You are the thunder, and I am the lightning- Theodora

You are the thunder, and i'm the lightning Hate you when you make me smile Il n'était pas loin de dix-neuf heures quand Nathanael arriva devant le lieu de rendez-vous qu'il s'était fixé avec Theodora. Il y avait certain couples qui riaient de bon coeur et d'autres qui jouaient les snobs. L'homme se demandait bien ce qu'il pouvait bien faire ici. Il regrettait déjà d'avoir accepter d'être le cavalier de sa voisine.

D'ailleurs, il se demandait encore comment elle avait réussit à lui faire accepter cela. Lui qui n'arrivait ni a tenir sa langue devant elle ni à garder son calme plus de 5 minutes quand ils étaient dans la même pièce. Sans doute avait-il l'envie de challenge, celui d'éviter de la voir se plaindre que son mec l'a planté pour sa soirée. Peut-être se disait il qu'il trouverait une nouvelle poule pour la nuit? Sans doute oui. Mais avec Theodora dans les parages, il n'était pas certain qu'elle le laisse tranquille.

Quoiqu'il en soit, il avait mit un costume trois pièce pour la soirée, histoire de ne pas lui faire honte parce qu'il avait bien comprit que cette soirée était importante pour son travail. Il y avait cette gueguerre entre eux d'un point de vue relationnel, mais on ne touchait pas au professionnel.

Nathanael regarda sa montre, La blonde ne devrait pas tarder, il mis les mains dans ses poches et attendit quelques minutes avant de la voir arrivé dans une sublime robe. Quoi qu'il puisse dire, Theodora était très belle, aussi magnifique qu'énervante. Cette robe la mettait en valeur et il était tout de même un peu fier de l'accompagner car elle avait une certaine prestance.

Bon. On y va ? Avait-il directement dit sans même la saluer. Est ce qu'il y a des choses que je dois savoir pour ce soir?

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Thunder & Lightning
Nathanael & Theodora

Si seulement Marta était moins bête ! À cause de ses idées préconçues et ses réflexions, mon envie de lui fermer le clapet avait été trop violente, et j'avais agi sans réflechir.. Je ne l'aimais pas plus que ça, mais j'avais juste envie qu'elle se taise, et lui montrer que ma vie n'était pas si mauvaise que ce qu'elle dépeignait au quotidien, elle qui avait un penchant certain pour me dévaluer aux yeux des collègues. Je n'étais pas du genre à me laisser faire, mais je n'étais normalement pas non plus du genre à mentir. Mais à l'heure de partir pour la soirée de charité du travail, je n'avais plus envie de faire acte de présence, quitte à planter Nathanael. J'y allais avec lui, en plus ! Pour bien rajouter. Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris d'aller lui demander ? Je savais que j'allais être redevable à force... Mais pas le choix : je ne connaissais personne d'autre d'assez frappé pour risquer de me suivre dans ce mensonge. Et j'avais bien fait de lui demander, il avait fini par accepter. Et tant mieux.

Mais voilà, assise sur mon canapé, je jaugeais la robe rouge, droite et un peu satinée que je m'étais achetée pour la soirée. Elle était plutôt jolie, j'étais contente de mon choix. Et pourtant, j'étais tellement mieux, assise là, dans mon peignoir, que de risquer de me mélanger aux autres. Sauf que c'est pour la bonne cause. La voix au fond de ma tête me poussait toujours à dépasser mes appréhensions. Bon, très bien. Puisqu'il fallait me préparer. Je n'avais plus qu'une heure et demie avant la dernière heure pour partir et ne pas être en retard.. Sauf que tout ce que j'avais prévu de faire pour me préparer était tombé à l'eau quand j'avais décidé de ne pas me dépêcher et de ne rien faire. Maintenant, je le regrettais, comme à chaque fois. Bon, plus de temps à perdre Teddie !

Je me levais, et me coiffais les cheveux en un simple chignon bas, avant de me maquiller puis de me redresser en attrapant mon sac, mes escarpins en regardant ma montre. Mon taxi devait déjà être là.

Une fois montée dans le taxi, je regardais impassiblement ma montre, le regard dans le vide le reste du temps. Je crois que le chauffeur m'avait adressé quelques mots, et par politesse, ou du moins ce qu'il en restait, puisque je n'avais rien écouté, je lui adressais un sourire. Cette soirée me stressait. Rien n'allait : se retrouver avec les pimbêches du travail, être accompagnée de Nathanael, avoir ma voiture en réparation chez le garagiste du coin, et donc être dépendante des taxis. Non, vraiment..
Quand le chauffeur s'arrêta devant le lieu de rendez-vous que nous avions choisi ensemble, je prenais une grande inspiration, et sortais du taxi, avant de faire quelques pas, marchant quelques peu jusqu'à Nathanael : honteuse de ne pas avoir ma voiture, j'avais refusé de lui demander de changer le lieu de rendez-vous. Autant qu'il ne me voie pas débarquer en taxi, je risquais encore des réflexions désagréables, comme il savait si bien faire.

- On y va. lançais-je, comme un bonjour, celui qu'on ne s'était pas vraiment adressé. Pour répondre à sa question, je levais les yeux au ciel, cherchant un bon mensonge, mais surtout les informations qu'elle avait crachées au visage de Marta.

- Alors, ça fait six mois qu'on est ensemble. On s'est rencontrés par le biais d'amis, lors d'une soirée tranquille.. pourtant, je n'en avais pas beaucoup, à LA. Et je ne voyais mal participer aux mêmes soirées que moi. Mais passons.C'est moi qui ai fait le premier pas. En disant ça, je haussais un sourcil. Je le voyais mal réussir à faire un premier pas sans mettre les pieds dans le plat pour une relation "sérieuse". Enfin, si tant était qu'il en avait déjà eue une... Je pense que c'est à peu près tout ce que j'ai pu inventer.. Bon, d'accord, je n'étais pas une super menteuse !

You are the thunder, and i'm the lightning Hate you when you make me smile Theodora était arrivée peu après lui dans une robe qui l'a mettait en valeur. Il fallait bien avouer,- et même si cela faisait mal à Nathanael de le penser- elle lui allait très bien. Il ne lui avait pas proposer de venir ensembles à la soirée sans quoi ils se seraient sans doute déjà étripé dans la voiture. Entouré de monde, il y avait moins de chance qu'un des deux termine dans un sac poubelle découpé en morceaux.

Femme qui semblait sûre d'elle, elle donna les ~~ordres~~ instructions à celui-ci et il se mit à ricaner. Pas très romantique ton truc. Je croyais que tu nous aurais fait une histoire à la Coup de foudre à Nothing Hill ou un truc comme ça. il la regarda dans les yeux, tentant de ne pas fixer ce décolleté qui lui faisait de l'oeil. Pourquoi cela serait toi qui aurait fait le premier pas? Je ne te vois pas du tout faire ça. Soit. Il critiquait juste pour voir le rouge lui monter au joues. Il adorait ça.

Il prit alors son bras et ils entrèrent dans le fameux lieu de rendez-vous. T'as prévu le début, si jamais faut rajouter des trucs, laisses-moi faire. Je suis devenu un expert en la matière. Il fallait dire qu'avec son métier, il entendait des rencontres amoureuses à longueur de journée ! Il y en avait des magnifiques, des loufoques, des banales mais aussi des aussi scandaleuses que certaines histoires de télé-réalité.

En entrant dans la salle principale, il remarqua qu'il y avait énormément de monde, de quoi se fondre dans la masse. Il y avait plusieurs petits groupes qui discutaient de tout et de rien. Puis une jeune femme se pointa devant eux, regarda Theodora de la tête aux pieds puis fit un sourire au coin.

-Bonsoir Teddie! Voilà enfin celui à qui tu à mis la corde au cou. Je n'y croyais pas! s'était-elle empresser de dire avant de ricaner.

-Bonsoir, Nathanael, enchanté...

-Martha. avait-elle dit en levant sa main en attendant un baise main de la part de celui-ci. Contre toute attente, il prit sa main et la salua ainsi.

-Enchanté. Cette fille ne lui inspirait pas confiance. Il comprenait un peu mieux pourquoi sa voisine l'avait tanné pour qu'il vienne avec elle. Elle aurait été la brebis dans une meute de loup.

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Nathanael & Theodora

Sans mentir, ça ne me faisait pas particulièrement plaisir d'avoir eu recours à Nathanael. Mais devant les questions insistantes de mes collègues, toujours à montrer qu'elles étaient meilleures, j'avais cédé à un mensonge. La salade semblait avoir pris, et c'était pour le mieux, elle m'avait fiché la paix, m'adressant la parole uniquement la veille pour me dire qu'elle avait hâte de rencontrer l'homme dont je rêvais "en espérant qu'il ne s'agisse pas que d'un rêve". J'avais serré les poings et priés tous les Dieux jamais invoqués pour que Nathanael ne me fasse pas faux bond. Je n'étais pas sure que ce soit son genre, mais c'était tellement compliqué entre nous, qu'il en aurait été capable. Et finalement, c'était moi qui avais manqué de me désister à la dernière minute, avant d'arriver par un miracle à rassembler le peu de courage qu'il me restait pour me préparer et y aller.

Il était charmant, debout, là à m'attendre. J'aurais presque pu y croire quelques secondes, et laisser mon coeur s'enthousiasmer, alors que mon estomac se serait noué... Mais non, il fallait que je garde la tête froide. Objectif : gagner une trêve au travail pour arriver à atteindre mes objectifs. Ce n'étaient que quelques semaines, peut-être deux mois à devoir supporter. Mais si la comptable m'ignorait, ce n'était que mieux.

J'avais beau le trouver Charmant, il me ramena vite à la réalité. Je serrais un peu les dents, en l'entendant. Pas romantique ? Pas romantique, sérieusement ?

- Oui, bah j'ai fait avec les moyens du bord en inventant au fur et à mesure des questions qu'on m'a posées, d'accord ? que je soupirai, en roulant des yeux. Pourquoi fallait-il tout le temps qu'il recommence et qu'il devienne tout le temps si agaçant ? Il pouvait pas juste rester silencieux et me laisser admirer ses cheveux bien coiffés et son costume presque neuf qu'il avait peut-être acheté pour l'occasion ? Et puis, de toute façon, je n'aimais pas plus que ça les comédies romantiques. C'était un bon moment à passer, devant la télévision. Mais je ne m'en souvenais jamais car à chaque fois, je réalisais que ça n'arrivait pas dans la vraie vie. Les hommes parfaits, ce ne sont que des personnages de fiction. Et ça ne servait à rien d'idéaliser, on risquait de ne jamais être satisfait. Quant au principe de ces films à l'eau de rose.. Pourquoi faudrait-il que toute une vie soit basée sur l'amour ? c'est bien, l'amour. Mais les amis, le travail, les voyages, c'était une partie à ne pas négliger. Enfin, je n'en disais pas plus.

Quand il me somma de le laisser faire, je ricanais légèrement.
- Raconter du pipeau, t'as l'habitude, j'imagine, pour pouvoir mettre autant de femmes différentes dans ton lit. Est-ce que je le jugeais ? Oui, totalement. Mais je peinais à comprendre comment un idiot comme lui pouvait charmer autant. C'était ses disquettes qui avaient autant d'effet ? C'était bas de ma part, de lancer ça, surtout qu'il était là pour m'aider. Mais ses réflexions m'avaient agacée pour commencer.

Pourtant, en quelques secondes, une fois que nous étions entrés, il réussissait déjà parfaitement son job. Rien qu'à voir avec Marta. Celle-ci me fit rouler des yeux encore plus fort que ne l'avait jamais fait Nathanael. Je déglutissais avec un peu de difficulté en essayant de préparer ma phrase.
- Chéri, c'est ma collègue de la compta dont je t'avais parlé tu sais ? Prends sur toi, Teddie, prends sur toi. C'est inutile de la rouler dans la boue, elle ne mérite pas tes efforts ni ton énergie.. Toutefois, ce n'était pas l'envie qui me manquait. Avec toutes les erreurs qu'elle avait faites ces derniers temps, elle était mal placée pour me critiquer. Et pourtant. C'était tellement difficile de supporter Marta que le "chéri" semblait avoir été facile à sortir, alors qu'il m'avait demandé beaucoup d'efforts.
- Je vois que t'as enfin fait quelque chose à tes cheveux, ces boucles en chignon que tu as tout le temps, c'était affreux. Elle ricanait aussi, se moquant ouvertement de moi. Je n'étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, mais quand je regardais autour de moi, j'avais l'impression d'être à nouveau au travail, avec un troupeau de hyènes qui ricanaient de moi. Doucement, je resserrais mon étreinte sur le bras de Nathanael.
- Est-ce que... tu veux boire quelque chose ?

You are the thunder, and i'm the lightning Hate you when you make me smile Teddie était belle, il ne pouvait pas le nier, mais elle était si agacante que l'homme ne pourrait jamais rester plus de 24 heures sous le même toit qu'elle. Cette soirée serait un véritable test pour eux. Qui c'est, peut-être que cela serait le début d'une bonne entente? Non. Pourquoi penser cela alors qu'à crachait son venin dès qu'elle le pouvait? Il lui fit un sourire enjôleur quand elle lui parler de mentir souvent pour mettre des filles dans son lit. Désolé de te décevoir Teddinounette, mais j'ai pas besoin de mentir pour plaire. On n'est pas tous obliger de raconter de bobards pour avoir quelqu'un dans son lit. Bon. Ok. Parfois, c'était le cas, mais seulement quand les filles étaient écervelée, souvent, il ne passait qu'une nuit avec elles et leur donnait un faux numéros au petit matin.

Quoi qu'il en soit, malgré cette pique, il s'était montré professionnel en arrivant dans la salle. Il comprenait parfaitement la raison pour laquelle Teddie ne voulait pas venir seul ici, elle aurait été un véritable morceau de viande jeté aux lions. Nath détestait cela. Il regarda la jeune femme qui était arrivé devant eux et c'était montrer courtois contrairement à elle. Il fit une moue alors que le mot doux de Teddie sonna étrangement beau à son oreille. Oh oui la fameuse... avait-il dit. Non. Elle ne lui en avait pas parler mais elle ne méritait pas qu'on s'intéresse à elle.

Et puis elle commença à critiquer sa voisine. Lui parlant de ses cheveux qui était soudainement bien coiffé. Il regarda Teddie du coin de l'oeil avant de reporter son intention vers la comptable. Il avait vu la jolie blonde dans bien des embarras, les cheveux en bataille, relevé par une queue de cheval ou encore plaqué sur la tête, il n'avait jamais critiquer son physique car, de toutes les filles qu'il pouvait voir dans la salle, Teddie était la seule qui dégageait une réelle classe naturelle. -Je préfère ses boucles naturelles aux fausses extensions qui certaines personnes mettent pour compenser le manque de confiance en soi. Martha le regarda, choquée, avant de toucher maladroitement ses mêmes extensions qui tombaient sur ses épaules.

Il serra alors un peu plus le bras de Teddie, la regardant. Allons boire un verre Bébé, l'air un pesant par ici. Puis ils s'éloignèrent, clouant le bec de la comptable qui resta planté là, bouche bée. Devant le buffet de boisson, il prit deux coupes de champagne et en tendit une à Teddie. -Saches qu'il n'y a qu'une seule personne qui puisse dire du mal de tes cheveux. C'est moi. Avait-il dit en la regardant dans les yeux et en trinquant avec elle.

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Je me serai enterrée six pieds sous terre, si je l'avais pu. Cette soirée ne présageait rien de bon, rien qui m'assurait que je ne faisais pas une erreur. Oh bon sang, ce que je pouvais me stresser, en envisageant toutes les possibilités de ce qui pouvait bien arriver. Respire, Teddie, respire.

- Qu'est-ce que tu insinues ? Je ne mens pas non plus. mentais-je en le regardant droit dans les yeux. En réalité, le fait de l'amener ici, de m'accrocher à son bras, ces grands sourires qu'on se faisait, ce n'était que des mensonges. Encore, et toujours. Ce n'étaient pas le fait d'essayer de le mettre dans mon lit, mais de faire croire que je l'avais fait qui était un mensonge, un mensonge qui me pesait d'ores et déjà, alors que nous entrions.

La pique avait été lancée, et pourtant, en quelques secondes, il s'était transformait, entrant parfaitement dans son rôle. Pour le coup, j'avais joué au jeu du hasard, en décidant de lui faire confiance, et je ne regrettais pas d'avoir usé de la roulette Russe sur le fait qu'il me fasse faux bond ou non.

La preuve en était, Marta n'avait pas grand chose à dire, il n'avait pas une seconde tenté de me trahir ou m'humilier. J'appréciais, ma collègue en faisant suffisamment sur ce terrain par rapport à ce que j'étais prête à entendre. Je lui offrais un vague sourire, mal à l'aise, mais fuyant, tandis qu'elle recommençais. Je voulais juste partir de là, m'éloigner. Pourtant, l'espace d'un instant, j'avais eu comme l'impression que Nathanael ne souhaitait pas partir, puis, il répondit à la petite comptable de la boite. Sans m'en rendre compte, je serrais doucement sa main, pleine de reconnaissance. Ses mots étaient peut-être sincères, peut-être pas, mais d'une, ils avaient reboosté ma confiance en moi, et je me redressais sans en demander plus, juste en ne me sentant pas plus bas que terre, et de deux, la tête de Marta valait mille. L'air un peu déboussolée et en ayant tout à coup perdu la face, comme j'avais pu faire au départ, avec les réflexions de cette peste de comptable.

Il accepta ma requête de partir, ce qui retira un poids de ma poitrine. Toutefois, la façon dont il me nomma me fit m'arrêter un court instant, en le regardant. Evidemment, c'était faux. Mais entendre un petit surnom de la part de mon très cher voisin était... étrange. Comme un frisson qui avait parcouru mon échine. Très étrange. Eloignés, je regardais l'homme avec un sourire reconnaissant.

- Merci, Nathanael. Vraiment. T'étais pas obligé, alors... merci.. Fermer le clapet de Marta, j'essayais depuis très longtemps. Et même lorsque j'usais de répartie, j'avais l'impression que rien ne pouvait détruire le mur d'hostilités qu'elle dressait constamment contre moi.

Je prenais doucement la coupe de champagne qu'il me tendait, puis levais les yeux au ciel... Décidément, il restait incorrigible, même dans ses actes de bonté.

- Je vois, c'est donc uniquement pour avoir le monopole de me critiquer ? demandais-je, amusée, en levant mon verre vers lui, trinquant ensemble, avant de poser mes lèvres sur la coupe de champagne et d'en boire une gorgée.

You are the thunder, and i'm the lightning Hate you when you make me smile En acceptant cette soirée avec Theodora, Nathanael avait envie de l'humilier comme elle pouvait le faire parfois avec ses coups d'un soir. Il voulait jouer au prince charmant pour ensuite devenir le dragon de la princesse. Cependant, ces plans étaient tombés à l'eau quand il avait rencontrer la véritable bourreau de sa voisine. Finis de jouer, ce n'était pas drôle et il comprenait un peu pourquoi elle avait besoin du monopole de leurs petites guerres. En effet, une fois les portes du bureau franchit, elle était elle-même victime d'imbécilités. C'était de la méchanceté gratuite car Teddie était tout sauf ce que la comptable disait.

Il avait eu besoin de la protégé, d'avoir le dernier mot avec cette Marta. Il avait cloué le bec à la comptable après avoir surnommé sa voisine. C'était étrange, et pourtant, il avait plutôt bien aimé cela, lui qui ne surnommait jamais ses conquêtes, pourquoi ne pourrait-il pas donner une surnom à celle-ci? Et puis il se reprit un peu, non. C'était une trêve dans leur guerre de voisinage. Il voulait tout de même être dur avec elle, pour lui montrer qu'il l'avait sauver d'une mégère mais qu'il était lui aussi un monstre.

Et puis il se posa la question de ce besoin vital de lui faire croire qu'il était un démon. Pourquoi? Parce qu'elle semblait un ange tombé du ciel? Sans doute. Non. Ressaisis-toi Nath, Teddie était une cauchemar déguisé en rêve, surtout ce soir alors qu'elle était particulièrement belle. Il se mit à rire un peu quand elle lui indiqua qu'il voulait garder le monopole de la critique.

Tu te doutes bien que oui, je souhaite que tu m'en veuilles à moi et à personne d'autre. C'es toujours plus drôle d'en vouloir à quelqu'un plutôt que de l'apprécier. Peut-être que la personne qu'on déteste est lus encré dans nos pensées que celle qu'on aime, non? Ils trinquèrent et il but une gorgée de champagne. Quelque regards s'étaient poser sur eux. Est ce qu'il y a des agneaux dans ce groupe de loups ? J'ai l'impression qu'on est des morceaux de viande et qu'ils n'ont pas manger depuis un mois...

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Livide de la rencontre avec Marta, je soupirais. Bon sang, j'avais échappé belle, et j'avais eu de la chance que Nathaniel n'ait pas profité de ce moment de faiblesse pour m'enfoncer. On avait ce jeu un peu dégueulasse au cours duquel on se mettait l'un et l'autre des coups de poing verbaux, allant parfois à l'humiliation devant les conquêtes de l'un ou l'autre, ou même les voisins. Je pense même qu'on a une réputation étrange dans le bâtiment. Entre nous, c'est une guerre tantôt froide, tantôt bouillante dans laquelle aucun de nos voisins n'ose se mêler. Même Lily qui fait la commère sur nos prises de bec n'ose jamais rien dire quand le ton chauffe.

J'étais trop soulagée de la situation et de l'air de démente de Marta, qui m'apportait également une sacrée satisfaction, pour oser le remettre à sa place et le tâcler. A quoi bon perdre le seul allié que j'avais pour le coup.
Evidemment, il m'assurait qu'il souhaitait garder le monopole de ma critique et de me rendre la vie dure. Avec un sourire complice, je lui jetais un regard sans trop tourner la tête. Oui, bon, d'accord, j'aimais bien lui rendre la pareille, et j'aimais bien ce jeu, même s'il m'énervait TELLEMENT d'habitude. Certaines de ses moqueries, tant qu'elles n'allaient pas trop loin ne me dérangeaient pas.

- Tant que c'est toi, ça me va de te détester. dis-je, avec un immense sourire, avant de trinquer avec lui. Je ne faisais même plus attention aux gens ce soir. J'avais un bouclier humain, même si dès demain, ce bouclier allait se retransformer en missile.

- Oh, il y en a des sympas. Genre, Henrik, là bas. précisais-je en montrant du menton mon collègue de l'informatique, qui discutait avec le patron. Pour ce qui concerne les autres... hé bien, il faut dire qu'ils ne viennent pas aux évènements, pour se protéger des loups. je soupirais en pensant à mes quelques alliés du travail, que j'avais pourtant tanné pour qu'ils viennent, mais qui avaient préféré rester chez eux pour mater des séries, bien à l'abris des vautours.

Je levais les yeux vers Nathanael, avant de reprendre. - Et toi, le boulot...ça va ? j'imagine que ça doit être un milieu où on te fiche la paix, non ? Je ne me souvenais plus... je savais ce dans quoi il travaillait déjà ?

You are the thunder, and i'm the lightning Hate you when you make me smile Depuis que Theodora était arrivée dans l'immeuble, la co-propriété avait été bousculé de tous les côtés et la vie de Nath avait était encore plus secouée et quoi qu'on pouvait pensé, il adorait ces petits moments épiques qu'il avait avec elle. Bien entendu qu'il entendait les commères parler sur le fait que toutes ses disputes cachaient autre chose mis lui, il s'en fichait royalement car il n'y pensait pas. Et puis il regarda plus sincèrement la jolie blonde. C'est vrai qu'elle illuminait la salle avec sa robe et ses yeux bleus...Non. Il ne fallait pas qu'il tente quoi que ce soit car il était évident que Theodora était le genre de fille qui ne le lâcherait pas s'il passait la nuit avec.

Il trinqua alors avec elle. Ce soir, il y aurait une trêve entre eux et ça lui faisait quand même du bien de faire comme s'ils étaient de simples voisins qui s'entendaient bien. Il se surprenait même à apprécié la jeune femme. Tu sais, je pense que si tu étais vraiment aussi exaspérante avec moi qu'avec ces hyènes, je pense qu'elles te laisseraient tranquille.. Au fonds, Theodora n'était pas une méchante fille.

Il regarda alors le fameux informaticienne et il fit une mou septique. Tu ne m'aurais pas dit son poste, je l'aurait tout de suite compris. C'est fou, les informaticiens ont tous le même style! Et puis elle commença à vouloir parler normalement, le b-a-ba de la discussion. Il se mit à rire un peu. Me fiche la paix? Tu rigole j'espère! Je travaille en boutique de mariée ! Comparé à cette soirée, ici, c'est la vie est un long fleuve tranquille! Tous les jours, j'ai des nanas qui préparent le plus beaux jours de leur vie, tout doit être parfait et soit disant tout peut être changé à la dernière minute! Il se mit à sourire. C'est pour ça que je connaît un peu des poupées qui sont là, j'ai les mêmes en clientes. Il finit son verre de façon cul sec. Les petits fours sont mauvais. Je rêverai d'un hot dog du vendeur sur Rodeo Drive

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