Petit moment entre copine ► Erika

Une bonne amie connait toute tes histoires. Une meilleure amie les a vécu avec toi ♥

Aujourd'hui j'avais rendez-vous avec Erika pour manger un restaurant avec elle. J'avais décidée de me rendre à pied au restaurant puisqu'il faisait beau et surtout.. J'étais en avance. Je ne sais pas pourquoi Erika m'invite au restaurant, mais j'ai le pressentiment que ce n'est pas juste pour passer un moment entre copines. J'ai eu l'étrange sentiment que quelque chose n'allait pas.. Ne me demandez pas pourquoi, mais je connais ma meilleure amie et je sais quand il y a anguille sous roche. J'avais hâte de retrouver Erika en tout cas ! Déjà parce qu'elle me manque et parce que j'ai hâte de savoir ce qu'elle va me raconter.

Bien sûr comme je m'en doutais lorsque j'arrivai au restaurant elle n'était pas encore là, mais normal puisque même en venant à pied j'étais en avance. La serveuse m'accueillis avec le sourire avant de me diriger vers notre table. Une petite table un peu à l'écart.. Parfait pour une séance papotage entre copines. Je n'attendis pas longtemps avant de voir ma jolie blondinette se diriger vers notre table, je me leva un sourire aux lèvres avant de lui faire un calin " Ma copine d'amour tu m'as manquée !" Bon qu'on se le dise même si je l'aurais vue le matin je lui aurais qu'elle me manque puisqu'elle me manque tout le temps ! Je l'aime tellement cette nana-là que je pourrais passer chaque minute avec elle... Quoiqu'on finirait par se crêper le chignon si on est trop l'une avec l'autre ha ha. Je me réinstalle à table puis le sourire aux lèvres je regardai Erika, " Alors raconte-moi tout, comment tu vas ?"La serveuse nous apporta les menus et je la remerciai avant de survoler la carte tout en attendant la réponse d'Erika.

lumos maxima

Moment entre copinesHolly & ErikaJ’en ai plein de cul de cette situation. Depuis que Morgan a décidé de camper à l’appart qu’il a transformé en dépotoir, je cherche par tous les moyens un endroit où loger. Hors de question que je foute un pied là-dedans. J’ignore quelle crise existentielle il est en train de traverser et je dois avouer que j’m’en tape. Quand je me sentirais prête et que j’en aurait la force, je le foutrais dehors. J’me suis incrustée quelques jours chez Mel mais je ne peux pas non plus m’imposer dans son appart. Quant à Edward, je doute encore être la bienvenue chez lui après l’avoir foutu en plan à la fête foraine. D’ailleurs je m’en veux, il ne méritait pas ça. Il a été très présent ces deux derniers mois et sa présence m’a été bienfaitrice et analgésique. J’ai pu enfin souffler un peu, loin des insultes, du regard et de la mauvaise foi de Morgan, surtout que ce brusque changement d’attitude à mon égard est…des plus étrange. Je ne sais pas si je dois m’en méfier ou flipper. Depuis quand Monsieur passe par des pseudo chansons pour me faire passer je ne sais quel message ? Si je ne connaissais pas un peu le personnage, je dirais que ça ressemble à…de l’amour ? Ahhh !! Non ! Morgan est incapable d’aimer hormis son sale petit égo. Je lui manque ? Et bah tant pis !

Même si une partie de moi reste nostalgique de nos souvenirs d’enfance et aimerait revenir en arrière pour gommer ce qui s’est passé, c’est tout bonnement impossible. Je ne pourrais JAMAIS oublier qu’il m’a traité de tous les noms possibles, souhaité d’avorter, de crever sans compter la gifle monumentale qu’il m’a envoyé en pleine face ! Je peux tolérer certaines choses. Et dieu seul sait que j’en ai encaissées durant toute ma vie. Mais ça, pour quelqu’un qui était soi-disant mon meilleur ami, qui connaissait mes faiblesses et qui s’en est servi pour mieux m’écraser, il n’y a pas de place pour le pardon. Quoiqu’il en soit, je me retrouve dans une galère monumentale. Je dois rapidement trouver un endroit où rester sinon je me vois mal expliquer à Rose pourquoi j’arrive si tôt au boulot. J’ai pensé à toi…mais je ne me voyais pas te parler de toute ça…te connaissant, tu aurais foutu un procès au cul de Morgan et tu lui aurais pourri la vie jusqu’à ce qu’il hurle qu’on abrège ses souffrances de pauvre petit agneau. Je ne veux pas en arriver là…Je ne sais pas trop comment aborder le sujet avec toi, toi qui me connais que trop bien. C’est avec joie et une certaine appréhension que je te rejoins dans notre restaurant Mexicain. Tu me salut avec ton entrain habituel ce qui me fait aussitôt sourire.

Salut Bombasse !

Tu te lèves aussitôt et m’étreins comme on étreint son ours en peluche. Je n’aime pas trop les câlins, mais avec toi, rien ne me dérange. Tu te rassois, face à moi et je t’accompagne. Je vire rapidement ma veste que j’accroche sur le dossier de la chaise et me saisis du menu qui tapissait la table. Je n’ai guère le temps de le feuilleter que le moment tant attendu arrive. Comment je vais ? T’es sûre que tu es prête à entendre mes histoires de merde ? J’esquisse un bref sourire gêné :Tu veux la version courte ou tu préfères les somptueux détails croustillant des anecdotes merdiques qui me sont coulés dessus ces derniers mois ? je plonge une main dans ma veste pour en extirper mon paquet de clopes. Je prends un petit bâtonnet de nicotine et le porte rapidement à mes lèvres avant de l’enflammer et de me délecter d’un peu de cette douceur. Je laisse ensuite échapper un petit cumulus blanc qui s’évapore doucement dans les airs.

:copyright: Justayne
@Holly Meyer