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 En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff ! [Lou] 

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MessageEn panne ! C'est bien ma veine ! Pffff ! [Lou] écrit Dim 1 Nov - 21:38


En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff !
Feat Lou et Aelynn
Aelynn, suite à son arrivée à Los Angeles où elle comptait faire sa vie désormais même si c'était loin de la Louisiane, logeait dans un premier temps à l'hôtel. En fait, elle avait déjà son appartement mais gros problème, elle n'y avait pas encore l'électricité dedans ! C'était l'affaire de peu de temps, certes mais il fallait malgré tout qu'elle loge encore au moins une nuit à l'hôtel où elle avait passé ses premières nuits ici. Elle s'en serait bien passée mais c'était comme ça.

Présentement, elle venait donc de manger rapidement au petit restaurant de l'hôtel et elle remontait dans sa chambre par l'ascenseur car sa chambre était au troisième étage. Elle n'était pas pressée mais ça allait être tout de même mieux que les escaliers. Il était environ 20h30, Aelynn comptait se poser un moment devant la télé ensuite même si elle ne connaissait pas le programme de ce soir. Elle appuya sur le bouton de l'ascenseur pour le faire venir et alors que celui-ci était en train de descendre du second étage, quelqu'un la rejoignit devant. Un homme ! Aelynn lui fit un sourire timide et lui dit "Bonsoir" poliment mais timidement également. L'ascenseur arriva, elle y monta dedans, l'homme également, celui-ci démarra.



couleur de mes paroles:
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Dernière édition par Aelynn Sangassan le Mer 11 Nov - 17:30, édité 2 fois
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MessageRe: En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff ! [Lou] écrit Lun 2 Nov - 16:20
En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff !

[HRP : Je ne m'appelle pas Pears... tu sors ]

20h30. Le début du service. Enfin pour moi. Et si on peut appeler ça comme ça. Je suis sur le trottoir depuis un bon moment déjà, mais c'est généralement à ce moment-là que les clients viennent me chercher dans la rue. Celui-là, c'est un régulier, d'ordinaire, je ne vais pas tout seul à l'hôtel, mais lui, ça fait un bon moment qu'on a décidé que pour que cela soit plus discret, je devais me rendre directement dans la chambre qu'il avait réservé. C'est toujours la même, celle du 5ème. En temps ordinaires également, je prends l'ascenseur, mais j'ai eu un client avant et j'ai envie de garder mes forces au moins pour repartir d'ici, donc ça sera ascenseur.

J'ai pas l'allure d'un sans domicile quand j'entre dans le hall. Certains portiers me reconnaissent, faut dire que c'est un secret de Polichinel ici. Il y a trois ou quatre prostituées qui ont "établi" leur quartier général ici. Faut dire que les prix sont correctes et les chambres relativement bien insonorisées, de plus, je crois qu'elles ont fait... directement... affaires avec le directeur, si vous voyez ce que je veux dire. Moi, j'ai juste ce régulier-là, donc j'entre sans aller au comptoir, je sais dans quelle chambre il va être. Donc c'est jusqu'à l'ascenseur que je me dirige, regardant plus ou moins mes pieds.

Tu te trouves là, surement en tant que cliente, qu'est-ce que j'en sais. En tout cas, tu n'es pas une prostituée, c'est certain, je te reconnaitrais et c'est vrai qu'elles ont toute une sorte de... je sais pas, peut-être que c'est les fringues, peut-être que c'est une... aura, mais elles ont quelque chose qui les différencie. Peut-être qu'elles font plus vulgaires, peut-être que ça se lit dans les yeux, mais toi non. Tu n'es pas en uniforme non plus, donc oui, je pense que tu es une cliente comme 90% des personnes d'un hôtel, après tout. Et puis d'abord, je ne fais pas trop attention à toi. Je préfère rester discret.

Il n'y a pas beaucoup de prostitués, hommes dans cette ville et on passe inaperçu dans la population. En plus, je porte un jean, un t-shirt sous un pull et une veste, les trois noirs. Peut-être que je fais plus jeune que mon âge, j'en sais rien, à toi de me le dire. J'ai pris une douche après le premier client de la soirée, donc je dois avoir les cheveux blonds un peu en pétard. On entre dans la boite de métal. Je cherche le numéro 5 pour appuyer sur le bouton et en silence, je te demande ton numéro. C'est peut-être un mauvais présentiment, mais quand la porte se referme, elle fait un bruit un peu glauque, du genre... crissement.

J'aime pas les ascenseurs, j'aime pas être enfermé en réalité, j'dois virer claustro... Mais pour passer le trouble, je chante dans ma tête pourtant, en plein millieu du refrain, voilà que l'ascenseur émet un nouveau un cri de désespoir, une secousse digne d'un spasme malade et vlan. On s'arrête brutalement. J'ai juste eu le temps d'agripper la barre qui court tout autour de la boite métallique pour ne pas me ramasser par terre. Toi, je ne sais pas, mais je tends la main dans ta direction pour t'aider à te relever, ou peut-être m'assurer que tu vas bien, j'y ajoute un sourire, même si je ne suis pas rassuré. J'aime pas les ascenseurs!

- Hey, ça va? Tu n'es pas blessée?

Les néons de l'ascenseur flashouillent quelques instants avant de s'éteindre complètement. Et ce n'est qu'après quelques secondes qui me paraissent bien trop longues que le générateur de secours allument quelques LED rouges. Il y a un peu de bruits, surement dûs aux freins d'urgence qui n'aiment pas être utilisés ainsi. Je déglutis, tout en regardant autours de moi, et même si je ne vois que les parois de métal, j'ai l'impression que la cage se referme et que je manque d'air. Respire, Ange, respire... Je ne sais pas s'il faut appeler un bouton, ou attendre tout simplement.

- Je... euh... Qu'est-ce qu'on dit, dans ces cas-là? Vous avez déjà été coincé dans un ascenseur? Je déglutis à nouveau. C'est... euh... c'est grave si je panique?

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MessageRe: En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff ! [Lou] écrit Ven 6 Nov - 14:42
[HJ] : Désolée je devais être à la masse quand j'ai écrit le rp  Razz



En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff !
Feat Lou et Aelynn
Aelynn n'avait rien contre de monter dans l’ascenseur avec cet homme et même si elle ne le connaissait pas. Après tout, c'était l'affaire de quelques instants à peine n'est-ce pas ? Et de plus, même si ell souhaitait désormais se tenir à distance de la gent masculine, ce n'était tout de même pas à ce point-là non plus. Elle ne voulait juste pas avoir de proximité avec un homme actuellement, pas tant qu'elle n'aurait pas fait le deuil total de son ex. Ensuite, elle aviserait en temps voulu mais pour le moment, elle n'en était vraiment pas du tout là. Il ne lui vint aucunement à l'idée de penser qu'elle aurait plutôt du prendre les escaliers ce soir-là plutôt que l'ascenseur. Comment aurait-elle pu deviner que l'ascenseur allait tomber en panne quelques instants après avoir démarré ?

Mais ce fut pourtant le cas, hélas  ! En effet, tout d'un coup, un sacré soubresaut dans l'ascenseur, Aelynn se retrouva au sol et vit que l'homme lui tendait la main pour l'aider à se relever. Elle hésita à la prendre mais le fit car elle avait un peu mal aux fesses, c'était tout visiblement et heureusement. L'étudiante se releva donc en prenant la main de l'homme et une fois debout la lâcha après lui avoir souri timidement.

- Merci ! Je... j'ai juste un peu mal aux fesses, ça va aller. Et vous...toi ?

Quel âge pouvait-il avoir ? Aucune idée ! Etait-il lui aussi étudiant comme elle ? De passage en ville ? Qu'allait-il se passer maintenant ? Etait-ce juste temporaire cet ascenseur arrếté ? Que faire ? Voilà en tout cas que l'éclairage dans la cage se mettait à vaciller désormais, il ne manquait pus que ça. Ils n'allaient tout de même pas se retrouver dans le noir en plus d'être bloqués là hein ? Au secours ! Bah si ! Car l'éclairage ne revint pas, il ne restait désormais plus que les diodes rouges de secours. Ho mon Dieu ! Pas du genre à paniquer, Aelynn pouvait se mettre à crier, c'était suffisant comme situation là ?

- Heu ! Je sais pas oui ! Je...je panique aussi là ? On va faire quoi ? Ca va durer combien de temps ? J'ai peur ! Au secouuuuuuuuuuuuuuuuurs !

Elle venait de se mettre à crier, totalement acculée dans l'un des coins de l'ascenseur, totalement apeurée, distinguant à peine l'homme à quelques pas d'elle.

- Je... je m'appelle Aelynn, je suis étudiante à la fac en psychologie, je viens d'arriver nouvellement en ville, je viens de Louisiane...

Elle s'arrêta aussi subitement que ce qu'elle avait commencé. Qu'est-ce lui prenait de se mettre à raconter sa vie comme ça de but en blanc à un inconnu. Elle si timide en plus ? Pour qui ce mec allait-il la prendre ? A croire que la panique faisait vraiment totalement perdre ses moyens et faire ou dire n'importe quoi !

- Désolée... je...

Puis elle se tut à nouveau.


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MessageRe: En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff ! [Lou] écrit Mer 11 Nov - 10:47
En panne ! C'est bien ma veine ! Pffff !

[HRP : T'as oublié le titre du rp XD ]

Je dois monter dans ce fichu ascenseur. J'aime pas trop ça, ça me rappelle trop les cages, la prison, l'incarcération. Le fait qu'on m'ai privé de ma liberté, ne pas pouvoir revoir le soleil pendant des heures, ne pas attendre sur mon trottoir les nuits, devoir subir les humiliations, me souvenir des cauchemars endurés ici... Mais il suffit que je prenne sur moi. Alors j'inspire un grand coup avant d'entrer dans cette boite de sardines suspendue au dessus du vide et maintenue simplement par un cable en acier. Faut être vraiment con pour faire confiance à ce genre de machine... Heureusement non plus qu'on est pas 150 à prendre l'ascenseur, ça me laisse pas mal d'air pour respirer tranquillement. Tu ne prends pas beaucoup de place, car tu restes dans ton coin, à croire que je te fais peur.

Mais j'arrête d'y penser à l'instant où il y a des bruits suspects, des soubressauts dignes de rodéo et un violent arrêt qui manque de nous foutre par terre. Toi, tu tombes sur le derrière, je me raccroche in extremis à la rambarde mais dans le processus, je me suis fait mal à la main, j'ai dû la cogner. Bah, j'y pense pas, parce que mes pensées restent fixées sur l'incident et sur cette boite de conserve qui grince, suspendue à plusieurs mètres du sol... Pour oublier tout ça, j'essaie de penser à autre chose, à t'aider à te redresser, sans penser à quel bouton appuyer pour demander de l'aide. De toutes manières, vu le raffus que ça a fait, surement que des gens ont entendu, non? Je ne veux pas imaginer. Encore tremblotant, je nous redresse donc.

Toi, tu paniques encore plus que moi. Pour l'instant j'arrive à tout contrôler de ma nervosité, peut-être parce que j'ai espoir qu'on vienne nous... délivrer bientôt, mais toi, tu paniques jusqu'à hurler au plus fort de tes poumons. Je plaques mes mains sur mes oreilles. Bon sang que c'est fort, en plus les murs metalliques font office d'écho et ça en devient presque insoutenable. Et puis finalement, tu sembles... te calmer et te réfugies dans un coin. J'enlève mes mains de ma tête pour t'observer dans cette lumière rouge et lugubre. C'est là que tu donnes ton prénom et ce que tu fais dans la vie. Peut-être pour laisser une trace si jamais il nous arrivait malheur, j'en sais rien, mais j'offre un sourire compatissant, oui, pourquoi ne pas parler, ça nous fera oublier toute cette panique.

- Et moi, c'est Ange. Et vu que tu ne ressembles pas le moins du monde à une flic, et en plus tu viens de dire que t'étais étudiante, je continue. J'allais voir un client. Non, je ne travaille pas dans cet hôtel, je n'ai pas l'uniforme ou le costume avec le badge à mon nom, je ne suis pas commercial non plus et puis, ce n'est pas une heure pour un rendez-vous. Alors je te laisse imaginer ce que tu voudras. J'te jure que c'est la première fois que l'ascenseur foire ici. Je ne touche pas au panneau avec tous les chiffres et autres trucs écrits sur les boutons. Je me contente de me laisser tomber à terre, afin de m'assoir. On en a surement pour longtemps, autant économiser nos forces, non? Tu étudies la psychologie, tu m'as dit? Et dans des cas comme le notre, il faut penser à quoi, du coup, pour éviter de paniquer?

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