Un tête à tête et une rencontre sous la douche

"This is awkward but... I like it"

Sometimes the silence is the loudest thing in the room.

Comme chaque jour, après une session fructueuse à mon atelier, j’arpentais les rues de Los Angeles accompagné de mon fidèle compagnon Loki. Un compagnon qui apparemment n’était pas la bienvenue dans la Californie où j’avais déposé depuis peu de temps mes valises. Mais que les furets soient légaux ou pas, personne ne me séparerait de Loki ou de n’importe quel autre de mes amis du royaume animal. Je le tenais dans mes bras et le cachais sous une couverture ou dans mon sac à dos au besoin. Je ne pouvais pas le promener en laisse comme il était clandestin, et puis je préférais l’avoir tout près de moi. C’est un vilain chenapan, un peu comme moi! On s’était arrêté dans un petit café tranquille où j’avais commandé une petite gâterie et un café pour moi. J’avais aussi rapporté des gâteries dans mon sac pour Loki, rassurez-vous! J’y faisais la connaissance du jeune et séduisante étudiante d’une université locale. Elle étudiait les beaux-arts et tout naturellement, en tant qu’artiste, j’avais su capturer son intérêt. Je lui montrais quelques pièces de mon portfolio sur mon téléphone et je l’introduisais même subtilement à Loki. Ils s’entendaient très bien ces deux-là d’ailleurs. Une chose en amenant une autre, elle m’invitait à l’accompagner jusqu’à sa chambre dans les dortoirs de UCLA. Les bâtiments qui abritaient les chambres étaient en eux-mêmes pas unisexe alors c’était sans soucis que je rentrais incognito. Par contre, les chambres elles-mêmes, ainsi que les salles de bain l’étaient. Alors on rentrait séparément après plusieurs minutes d’intervalles dans la chambre et elle avait prévenue j’imagine sa coloc de chambre qu’elle était présentement pas la bienvenue. Même si elle n’avait rien dit, je devinais bien qu’elle ne me ramenait pas à sa chambre pour discuter. On s’était enlevé nos vêtements, échangés quelques caresses, puis je cherchais une solution pour que Loki ne mettes pas la pagaille dans la place alors que j’étais… occupé. Il risquait de se blesser en plus. On s’embrassais, elle me stimulait, puis alors qu’on s’apprêtait à devenir plus sérieux… sa coloc de chambre ouvre la porte. Ça refroidis tout de suite l’ambiance, mais la suite encore plus alors qu’elle dit à l’attention de sa copine que son petit copain avait eu vent de notre arrivée et était en chemin. Je me dépêchais à prendre Loki, et remettre mes vêtements lorsque le petit copain a rappliqué. J’ai simplement pris mes affaires puis je me suis enfui en courant avec absolument rien sur le dos et une érection bien visible. Bousculant forcément son petit copain au passage. Un grand baraqué, mais heureusement, surpris et pas préparé à ma manœuvre alors j’arrivais à forcer le passage!

Je n’avais aucune idée de la meilleure voie à suivre. Ces dortoirs et leurs corridors ne m’étaient pas familiers. Alors c’est un peu à tout hasard que je me retrouvais à ouvrir la première porte identifiable comme une cachette potentielle. Je m’accroupis alors dans ce qui s’avère être les douches. Juste assez pour dire que le mec ne pourrait pas me voir en ouvrant la porte. Je réfléchissais à la suite, la prochaine étape, lorsque la porte s’ouvre et à ma surprise j’aperçois des femmes qui entre. J’étais dans les douches… des filles. Instinctivement je me glisse dans la première cabine devant moi et cherche brusquement à refermer le loquet qui se brise. Je ne prêtais attention à rien. J’agissais purement par instinct. Je pouvais sentir que mon sexe se frottait à quelque chose et naturellement reportais mon attention devant moi. Je faisais nez à nez avec une jeune étudiante nue, mais couvert par une serviette. Pour ma défense, il n’y avait aucun bruit provenant de sa cabine puisqu’elle avait terminé sa douche… mon sexe touchais sa cuisse. Et son visage était choqué. La porte s’ouvrait, c’était le mec qui me poursuivait et entre lui et les étudiantes juste en dehors de la cabine… j’étais en panique. Mauvais réflexe, je l’admets, mais je passais immédiatement ma main devant la bouche de la fille devant moi pour l’empêcher de crier ou faire du bruit et je déposais Loki et mes vêtements dans lesquels il s’était enfouit, à côté de moi sur une tablette. J’étais terriblement mal à l’aise… je passais pour un fou.

Code by Sleepy

@Lilly P. Henstridge

Rencontre insolite

Riley & Lilly

«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison.»

L’aube doucement arrive. Le soleil dévoile timidement ses premiers rayons à l’horizon. Sa douce lumière, aux allures enflammées, se propage doucement dans le ciel, qui s’éteint de sa noirceur et vire à l’orangé. Les ultraviolets transpercent le verre doublé des petites fenêtres de la salle de sport, complètement déserte à cette heure aussi matinale. Ecouteurs lovés au creux de mes oreilles, mains fermement cramponnées sur le guidon du vélo, je pédale avec vivacité, emportée dans mes songes par les octaves de Teddy Swims. Ça fait un bail que je ne dors plus beaucoup. Je ne réalise toujours pas ce qui s'est passé au gala avec Monsieur Janowicz. Pourquoi m’a-t-il embrassée ? Lui qui me faisait si bien sentir que je lui étais insupportable ! Je ne pense pas lui avoir envoyé des signaux particuliers pour l'inviter à m'embrasser … Si ? Je me souviens surtout d'avoir un peu trop abusé du vin blanc...je suis une véritable catastrophe...Plus je repense à notre conversation ce soir-là, plus je me dis que j’aurais dû m’abstenir de dire certaines choses. Je m'étais pourtant promis de boire avec modération. Quand je me laisse trop aller sur la boisson, je perds le contrôle. Aelynn, n'est plus là pour me surveiller et m'empêcher de faire n'importe quoi. Pourquoi je n'arrête pas de penser à tout ça moi ?

Monsieur Janowicz pourrait-il me plaire ? Pourtant, il incarne tout ce que je déteste. Non non ! Impossible ! Et puis maintenant, ce baiser a fait naitre un malaise en moi, si bien que, je n’ai pas remis les pieds à son cours depuis des semaines. J’ignore comment réagir, quoi lui dire. De toute manière, il n’y a pas de quoi tergiverser cent sept ans. C’est un enseignant de l’UCLA et moi, une étudiante. Fin de la discussion. C’est une équation impossible. Hors de question d’avoir une relation, même si elle s’arrête au sexe. Et puis, à son âge, pourquoi aller batifoler ailleurs quand on a un mariage en jeu ? Il n’est sans doute pas heureux avec cette femme, mais je refuse d’être au milieu de tout ça. C’est trop compliqué pour moi. J’en ai assez de me faire des nœuds au cerveau pour essayer de comprendre les gens. Pourquoi ça ne peut pas être plus simple ? Une rencontre sans contrainte, un mec célibataire et disponible, sans histoire, avec qui le courant passe, et qui ne cherche absolument pas de relation sérieuse, juste…du sexe sans prise de tête. Est-ce trop demander ?

Entraînement matinal achevée, je file aux douches pour me débarrasser de cette odeur de transpiration. Puisque je compte un nouvelle fois esquiver le cours de théâtre, je vais prendre mon temps et profiter pleinement de l’eau chaude. J’entre dans la cabine de douche puis dépose ma serviette sur le petite porte-vêtements mural et mes affaires de toilettes à mes pieds. Après une heure demie à pédaler, rien ne vaut une bonne douche bien chaude pour me détendre ! j’ai dû y rester une bonne heure, entre la douche, le soin des cheveux et des dents, si bien que je peux entendre des étudiantes entrer pour se débarbouiller aux lavabos et raconter leur soirée de la veille. Bon, la tranquillité prend fin. Je ferme le robinet et enroule la serviette autour de moi. Je sèche rapidement mes cheveux et rassemble mes affaires de toilettes dans mon petit sac plastique. Les étudiantes se mettent à geindre. Je fronce les sourcils et hausse les épaules. Elles ont probablement dû se casser un ongle, pensai-je sarcastique. Et, tandis que je m’apprête à sortir, la porte de la cabine s’ouvre brusquement et tu déboules en trombes à l’intérieur, nu comme un ver. Tu refermes aussitôt la porte à clef en brisant le loquet. Mes yeux choqués et stupéfaits, s’écarquillent telles deux grosses billes et mon cœur instantanément cesse de battre avant d’émettre à foison dans toute ma poitrine. Et bah…moi qui voulais quelque chose de simple, on peut dire que mon vœu est exhaussé ! je me retrouve coincée dans la cabine de douche, avec un mec, complètement nu, servi sur un plateau d’argent ! euh…d’accord ! et c’est quoi la suite ?

Je n’ai guère le temps de réagir à ta présence que la porte des vestiaires s’ouvre avec violence suivi de vociférations masculines. J'imagine que tu cherches à lui échapper ? Et tu n’as rien trouvé de mieux que de te planquer ici…Tu fourres tes fringues sur le côté et te jettes sur moi en posant vivement ta main contre ma bouche pour, je suppose m’empêcher de hurler. Ton geste brusque et incontrôlé me fait reculer et me plaque violemment contre le mur. Mon cœur fait un énorme bond dans ma poitrine. Ton corps est désormais collé au mien et je peux sentir ta hampe dure et vigoureuse sur ma cuisse…Mon dieu…suis-je sur le point de me faire violer ? Prisonnière de ton emprise, je me retrouve face à tes iris affolées, dont le bleu profond qui les colore, est d’une beauté enivrante. J’ai l’impression d’être en plein film Hollywoodien…La voix masculine cesse d’aboyer et disparaît au loin dans les couloirs… je suppose que ton bourreau est parti…Un brin de soulagement d’abord te traverse avant que le malaise se reflète dans fond de tes yeux, lorsque tu réalises ce que tu viens de faire. Les vestiaires sont visiblement déserts. Les étudiantes sont sorties. Pas un bruit ne retentit. Le silence est roi, rendant ainsi le malaise bien plus conséquent. Paralysée par ta force, je suis incapable de bouger. Je prends un instant pour te dévisager et analyser chaque trait qui dessine ton visage embarrassé. Si on oublie le fait que tu t’es jeté sur moi comme un psychopathe, je dirais que tu es beau garçon et…carrément bien monté, si j’en juge par ton entrejambe accolé contre ma cuisse, qui d’ailleurs, malgré le malaise n’a pas rien perdu de sa robustesse…Bon…j’ai bien compris que tu ne cherchais pas à me violer, mais plutôt un moyen d’éviter de te faire lyncher. Je me demande ce que tu as bien pu faire pour te retrouver dans une telle situation…

Malgré les secondes qui s’égrènent, le silence perdure. Nos regards se découvrent, s’apprivoisent et s’interrogent. Lequel de nous deux réagira en premier et brisera cette transe malaisante dans laquelle nous sommes plongés ? Un certain détail contre ma peau te trahit, me faisant clairement comprendre que tu es toujours dans le même état d’excitation qu’à ton arrivée. Cette pensée a le don à la fois de me flatter et de me terroriser. Pourtant, il va bien falloir que l’un d’entre nous réagisse, car je ne me vois pas rester ainsi indéfiniment. Je tente une approche. Lentement mais sûrement, j’appose ma main sur la tienne dans l’espoir que tu libères ma bouche de ton emprise.

(c) princessecapricieuse

@Riley N. Whitmore

"This is awkward but... I like it"

Sometimes the silence is the loudest thing in the room.

La tension était palpable, inévitable et intense. Toutes mes actions passées des dernières minutes avaient été motivées par mon besoin pressant d’éviter celui qui voudrait être mon bourreau. Elles avaient été instinctives, irréfléchies, et le temps que je prenne pleinement conscience de mes faits et gestes, je me retrouvais dans une situation aussi malaisante qu’indécente et je pouvais bien l’imaginer… stressante. Deux gens de sexe opposé, nus comme des vers, seulement une serviette se dressant entre leurs deux corps nus. Un sexe bien dur et droit directement accolé contre la cuisse de l’autre. Si cela ne suffisait pas, l’une était complètement sous l’emprise de l’autre et la bouche couverte… incapable d’émettre un son. Je sens les bruits ambiants se dissipés, les voix de ceux qui avaient partagé les vestiaires avec nous un peu plus tôt. Je suis soulager, mais toujours aussi affolé par la réalisation de ce qui s’était passé en si peu de temps. Néanmoins, je suis distrait, presque qu’hypnotisée par ta beauté. Je peux sentir ton corps coller contre le miens, le timing et la situation pas idéale… je n’imagine pas mon sexe perdre de son entrain de sitôt. Alimenté par cette occasion manqué d’avoir du sexe alors que c’était presque chose faite… mais aussi par mon attraction pour toi. La blonde au corps de rêve que le destin m’avait servi presque nue et sur un plateau d’argent comme pour me narguer.

Je pouvais sentir ton regard peser sur moi, ton jugement aussi peut-être, je ne pouvais que m’imaginer comment ces derniers moments s’étaient passés pour toi. Ce que tu t’imaginais que j’allais faire, que je ferais peut-être encore. Je ne savais pas ce que tu ressentais. Ton regard demeurait un mystère pour moi. Étais-tu apeurée, inquiète? Moi j’étais horrifié, mal à l’aise et complètement déboussolé. Je ne savais pas la bonne façon de résoudre la situation sans que ça ne s’envenime. La dernière chose dont j’avais besoin c’est que cette situation et la mauvaise impression que je laissais ne revienne dans la face. Le silence s’est installé dans les vestiaires, entre nous, sans plus aucune distraction. J’ai l’impression que tu m’analyse. Que tu me passes en revue. Je me demande ce qui passe à travers ton esprit. J’espère que tu ne me vois pas comme un type dangereux, même si tu serais justifié. Je ne suis pas violent! Je peux être malcommode parfois… mais surtout pour mes frères. Je ne suis qu’un artiste et un ami des animaux avant tout. Promis. Loki peut en témoigner. Je me demande si tu arrives à lire mes pensées. Si tu le peux hoche la tête. Ta main s’approche doucement de la mienne, celle qui t’empêche d’émettre un son. Et je sens bien ta requête.. le timing m’amuse, était-ce un signe du destin? Que tu lisais bien mes pensées? Probablement pas. J’hésite, mais je baise tranquillement ma main. Mes doigts effleurent tes lèvres avant que je ne te libère finalement la bouche. Je fige, je ne sais pas quoi dire mais je sens que je dois parler avant que tu ne puisses avoir la chance de le faire.. parce que je ne sais pas à quoi m’attendre. La panique s’empare de moi.

« DÉSOLER JE FUYAIS LE PETIT COPAIN DE LA FILLE QUI M’A RAMENÉ DANS SA CHAMBRE POUR QU'ON S'AMUSE SANS ME DIRE QU’ELLE AVAIT UN PETIT COPAIN PRÊT À RAPPLIQUER À TOUT MOMENT ET J’AI DÉGUERPI AVEUGLÉMENT JUSQU’À ME TROUVER DANS CE VESTIAIRE… DANS CETTE CABINE DE DOUCHE QUE JE PENSAIS INUTILISÉ ET PARCE QUE C’EST MA CHANCE LA SERRURE A LÂCHÉ. » Cette avalanche de parole était sortie de ta bouche sans même que tu n’y réfléchisses et devait être complètement incompréhensible. Je reprenais mon souffle et mes moyens avant de rajouter… « Sinon...» J'avais un blocage. « ...Moi c’est Riley… enchanté. » Je sentais quelque chose se frotter contre le bas de ma jambe, Loki s’était évader de sous mes vêtements. Je me rabaissais pour le prendre et le poser sur mon épaule. « Et lui c’est Loki… » Un sourire gêner se dessinait sur mes lèvres. Je réalisais que bien que je l’avais relâcher, je ne m’étais pas plus éloigné d’elle… et mon sexe la touchait toujours. Je reculais embarrassé. « Désoler… » Disais-je en toussotant et rabaissant mes mains vers ma hampe pour la voiler. Je n’en étais pas peu fier, mais ça paraissait indécent. Il y avait bien mes vêtements juste à côté mais j’étais trop stressé et embarrassé pour y penser dans le feu du moment.

Code by Sleepy

@Lilly P. Henstridge

Rencontre insolite

Riley & Lilly

«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison.»

Ma main reste un certain temps sur la tienne. Pendant de longues secondes, tu sembles hésiter, préoccupé par le conflit intérieur qui te ronge. Je n’ai aucune idée de ce qui se passe actuellement dans ta tête, quoique ton regard en dit long sur ton état d’esprit. A ta place, j’aurais probablement honte et je chercherais à tout prix un trou de souris pour m’y cacher. Comment vais-je réagir ? Et si je vous disais que moi-même je l’ignore. Cette situation est aussi flippante que gênante que séduisante. Ta main délivre enfin ma bouche. Tu recules lentement ton visage sans pour autant t’éloigner de moi. Je peux ainsi mieux y distinguer les traits qui le façonnent. Mes premières impressions ne trompaient pas. Tu es vraiment très beau garçon…et le joli bleu azur de tes yeux rend ton regard si…enivrant, presque addictif. Ça me perturbe et me déstabilise d’autant plus que ton sexe ne perd rien de sa robustesse.

Le moment est enfin venu de briser la glace. Je voudrais parler mais, pour la première fois depuis bien longtemps, je ne sais guère comment réagir, ni quoi dire. Aucun son ne parvient à sortir, seule mon souffle saccadé traverse la frontière de mes lèvres. Je sens comme une vague de chaleur inonder mon visage, mes joues alors s’empourprent et mon palpitant, sans que je sache pourquoi, s’emballe. Mais, heureusement, tu es le premier à rompre ce silence affreusement malaisant. Tu t’exprimes alors dans la précipitation, gagné par la détresse. Je t’écoute bien sagement sans te quitter du regard une seule seconde. Bon…finalement, tu ne m’apprends rien de plus que je savais déjà, hormis peut-être que le loquet de la cabine est en miettes et que je me retrouve coincée ici…avec toi…sans vêtements !!!!!!!!! MON DIEU ! Ressaisis-toi Lilly ! Nous n’allons pas restés coincés ici éternellement…si ?

La voix tremblante, tu déblatères tes explications dans la précipitation, sans marquer de pause. Tu es visiblement encore plus mal à l’aise que moi et ce côté garçon apeuré, te rend encore plus attirant. Je me pince les lèvres, attendant que tu termines de t’expliquer. Tu prends quelques secondes pour reprendre ton souffle et puis, tu te présentes. Riley. Je n’ai pas le temps de réagir que tu t’empares d’une boule de poils se frottant à tes pieds et que tu disposes sur ton épaule. Loki ? Un furet ? Mais ?!! Qui se trimbale avec un furet avant un rapport sexuel ?!!! Je ne peux cacher le petit sourire en coin qui étire la commissure de mes lèvres. Tu finis par reculer. Ensuite, tu tentes de camoufler ton entrejambe avec tes mains avant de me présenter tes excuses. Un silence se pose à nouveau. Mes yeux quittent un instant ton joli minois et ne peuvent s’empêcher d’apprécier ta silhouette. Je mords ma lèvre inférieure puis me rapproche doucement pour caresser l’animal qui repose sur ton épaule tout en esquissant un petit sourire. Mon regard quitte ton furet et rencontrent à nouveau tes yeux enchanteurs : Lilly. dis-je simplement avant de me baisser pour ramasser tes affaires et de te les tendre.

Je me recule légèrement pour te laisser un peu d’espace et te rhabiller. Puis, je te tourne le dos afin de te laisser ton intimité, bien que nous ayons brûlé quelques étapes depuis ta subite irruption dans la cabine. Je croise les bras, les frottant doucement pour me réchauffer : Qu’est-ce qu’on va faire ? On est coincé là et, à cette heure-ci, tout le monde est en cours…

Et bien ! On peut dire que mes nouvelles rencontres cette année se sont déroulées sur les chapeaux de roue : un télescopage avec Monsieur Janowicz que j’ai d’abord incendié comme du poisson pourri dans les couloirs du campus, presque humilié en classe avant de finir sur ses lèvres au gala de Noël; Doyle qui me propose gentiment sa veste après m’être honteusement vautrée dans la boue au refuge; une balade en Mercedes avec Monsieur Richards qui voulait simplement échapper à la faune universitaire; et maintenant toi, Riley, que j’ai le privilège de voir sous toutes les coutures. C'est quoi la suite ?

(c) princessecapricieuse

"This is awkward but... I like it"

Sometimes the silence is the loudest thing in the room.

Je n’aurais jamais pensé qu’une simple rencontre qui devait aboutir dans une partie de jambe à l’air m’avait mené à ma présente situation… une situation très gênante et tendue. Je jonglais entre mes différentes pensées, émotions… et envies. Une envie claire, nette, que même biologiquement je ne pouvais pas cacher avec mon sexe droit, robuste et fièrement à la vue de ta personne. Plus qu’à ta simple vue… il te touchait physiquement. Tu pouvais assurément le sentir. Mais comment pouvait-il en être autrement? Une jolie fille devant moi, nue comme un ver. Je venais juste de me retrouver éjecter de mon plan cul. Et il faisait chaud... la douche venait de se terminer. Oui, c’était ça.. tout ça.. ce n’était pas de ma faute. Si j’étais un magicien j’aurais fait un tour de magie et je me serais volatiliser. Tout serait si simple. Maintenant, tout était compliqué, même si j’accédais à ta requête silencieuse de te libérer de mon emprise. Sous pression, désireux d’avoir le premier mot, j’expliquais maladroitement et sous la panique ma version des faits qui nous avaient menés à être coincés ici tous les deux. Je reprenais mon souffle après coup. Et je nous présentais, moi et Loki. Tu ne dis rien… et tu restes impassible à mes yeux. Peut-être parce que j’étais trop distrait pour porter vraiment attention aux signes… j’étais assez distrait pour oublier que j’avais des vêtements avec moi. Je cachais bêtement mon entrejambe avec mes mains. Finalement, tu ouvres la bouche pour la première fois.. les premiers sons que tu émets m’informe de ton prénom. Lilly. Pas un mot de plus. Lilly me répétais-je à moi-même à voix haute… en pensant que c’était dans ma tête. C’était joli, simple, tu t’en rappellerais. Mais j’étais surtout amusé et rassuré de te voir interagir avec mon ami Loki. Si tu comptais faire de ma vie un cauchemar ça ne se passerait pas ainsi, si?

Je me sentais terriblement bête alors que tu te baissais devant moi pour prendre mes vêtements. Je ne peux pas m’empêcher de te regarder et dessiner ta silhouette de mon regard. Je prends mes vêtements lorsque tu mes tends, révélant une nouvelle fois mon sexe toujours imperturbable. Je souris simplement, tentant de reprendre mon sang froid. « Merci. » Tu t’éloignes de moi et te retourne. J’en profite pour mettre mes vêtements. Stimulé comme je l’étais, l’avait été, ce n’était pas si confortable dans le pantalon. Et pas non plus complètement caché, mais c’était déjà beaucoup mieux que ce l’était!

Alors que j’enfilais mes bas, dernière pièce manquante au casse-tête, tu me demandais ce qu’on allait faire. Tu prétendais que tout le monde était en cours à cette heure-ci. Je ne savais pas vraiment quoi dire… je n’étais pas du coin ou de cette université. Je ne sais pas si la meilleur idée était d'essayée de forcer la sortie… ni même si ce serait vraiment faisable. Je n’avais pas l’habitude de faire des entrées… ou sorties… par effraction. Une partie de moi moins intéressée à sortir et plus intéressée par la fille… la partie animale de moi je suppose… se sentait bien ici et avait quelques idées pour nous occuper. Mais ce n’était pas la partie de moi en charge. Heureusement.

« Humm... enchanté Lilly... Je ne sais pas s’il y a beaucoup d’options qui s’offre à nous… sauf attendre. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de situations… et je n’ai jamais mis les pieds ici auparavant. Je ne suis pas étudiant et pas de LA… » Elle ne t’avait pas demandé mais ça te semblais pertinent. Après quelques temps de réflexion… tu ne pouvais t’empêcher de lui poser la question qui te hantait. « Vous étiez entré ici nue, où sont vos vêtements? » Oui tu la vouvoyais. Tu ne souhaitais pas la gêner, mais te voilà maintenant vêtue… alors qu’elle demeurait nue derrière sa serviette. Une autre question te venait immédiatement en tête. « Et si c’est l’heure des classes, qu’est-ce que vous faites ici? » Tu étais curieux.

Code by Sleepy

@Lilly P. Henstridge

Rencontre insolite

Riley & Lilly

«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison.»

Ça peut paraître ridicule, vue l’ironie de la situation, mais je te laisse une certaine intimité pour te rhabiller, bien que l’idée de rester admirer le tableau face à moi est très…très…séduisante. Le ciel chercherait-il à m’envoyer un signe ? Enfermés tous les deux. Seuls, sans aucun moyen de sortir. Pourquoi me soumettre à autant de tentation si ce n’est pas pour y céder ? Pourquoi ne saisis-je pas cette magnifique opportunité ? après tout Riley tu es…hum…la tentation à l’état pur !! Non Lilly ! Non non non ! Pas bien ! Pas bien du tout ! Ôte-toi rapidement cette idée saugrenue de la tête ! Tu ne le connais pas ! T’es folle ou quoi ? oh oui mais, regarde-le ! pense à tout ce qu’il pourrait te faire ! Ahhhhhh, tais-toi petit diablotin ! Lilly, écoute plutôt le petit ange assis sur ton épaule gauche !

Logique d’être perturbée quand un gars à poil se dresse devant soi, d’autant plus quand il est bien façonné et que son entre jambe te fait clairement comprendre que tu es à son goût. Et quelle hampe ! Ahhhhhh ! La ferme ! Je veux sortir d’ici ! je veux sortir !! Je finis par me retourner, te tournant ainsi le dos. Sage décision ! finalement, rompre le contact visuel, m’offre un peu de répit pour calmer mes ardeurs, éteindre le feu que mes hormones ont attisé en moi.

Tu es là, derrière moi, tout près, et pourtant…je ne parviens pas à te chasser ton corps nu de mon esprit. Je me sens fébrile, faible, victime de mon exaltation. Mon corps…c’est…comme un milliard de crampes à la fois, des fourmillements foisonnant par milliers. Quelle… étrange sensation ! Mon sang est comme en ébullition. J’ai chaud. Je ferme les yeux, ma respiration se saccade. Je me sens partir, comme si je perdais tout contrôle sur mon corps. Esclave d’un désir incontrôlable, j’essaie de me calmer. Il le faut ! J’inspire doucement et profondément puis expire, et ce, dans la plus grande discrétion. Je me crispe, contractant tous les muscles de mon corps, resserre ardemment mes cuisses l’une contre l’autre pour éteindre le feu qui brûle en moi. Je ne connais que trop bien cette sensation. Cette excitation qui me fait perdre pied et fait ressortir la sauvage qui est en moi, celle qui s’éveille avec le verre de trop, celle qui n’a peur de rien, qui agit sans réfléchir et qui ne maîtrise pas ses pulsions.

Humm... enchanté Lilly... Je ne sais pas s’il y a beaucoup d’options qui s’offre à nous… sauf attendre. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de situations… et je n’ai jamais mis les pieds ici auparavant. Je ne suis pas étudiant et pas de LA… »

Un sourire en coin étire la commissure de mes lèvres car tu viens pour la première fois de prononcer plus de deux mots de vocabulaire. Ta voix est douce, bien accordée avec le reste : Hum…pourtant des options je peux t’en citer des millions… pensai-je sensuellement à voix haute. Mes yeux s’écarquillent soudain. Je fais aussitôt volte-face et te dévisage désemparée.

Heu…je…je voulais dire qu’il y a…heu…enfin… sourire gêné, plein de choses à f… je me pince les lèvres et ricane nerveusement. Je ramène une main sur mon front pour camoufler mon visage. j’ai dit ça à voix haute… silence. Putain…je me sens affreusement mal à l’aise…je ne sais plus quoi dire ni comment le faire…

Je…je suis désolée…je n’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de….situation. Ce n’est pas…tout les jours qu’un mec canon déboule pendant que je prends ma douche et… dis-je d’un sourire gênée, tout en bégayant et fuyant ton regard le plus possible avant de me stopper net pour croiser de nouveau tes jolis iris bleutés, J’ai dit canon…oh je suis confuse… je me mets brusquement à rougir comme une tomate puis enfouis mon visage entre mes mains tout en soupirant dépitée de mes bourdes…

Après un long moment de gêne internationale, en ce qui me concerne bien entendu, tu me demandes où sont mes habits. Je mords ma lèvre inférieure en y réfléchissant. Merde…je n’avais pas pensé à ça ! Quelle idée de les avoir laissés sur le banc à l’extérieur des cabines : Et bien, d’habitude, il n’y a pas grand monde à cette heure alors...je les laisse à l’extérieur de la cabine…. Je joue avec une mèche de cheveux que j’entortille autour de mes doigts tout en te fixant droit dans les yeux pendant quelques secondes en silence : On dirait bien que cette fois, je me suis trompée… avouai-je toute penaude.

Et, puis, les questions continuent de fuser. Je te trouve bien curieux pour un mec qui ne fait pas parti du campus. J’arque un sourcil : Vous êtes un flic ou quoi ? Et vous ? Ça vous arrive souvent de vous faire courser à poils par un petit copain aux gros biscotos trop soupçonneux ? demandai-je sans me départir de mon sourire enfantin tout en me rapprochant dangereusement de toi, les yeux rivés sur les tiens.

(c) princessecapricieuse

@Riley N. Whitmore

"This is awkward but... I like it"

Sometimes the silence is the loudest thing in the room.

Un feu ardent brûlait en moi, animé et ravivé par les pensées et les désirs que la jeune étudiante inconnue évoquait en moi. Je me battais pour préserver le contrôle de la situation et demeurer un vrai gentilhomme, mais j’étais plutôt confus, maladroit, déconcerté. Je bafouillais tout ce que je faisais ou disais. J’oubliais ce que je devais faire. Où j’avais laissé mes affaires. Que Loki était avec moi. Une seule chose se cachait derrière les pensées qui habitaient mon esprit. Toi. Lilly. Et qu’est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir lire tes pensées et faire du sens de notre altercation. Je me demandais ce que tu pensais de moi, de ce que je disais, de mes actions. Me prenais-tu pour un fou? Un idiot confus? Distrait, mon esprit dissipé, je ne prenais moi-même pas complètement conscience de tes propres maladresses parce que j’étais bien trop préoccupé par les miennes pour le faire. Elles passaient entre les mailles du filet ou je les ignorais parce qu’elle me paraissait bien moins pire que les miennes. Ta voix sensuelle m’extirpe de mes pensées, tes mots évoquent en moi des possibilités aussi intéressantes qu’inappropriées. Oui, j’avais définitivement quelques idées en tête moi aussi… mais j’essayais de ne pas y penser.

Mon attention maintenant portée vers toi, je remarquais un peu plus tes maladresses et ton inconfort. Tu étais déconcertée toi aussi, peut-être même autant que moi. Je ravalais difficilement ma salive et je me sentais un peu gêner alors que tu me décrivais comme étant canon malgré toi. Pris dans le moment, alors que tu te confonds en excuses, je m’approche de toi et pose mon index sur tes lèvres comme pour te réduire au silence. Chutttt. Tout va bien.. J’arrête subitement lorsque je prends conscience de ma bêtise.

Long moment malaisant, je la questionne ensuite sur ses vêtements et le fait qu’ils étaient visiblement…. Pas ici avec nous. Tu m’avoues, mal à l’aise, que tu es normalement seule ici à cette heure et qu’ils sont à l’extérieur de la cabine à t’attendre sagement. Ton regard se pose dans le mien une fois de plus. Je résiste l’urge de me mordre la lèvre. « Oui… » Répondais-je simplement faute de trouver les mots… je passais pour un abrutis.

Je suis surpris de sa réaction à mes autres questions. Avais-je une gueule de flic? Plutôt que de me répondre elle passe à l’offensive et me questionne à son tour. Chacun notre tour je suppose. J’hausse les épaules. « Pas du tout! C’est un jour comme un autre dans la vie de Riley. » Disais-je avec l’air le plus sérieux, mais pas du tout naturel, du monde. « C’est une façon comme une autre de garder la forme et d’avoir une montée d’adrénaline. » Élaborais-je sans détour. Tu te rapproches de moi en me fixant toujours de ton regard enivrant. Je peux presque sentir ton souffle sur moi. Des pensées très stupides naissaient dans mon esprit. Imaginez-vous tous les pouvoirs dont j’aurais pu abuser comme policier. « Pourquoi, avez-vous quelque chose à vous faire reprocher mademoiselle Lilly? » Demandais-je en remuant le doigt d’un air faussement sévère comme si je m’apprêtais à la discipliner.

Code by Sleepy

@Lilly P. Henstridge

Rencontre insolite

Riley & Lilly

«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison.»

J’essaie désespérément d’éteindre le feu qui brûle en moi depuis quelques minutes. Je bafouille comme une pauvre idiote, je n’arrive pas à contenir mes pensées, elles se mélangent à mes paroles, et je lâche promptement un commentaire extrêmement flatteur à ton égard, ce qui me vaut un malaise en puissance. Une lutte très laborieuse mais couronnée de succès lorsque la conversation prend une tournure un peu plus normale. Tu as récupéré tes fringues tandis que moi, je dois me contenter de ma petite serviette, qui à mon grand regret ne couvre que le strict minimum. Puisque tu le demandes, je plaide coupable. J’aurais visiblement dû prendre mes habits avec moi. Bien évidemment, j’étais loin d’imaginer que tu déboulerais de la sorte dans la cabine et encore moins qu’on y serait enfermé. J’ai honte…

Je pensais la situation revenue à la normale. Mais, voilà que, comme guidé par un instinct naturel de mâle dominant, et dieu seul sait à quel point j’aime ça…tu apposes ton index sur mes lèvres pour me faire taire. Boum boum ! Qu’est-ce que c’est ? ça tambourine à nouveau dans ma poitrine. Mais ! mais mais ! pourquoi tu fais ça ? Le pire, c’est que j’obéis sans broncher. Je me tais, dès l’instant oú ton doigt effleure mes lèvres. Merde… Que suis-je en train de faire ? ce n’est pas moi ! ça ! ce comportement ! d’habitude j’envoie une gifle monumentale à un mec qui se permet une telle familiarité, surtout si c’est un étranger. Mais pas toi. Je me dis que c’est la situation qui veut ça. Puis, le fait que tu sois toi aussi dans une position aussi inconfortable que moi fait la différence ! oui ! c’est sûrement ça !

Heureusement, la température descend d’un cran. Et, puisque tu joues les curieux, à mon tour d’endosser le rôle de l’inspecteur ! Tu réponds sans masque. Visiblement, tu n’as rien à cacher. Je hausse les sourcils, étonnamment surprise par ta désinvolture. Un jour comme un autre ? Et bah ! toi, on peut dire que tu sais pimenter ton quotidien ! Quelqu’un aurait le goût du risque ? Je te souris avec malice : une vie trépidante ! J’imagine qu’on ne s’ennuie pas avec toi. Tu es difficile à cerner. Je n’arrive pas à savoir si tu es sérieux ou si tes prétentions ne sont qu’une minable farce pour ne pas perdre la face. Ça semble si naturel chez toi. C’est déroutant.

Tu ne fais pas parti du campus, tu empiètes sur mon espace intime et c’est moi qui devrais me justifier ? Je me sens subitement mise à nue, sans mauvais jeu de mots. Bon…je le suis, mais, j’ai encore ma serviette et…je commence à avoir vraiment froid. Avec tes questions, je me sens telle une suspecte en plein interrogatoire. N’oublie pas que c’est toi l’étranger, toi qui t’es introduit dans ma cabine de douche, toi qui as brisé ce loquet, toi qui…toi…bref ! toi ! Je…(je soupire intérieurement) j’ai oublié ce que je voulais dire….

Zut ! le fil de mes pensées se brise dès que mon regard trouve le tien. Tandis que, sans crier garder, je m’étais dangereusement rapprocher de toi. Quelque chose d’étrange plane dans l’air. Une sorte de tension ? Je ne saurais pas expliquer. Et le jeu auquel tu joues est attrayant, capiteux, électrisant, enivrant. Tu taquines et tu provoques. Tu éveilles cette vilaine fille qui entre dans ton jeu et qui joue parfaitement les règles que tu as imposées. Aurais-je des choses à me reprocher selon toi ? Ça se pourrait bien.

Un lourd silence où nos regards ne se quittent pas, puis s’intensifient. La malice illumine mon visage, étire la commissure de mes lèvres pour dévoiler un sourire des plus narquois, provocateur, presque insolent. D’un geste lent, ma main froide désarçonne ton index de sa course et l’emprisonne dans ma paume. La chaleur de ta peau est si agréable, si apaisante, si analgésique que pour rien au monde je ne veux le lâcher. C’est idiot, je vous l’accorde: Pourquoi ? Vous voudriez me punir ? dis-je provocatrice.

A quoi je joue exactement ? Pourquoi je fais ça ? Ça ne me ressemble pas ! Pourquoi TU me fais ça ? Comme un ballon qui éclate subitement, ma conscience atterrit. Je reprends mes esprits. Je réalise la situation mais, je ne peux plus bouger, pétrifiée, terrifiée, telle une enfant perdue, sans défense. Je reste immobile, figée dans la lueur hypnotique de tes yeux magnifiques. Je me sens déconcertée, perdue…effrayée. Mon cœur s’emballe fortement. Chaque palpitation s’intensifie à mesure que le silence perdure. Je peux les sentir jusque dans ma tête…jusque dans le bout de mes doigts. J’ai les jambes qui flageolent, comme si elles allaient bientôt me lâcher. Et maintenant… Combien de temps cette situation va-t-elle durer ? Nous sommes coincés entre deux mètres carrés pendant une durée indéterminée…qu’adviendra-t-il ?

(c) princessecapricieuse

@Riley N. Whitmore

"This is awkward but... I like it"

Sometimes the silence is the loudest thing in the room.

Mais qu’est-ce qu’il fait lui? J’imagine que c’est la question qui te passe à l’esprit plus souvent qu’à son tour depuis qu’on s’est rencontré ici toi et moi. J’avais le don de faire mille et une bêtises et de les assumés sans broncher. Et quelque chose à propos de toi et ta petite personne me faisait faire plus de bêtises que je ne le ferais habituellement. Ou peut-être était-ce seulement la situation qui causait cette anomalie? Difficile à dire, je ressentais beaucoup de choses dont un désir ardent pour toi. Mais ça, je ne pouvais pas très bien l’admettre, ce ne serait pas approprié non? Non pas que cela me gêne habituellement… ou que cette situation ne soit pas déjà inapproprié, mais pour une raison ou une autre j’en suis particulièrement conscient ici et maintenant. J’essaie de me la jouer cool, tout en restant moi-même, je ne veux pas me montrer trop déstabilisé par les événements… ou par toi. J’aime être en contrôle et je déteste ne pas être en contrôle… alors dans le pire des cas je préfère me convaincre que je le suis encore. J’ai l’impression que tu aimes me voir en contrôle, normalement j’aurais senti une résistance alors que je te réduisais au silence d’un geste de mon index et pourtant je n’en avais ressenti aucune.. au contraire. Je sentais que tu aimais ça.. en tout cas une partie de toi peut-être.

Je te passe sous la loupe, et tu fais de même. J’ai l’impression de jouer à un jeu avec toi, je ne sais pas si c’est ton cas. Une vie trépidante? Je ne sais pas, mais ma vie se différencie définitivement de celles de beaucoup d’autres. Mon parcours de vie et mes choix m’offre une flexibilité dans mon style de vie que peu de gens peuvent égaler. J’ai tout de même l’impression que tu aimes et détestes à la fois nos échanges, comme un jeu d’interrogation… certains ont plus à cacher que d’autres peut-être. Je me rappelle plus jeune, je me sentais beaucoup plus vulnérable qu’aujourd’hui. Maintenant, je n’ai plus de secrets. Ou du moins aucun secret que je ne peux pas me permettre de révéler si l’envie me vient. Mes cachoteries dans le dos de mes frères? Ça se saura tôt ou tard surtout qu’on ne peut pas faire confiance à un drogué.

La tension monte, je te sens près de moi et ça me donne des idées.. tellement de choses que j’ai envie de te faire ou de faire avec toi. Mes pensées s’échappent à petite feu dans mes paroles. Les sous-entendus, les paroles osées, les non-dits. Tu attrapes mon index et ça me donne un frisson, mais un frisson agréable. La sensation de ta peau contre la mienne. J’aimerais voir nos corps s’entrelacés comme ta main dans mon doigt. La pensée m’excite, et tu jettes alors de l’huile sur le feu dans ta réponse. Provocatrice ou questions innocentes? J’avale difficilement ma salive. Est-ce que je lis des intentions ou vois-je seulement ce que j’ai envie de voir? J’ai une très grosse envie de faire une potentiellement très grosse connerie. Une de mes mains attrape le poignet de ta main qui s’était emprise de mon index et je te repousse, sans usé de force, contre le fond de la cabine de douche alors que mon autre main se pose sur celle qui tiens la serviette en place. Je m’arrête là. Je t’ai là où je te veux… et je te veux. Mais ça ne peut pas se forcer. « Dois-je vous maîtriser mademoiselle Lilly? Qu'avez-vous dont fait de mal? Il n'est jamais trop tard pour se confesser. »

Code by Sleepy

@Lilly P. Henstridge

Rencontre insolite

Riley & Lilly

«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison.»

Tu ne relèves aucun de mes petits commentaires. Non. Tu demeures extrêmement silencieux. Toutefois, ton regard est bien plus parlant, bien plus gourmand, bien plus envieux, bien plus désireux. Le jeu monte d’un cran, la température également. Tu me dévores des yeux. J’en fais tout autant. D’abord hésitante et timide, désormais confiante et audacieuse. Tu t’empares nonchalamment de mon index que j’agitais vilainement sous ton nez et l’emprisonnes entre la paume de ta main. Tu deviens entreprenant et ça commence sérieusement à m'exciter. Va comprendre…Tu me repousses pour doucement me plaquer contre le mur, sous le robinet de la douche. Hum…intéressant. La vilaine fille en moi aime de plus en plus ce jeu.

Dois-je vous maîtriser mademoiselle Lilly? Qu'avez-vous dont fait de mal? Il n'est jamais trop tard pour se confesser ? Tu penses ? Et selon toi, est-ce mal de vouloir faire l’amour avec un parfait inconnu qui s’est introduit dans ma cabine de douche avec une érection digne de ce nom, le corps parfait en tout point ? Qu’en penses-tu Riley ? Suis-je folle selon toi ? ma langue frôle doucement mes lèvres tandis que mon visage se penche légèrement sur le côté. Mon regard atterrit sur mes mains prisonnières de ton emprise avant de regagner tes iris émeraude : n’est-ce pas déjà le cas ? Les tensions sexuelles entre nous grimpent en flèche, tandis que ma respiration s’intensifie graduellement. Mon rythme cardiaque s’affole et mon corps est en feu. Il en tremble. Un besoin imminent de sexe me prend par les tripes. J’ai très…très envie de toi. En fait, je suis affamée.

Et si on arrêtait de jouer deux minutes ? Premier silence. T’as envie de moi. Deuxième silence. Je peux le sentir. Alors… mon regard sauvage et provocateur se plante dans le tien, puis s’intensifie d’un désir interdit. Un désir spontané que je n’arrive ni à réfréner, ni à faire taire. Je perds le contrôle. C’est comme une force herculéenne qui s’empare de moi et qui me pousse à agir avec une telle indécence. Tu es très entreprenant et j’adore ça ! tu éveilles cette vilaine fille en moi, celle que je me suis efforcée de faire disparaître en la laissant Bâton-Rouge tout comme mon passé.

C’est alors à moi de te repousser avec un peu plus de vigueur jusqu’à ce que ton dos se plaque contre la porte de la cabine. Un sourire espiègle étire la commissure de mes lèvres assoiffées : on va rester coincé ici un bon bout de temps. Est-ce tu vas continuer à me regarder encore longtemps dans le blanc des yeux ou… ma main lâche ton index puis échappe à la tienne, et se faufile sous son tee-shirt pour lentement glisser sur la peau nue de ton torse. L’exquise musculature qui dessine ta silhouette sous mes doigts, éveille une profonde excitation, si bien que j’en mords ma lèvre inférieure, désespérément en quête de ta bouche, on va passer aux choses sérieuses ?

Laisse-moi t’aider à prendre cette décision. Sache que je peux être très persuasive ! Je ne tourne pas autour du pot. Prends-en de la graine Riley ! Sans jamais te quitter du regard, de ma main libre, je viens chasser la tienne, pour libérer celle que tu retenais en otage et laisser tomber la serviette à mes pieds. Tu aimes ce que tu vois ? Je t’attends. Viens et prends-moi. La balle est dans ton camps.

(c) princessecapricieuse

@Riley N. Whitmore

Un tête à tête et une rencontre sous la douche | Riley & Lilly