Ca n'avait pas loupé, le ton était rapidement monté rapidement entre les deux. En même temps, ça ne pouvait pas vraiment être autrement. Entre ce que pouvait ressentir Dimitri et mon sale caractère, la dispute était inévitable à moment ou à un autre. Pourtant, je tentais de me calmer et de lui expliquer. Mais ça sortait de travers. Finalement, j'arrêtai de parler. La phrase qu'il finit par me dire, me tua sur place. Et pourtant, c'était la stricte vérité. Je fermais les yeux en murmurant "Je sais.." avant de sentir monter le stress. Alors que la crise d'angoisse me submergeait, Dimitri me prit dans ses bras pour me calmer. Et cette solution avait parfaitement fonctionné. Trop vite même. Tandis j'essai de capté son regard, il détourne les yeux. Cela me blesse mais me réjouit en même temps. J'essai de faire abstraction de sa réaction et lui demande comment il sait gérer les crises d'angoisse. Bien sa façade froide reprend le pas, il me répond. Et sa réponse me surprend. Sa mère a fait des crises d'angoisse. Je ne l'avais vu qu'un fois mais elle avait l'air d'être une personne heureuse. "Ta mère a fait des crises d'angoisse ? Elle en fait encore ?" J'étais curieuse et pas seulement parce que je voulais en connaitre plus sur Dimitri et sa famille. Je voulais aussi savoir si un jour, je pourrai vivre de nouveau normalement.
Je tenais quand même à le remercier. Car il avait tout de même pris sur lui et sur sa colère pour me venir en aide. Je l'avais à peine embrasser sur la joue qu'il s'éloigne de moi. Je le suis des yeux alors qu'il s'arrête dans le salon. Finalement, ses yeux se pose de nouveau sur moi. J'ai l'impression que sa colère s'est légèrement dissipé lorsqu'il reprend la parole. "Oui, je dois, enfin je préférais vivre avec Kris. J'ai rendu mon appartement il y a quelques temps. Pourquoi ?" Mon psy avait fortement insisté pour que je ne sois pas seule à mon retour à Los Angeles. Et étant donné que j'avais déjà rendu mon appartement, il paraissait normal d'emménager avec mon frère. Les mots de Dimitri me surprirent. Je me redresse et fit quelques pas dans sa direction en lui laissant tout de même de l'espace. "Quoi ?" La surprise s'entend dans ma voix mais je me ressaisis rapidement. Mon cœur se met à battre d'autant plus. "Tu ne l'attends pas ?" La sonnette retenti. Bon si c'était Kris, il n'aurait pas sonner. Je passais devant Dimitri pour aller ouvrir. Et tombe nez à nez avec mon livreur de pizza. Je me penche pour attraper mon portefeuille dans mon sac à main et paye le livreur. Je ferme la porte derrière lui et avant de poser la pizza sur la table basse. Je me tiens entre Dimitri et la porte, lui bloquant la sortie. "J'avais commandé à manger avant que tu arrives. Tu en veux ?" Je pointe la boite d'un signe de tête sans bouger d'un pouce.
Re: Dimitri & Cameron #1 écrit Dim 25 Juil - 19:13
Une surprise de taille
Cameron & Dimitri
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La jour où les médecins m’ont diagnostiqué cette putain de maladie, ma mère a sombré dans une grosse dépression. La perpétuelle angoisse de perdre son seul et unique enfant à mesure que les jours s’égrenaient. Pourtant, elle n’a rien voulu montrer et s’est contentée de sourire pour garder la face et se donner un peu de contenance. Malheureusement au fond, elle était rongée par la peur. Les nuits ont été de plus en plus difficiles, des crises d’angoisse, de tétanie avant de finir quelques mois en psychiatrie pour se soigner et remonter la pente. Je détestais la voir ainsi, démunie, affaiblie et meurtrie à cause de ma maladie. Donc pour répondre à ta question Cameron : Oui. Curieuse, tu me demandes si elle en fait encore aujourd’hui. Je hausse froidement les épaules avec désinvolture. Je n’en sais rien. Elle ne m’en parle pas. Ça ne fait pas vraiment parti de nos sujets de conversation au téléphone. Sûrement. Ça fait cinq ans que je ne vis plus à San Diego. Je fronce les sourcils, Pourquoi cet intérêt soudain pour ma mère ?
Je préfère imposer quelques mètres supplémentaires entre nous. Ne prends pas cette parenthèse de gentillesse de ma part comme un retour à la case départ. Je n’en ai pas envie pour le moment. Il m’a fallu du temps pour accepter de m’être fait lourder comme une merde, il m’en faudra certainement plus pour accepter de te croiser chaque fois que je viendrai chez Kris. Mais, si je peux éviter de passer par ici pour passer un peu de temps avec mon meilleur ami, ça serait l’idéal. Donc, si tu vis ici pour l’instant, j’imagine que tu n’as plus ton ancien appart ? Bingo ! Ton explication m’extirpe un sourire presque ironique. Ouai. Je vois. Tu l’as rendu avant de disparaître de la circulation, dis-je avec sarcasme. Mes questions suscitent aussitôt un intérêt chez toi. J’aurais dû m’abstenir, je ne voudrais pas que tu te fasses de fausses idées. Je me contente simplement de répondre Simple curiosité.
Bon puisque le sujet est clos, je vais fuir d’ici rapidement. Je m’apprête à décoller. mais, prise de cours, tu manifestes ta stupéfaction. Tu t’attendais à quoi ? Un Oscar ? que je te dévoile le tapis rouge ? Que je monte sur le comptoir de la cuisine et pour danser le Logobitombo sur un air de Polka ? réveille-toi ma grande ! Tu pensais vraiment que j’allais attendre Kristian ici, avec toi ? Dieu seul sait quand il rentrera ! Je n’ai pas envie de passer les prochaines heures en ta compagnie. Te revoir après tout ce temps fait resurgir une certaine colère, une certaine rancune et je réalise aussi, une certaine haine. Je pourrais brailler un million de choses blessantes juste pour t’atteindre, mais pour le bien de mon amitié avec ton frère, je préfère m’abstenir. Tu n’aimerais certainement pas ce que tu verrais.
Non. Je le verrai demain au boulot, répondis-je calmement. Grand dieu ! si tu savais comme je prends sur moi pour ne pas péter un plomb ! La sonnette ensuite retentit. Tu files aussitôt ouvrir pour récupérer les pizzas que tu as commandées. Une fois en main, tu les disposes sur la table basse avant de rapidement me bloquer l’accès à la porte, m’incitant à rester manger avec toi. J’arque un sourcil. C'est une blague ? Et bien non. Tu ne bouges pas d’un iota. Je suis sensé comprendre quoi là ?
J’te remercie, mais je n’ai pas faim. Tu pourrais… je fais un signe de la main insolent pour te demander de t’écarter, me laisser passer ?
(c) princessecapricieuse
Invité
Re: Dimitri & Cameron #1 écrit Sam 28 Aoû - 22:30
Dimitri & Cameron
Le fait d'avoir une conversation sur sa mère semble presque normal. Tans dis qu'il répond à mes questions, je bois ses paroles. Sa mère a visiblement réussi à tourner la page sur ses crises d'angoisse. Ce qui me rassure un peu. Je suis pensive un instant mais son froncement de sourcils et sa question me ramène à la réalité. "Pour rien. Je demandais c'est tout."
Dimitri mais encore de l'espace entre nous. Je ne l'ai pas volé mais bon. La conversation tourne autour de mon nouveau lieu de vie. Visiblement, le fait que j'habite avec Kris lui pose un problème. Ce qui je dois l'avouer me réjoui un peu. Sa question sur mon ancien appartement avait l'air simple que j'ai pas pris garde et j'y ai répondu le plus simplement du monde. Mais une nouvelle pique est lancé. Sans cesser de le regarder, je fronce un peu les sourcils. "En fait je l'ai rendu après être partie. Vu que ce n'était pas prévu." Je n'avais pas pu me retenir de faire un commentaire. Je fermais les yeux et me mordit la langue tandis qu'il m'indique pourquoi il voulait tant savoir. J'hochais la tête. De la curiosité ? C'était toujours mieux que rien après tout. Pourtant, je ne relevais pas.
Tandis que je récupère les pizzas et paie le livreur, je sens son regard dans mon dos. Ne sachant pas trop quoi faire, je lui propose de manger avec moi. Sans grande surprise, j'obtiens un refus. Je vois bien qu'il se contrôle. Alors qu'il me fait un geste en me demandant de bouger, je sens que je vais craquer. "Attends Kris ici. Rentres chez toi. Fais ce que tu veux." Je passe à nouveau devant lui et attrape à nouveau les pizzas et mon ordi portable. Je commence à me diriger vers ma chambre. Je m'arrête un instant et me tourne vers lui. "Au fait, félicitation, ton indifférence fait beaucoup plus mal que ta colère." Sur ce, je marche vers ma chambre et ferme la porte derrière moi. Je m'appuie contre elle quelques instants avant de m'installer sur mon lit pour manger ma pizza. Ma chambre était surement un endroit où Dimitri ne viendrait pas avant longtemps.
Je te trouve bien curieuse. Tu poses trop de questions. Tu sais que je n’aime pas parler de moi et encore moins de mes parents. La raison pour laquelle ma mère était aux abonnés des angoissés ne te regarde plus. D’un côté, notre séparation me permet de préserver mon secret. Je n’aurais au moins plus à te mentir comme je pouvais le faire avant. Lorsque tu manifeste un peu trop de curiosité concernant ma mère, je me montre un tantinet agressif et t’envoie gentiment sur les roses. Considère que je suis encore très respectueux, ça ne sera plus forcément le cas si tu cherches à gratter sous la surface. J’acquiesce d’un signe de tête.
Viens ensuite le sujet de ton appartement, qu’évidemment tu as dû rendre lorsque tu as quitté la ville. Je me permets quelques petites questions innocente, par simple courtoisie. J’espère que Kris ne va pas tarder. Je ne me vois pas rester ici pendant trois plombes. Malheureusement pour moi, les soirées entre couilles seront légèrement compromises, notamment si tu es dans les parages. Putain…si tu lisais dans mes pensées, tu serais sûrement déjà en train de pleurer. Quoique ça serait amplement mérité, vu comment tu m’as laissé tomber. En fait, tu mérites pire. Toutefois, je ne suis pas un salop : Je vois, je hausse les sourcils. Tu pense sérieusement que je vais te croire. Pas prévu hein. Arrête de te foutre de moi Cameron ! Ouai ouai. Peu importe.
La sonnette retentit. Chouette ! Sauvé ! Mais…Kris ne va certainement sonner à son propre appart. Finalement, c’est le livreur de pizzas. Tu le règles, et quant à moi, je m’apprête à fuir d’ici quand tu me barres la route pour me demander de déjeuner avec toi. Je ris intérieurement. Manger avec toi ? Sérieusement. Non merci ! Je demeure stoïque puis te rembarre à nouveau tout en restant courtois. Tu finis enfin par te résigner et t’écarte. Tu rassemble ta pizza et ton ordinateur avant de te diriger dans ta chambre tout en me suggérant d’attendre ton frère ici. Non non. Je vais fuir au plus vite : merci ça ira.
Tu t’apprêtes à t’engouffrer dans ta chambre tout en me balançant : Au fait, félicitation, ton indifférence fait beaucoup plus mal que ta colère.. T’es sérieuse là ? L’hôpital qui se fout de la charité. TU n’es pas en mesure de me critiquer. Pas après ce que tu as fait. Pas après la manière dont tu t’es comporté. Tu as mal. Parfait ! Aie mal alors, car la douleur actuelle est bien loin d’égaler le mal que tu m’as causé. Un sourire en coin, espiègle, narquois et ironique étire le creux de mes lèvres. Je penche légèrement la tête sur le côté avant de répliquer sèchement: Oh pauvre petite princesse ! T’espérais quoi ? Que je te déballe le tapis rouge et que je te fasse la danse de la joie tout guilleret sur un air de polka ? Regarde-toi un peu dans un miroir avant d’ouvrir ta bouche, car crois-moi, il y en a des choses à dire. Mais je préfère économiser mon temps et ma salive. Sur ce ! Bon appétit ! terminai-je avant de refermer la porte derrière moi.
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