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 Entretien anticipé - Dazel & Lilly 

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MessageEntretien anticipé - Dazel & Lilly écrit Jeu 29 Oct - 0:24
 


Entretien anticipé

Il se tient en face de moi, les traits du visage estompés par toutes ces années d’absence. Il essaie de me parler, mais je ne comprends pas…Ses lèvres remuent pourtant les seuls sons qui sortent de sa bouche sont d'étranges frémissements…Qu’est-ce que ?

Lilly ! Réveille-toi ! Ton téléphone !

Le visage de mon aîné aussitôt s’évapore de mes songes et mon corps sursaute au son de la voix de ma coloc. Mes paupières brusquement se meuvent et s’ouvrent. Le soleil s’invite à travers les petites fentes des volets et m’éblouit de sa lumière. Ce que je prenais pour des frémissements ne sont que les vulgaires vibrations de mon téléphone sur le bois blanc laqué de ma table de chevet. Littéralement avachie en position ventrale dans mon lit, je redresse lourdement ma tête encore endormie et remarque un numéro inconnu à mon répertoire. D’un geste vif, rapide et maladroit, je me saisis de mon portable et réponds. C’est l’assistance de la clinique vétérinaire. Apparemment, le docteur Newman aurait une après-midi chargée : trois stérilisations nécessitant le recours à la chirurgie. N’ayant pas de temps à me consacrer, il a décidé d’avancer notre entretien à 11h. Attends attends…mais…c’est dans vingt minutes ! J’accepte la requête de mon futur patron et raccroche. En même temps, ce n’est pas comme si j’avais le choix !

Je me lève précipitamment, cours à la salle de bain pour faire un rapide brin de toilette. Je me brosse rapidement les cheveux puis les attache en une queue de cheval sur le côté, laissant ainsi ma chevelure blonde s’échouer sur mon épaule gauche. Je maquille brièvement mes yeux, histoire de ressembler tout de même à quelque chose. Je ne voudrais pas faire mauvaise impression. Je retourne ensuite dans la chambre et enfile la première robe de mon placard. Bon…elle fait un peu coincée, mais je ne peux pas m’offrir le luxe de choisir minutieusement ma tenue. Je n’ai plus le temps ! Je m’empare aussitôt de mon téléphone et de ma convocation que je fourre dans mon sac puis me précipite à l’extérieur comme une cinglée.

Par chance, je réussis à prendre un taxi tout juste arrêté sur le campus pour déposer une étudiante qui revient d’une soirée visiblement bien arrosée. Vue sa tête, je doute que la nuit ait été agréable. Ce n’est que lorsque je m’installe sur le siège passager que les relents de vomi viennent chatouiller mes narines. Seigneur…

Vous êtes sûr que ne voulez pas prendre un autre véhicule ? Si seulement…

Je ne peux pas camoufler le dégoût que cette horreur m’inspire. Je pose instinctivement le dos de ma main sur mes narines, espérant secrètement qu’elle serait un filtre efficace contre les mauvaises odeurs. Allez Lilly, c’est pour la bonne cause !

Non non, c’est bon, ça ira, sinon j’vais être en retard. A la Clinique Vétérinaire de Venice s’il vous plait.

Le chauffeur ne réfléchit pas une minute de plus et prend la route vers ma prochaine destination. Le trajet fut rapide pourtant il m’a semblé une éternité. Une fois arrivée, je me hâte de sortir prendre un bon bol d’air frais et désinfecter mes poumons. La vache…si j’étais restée une minute de plus dans ce véhicule, je lui aurais refait toute la déco de son pare-brise. Quelle horreur ! une fois au grand air, je le paie et me dépêche d’entrer à l’intérieur de la clinique.

Bonjour… dis-je toute essoufflée tout en esquissant un sourire des plus ravi en constatant qu’il est onze heures précise.

Bonjour, répondit en souriant la femme à la réception, Vous devez être Mlle Henstridge. Entrez, je vous en prie. Je vais aller chercher le docteur Newman.

Super. Merci.

Oh je ne dirais pas ça, si j’étais vous, dit-elle avant de s’éclipser par la porte de derrière. Hein ? C’était quoi ça ? Je fronce les sourcils, sceptique et désemparée par la remarque de cette dame. Je n’ai cependant pas le temps d’y songer plus longtemps puisque les petits aboiements d’un adorable berger allemand m’interpellent. Un très grand sourire illumine aussitôt mon visage. Tout le monde sait à quel point je fonds littéralement quand une petite bête à poils se pavane devant moi. Je suis comme hypnotisée devant une septième merveille du monde. J’ai l’air d’une enfant qui, le matin de Noël, découvre toute émerveillée ses cadeaux sous le sapin. Plus rien alors n’a d’importance.

Hey ! Salut toi, lançai-je toute gaga en m’agenouillant au niveau de l’animal qui fond aussitôt sur moi et me couvre de léchouilles. Je ris telle une enfant et le couvre de caresses.

Tu sais que t’es beau ! l’animal alors se couche sur le dos, les quatre fers en l’air, attendant que je lui gratouille le ventre. Je ne peux jamais résister quand ils font ça ! c’est plus fort que moi ! Puisqu’il le demande, je m’exécute et lui caresse l’abdomen sans jamais me départir de mon plus beau sourire. Je peux entendre une porte s’ouvrir, mais je n’y prête guère attention, trop concentrée avec mon nouveau copain.

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Dernière édition par Lilly P. Henstridge le Ven 20 Nov - 21:54, édité 2 fois
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MessageRe: Entretien anticipé - Dazel & Lilly écrit Lun 9 Nov - 5:26
L’aube approchait, elle était là tout près et pourtant, je n’avais pas réussi une seule seconde à trouvé le sommeil. Ma journée de la veille avait été plutôt remplit et lors de la fermetures de la clinique un couple étaient arrivés en panique avec leur chien la gueule et le visage remplit d’épines de porc-épic. J’aurais très bien pu leur refuser l’entré et les envoyer vers la clinique la plus près mais dans mon métier, on place le confort de l’animal avant les heures travaillés et donc malgré l’heure plutôt tardive j’avais envoyer un message à ma femme pour lui dire que je reviendrais tard. J’avais alors pris en charge ce superbe chien et je l’avais préparé pour son traitement. Par chance, retiré les épines n’est pas une opération très lourde, cependant c’est un travail long et pénible pour les vétérinaires. Une fois le chien sous anesthésie j’avais commencer mon travail. Au moment d’arracher la première épine mon regard avait croisé ma montre. Bon sang il était déjà vingt-trois heures.

J’avais retrouver le confort de ma maison au moment ou normalement je dormais très profondément. J’avais pris le temps de nourrir Bart qui avait englouti sa gamelle avec un plaisir non dissimulé et je m’étais permis une bière alors que je commençais à regarder l’horaire de la journée qui m’attendais bientôt. Ce fut ce mot très simple sur lignés grassement en jaune qui attira cependant mon attention en premier : Stage. J’avais complètement oublié ce foutu stage. J’étais vétérinaire en chef dans la clinique depuis bientôt dix ans et jamais je n’avais accepté le moindre stagiaire. La raison était toute simple, j’avais horreur de leur connaissance médiocre mais surtout, étant la personne que je suis … je n’aimais pas avoir une ombre en plus de la mienne. Ce fut un long soupir qui se fit entendre dans le silence de la cuisine alors que je prenais la feuille jointe par ma secrétaire sur les informations de la nouvelle venue.Elle était intelligente la petite il n’y avait aucun doute la dessus. De très bonne notes, des commentaires élogieux de ses enseignants. Ce stage s’annonçait ultra chiant c’était clair. Je voyais déjà venir les questions idiotes et les demandes spéciales sur tout ce qu’elle pourrait apprendre. J’en vain même à me demander quel prénom cette petite ingénue pouvait avoir. Alors que je tournais la feuille en suppliant pour qu’elle ne se prénomme pas Isabelle ou encore Stéphanie, mon regard se posa sur le nom de la nouvelle stagiaire : Lilly. Un sourire très léger vint briller sur mes lèvres un cour instant puis je repris la bouteille de mon merveilleux nectar que je terminai d’un trait avant de me lever de ma chaise. Mon chien avait déjà rejoins sont coussin et je pouvais l’entendre ronfler. Si seulement dormir était aussi simple pour moi, j’avais presque besoin de faire une offrande à satan pour réussir à fermer les yeux le soir venu.Je fis quand même l’effort de rejoindre ma femme dans la chambre, elle dormait déjà depuis longtemps.

Je pris le temps de retirer mes vêtements et de les envoyer dans le panier avant de me glisser dans les draps à ses côtés. Je me remis alors à observer les dossiers que j’avais ramener du travail. Au bout d’un long moment je relevai les yeux et ma pupille sombre croisa le réveil matin. Déjà six heures, sans plus attendre je me remis sur mes jambes puis je me dirigeai vers la salle de bain pour enfiler mon jogging et coton ouaté puis je sorti de la pièce pour me diriger vers l’entrée. Bart m’attendait déjà, sa laisse dans la gueule. Un bref sourire illumina mon visage puis j’ouvris les lèvres.

- Oui mon gros on y va !

Le chien se mit a branler de la queue alors que je me saisis de sa laisse pour l’attacher à son collier. D’un mouvement rapide je mis mes chaussures de course et j’ouvris la porte de la maison pour aller faire mon jogging matinal. J’emmenais toujours Bart avec moi et ce depuis le début de son adolescence. Comme à mon habitude je parcouru les dix kilomètres de forêt qui se trouvait près de la maison et puis, je revins chez moi. Rapidement, j’ouvris la porte arrière pour envoyer mon gros niggo dans la court le temps que moi j’allais à la douche. La sensation de l’eau chaude sur ma peau était toujours aussi agréable après une course matinal dans l’air fraiche. Une fois propre je pris la serviette noir qui se trouvait sur son support et j’entrepris de me sécher. Je repassai à la chambre pour m’habiller et alors que j’allais sortir de la pièce j’entendis ma femme me murmurer bonne journée. Je lui souhaitai de même puis je sorti.

Le chemin vers la clinique fut rapide comme tout les matins et a huit heure tapante je me trouvais à mon post prêt à accueillir le premier client. Ce fut un chat qui était du pour ses vaccins. Je l’occultai rapidement puis lui fit ses injections. Alors que je souhaitais une bonne journée à la cliente, la réceptionniste vint me chercher car un appel d’urgence était en attente. Lorsque le combiné fut à mon oreille je pus reconnaitre la voix de Méléna qui élevait des chiens de traineaux à quelques heures de ma clinique. Elle m’expliqua rapidement qu’un ours venait de faire irruption sur son terrain et qu’avant qu’il ne puisse être abattu il avait gravement blessé trois de ses bêtes. Sans plus attendre je lui dis que je lui réservais mon après-midi pour les chirurgies et je lui dis de quitté avec ses chiens à l’instant pour ma clinique.Une fois le combiné remis à sa place, je dis à ma secrétaire d’annuler toutes les consultations pour l’après midi car j’allais avoir des urgences. Son regard légèrement paniqué me fit comprendre que j’oubliais quelques choses. Elle ouvrit alors les lèvres pour me mentionner que je devais normalement accueillir la stagiaire à treize heure.

Sans pouvoir le retenir, je laissai entendre un juron puis je lui répondit d’appeler cette nouvelle et de lui dire de venir plus tôt que j’allais être occuper pour l’après-midi. Elle me sourie timidement puis elle acquiesça. De mon côté je retournai à mon travail, mes clients avaient suffisamment attendu.Je ne vis pas le temps passé jusqu’au moment ou la secrétaire apparu dans l’embrasure de mon bureau pour me dire timidement que la jeune demoiselle était arrivé. Un soupir ce fit de nouveau entendre puis je lui dis que j’arrivais. Il n’en fallu pas plus pour qu’elle disparaisse. C’était presque à croire que je faisais peur à tout le monde ici. Je me remis donc sur mes jambes puisque j’étais assis à mon ordinateur puis je me dirigeai vers la salle d’attente. Quel ne fut pas ma surprise de me retrouver face à la stagiaire qui était presque assise par terre à caresser Bart. Je demeurai immobile quelques secondes jusqu’au moment ou mon chien remarqua ma présence et il se remit sur ses pattes pour venir me voir. Je lui caressai légèrement la tête puis mon regard revint sur la jeune femme. Ma voix se fit alors entendre

- Mademoiselle Henstridge je présume …

Ma voix était distante et froide à la fois, je l’observai rapidement de haut en bas puis je croisai les bras sur mon torse. Ce fut à ce moment que je remarquai que j’avais oublier de mettre ma bague de mariage après ma douche. Ma femme ne serait pas contente si elle le remarquait. Je restai la, immobile, à observer la jeune femme sans dire un mot de plus. Cette journée allait être longue, je pouvais le sentir.


Dernière édition par B. Dazel Newman le Mer 11 Nov - 4:54, édité 1 fois
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MessageRe: Entretien anticipé - Dazel & Lilly écrit Mer 11 Nov - 4:45
 


Entretien anticipé

Mon nom de famille brusquement retentit dans la pièce. Une voix masculine mais comme lointaine me coupe aussitôt dans mon jeu enfantin avec l'animal qui se redresse rapidement pour se ruer vers son maître. Merde...le Docteur Newman !

Il s'adresse à moi avec une telle froideur que j'en perds mes sens. Mon coeur subitement se paralyse et mon sang se glace sous l'accalmie angoissante de sa voix.
Je me redresse rapidement mais fais preuve d'une horrible maladresse en heurtant ma tête contre le marbre vigoureux du comptoir. Prise d'une douleur lancinante, ma main vient aussitôt panser ce mal soudain en frottant doucement le sommet de mon crâne atteint. Les traits de mon visage se contractent, se crispent et la commissure de mes lèvres s'étirent dans une petite grimace, reflet evident de cette pénible douleur qui me ronge la tête.

oh..heu...aie...oui... balbutiai-je idiotement oui ! C'est bien moi. Elisabeth Henstridge. Ravie de vous rencontrer, dis-je simplement en lui tendant une main amicale.

Dès lors, mes yeux innocents rencontrent l'océan azur de ses iris et s'y égarent un instant. J'en ai les jambes qui flageolent...mais j'ignore si c'est la crainte ou la fascination que son regard de feu m'inspire.

Pas l'ombre d'une expression, le Néant total, un vide intersidéral, il reste de marbre, le regard glacial analysant de la tête aux pieds une jeune femme à la fois terrifiée et fascinée par l'homme qui se tient en face d'elle. Et voilà que le palpitant s'accélère. Chacun de ses battements retentit allègrement jusque dans ma tête. De cette étrange détresse nait une soudaine chaleur qui empoisonne mon sang et foisonne jusque dans mes veines. Je peux sentir le feu embraser mon visage angélique et empourprer brusquement mes joues. Son seul réflexe, me toiser sans un mot accentuant davantage cette situation des plus malaisante. Je déglutis avec peine, probablement à cause de cette boule logée au fond de ma gorge et qui me noue l'oesophage.

Heu je...je suis étudiante en deuxième année de médecine, spécialisée en zoologie à L'UCLA et heu...dans le cadre de les études je dois suivre un stage de formation chez vous, expliquai-je hésitante. Je peine à sourire, déstabilisée par cet étrange Docteur Newman.

Mais ça...je suppose que vous devez déjà le savoir.... D'accord...que suis-je entrain de faire là?  Ressaisis-toi Lilly ! Il va te prendre pour une pauvre gamine écervelée. Je tente de reprendre le dessus mais ce regard toujours rivé sur moi a cette fâcheuse manie de me faire fondre d'angoisse..


Voici ma convocation. Vous devrez la signer pour que je la dépose à l'administration du campus, expliquai-je en lui déposant la feuille que je viens de sortir de mon sac sur le comptoir.

On se dévisage un instant dans un silence de plomb. Etre la seule à prendre la parole commence à devenir légèrement déstabilisant. Je crois je que commence à comprendre la précédente réflexion de la réceptionniste. Le docteur Newman, aussi...sexy soit-il...car oui il faut l'avouer: la nature l'a doté d'une beauté dévorante que je me surprends à apprécier sous toutes les coutures...enfin presque. Et je suppose que je ne pourrais jamais m'en délecter entièrement. Quelqu'un comme lui a forcément une très belle femme dans sa vie.  C'est le genre d'homme dont la gente féminine rêve de mettre dans son lit, l'objet d'un fantasme inavouable où chaque pensée cochonne qui traverse les esprits fait frémir et mouiller les petites culottes de ces dames. Je pourrais moi-même me surprendre à imaginer l'un de ces scénarios érotiques mais cet homme me terrifie tellement de par sa froideur que ça calmerait aussitôt mes brusques ardeurs féminines.

Heu...votre collègue m'a dit que vous désiriez me rencontrer ce matin ? demandai-je en joignant mes mains l'une dans l'autre. Je mordille nerveusement ma lèvre inférieure attendant une explication de sa part, bien que sa secrétaire m'en a déjà fait part ce matin au téléphone...j'espère simplement pourvoir lui extirper quelques mots supplémentaires qu'un simple Mademoiselle Henstridge je présume....

Il est chouette ! avouai-je avec grand sourire en désignant le joli canidé assis à ses côtés. Heureusement que cette boule de poils est là, il est le seul à pouvoir apaiser l'étrange détresse que cet homme suscite chez-moi. Pourvu que le travail à ses côtés soit plus positif et détendu.

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Dernière édition par Lilly P. Henstridge le Ven 20 Nov - 21:55, édité 2 fois
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MessageRe: Entretien anticipé - Dazel & Lilly écrit Ven 20 Nov - 5:21
Je ne sais pas trop ce que j’ai ressenti au moment où mon regard c’était posée sur cette masse informe qui semblait très heureuse de caresser mon chien. Une chose était certaine cependant, cette jeune femme était spéciale. Je ne saurais vous dire pourquoi à ce moment précis mais quelque chose avait attirer mon attention et ce petit quelque chose me dérangeais un peu je dois l’avouer. Étant un homme marié je pouvais très bien trouver une collègue jolie ou encore croisé une personne dans la rue qui attirait mon attention. Mais cette jeune femme faisait naître en moi une chose qui était impensable. Ce fut peut être pour cette raison que ma voix se fit entendre de manière aussi froide. Je ne pouvais pas être une personne amicale au premier abord. Je n’étais pas tellement connu pour ma gentillesse envers mes collègues. La clientèle de la clinique cependant ne jurait que part mon talent et mes ressources mais également pour mon comportement agréable et rassurant. Ce fut le mouvement de la jeune femme qui me fit émerger de mes pensées trouble. Elle se releva rapidement et avec un talent particulièrement étrange elle réussi à se cogner la tête sur le comptoir. Je ne pu retenir un soupir de mécontentement. J’étais vétérinaire pas médecin. J’espérais un peu qu’elle ne se soit pas fait suffisamment mal pour que je doive l’osculter.

La jeune femme prit alors la parole, sa voix était douce malgré le léger inconfort que l’on pouvait sentir dans sa voix. Elle me tendit la main mais je demeurai immobile. Je n’avais jamais apprécier ce genre de contact physique et donc si je pouvais éviter je le faisais. Elle semblait légèrement mal à l’aise de mon comportement. Comment je pouvais le savoir ? Tout simplement car dans la minute qui suivit ce mouvement de main sans réponse elle se mit à parler. Elle me reconfirma qu’elle se trouvait en deuxième année d’étude et qu’elle devait suivre un stage de formation dans le cadre de ses cours. Encore une fois, le silence total accueillit ses paroles. Non pas que je souhaitais la rendre encore plus mal à l’aise, même si cela me plaisais un peu au fond, cependant je ne voyais pas en quoi confirmer ses dires serait utile. J’avais reçu tout les papiers au vu de sa demande et donc je savais déjà ce qu’elle me disait. Un très court moment de silence suivit ses paroles et lorsqu’elle ouvrit de nouveau les lèvres, ce fut pour confirmer qu’elle venait de comprendre que ses dernières paroles étaient inutiles dans l’instant actuel. Je ne pu réprimer un léger sourire amuser à ses paroles. Cependant mon visage reprit sa froideur habituel très rapidement.

Mon regard océanique continuait de l’observer en silence. Je tentais de comprendre ce petit sentiment étrange que j’avais ressenti en la voyant. Elle n’avait absolument rien d’extraordinaire comme personne. Bien sûr elle était jolie. Plus jolie que ce à quoi je m’attendais de la part d’une étudiante, mais il y avait autre chose. La jeune femme bougea enfin et cela me permit une nouvelle fois de me sortir de mes pensées. Elle me parlait de sa convocation que j’allais devoir signer. Je fis un très léger signe à la secrétaire qui s’empressa de me trouver un stylo pour pourquoi régler ce petit papier tout de suite. Je m’approchai alors lentement de la jeune femme. Mon chien demeura cependant immobile à l’endroit où il c’était assis quelques instants auparavant. Alors que je marchais vers elle, la jeune femme ouvrit de nouveau les lèvres pour me parler de la rencontre de ce matin. Je marquai un temps d’arrêt avant de faire un mouvement de tête leger. J’allais avoir la possibilité de lui expliquer le pourquoi un peu plus tard. Je ne pu même pas faire un pas de plus que la voix d’Elizabeth se fit entendre pour parler de mon chien. Un sourire en coin apparu sur mon visage une nouvelle fois et alors, ma voix s’éleva une nouvelle fois, un peu plus douce que celle qui c’était fait entendre plus tôt.

- Il est spécial effectivement.

Je me saisi alors du stylo que la secrétaire me tendait pour signer la feuille que la jeune demoiselle avait mit sur le comptoir. Je la fis ensuite glisser légèrement vers elle pour qu’elle la reprenne.

- J’ai effectivement demander à vous voir plus tôt. Urgence vétérinaire oblige je ne serai pas disponible cet après midi.

Je marquai un léger temps d’arrêt durant lesquelles j’observai encore une fois la jeune demoiselle puis mes lèvres se remis en mouvement.

- Vous avez connu la clinique de quelle manière ?

Le silence revint. Il me plaisait se silence. Cette question était importante pour la suite. J’aimais savoir comment une personne avait entendu parler de la clinique mais surtout. Pourquoi elle avait choisis ma clinique pour faire son stage. Car peu d’étudiant demandait de stage ici. Il faut dire que j’étais connu même à l’université.
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MessageRe: Entretien anticipé - Dazel & Lilly écrit Dim 22 Nov - 4:18
 


Entretien anticipé

Hum...en plus de lui sembler un vrai moulin à paroles qui rabâche inutilement des choses qu'il sait déjà, et m'enfoncer davantage dans mon embarras, je perds complément mes moyens en sa présence, à tel point que je cherche à tout un prix un sujet de discussion qui permettra de détendre un peu l'atmosphère glaciale qui règne et surtout de le dérider un peu. Je l'interroge au sujet de son chien. Peu concluant finalement...Lui en revanche...pas très loquace ce cher Docteur ! J'ose espérer que nos prochains échanges seront un peu plus chaleureux. J'ai horreur de travailler dans une ambiance aussi tendue.

Tous les animaux sont spéciaux, repliquai-je d'un simple sourire naissant au creux de mes lèvres. Et pour éviter un nouveau silence, je m'empresse d'ajouter:

Et est-ce qu'il a un nom ou je dois l'appelle Monsieur Spécial ? demandai-je avec une pointe d'ironie tout en prenant un étrange plaisir à analyser chaque petit détail, chaque petite imperfection, chacun des traits faussement angéliques de son visage, pendant qu'il s'occupe de signer mon petit papier. Mais voilà que la lueur bleutée de ses iris rencontre les miens, et je me sens soudain perdre mes moyens...si bien que mon regard fuyant, va se réfugier sur la feuille qu'il me tend. Je m'en saisis rapidement pour la ranger dans la pochette de mon sac.

Je n'aime pas l'effet que cet homme a sur moi. Quand il me regarde dans un silence des plus malaisants, une sensation étrange...destabilisée, ébranlée, déboussolée,  comme une impression de me retrouver nue, sans défense, fragile face à cet individu glacial et stressant. Je n'ai ni la force ni le courage d'affronter cette soudaine peur qui me prend par les tripes et me paralyse totalement. Je me sens faible tout à coup...

Je tente de ne rien laisser paraître, mais contrairement à lui, je peine à reprendre mes esprits. Il ne montre absolument rien, pas une émotion, pas un seul petit indice qui laisse présager ce qu'il a en-tête. Difficile de savoir si je lui fait pitié ou si je l'agace...et c'est d'autant plus déstabilisant !

Je me risque néanmoins à lui demander la raison de cet entretien anticipé. Comme sa secrétaire me l'avait précédemment expliqué au téléphone quand je tentais d'émerger de mes songes nocturnes, des urgences médicales l'ont contraint à avancer notre rencontre. Il me fixe à nouveau, et à nouveau cette même sensation. Respiration irrégulière, le palpitant qui s'accélère, je déglutis difficilement, la gorge et l'estomac noués, le corps crispé. Ne pouvant cacher davantage ce soudain malaise, je me trahis par un petit raclement de gorge avant de tenter à nouveau de prendre la parole.

Oh...heu...d'accord. Je comprends tout à fait, répondis-je en jetant quelques coups d'oeil sur les diverses affiches d'animaux placardées sur les murs. Ma seule échappatoire face à son regard enivrant. Je mords innocemment ma lèvre  inférieure puis rabats une petite mèche de cheveux blonde qui s'est aventurée sur ma joue.

Une question me brûle les lèvres, mais je ne voudrais en aucun cas paraître lourde ni imposante. Le docteur Newman a une excellente réputation, sur tous les plans je dirais même. Mais bref, passons ! Je dois mettre de côté tout ces sensations insolites pour me focaliser sur ma formation. Je suis persuadée qu'avec lui, je vais apprendre bien plus de choses qu'avec n'importe quel autre professionnel.

Je mordille l'intérieur de ma joue, quelque peu hésitante. Devrais-je réellement ? Allez Lilly, ce n'est pas comme si il allait me faire je ne sais quoi ! T'es là pour apprendre à devenir véto ! Focus Elisabeth. Focus !

Je n'ai rien de prévu cet apres-midi. Je sais que le stage ne commence que lundi, mais si vous le souhaitez, je peux...je pourrais vous aider... suggerai-je en m'avançant de quelques pas vers lui tout en me perdant un instant dans ses yeux. J'esquisse un bref sourire en coin, histoire de le charmer par ma stupide innocence.

Non...stop ! Je sais ce que vous allez dire. Arrêtez de vous faire des films ! Je n'attends rien de lui si ce n'est du professionnalisme. Bon d'accord, il est beau comme un dieu et alors ?  A votre avis, que lui inspire une pauvre petite étudiante telle que moi ! Cessez aussi d'imaginer que je lui lèche les bottes pour bien me faire voir. Non ! J'aime les animaux, j'aime ce métier, et je ne demande qu'à enrichir mes connaissances, à apprendre et à pratiquer. Rien de plus. Rien de moins.

A ma grande surprise, il relance la conversation, ce qui, je dois l'avouer me met un peu plus à l'aise. Je ne vais pas encore devoir me creuser la tête pour chercher un autre sujet de conversation. Comment ai-je connu cette clinique ? Je ne peux cacher la stupéfaction que sa question suscite chez moi. J'écarquille légèrement les yeux et un grand sourire vient aussitôt poindre sur mes lèvres.

Vous l'ignorez vraiment ? Votre cabinet a une excellent réputation. Les critiques à votre égard sont très valorisantes. L'université même vous recommande. A leur yeux, vous constituez un excellent référent en tout point ! Je réalise soudain la connerie que je viens de dire. Je grimace légèrement gênée et fronce mes sourcils.

Heu...professionnellement parlant je veux dire..

J'ai encore loupé une occasion de me taire. Je tente de poursuivre la discussion histoire que ma petite remarque passe à la trappe.

En revanche, beaucoup d'étudiants préfèrent demander une clinique ailleurs, je me demande bien pourquoi... je remarque que la jeune femme de l'accueil se retient de rire.

Non en fait, je m'en doute, mais je n'ai pas envie de me laisser déstabiliser sous prétexte qu'il est aussi tendre et aimable qu'un iceberg. On sait tous comment a fini le Titanic...Pourtant ça m'est égal ! Je suis prête à prendre le risque.

Puisqu'il y avait de la place, j'ai tenté ma chance. Pourquoi cette question ?

Je marque une brève pause avant de poursuivre: Peu importe ce que les autres disent, l'important c'est de faire ce qu'on croit juste.

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MessageRe: Entretien anticipé - Dazel & Lilly écrit
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