est-ce que ça va?" demanda-t-elle, tandis qu'elle n'avait pas eu le temps d'apercevoir son visage avant qu'il ne s'étale de tout son long. "Décider, ce n'est pas une bonne journée, ni pour vous, ni pour moi."
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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Jeu 28 Nov - 23:37


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J’attends son signal et…..BOUM….rétamé, je me suis littéralement rétamé par terre en enfonçant cette foutue porte. Que foutait ce putain de seau en plein milieu de mon chemin ? Peu importe, car au final, dans mon élan, j’ai heurté l’étagère de plein fouet en me cognant l’arcade. De quoi bien m’assommer !  Sa voix, brusquement lointaine, résonne dans un murmure…je n’arrive pas à discerner ce qu’elle dit. Ma tête me fait un mal de chien…Je plisse les yeux puis gémis sous la douleur lancinante de mon crâne laissant échapper un : Ma tête…putain…

Je porte ma main sur mon arcade, constatant la présence inhabituelle d’une substance humide et chaude que je soupçonne être du sang. J’ouvre doucement les yeux et analyse les doigts de ma main…Bah ouai ! Je me suis ouvert l’arcade !

Fais chier…

Génial ! Il ne manquait plus que ça !
Je me redresse difficilement et m’assois pour reprendre doucement mes esprits. La jeune femme me demande si je vais bien. Et soudain…ça fait tilt. Non ! Ne me dis pas que ? Je relève la tête, portant une main sur ma plaie ouverte et observe la jeune femme en grimaçant et en gémissant à nouveau. Pas de doute ! C’est bien elle. Je pourrais reconnaître cette frimousse blonde à des kilomètres ! Satine Adams ! L’ex d’Eliott. Sérieusement ? De toutes les femmes de Los Angeles, il a fallu que je tombe sur elle ! Destin a-tu une dent contre moi ?

Miss Adams. je prends une inspiration, J’ai…j’ai connu mieux…ahhhhh

Je me relève avec peine, mais la chute que je viens de faire m’a sacrément assommé : j’ai la tête qui tourne, ma vision se trouble et mon crâne me semble affreusement lourd, et cette douleur…putain. Je vacille un peu sur le côté et me rattrape de justesse en m’accrochant sur l’étagère. Légèrement recroquevillé, je repose ma tête sur mon avant-bras pour souffler un peu. Je respire fort et laisse échapper plusieurs gémissements, luttant contre la douleur.

Décidément, ce n'est pas une bonne journée, ni pour vous, ni pour moi."
Vous n’avez pas idée.

Je n’ai pas envie de jouer au chat et à la souris dans l’état où je suis. Je me contente juste de lui répondre poliment, à la fois groggy et sonné. Je relève la tête et lui jette un bref regard. Je peux sentir le sang chaud s’écouler doucement depuis mon arcade sur mon visage, dans mon cou et sur ma chemise. Chouette…

Aie aie aie. Putain… Le silence s’installe. Je me tourne vers la porte lâchant ma blessure et observe la porte d’un air complètement dépité. Je réalise soudain que mon intervention a été un véritable fiasco.

Et merde…quel con ! Je sors mon téléphone de ma poche pour composer le numéro d’Anderson, mais forcément, pas de réseau ! Je soupire, le range et me tourne vers Satine.

On dirait qu’on va rester cloîtrés ici…

Je détourne les yeux, fuyant son regard. Les vertiges me gagnent. Je décide de m’assoir un peu histoire de ne pas perdre connaissance et m’adosse contre le mur. Je pousse un profond soupire. Mes yeux se posent à nouveau sur la jeune femme. Merde…qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Vu comment s’est terminé notre dernière conversation, je sens que ça va être épique ! Finalement, je ne réfléchis pas trop, je ne suis pas vraiment en état. J’ai mal à la tête. Alors, je me contente jusque de lui dire : Désolée…

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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Mar 17 Déc - 2:59
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Satine était presque certaine d'avoir un poste d'enseignante rapidement à l'école, avec l'entretient d'embauche qui s'était bien déroulé. Évidemment, il avait fallu que sa maladresse vienne tout gâcher. Elle aurait pu demander à Mme La Directrice le chemin à prendre pour retrouver la sortie la plus près du bureau, mais non. Satine n'avait fait qu'à sa tête et ça ne lui avait rien apporté de bon cette fois. Heureusement, elle allait enfin pouvoir s'échapper de ce fichu placard, maintenant qu'on lui avait envoyé un agent de Police pour la délivrée. Du moins, c'était ce que croyait la blonde, avant que le policier ne trébuche et que la porte se referme derrière eux. Est-ce que cette journée pouvait être pire? Elle ne le croyait pas. Mise à part le fait que l'école était fermée et que les derniers employés allaient quittés en les laissant poireautés là jusqu'à ce qu'un bon samaritain ne vienne les délivrés, que pouvait-il arriver de pire?

Satine s'inquiétait de l'état du policier. De ce qu'elle comprenait, sa tête avait pris un sale coup, il devait être un peu sonné. La blonde porta ses mains sur le mur à la recherche de l'interrupteur pour allumé la lumière. Un petit sourire satisfait se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle y parvint. Elle se retourna, fière, avant que son sourire ne s'efface immédiatement. "Officier..." En fin de compte, ça, c'était bien le pire qui pouvait arriver. Décidément, ce n'était une bonne journée ni pour elle, ni pour lui et elle ne se gêna pas pour le faire remarqué. Ceci étant dit, Satine ne savait pas combien de temps ils seraient coincés ensemble, alors il vallait mieux laissé les hostilités de côtés. Au moins pour quelques heures. Voyant que le brunet avait du mal à se tenir debout, Satine attappa le seau, qui était la cause de leur emprissonnement d'ailleurs, et le revira à l'envers. "Vous devriez vous asseoir..." Son conseil passa dans le vide, puisque l'Officier sortit son portable, sans grand succès apparemment.

Il était désolé, ces mots prirent Satine par surprise. Elle comprenait bien qu'il était désolé de la situation actuelle et non pas de leur petite altercation précédente, mais c'était déjà ça. "C'est moi qui devrait l'être. C'est de ma faute si on est là." Elle soupira avant de s'asseoir sur le seau. "Merci d'avoir essayé de me sortir de là." S'il avait su d'avance que c'était elle à l'intérieur, les choses se seraient très probablement passés de manière différente, mais voilà, c'était ainsi. Si l'Agent essayait de fuir le regard de Satine, ce n'était pas le cas de la jeune femme qui essayait de voir l'ampleur de la blessure. "Laissez-moi donc regardez." dit-elle en se relevant. Son ton était posé, presque gentil. Certes, Satine n'était pas infirmière mais elle avait tout de même suivi un cours de premier soin. "Ça n'a pas l'air très beau tout ça."
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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Sam 21 Déc - 15:13


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Désolé. Oui. Que puis-je lui dire d’autre ? Incapable d’ouvrir une simple porte, si ce n’est pour finalement se retrouver enfermé comme un con. Il n’y a qu’à moi que ça arrive ça. Je n’ai vraiment pas assuré sur ce coup-là. Et pour couronner le tout, je me ramasse comme une grosse merde. Je suis sûre qu’au fond d’elle, elle doit bien jubiler, vu la manière dont s’est terminé notre dernier échange. D’ailleurs, elle a l’air ravi…

A ma grande surprise, elle ramasse ce seau de malheur qui m’a valu cette gamelle monumentale, le retourne pour que je puisse m’y assoir. Mais, je ne fais guère attention car je checke dans mon téléphone un moyen de pouvoir prévenir quelqu’un. Du coup, je passe encore pour un connard.

Finalement, ni elle, ni moi n’avons du réseau, et je lui fais clairement comprendre qu’on risque de rester ici pendant un moment. Ça ne me rassure ma vraiment car mon arcade me fait un mal de chien. Vu l’état de la blessure, je dirai qu’il y a besoin de recoudre. J’espère ne pas faire un malaise entre temps, je suis déjà pris de vertiges.  

"C'est moi qui devrait l'être. C'est de ma faute si on est là.". "Merci d'avoir essayé de me sortir de là.

Elle semble…sincère. J’avoue ne pas savoir quoi lui répondre. Je pensais qu’elle se serait déchaînée sur moi, vu comme je l’ai prise de haut la dernière fois. Mais non, elle…elle…elle…elle s’assoit sur le seau et soupire, visiblement blasée. Quant à moi, je suis assis par terre, adossé contre le mur, face à elle, ne sachant quoi dire. J’avoue me sentir un peu con. Je mordille l’intérieur de ma joue, jouant avec doigts. Je la regarde à nouveau, hésitant, puis finit par lui lâcher un bref sourire en coin.

Je n’ai strictement rien fait de bien extraordinaire hormis nous cloîtrer ici tous les deux et nous foutre encore plus dans la merde. Un bref silence. Je souffle exaspéré.

Quel con ! ralai-je, Quel seau de merde ! Non mais qu'est-ce que ça foutait là en plein milieu ! Soupire désespéré.

Au moins, vous n’êtes plus seule.
Ça me lance à nouveau, et à nouveau je grimace, sans réellement me plaindre.

Laissez-moi donc regardez. dit-elle en se rapprochant de moi et examine aussitôt mon arcade. Je la regarde sans un mot, surpris par autant de gentillesse. Non, pas surpris en fait. Sur le cul oui, dans tous les sens du terme. Je me sens presque coupable, honteux de mon attitude. Je profite de cette proximité pour analyser les traits qui dessinent son visage. Alors c’est elle qui a su faire fondre le cœur du grand méchant loup. Elle est jolie.

Ça n'a pas l'air très beau tout ça." Ah ça ! Je veux bien la croire. Çà pisse le sang à n’en plus finir.

J’imagine, ça fait un mal de chien...Il faut probablement des points. Je soupire.

J’ignore combien de temps on va rester ici, mais si je ne trouve pas quelque chose pour recoudre ça, ça risque d’être problématique.

Je scrute du regard un peu partout dans la pièce ce qui pourrait s’apparenter à une trousse de premier secours. Enfin, je finis par en repérer une. Je réfléchis quelques secondes, puis observe la jeune femme.

Dites, vous savez coudre ?


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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Dim 22 Déc - 4:47
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Il est vrai que la première rencontre entre Satine et cet homme avait été catastrophique. Brève, mais radicalement pas amicale. Satine aurait bien voulu lui jeter le gobelet de café à la figure ce jour-là, même si elle s'était relativement bien contenue. Revoir cet agent dans de telles circonstances aurait pu la mettre hors d'elle, mais à part l'effet de surprise quand elle avait vu son visage, on ne pouvait pas dire qu'elle avait gardé une certaine rancœur à son sujet. La blonde ne s'était jamais considérée comme quelqu'un de maligne ni réellement rancunière, d'autant plus qu'elle ne le connaissait pas et que cela aurait été stupide de resté enragée contre lui. Puis, comme elle ne savait pas pour combien de temps ils seraient coincés là, il valait mieux resté sympathique et ne pas créer un environnement plus désagréable, vu la situation dans laquelle ils se retrouvaient piégés.

Satine pouvait concevoir que c'était un échec pour le policier, de ne pas avoir réussi à la sortir de là, mais l'enseignante trouvait qu'il s'en mettait beaucoup sur les épaules. Après tout, il venait lui même de le mentionné, c'était la faute de ce sceau maudit s'ils en étaient là. "Dites-vous que c'est aussi à cause de ce truc que je me suis retrouvé la en premier lieu." Son but n'était pas de faire de la situation une compétition, en fait c'était plutôt pour qu'il arrête de se culpabiliser alors que ce n'était pas de sa faute.

Certes, Satine n'était plus seule, mais elle avait un portable a la pile morte, et lui qui ne captait aucun réseau, on pouvait dire qu'ils étaient dans un beau pétrin. Plutôt que de s'attardé sur le sujet, la mère de famille décida d'observer la blessure de celui qui serait son compagnon de "cellule" pour les quelques prochaines dizaines de minutes, sinon plus.  Elle posa ses index de chaque côté de la blessure, sans la toucher directement, en faisant attention de ne pas trop appuyé, vu la douleur présente. Même s'ils n'étaient pas vraiment dans l'endroit le plus approprié de l'école pour trouver le matériel nécessaire, le jeune homme avait repéré ce qui semblait être une trousse de secours avec quelques compresses de gaze et une aiguille. "Disons que je sais me débrouiller, mais il faudrait commencé par nettoyé la plaie si je veux arrivé à bien voir quelque chose." C'était sans compter l'aiguille à désinfecter pour ne pas créer de bactéries.

Satine s'éloigna de quelques pas, fouillant sur les étagères, elle dénicha une bouteille blanche avec ce qui semblait être un restant de javellisant. Elle retira le capuchon et la forte odeur lui confirma ce qu'elle pensait. Elle grimaça légèrement. "De la javel... c'est notre meilleure option dans le moment." dis-t-elle en se rapprochant et en versant un peu du liquide dans le bouchon. Elle y déposa la pointe de l'aiguille, avant d'ouvrir des compresses de gaze qu'elle imbiba avec la javel. "Je suis désolée, mais ce ne sera pas agréable du tout." renchérit la blonde avant de déposé la mixture sur la plaie de l'officier. "Désolée, désolée.." répéta Satine à plusieurs reprises tout en nettoyant la plaie du mieux qu'elle le pouvait. "On va pouvoir passé aux choses sérieuses maintenant."
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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Dim 22 Déc - 19:38


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Je ne cache pas mon agacement face à mon incapacité à gérer la situation. Mon cul ouai ! Je n’ai rien géré du tout. A part tomber comme une grosse merde et nous enfermer comme des rats, je n’ai rien fait de bien glorieux. Je râle après ce seau de merde sur lequel visiblement elle comme moi avons trébuché. Je ne peux m’empêche de lâcher un bref sourire teinté d’ironie :

Et bien vous comme moi, on est décidément pas très doués. Pas un pour rattraper l’autre.

Ce n’est pas absolument pas pour être désagréable, au contraire. Je me dis que tourner tout ça à la dérision nous permettra de relativiser un peu. Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ? Péter une crise de nerfs et s’arracher les cheveux ? Puis qu’on va sans doute passer une bonne partie de la nuit dans ce trou à rat, autant dédramatiser la situation.

Quand on saura sortis de là-dedans, faites-moi penser à brûler ce tas de plastique.

Plus les minutes passent, plus mon arcade me lance. Il va falloir vite trouver une solution pour arranger ça, car à ce rythme-là, je vais me vider et perdre connaissance. Je repère sur une étagère un kit de premier secours, ce qui, je dois l’avouer me ravit au plus haut point. Je n’ai pas vraiment le choix que demander à la jeune femme si elle possède quelques compétences en couture. Vous vous doutez bien de ce qui va arriver ensuite ? Elle m’assure pouvoir se débrouiller mais suggère avant de désinfecter la plaie. J’acquiesce d’un signe de tête et la laisse partir à la recherche d’un produit qui puisse jouer le rôle d"antiseptique. Elle revient quelques minutes plus tard avec…de la javel. Aouch…ce n’est pas l’idéal mais c’est ce qu’on a de mieux. Je la dévisage sourire en coin :
De la javel... c'est notre meilleure option dans le moment.

C’est vous l’infirmière.

Elle commence par sortir les compresses et en imbibe une de javel. Elle s’avance vers moi tout en ajoutant visiblement gênée :

"Je suis désolée, mais ce ne sera pas agréable du tout.

Je ne me sens pas très confiant, l’assurance dont je fais habituellement preuve s’est brusquement volatilisée. Je prends une profonde inspiration :

Allez-y. Ça ira, ordonnai-je peu serein.

Elle s’exécute alors et commence à nettoyer ma blessure. Le contact est comme électrique. PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!!!!!!!!!!!! CA PIQUE !!!!!!!!!!!! CA BRÛLE !!!!!!!!!!!!! J’ai l’impression d’avoir un chalumeau sur la gueule ! Qu’on est en train de m’arracher la peau. PUTAIN !!!!!!!!!!!!!!! J’ai envie de hurler à la mort. Mais finalement, je réprime un cri qui s’étouffe dans un long et puissant gémissement, pinçant très fort les lèvres, comme pour empêcher le son de sortir de ma bouche. Ma respiration s’intensifie aussitôt.

Désolée, Désolée..

Elle réitère l’opération, une fois, deux fois, puis trois. Je laisse échapper quelques gémissements nasaux. La douleur n’est pas moindre, mais légèrement plus supportable. Sûrement un des effets secondaires de la javel…

On va pouvoir passer aux choses sérieuses maintenant, dit-elle l’aiguille en main que j’observe avec dégoût.

Mes yeux croisent ceux de la jeune femme. Mon front commence à perler de sueur. Là tout de suite, je sens que ma virilité s'est envolé. Je l’impression d'être un putain de gamin. Ma fierté en a pris un sérieux coup. Pourtant, n’importe qui me dirait que j’ai une grande force de caractère pour endurer ça, mais putain, même si c’est vrai…JE DOUILLE SA MERE !!!!!!!!!!!!!

Je prends une profonde inspiration, et la regarde avec un air sérieux. Je ferme brièvement les yeux et effectue un petit signe de tête lui donnant ainsi le feu vert pour commencer l’opération. Le cœur battant, à l’affût du métal dur et froid de l’aiguille, prêt à transpercer ma peau.

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MessageRe: Stuck up together - Satine & Devon écrit Lun 17 Fév - 22:02
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Devon & Satine


Satine venait de désinfecté la plaie du policier avec le seul liquide qu'elle avait pu trouvé dans le placard du concierge, c'est à dire de la javel. Si aucun cri ne sorti réellement de la bouche du grand brun, les expressions de son visage en disait énormément. Satine s'excusa a mainte reprise, voulant même parfois fermé les yeux, comme si cela allait faire disparaitre la sensation de brulure sur la peau de son présumé patient. Elle réitéra a plusieurs reprises, jusqu'a ce que la plaie semble bien désinfectée. Il fallait maintenant passé à l'étape supérieure.

L'enseignante n'était certainement pas une experte en soins infirmiers, mais durant la dernière décennie, elle avait eu a guérir quelques blessures de ses fils, par ci, par là. Cette fois, la situation était on ne peut plus différente. Si la blonde avait déjà refait les rebords d'un pantalon trop long, elle n'avait encore jamais eu a transpercé la peau d'un être humain avec une aiguille. La situation entre elle et le policier était déjà bien tendue, si il fallait qu'elle lui massacre le visage, ce ne serait rien pour arranger la situation. Il fallait admettre que Satine n'aimait pas être en froid avec les gens, elle avait cette habitude d'être appréciée rapidement et ça lui jetait un froid qu'on puisse la détesté, sans même la connaitre en plus. Mais revenons a nos moutons... La blondinette tenait l'aiguille entre ses mains. "Prêt?" Était-ce a lui ou pour elle même qu'elle posait la question? Elle lacha un soupir très lentement, ne voulant pas trop montrer sa nervosité. Il fallait avoir confiance, ca allait bien se passé. Doucement, elle pinça de chaque côté de la plaie afin d'avoir une bonne prise sur la blessure et que ce soit plus facile de piquer avec l'aiguille, dans lequel elle avait inséré du fil de pêche, trouver dans la trousse de soin. Elle piqua une première fois, puis deux, puis cinq autres fois, en s'assurant à chaque suture que le fil retienne bien la peau. Elle termina en faisant un petit noeud au bout, puis elle coupa l'excédant avec une petite paire de ciseau. "Voilà. C'est terminé." Elle aurait voulu s'excuser une énième fois, mais ne voulant pas avoir l'air de trop en mettre, elle se contenta d'affiché un léger sourire en coin.

"Je peux me permettre de vous demander votre prénom?" Parce que le surnommé Officier, ca allait un temps, mais comme ils ne savaient pas pendant combien de temps encore ils seraient pris ici, aussi bien mettre les rancoeurs de côté et essayé de faire plus ample connaissance.
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Stuck up together - Satine & Devon
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