It's you, it's always been you + ft. Juliet

It's you, it's always been you

feat. Juliet & Raph

Cela faisait plus d’un mois que Raphael avait emménagé dans son appartement, et pourtant, il n’avait toujours pas fini de vider ses cartons. C’était d’ailleurs ce qu’il était en train de faire, ce jour-là, après être rentré du travail. Assit au sol, accompagné de son bébé chat posé sur ses genoux, il avait ouvert un premier carton sans avoir aucune idée de ce qu’il allait bien pouvoir trouver à l’intérieur. Il découvrit rapidement les albums photos qu’il avait pu garder. Il prit d’ailleurs le temps d’en ouvrir un, celui qui contenait ses souvenirs avec Juliet. De leur première rencontre à leur dernière journée passée ensemble. Des images qui lui redonnaient le sourire, et qui le faisait se perdre dans ses souvenirs. Il n’avait pas oublié une seule seconde de cette période de sa vie. Bien au contraire, d’ailleurs. Il en chérissait chaque moment, chaque seconde passée à ses côtés, chaque baiser échangé.

Il aurait pu se perdre encore longtemps dans ses souvenirs, si on n’était pas venu sonner à sa porte. C’était le facteur qui venait lui livrer un courrier recommandé. Les papiers pour que Raph puisse reconnaitre Charlie comme étant son fils. Il le remercia, refermant ensuite la porte et gardant l’enveloppe dans ses mains pendant plusieurs minutes. Ce qu’il ressentait à cet instant était sans aucun doute indescriptible. Il y était. Il allait très bientôt pouvoir reconnaitre son fils et devenir officiellement son père. Même s’il y avait toujours quelque chose qui manquait. Il avait fini par poser l’enveloppe sur la table du salon, reprenant ses cartons, puis continuant le reste de sa soirée comme à son habitude.

Du moins, jusqu’à se retrouver dans son canapé, les yeux fixés sur la télé sans vraiment la regarder. Il pensait à trop de choses. Trop de choses qu’il aimerait dire à Juliet, et qui l’empêcherait sans aucun doute de fermer l’œil, ce soir-là. Son regard se posa sur son téléphone pour regarder l’heure. Charlie était sans aucun doute déjà couché, mais probablement pas Juliet. Il se leva alors de son canapé, avant qu’il ne change d’avis. Et le voilà parti chez Juliet. Quelques minutes plus tard, il se garait devant chez elle, sortant de sa voiture pour aller toquer à sa porte, qu’elle ne tarda pas à venir lui ouvrir.

« Salut… »

Elle était sans aucun doute surprise de le voir ce soir, vu qu’il n’avait pas prévu de venir à la base. Lui aussi l’était d’une certaine manière, mais il avait besoin de lui dire tout ce qu’il avait à lui dire.

« Je sais que Charlie est déjà couché mais… C’est toi que je voulais voir. »

Même s’il ne devrait peut-être pas. Mais garder pour lui tout ce qu’il était sur le point de lui dire… Il ne pouvait plus. Et peu importait ce qu’elle lui répondrait. Au moins elle saurait tout ce qu’il se passait actuellement dans sa tête.

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feat. Juliet & Raph

En jogging douillet, allongée dans le canapé, je regardais sur la tablette, les termes du contrat proposé pour mon nouveau stage de danse, et je calculais dans ma tête, combien il faudrait récupérer pour réussir à terminer le mois le plus élégamment possible. L'eau avait augmenté, le gaz aussi, et même si nous n'avions pas franchement besoin de chauffage, j'avais du mal à visualiser comment avec un mi temps, j'allais pouvoir finir le mois correctement. Les alésas de la vie d'une maman célibataire, dans une ville hors de prix. Je fermais mes mails, posaient la tablette sur la table basse, et allais mettre mon casque dans mes oreilles, pour écouter Trustfall de Pink à fond. Juste le temps pour moi de me détendre, et improviser une chorégraphie dans la cuisine, en veillant à ne pas réveiller Charlie qui s'était couché. Je chantais sans son, connaissant les paroles de cette chanson par cœur depuis sa sortie. La minute passée, je retirais mes écouteurs le temps de retirer mon pull, et j'entendis qu'on frappait à la porte. Un regard rapide à mon portable, me dit froncer les sourcils, j'allais ouvrir sur Raphaël.

- Salut...

Il y avait quelque chose de différent des autres fois;

- Euh oui, et bien rentres, on va pas se parler sur le pas de la porte.

J'ouvris la porte pour le laisser passer, et la refermais derrière lui, lui indiquant d'aller dans la cuisine.

- Tu veux un thé, un café ? Dis-je doucement.

Je sortis deux tasses, me hissant sur la pointe des pieds sans pouvoir attraper la théière, j'allais chercher une chaise et il me devança. Récupérant la théière, je fis chauffer de l'eau, posant mon portable, sentant mes mains moites revenir à la charge. J'allais parler quotidien entre co parent, mais je dus me raviser en voyant son regard sur moi.

- Que... quoi ? J'attrapais le sucre, et lui en proposais, sortis le thé aussi, bref une certaine nervosité m'animait et il me rendait nerveuse en cet instant, du coup je tentais de parler, de rationaliser, et de faire plein de choses.

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feat. Juliet & Raph

Est-ce qu’il avait bien fait de venir, Raphael n’en savait rien. Peut-être qu’il s‘apprêtait à tout gâcher, mais il était de toute manière trop tard pour faire demi-tour maintenant. Et il en avait sans aucun doute marre de garder tout ça sous silence. Même si ça risquait de ne rien changer entre eux, que Juliet n’en ait pas grand-chose à faire, il se devait de le lui dire. Il la suivit alors à l’intérieur, jusqu’à sa cuisine, tout en l’observant. Il la sentait nerveuse, comme si elle sentait qu’il n’était pas venu juste pour échanger des banalités. Ce qui n’était pas bien difficile à deviner, étant donné ce qu’il lui avait dit en arrivant. Il était venu pour la voir elle, pour lui parler. En quelques sortes pour achever la conversation qu’ils avaient déjà commencés.

« Un thé ce sera très bien, merci. »

Il avait d’ailleurs attrapé la théière, qui était hors de sa portée, avant de la lui tendre et de la laisser faire. Son regard ne la quittait pas. Il cherchait encore par où commencer, et c’était loin d’être évident. Lui aussi était nerveux. En réalité, il avait la trouille, parce qu’il allait se jeter dans le plat, une bonne fois pour toutes. Encore plus nerveux que la première fois qu’il l’avait invité à sortir, c’était dire. Sans doute parce que les enjeux étaient bien plus importants, à présent.

« Il y a plusieurs choses que j’aimerais te dire. »

Il commençait à se lancer, et maintenant qu’il avait commencé, il n’était plus question d’arrêter. Il la regardait encore quelques secondes avant de reprendre la parole.

« Tu me manques, Juliet. Tu me manques terriblement. Même si on s’est retrouvé, c’est… Cette distance qu’on garde entre nous, ça me bouffe. Je suis proche de toi, mais d’un autre côté je me sens si loin, comme si j’étais toujours à Londres et toi ici. Et ce baiser qu’on a échangé, j’arrête pas d’y penser, j’arrive pas à me le sortir de la tête. Ni à savoir ce qu’il voulait vraiment dire, d’ailleurs. »

Raph n’avait clairement pas besoin de préciser de quel baiser il parlait, parce qu’elle ne l’avait sans doute pas oublié. Il le voyait dans ses yeux.

« Mais je sais que je t’aime. J’ai jamais cessé de t’aimer, à aucun moment. Encore moins en voyant la femme forte que tu es devenue, et la maman formidable que tu es pour Charlie. Quand je vous regarde tous les deux… Vous êtes tout ce qui compte à mes yeux. »

Il n’avait pas bougé de là où il se trouvait, mais l’émotion dans sa voix se laissait entendre. Il avait parlé avec son cœur, même si ça pouvait paraitre assez confus. Il lui avait dit les choses comme elles venaient, même si ce n’était pas forcément de la meilleure des manières. Il avait été sincère, et il espérait qu’elle le verrait.

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feat. Juliet & Raph

Je restais interdite, la bouche ouverte comme une carpe sortie de l'eau et tétanisée sur place. Il y a toujours une grande différence entre le fantasme et la réalité. Il venait de me faire une déclaration d'amour, qui remuait tellement de choses... je n'étais pas prête à entendre ça ce soir.

- Okay. Prononçais je, mais c'était pas un okay très à propos, c'était plus pour aider mon esprit à rebooter normalement. Je sais pas ce que tu veux que je réponde à cette... étonnante... bien que très belle déclaration...

Je me mordis la lèvre en baissant le regard.

- Je peux pas... je... Je serais toujours attirée par toi, par ton odeur, par ce lien qui nous tenait au lycée. Et forcément une partie de moi, t'aimera toujours Raphaël, mais comme je vois les 10 ans qui sont passées et l'abandon dont j'ai été victime avec l'aide... peu sympathique de mon père... je peux pas... je peux pas te faire une déclaration d'amour fou comme ça.

Je secouais la tête, replaçant une de mes mèches de cheveux derrière mes oreilles.

- J'ai rêvé de toi souvent et depuis ton retour, j'ai beaucoup pensé à ce baiser passionné c'est vrai. Parce que c'était sur le coup de l'instant, de ma frustration et de mon ressentiment et malgré tout, de ce lien qu'il y a entre nous, même après 10 ans... mais j'ai besoin de temps, de plus de... de plus de séduction, de romantisme, d'apprendre à te redécouvrir, toi l'homme de 29 ans, qui n'est plus l'ado que j'ai aimé autrefois. Et tout ça, sans avoir Charlie au milieu... Je ne peux pas en un claquement de doigt devenir une famille, après un mois. Je me tus un instant, regardant mes mains posées sur le plan de travail. J'espère que tu comprends Raphaël... soufflais-je au bout de tout ça.

S'il s'approchait de moi, je ne pourrais pas le repousser, s'il venait à poser sa main sur moi, je n'arriverais pas à le rejeter. Je sentais son parfum d'ici et la tentation était déjà grande mine de rien. Je mordis ma lèvre, relevant le regard vers lui.

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Peut-être qu’il n’aurait pas dû, oui. Mais d’un autre côté, Raphael ne regrettait pas les paroles qu’il venait de lui dire. Garder tout ça pour lui ne lui avait pas semblé être la solution. Et même si elle ne pouvait pas, comme elle venait de le lui dire, Juliet n’avait pour autant pas totalement fermée la porte. Elle n’était pas prête, il le comprenait très bien. Elle avait encore besoin de temps, et ça aussi il le comprenait. Et d’une certaine façon, ça lui suffisait. Au moins elle savait ce qu’il ressentait de son côté, et ce qu’il ne risquait pas d’arrêter de ressentir dans les mois à venir. Il l’aimait toujours, et il l’aimerait toujours, jusqu’à la fin de sa vie. Cette certitude, il l’avait.

Mais il voyait aussi qu’il avait posé un malaise, d’une certaine façon. Et ce n’était pas forcément ce qu’il voulait. Qu’elle sache, oui. Que les choses changent entre eux, ils avaient sans aucun doute tout le temps pour ça. Il s’était alors approché d’elle, posant délicatement une main sur sa joue.

« Eh, t’inquiète pas, je comprends. »

Évidemment, qu’il comprenait. Dix ans s’étaient écoulés. Dix années pendant lesquelles ils avaient évolués, chacun de leur côté. Dix ans de séparation, de peine, d’épreuves qu’ils avaient dues affronter l’un sans l’autre. Dix ans qu’ils ne pourraient sans doute jamais rattraper, mais Raph ne voulait pas se dire que ces dix ans signaient la fin de leur histoire. Il voulait garder espoir, et cet espoir, elle venait de le lui donner.

« Je m’attends pas à ce que tu retombes dans mes bras comme par magie. Je veux juste que tu saches que, peu importe le temps que ça prendra, j’ai pas l’intention de baisser les bras. Je veux pas renoncer à ce qu’on pourrait être, toi et moi. A ce qu’on aurait dû être. »

Il avait murmuré ses dernières paroles, comme une confidence qu’il lui faisait. Une promesse. S’il avait pu fuir par le passé, il n’avait plus l’intention de le faire maintenant, et cela peu importait les obstacles qui viendraient s’imposer. S’il devait affronter son père à nouveau, il le ferait. Il était prêt à se battre pour elle, parce qu’il l’aimait plus que n’importe qui d’autre. Et plus il la regardait, plus il tombait follement amoureux d’elle. Il n’avait d’ailleurs pas retiré sa main de sa joue, et son pouce caressait sa peau avec douceur, comme il avait déjà pu le faire quand ils étaient ensemble. Cette proximité, il n’arrivait pas à la briser.

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Sa main était fraiche, comme avant, je basculais la tête vers sa paume, pour mieux profiter de ce toucher. Nous avions tout dit, il n'y avait rien d'autre à dire, je fis un pas vers lui, et allais poser mes mains sur son torse, à travers son t-shirt... Son corps serait certainement différent, moins sportif peut être, plus viril... quelque chose dans ce goût là... Mon ventre était zébré de vergetures passées, signe que mon corps a subit les affres de la grossesse, c'était discret avec mes crèmes, mais quand même présent. Moi je les voyais, je les avais souvent dessiné du bout des doigts. Les verrait il ? Serait il dégoûté ? Mes mains glissèrent contre l'étoffe de coton, passant en dessous, pour effleurer son ventre, ses hanches et soulever doucement son t-shirt, avant de le lui retirer. Son torse était plus mature, des poils ici et là qu'il n'y avait pas il y a 10 ans, et je dessinais du bout de mes ongles, les lignes de son torse, observant son corps. Et puis sa bouche trouva la mienne, d'abord tendrement, puis fiévreusement je l'embrassais. Comme s'il était de l'eau, et que j'avais besoin d'étancher ma soif, je buvais à ses lèvres, le nectar de nos sentiments enfouis.

Quand ma poitrine nue se colla à son torse, c'était comme si tout s'enflamma, mon corps, le sien, et je me pressais contre lui, sans cesser de l'embrasser, sans cesser ce contact dingue.

- La chambre...ma chambre... Dis-je entre deux baisers fiévreux, je ne voulais pas que Charlie nous entende, ni encore moins qu'il nous surprenne.

Passant la porte, je tombais sur le lit avec lui, pas certaine d'avoir des capotes, c'était pas vraiment utile chez moi. Je crachotais mes cheveux qui étaient entrés dans ma bouche, posant mes mains sur son visage, pour le regarder au dessus de moi.

- Tu as... est ce que tu en as une ?

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Il se décomposa à ma question, et j'ouvris de grands yeux, comme la bouche, et levais les mains au ciel, tandis que sa tête plongeait dans mon cou. Pourquoi avoir oublié ça ?? N'importe quel mec, après un baiser de retrouvailles hyper fiévreux, ce serait douté que nous finirions, à un moment donné, par coucher de nouveau, ensemble !

- Comment... quoi... pourquoi... Prononçais je.

C'est à ce moment là qu'il redressa la tête, avec un sourire malicieux, et qu'il me sortit la capote.

- Ce n'est pas drôle... dis-je boudeuse.

Nos deux corps allongés côte à côte, enroulés négligemment dans la couette, nos jambes emmêlées, et nos souffles rapides. Furent le témoignage le plus probant, de ce tout premier ébat depuis 10 ans. Tournant la tête vers lui, je riais, euphorique de nos retrouvailles. Je roulais sur le côté, allant attraper ses lèvres des miennes.

- Combien de temps... avant de réitérer ? Lui dis-je audacieuse et l'œil pétillant de joie.

Je l'embrassais, caressant son visage et plongeant mon regard dans le sien.

- Dors avec moi cette nuit... Reste...

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Le souffle court, il se trouvait à présent allongé sur le lit, son corps toujours aussi proche du sien. Il la regardait rire, souriant grandement à cette vue dont il ne se lasserait certainement jamais. Elle était si belle quand elle riait. Et lui ne s’était jamais senti aussi bien qu’à cet instant. A ses côtés, dans ce lit, c’était la place qu’il aurait toujours dû occuper, il n’avait aucun doute là-dessus. Encore moins quand ses lèvres se posèrent à nouveau sur les siennes.

« Oh, pas très longtemps. »

Ce qui n’était pas vraiment étonnant, au final. Maintenant qu’il l’avait retrouvé, Raph comptait bien profiter de chaque seconde passée à ses côtés. La tenir dans ses bras, lui faire l’amour jusqu’à en être totalement épuisé. Mais il prenait tout de même le temps de la regarder, replaçant délicatement l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant de lui répondre avec douceur.

« Bien sûr que je reste. Je compte bien profiter de chaque seconde de cette nuit pour la passer avec toi. »

Il déposa à nouveau ses lèvres sur les siennes avec toute la douceur dont il était capable à cet instant. Ce n’était pas un baiser trahissant son désir pour elle, mais un baiser exprimant tout l’amour qu’il pouvait avoir à son égard. Même s’ils venaient de coucher ensemble, de se laisser aller à leurs envies, Raph ne le prenait pas comme s’il avait tout gagné. Au contraire, même. Il comptait bien lui prouver son amour à chaque instant.

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feat. Juliet & Raph

- C'est cool... par contre faudra que tu partes aux premières lueurs du jour, je ne veux pas que Charlie te trouve dans mon lit... J'espère que tu comprends ?

ça aurait pu être mal compris, vexant ou autre, mais c'était un fait, sans savoir si nous avions une chance de redevenir un "nous", je ne voulais pas que Charlie sache que son père et sa mère, avait passé la nuit ensemble. Ce serait trop perturbant pour lui, il avait eu un père dans le mois, mais je voulais attendre avant de lui servir le couplet de la famille. Et attendre, de savoir à quelle sauce, nous allions être mangé nous les deux adultes, de l'histoire.

Je me lovais contre lui, profitant de la chaleur salvatrice de son corps, et de son odeur qui m'avait tant manqué. C'est en silence, que je sombrais dans le sommeil, avant d'ouvrir un œil tant le désir de ne faire qu'un avec lui, était fort. Il faisait encore nuit, et ma main glissa vers son intimité, mordillant sa lèvre, tentant de réveiller l'homme pour continuer ces retrouvailles justement. Je ne ferais pas un dessin, nous n'avions pas beaucoup dormis, et quand le réveil sonna au petit matin, je l'embrassais tendrement, en le poussant gentiment de mon lit.

- File maintenant, avant que progéniture se réveille... et j'attends ton invitation Raphaël. Je ris, souriante, béate de cette nuit.

Je le regardais, le suivant des yeux, affichant un sourire endormit, l'attrapant à un moment, pour l'attirer à moi, et lui voler un baiser bien mérité. Et puis je me recouchais, toute seule cette fois ci, entendant le moteur de sa voiture dans l'allée, me tournant vers son oreiller, je respirais à pleins poumons son odeur, ivre de ça.

Je déposais Charlie chez sa grand mère pour le week end, le serrant fort contre moi, l'embrassant avant de partir au travail. Dans les vestiaires, me changeant, je furetais pour regarder mon portable, ayant des flashbacks osés de la nuit dernière, de son corps contre le mien, pesant contre mon bassin, de sa bouche sur ma peau... je poussais un soupir, sentant la chaleur irradier, juste avec des pensées... En legging et brassière de sport, la version sexy en plus, je me pris en photo pour lui envoyer en message.

"Audition danse avec les stars... fingers cross"

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