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MessageShare my poison - Pv Elana écrit Sam 10 Mar - 19:20
Share my poisonIsaiah & Elana
Si la vie était une personne, elle m'aurait brisé morceau par morceau pour faire de moi le pauvre être humain que je suis aujourd'hui. Philosophie de vie perdue, où la lumière devrait suffisamment briller pour permettre de vivre un minimum heureux, mais qui s'est rapidement éteinte. Lorsque je vous dis que je ne suis qu'un fantôme dans votre vie, c'est la réalité. Personne ne se soucie véritable de moi, car ils ont peur. Peur de ce qu'ils vont découvrir, de tomber dans mes ténèbres et de ne jamais en ressortir. Je ne suis pas une mauvaise personne. Je ne ferais de mal à personne, sauf si j'y suis vraiment obligé. L'observation est mon principal attrait, tapis dans l'ombre à vous regarder silencieusement sans même que vous vous rendiez compte. L'oeil invisible, le corps se fondant dans l'ombre, l'être humain qu'on ne remarque pas.

Aujourd'hui, c'est le rendez-vous avec mon fournisseur. Celui qui arrive à me donner la came que je commande sans poser trop de questions tant que je lui donne l'argent qu'il demande. J'avais commandé de l'héroïne et de la morphine. Il me restait suffisamment de cocaïne à mon appartement pour éviter d'en payer. Je suis devenu assez payant pour ce type, puisque j'en viens à commander à presque toutes les semaines. Je vis au minimum des choses: petit appartement, minimaliste dans mes biens (sauf l'équipement d'ordinateur). Je mange peu, surtout causé par la drogue. Mon argent passe ainsi mieux dans les transactions illégales, puisque je ne m'offre presqu'aucune chose ayant de grandes valeurs.

Un jean foncé, un t-shirt de couleur bleu marine uni et une veste, je suis prêt à partir. J'attrape le capuchon que je fais glisser sur ma tête et je disparais de mon appartement. Je me rends jusqu'au métro où je prends la peine de m'asseoir dans le fond où il n'y a presque jamais personne. Mon regard se perd dans le vide, là où les gens ne voient rien, mais moi j'y vois une jeune femme que j'avais connu il y a quelques années de cela. Elle et moi, nous avons eu une histoire qui n'a duré qu'à peine un mois avant qu'elle ne soit retrouvée morte, jetée dans un fossé. La police n'a même pas retrouvé l'once d'un coupable, encore aujourd'hui. Je vois cette jeune femme. Elle me parle. Cela fait partie de ma schizophrénie hallucinogène. Je ne vois que les personnes qui sont mortes autour de moi, comme si j'avais cette aura de mort constante autour de moi pour ceux qui m'approche.

Au bout d'une demi-heure de métro, je sors à l'arrêt annoncée, toujours le capuchon sur la tête afin d'éviter le plus de regards précis. Je marche une vingtaine de minutes avant d'atterrir dans une ruelle quand même assez sombre, dont l'une des seules lumières était le lampadaire, à quelques mètres d'où je me suis arrêté. Une ombre s'avance des ténèbres jusqu'à moi. Mon dealer me fait face. Alors que l'argent se retrouve dans ma main, une présence approche. Clac. Clac. Pas typiquement féminin. Quoi encore? Est-ce une flic qui vient nous arrêter? Les yeux du dealer m'annoncent que non. Je tourne que brièvement la tête pour voir une jeune femme blonde s'approcher de nous. Elle regarde le revendeur et je fronce les sourcils. J'apprends alors que la dose d'héroïne prévue est destinée à nous deux, car il avait fait une erreur. Mon expression change. Elle devient plus creuse, en colère. "- Espèce d'idiot" lâchais-je à sa rencontre. J'allais devoir changer de dealer maintenant. Je ne pouvais plus lui faire confiance. Il est assez difficile dans mon cas de pouvoir faire confiance à un être humain ayant brisée la seule confiance que je lui ai accordé.

Je n'avais aucune envie de me battre pour de la came. Lui, il avait perdu mon respect et ma confiance, mais la blonde n'avait rien à avoir dans cette histoire de rancune. Je tends alors la main avec l'argent afin de la lui donner et de prendre la drogue avec l'autre. " - Dégage " dis-je d'une voix qui s'imposait comme ne pouvant être contredite. Je me retourne alors vers la jeune femme où mes yeux clairs s'imposent dans les tiens. Je tends la main vers elle, paume vers le ciel, doigts ouverts, la came posée dans celle-ci. "- Tu peux la prendre, si tu le souhaites." Je n'ai jamais été agressif envers ceux qui n'ont rien fait. Clairement, cette femme n'a rien à se reprocher. Elle est arrivée à un mauvais moment où cet homme avait décidé d'amener la mauvaise dose. Là où je peux éviter le conflit, je le fais. Les autres peuvent bien me chier sur la tête avec tous les mots possibles, ça ne me fait absolument ni chaud ni froid, puisque je considère cela comme de la bêtise humaine. Je me demande maintenant ce qu'elle allait choisir de faire. Refuser, prendre, partager. Voilà ses trois options. Choisis ma belle et peu importe le choix que tu feras, je m'en contenterais.
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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Dim 11 Mar - 4:58
Share my poisonElana et Isaiah Tous les deux c'était un dealeur qu'ils venaient rencontrer mais ce fut ici que leurs chemins vinrent à se croiser. Elana et Isaiah ne s'attendaient gère à devoir partager leur dose. Liés par la came et le flottement, cette drôle de relation commença ici, dans une ruelle sombre de Los Angeles. Mais où finira t-elle?Drôle de journée. Drôle de vie. Drôle de pensées. Allongée sur son lit, elle était là à regarder le plafond. Pourquoi? Tout simplement, parce qu'aujourd'hui, elle n'avait éprouvé aucun plaisir à se lever. Ni à se recoucher. Ça lui arrivait parfois, cet instant complexe où tu ne parviens plus à savoir pourquoi. Pourquoi quoi? Tout. Tout simplement. Ça ne passait jamais vraiment, elle finissait juste par l'oublier, avant que ça lui revienne. Que faire dans ce genre de situations hein? Rien de bien extraordinaire, sortir boire un verre, aller prendre un bain de minuit dans la mer, décider de marcher toute la nuit, juste pour errer... Ou sinon, il y avait un numéro enregistrée sous le nom particulier de Calvitie précoce. Il s'agissait en réalité du dealer d'Elana. Elle ne le voyait pas assez souvent pour lui demander son prénom et s'en souvenir, pas qu'elle souhaitait le savoir d'ailleurs. Quelques minutes plus tôt, un sms lui avait été envoyé, pour pouvoir planer un peu. Soupirant en regardant l'heure, elle finit par quitter la blancheur immaculée de son ciel temporaire, pour se lever et chercher quelque chose à mettre. Elle n'était pas allée en cours aujourd'hui, encore une fois. Tant pis, elle rattraperais. La chance d'être intelligente, sociable et d'avoir des facilités. Alors qu'elle regardait sa garde robe, au lieu de prendre des vêtements au hasard et craindre l’intoxication stylistique, elle pensa à son cher voisin. Ce déprimant jeune homme au look tout aussi joyeux serait son inspiration du jour. Du maquillage au chaussures, le ton était lancé. Parée de sombre, elle attrapa son porte monnaie et son sac pour quitter le petit, bordélique mais charmant appartement.

Les lumières de la ville sont douloureusement éblouissantes, alors que ses pas la guidaient naturellement vers le lieu de rendez vous habituel. A chaque fois qu'elle rentrait chez elle ensuite, ou bien se rendait à une soirée, elle prenait toujours des chemins différents en manquant de se perdre, car toujours elle avait l'impression que ce fichu dealer la suivait ensuite. Malheureusement, elle n'avait pas encore assez de relations dans le coin pour en changer. Ce n'était pas à son cher frère qu'elle allait demander (au risque de se faire assassiner par l'intégralité de sa famille qui arrivait tour à tour dans sa nouvelle ville, et sa nouvelle vie). Tournant comme toujours à la fameuse rue sombre, entre cliché, film et réalité, Elana fait claquer ses talons noirs sur le sol pavé. Pourtant, elle s'arrête en distinguant non pas une mais deux silhouettes. Peut-être que Monsieur Calvitie possède désormais son propre petit apprenti. Touchant. Les deux têtes se tournent vers elle, l'une déjà longuement étudiée, et l'autre inconnu ne perd rien pour attendre. Une tête de camé habituelle. Charmant néanmoins, il semble outre ses cernes et son style vestimentaire se détacher des autres. Pas moyen de mettre une hypothèse pour ses origines. En tous cas, ses yeux sont étonnement expressifs, ce qui ne déplaît pas à à la blonde. Si il tente de l'arnaquer, elle le verra.

Quand l'annonce terrible vient rompre le silence, la jeune femme ne pourrait pas être plus... blasée. Cette journée ne semble pas vouloir lui offrir de surprise réconfortante de toute manière, il suffisait de s'y faire. Néanmoins, son partenaire de manque du jour ne semble pas vouloir laisser passer la bavure comme ça. Lui devait avoir la chance de pouvoir trouver un autre vendeur! Faites qu'il ne lui fasse pas perdre le sien par son excès de revendications. Faisant balancer ses cheveux de blés en arrière pour qu'il ne se mette pas en travers de son chemin pour le reste, elle ne compte clairement pas se battre pour la drogue. Si elle ne parvient pas à l'obtenir, ainsi soit-il elle trouverait bien autre chose pour oublier son quotidien écoeurant. Rien qu'une seconde, pour replonger dedans comme si de rien n'était. Comme tout le monde non?

Finalement, la jeune femme se retrouve seule avec l'inconnu. La situation aurait pu être angoissante, mais elle n'en à que faire, en lui rendant son regard. Ses yeux sont plus clairs que ce qu'elle avait remarqué de loin. Alors qu'elle commençait à se perdre encore une fois dans ses propres réflexions, ses yeux se posèrent sur la main devant elle.

"- Tu peux la prendre, si tu le souhaites."

Quelle façon de parler polie et coincée... L'homme est objectivement plus âgé qu'elle, et malgré sa voix plutôt douce et agréable à écouter, Elana fonce les sourcils.Je n'ai jamais été agressif envers ceux qui n'ont rien fait. Clairement, cette femme n'a rien à se reprocher. Qu'est ce qu'il croit faire maintenant? Levant les yeux au ciel, la jeune femme lève les yeux au ciel et sort la moitié de l'argent de son sac en faisant claquer sa langue contre sa palais. Reconnaissante? Pas vraiment son style. Fourrant l'argent elle même dans une des poches de la veste de l'homme, elle hausse les épaules.

-"Je ne la souhaite pas spécialement. Et apparemment toi non plus. Puisqu'on a pas besoin de se battre becs et ongles pour de l'héroïne, on partage et le monde reprend ses allures d'apparente perfection. Merveilleux! Chez toi ou chez moi?"

Sa main prend rapidement ce que l'homme inconnu lui tendait toujours, alors que le bruit de ses chaussures recommencent à résonner dans le sens inverse que lors de son arrivée. Se retournant vers lui, elle marche à l'envers, testant sa certitude de ne pas se prendre un mur ou tomber à la renverse. La drogue dissimulée de son sac, un léger sourire anime son visage à l'augure d'une autre étrange soirée qui se profile dans sa petite vie pauvre en rebondissements. Enfin, ça irait mieux demain.

-"Alors, Monsieur regard tombant, qu'est ce que tu attends? On a pas toute la journée! T'en fais pas, je vais pas te manger."

Autant le tutoyer puisqu'il avait commencé. Elana n'appréciait guère les manières, et préférait qu'on joue cartes sur table, d'autant plus avec ce genre de rencontre futile. L’honnête elle ne usait toujours, sauf à la pêche aux informations, et lors de la préservation de son image sociale. Mais maintenant que la politesse était évincée, ne leur resteraient-ils pas que la vérité?
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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Dim 11 Mar - 8:12

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Sink in the dark. Not alone, this time.

Pourquoi je m'emmerde à être gentil socialement alors que la seule chose qu'on me jette à la figure c'est de l'impolitesse crue? Je fronce les sourcils en face de la blonde. Elle est plutôt petite, mais elle a de l'attitude. Peut-être le genre à venir d'une famille riche et imposante? Je ravale mes paroles. Pour qui elle se prend celle-là? demanda soudain une voix. Pas maintenant. Tais-toi. Elle fouille dans ses poches, condescendante en levant ainsi les yeux au ciel. Cette fille est une princesse, casse toi, dit la voix. Tais-toi, répétais-je à nouveau. Elle ne me tend même pas l'argent. Elle vient d'elle-même la fourrer dans mes poches sans que je ne puisse rien dire. Eh bien, soit ! Je ne vais pas m'emmerder à argumenter avec une jeune femme pour une somme d'argent quelconque. Ne pas la souhaiter réellement? Alors là, c'est la meilleure ! Cette femme est là, dans cette ruelle sombre en la présence d'un parfait inconnu, étant venue pour acheter de la drogue et elle disait "ne pas la vouloir spécialement". C'est quoi cette ironie? C'est une blague ? "- Allures d'apparente perfection? J'crois pas. Pas dans mon cas." Et elle allait bien vite se rendre compte que moi, je suis tout un numéro. Je ne suis pas méchant envers les autres êtres humains, mais ceux-ci en général veulent simplement me fuir. "- Chez moi." Pourquoi? Parce que j'apprécie me trouver en terrain connu et contrôler un minimum ce qui se passe. Chez elle, s'il arrivait quelque chose, comment pourrais-je partir? Je viens de remarquer son allure sombre. Ce maquillage si ténébreux ne lui convient pas. Elle a une véritable peau de bébé et des yeux d'un vert très clair. Pourquoi gâcher une telle beauté naturelle avec un style plus glauque? Drogue disparue. Ma paume se retrouve vide et je tourne la tête vers elle. La blonde claque ses talons contre le parterre. Clac, clac, clac. Pourquoi une femme se promène-t-elle dans cette tenue, à talons hauts, dans une ruelle et avec l'intention d'acheter de la drogue à un homme dangereux? Ça, ça me dépasse. Soit elle est courageuse, soit elle est stupide.

Elle me regarde, reculant. Elle est agile, il faut l'avouer. Ce n'est pas facile d'ainsi marcher à reculons avec des talons comme ceux-là. Provocante. Voilà un mot parfait pour décrire cette inconnue. Je pousse un grognement avant de me mettre à marcher, replaçant mon capuchon sur ma tête. "- Isaiah " dis-je, n'appréciant pas trop ce surnom de mec au yeux tombant. Et c'est quoi ça, d'ailleurs? Puisque la destination visée est mon petit appartement, je prends les devants. Une ruelle à la fois avant d'arriver dans la station de métro. On s'y installe tous les deux. Je vois presque cette question germer dans son regard lorsque je la regarde "- Une demi-heure." Mes yeux se tournent alors vers le fond du métro où une silhouette est assise, mais invisible aux yeux de la jeune femme. Homme d'une cinquantaine d'années, le regard triste, amaigri. Il m'observe. "- Et alors, on amène une jeune femme seule à son appartement?" demanda-t-il. Oh, pas ce genre-là. Ceux qui narguent. Ceux qui font mal, ceux qui dérange. J'avais envie de lui intimer de la fermer, mais la blonde m'en empêche. Mes doigts se resserrent contre mon jean. "- Tu ne comptes tout de même pas profiter d'elle, n'est-ce pas?" Mon regard change et devient sombre à l'égard de ce fantôme qui ne devrait pas être là. Il n'a jamais été question de lui faire du mal. Elle est libre de partir à tout moment. La seule chose que je pourrais faire, c'était de tenter une approche si elle est ouverte, mais rien de plus. Je ne force pas les femmes à faire ce qu'elles ne veulent pas faire. Si elle m'a parlé, je n'ai rien entendu à cause de cette hallucination perturbante.

Une demi-heure plus tard, nous arrivons dans le quartier Abbott Kiney Boulevard. "- Je préfère te prévenir que chez moi, c'est assez petit. Un simple 1 1/2." Autant qu'elle soit au courant et qu'elle ne s'attende pas à grand chose. Nous marchons quelques minutes avant d'arriver devant un bloc d'appartements où j'ouvre la porte principale. Nous prenons les escaliers pour monter au deuxième étage. Dès lors, je viens ouvrir l'une de ces nombreuses portes délavées de leur couleur d'origine. J'y pénètre afin d'ouvrir la lumière. La blonde peut alors apercevoir que tout est à air ouvert, sauf la salle de bain. Le lit, dans le coin complètement à gauche, dans le milieu un canapé confortable dont devant se trouve une table et enfin le coin ordinateur avec deux écrans. La seule chose que je possède ayant de la grande valeur monétaire. Non loin de là, commence la cuisine avec sa petite superficie. De toute façon, je ne suis pas le genre à manger comme un trou. Mes armoires sont quasiment vides. Ermite, vous pensez? Peut-être. Le mot le plus juste serait solitaire. Malgré tout, je range mes choses et ça ne traîne en rien. Le ménage a été fait récemment, par chance."- T'as déjà essayé l'héroïne?" Cette drogue est assez particulière, autant sur les effets secondaires que sa voie d'administration. Bien, heureusement pour elle, j'ai quelques aiguilles en réserve afin d'éviter le partage d'une. J'enlève ma veste que j'accroche sur le crochet derrière la porte. Je viens ouvrir un tiroir de la petite commode et je sors le matériel requis pour l'héroïne. Je ne manque pas d'attraper le petit sachet blanc aussi, d'ailleurs. Cocaïne. Il m'arrive parfois de mélanger deux drogues, même si ce n'est pas du tout recommandé. Je m'en fiche. Je mets le tout sur la table et je me laisse choir assis. "- Fait comme chez toi." Ouais, je ne te connais pas, mais si t'es assez courageuse ou folle pour m'avoir suivi jusqu'à chez moi en ne sachant pas qui je suis, alors tu peux bien faire comme si tu étais chez toi, même si ce n'est pas le cas. "- D'ailleurs, ça m'intrigue... Pourquoi avoir suivit un parfait inconnu comme moi jusqu'à chez lui, même pour de la came?" .



Ps: Les paroles en italic et en mauve ne sont pas entendues par Elana, puisque se sont les hallucinations d'Isaiah ^^

black pumpkin
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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Dim 11 Mar - 20:13
Share my poisonElana et Isaiah Tous les deux c'était un dealeur qu'ils venaient rencontrer mais ce fut ici que leurs chemins vinrent à se croiser. Elana et Isaiah ne s'attendaient gère à devoir partager leur dose. Liés par la came et le flottement, cette drôle de relation commença ici, dans une ruelle sombre de Los Angeles. Mais où finira t-elle?Après que l'homme est finit par s'activer, Elana analysa légèrement la situation. Elle allait tout de même se droguer, ce qu'elle ne faisait pas tous les jours, et ce chez un parfait inconnu. Les risques étaient diverses, et la liste était sans doute plus longue que celle de ses examens de partiels. Et pourquoi pas? De toute manière, elle avait déjà été confronté à ce genre de dangers, et avait toujours réussi à s'en sortir. Il lui fallait cette fois où elle ne s'en sort pas indemne, pour comprendre la leçon. Si le jour était venu, ainsi soit-il. La jeune femme sent bien que le regard de de celui qui vient de se présenter comme s'appelant Isaiah est en train de l'étudier. Trop jeune. Trop grande. Trop blonde. Trop souriante. Trop ronde. Qu'est ce qui pouvait bien lui passer par la tête hein? Elana aurait aimé faire comme si elle n'en avait que faire, que quoi qu'il puisse penser, rien ne l'atteindrait. Mais sachant pertinemment que c’était faux, elle préféra se taire.

La jeune blonde réalise en marchant, qu'elle a omis de répondre son prénom. Elle ne sait pas si c'est parce qu'elle n'a objectivement pas envie de le donner, simplement parce qu'elle ne s'en donne pas la peine ou bien parce que pour ce soir, elle veut en changer. Être plus qu'Elena. De toute manière, le drogué lui a pas ouvertement posé la question. Il pouvait très bien lui donner un surnom, ou lui demander plus tard. Laissons le temps au temps. Quand ils arrivèrent dans le métro, la jeune femme espérait que son chez lui n'était pas un squatte dans le coin, sinon, elle le traînerait par la peau des fesses jusqu'à chez elle. Pas question qu'elle se drogue en public. Malgré tout, elle avait une réputation à tenir. Heureusement que cette petite scène n'eu pas à se dérouler, et une fois entrer dans le wagon, il sembla lire sa question muette.

"- Une demi-heure."

Il ne restait donc plus qu'à attendre. Croisant ses jambes, elle appuya son menton dans ses mains. Elle ne regardait personne, et espérait simplement que personne ne la regardait. Que tout le monde s'en fichait bien d'elle. En réalité, ce n'était pas ce qu'elle voulait exactement. Tout était bien plus complexe dans sa petite tête qui n'arrivait jamais à se décider. Son regard se tourna vers l'homme qui semblait très troublé à ses côtés. Ou fermé. Elle n'arrivait pas vraiment à définir, et ne chercha pas à insister. D'habitude elle était d'humeur bavarde, mais pour le moment les bruits autour d'elle étaient déjà plus que suffisants.

"- Je préfère te prévenir que chez moi, c'est assez petit. Un simple 1 1/2."

-"Ne t'en fais pas. Je vis dans un deux pièces, donc je connais. On doit vivre à peu près dans la même configuration. "

C'était amusant qu'il ne le précise que maintenant. Si il avait honte de son appartement, ils auraient très bien pu aller chez elle... pas du tout parce qu’exceptionnellement elle avait rangé hier. Elana se demande dans quel genre d'endroit son acolyte du soir peut bien vivre. Sans décoration, un truc assez sombre sans doute. Après quelques marches, elle se rend compte qu'elle était tombée assez juste. Déjà à son aise, elle fait tomber son manteau sur le canapé, en faisant le rapide tour de lieux. Quoi, devait-elle attendre l'autorisation? Trop tard. Apparemment, le gars aime son ordi, c'est à peu près la seule chose personnelle présente dans la pièce, et la seule mise en valeur.

"- T'as déjà essayé l'héroïne?"

-"Ouais t'en  fais pas. Je te retourne pas la question, ça a l'air assez évident quand on te regarde..."

"- Fait comme chez toi."

N'avait-il pas remarqué que c'était déjà ce qu'elle faisait? Sans doute pas, à tout préparer pour leur soirée improvisée. Elana s'avance à son tour de la table, regardant les seringues, et en prenant une dans ses doigts fins. Elles avaient l'air clean, de toute manière le gars avait l'air bien plus à cheval sur la propreté qu'elle.

- "D'ailleurs, ça m'intrigue... Pourquoi avoir suivit un parfait inconnu comme moi jusqu'à chez lui, même pour de la came?"

Pointant doucement l'objet vers Isaiah, d'un air entre l'amusement et la provocation.

-"Et pourquoi pas hein?"

La seringue retourne sur la table, pendant qu'elle s’assoit à son tour, à côté de lui. De son sac, elle sort son téléphone portable, pour envoyer un petit sms. Quand cette tâche est terminée, elle reporte son attention sur le boudeur, qui ne semblait pas satisfaite de sa réponse précédente. Ses deux mains vinrent prendre ses cheveux pour en faire une queue de cheval, elle serait ainsi plus à l'aise, même si elle savait que d'ici la fin de la soirée l'élastique finirait par tomber.

-"Tu as tout sauf l'air menaçant. C'est qu'une impression je sais, mais bon, j'aime m'y fier. Et puis, je fais du karaté depuis longtemps, je sais me défendre. Au contraire, c'est toi qui va peut-être regretter d'avoir fait monter chez toi une parfaite inconnue..."

Son sourire s’agrandit, avant qu'elle ne sorte ce qu'ils attendaient tous les deux de son sac.

-"Prêt?"
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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Dim 11 Mar - 22:45

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La lionne. Telle, elle est. Imprévisible, intense, impétueuse, aventureuse. Cette inconnue est tout cela à la fois. Sa simple prestance suffit à me faire respirer ces qualificatifs. J'observe. Je suis bon pour lire les gens, ce qui me donne souvent l'avantage de me sortir de plusieurs situations ou de voir les choses venir. Ce n'est pas une pie non plus. Ça commence bien. Les sujets allaient peut-être être difficiles à trouver en dehors de la drogue. Je ne suis pas le spécialiste, puisqu'au fond, je ne sais pas parler aux gens. Mon esprit s'embrouille si vite, le brume qui mélange mes idées et mes sentiments les uns après les autres... Je n'ai honte de rien. Fuck society. S'ils ne sont pas heureux de qui je suis, je ne m'emmerde pas à me forcer pour eux. La blonde, cependant, avait accepté de me suivre, ce qui - par obligation - la met sur mon chemin. Probabilités dangereuses? Plusieurs. Mortalité? Pas du tout. Je sais que je protégerai la jeune femme des ours mal léchés dans ce quartier, même si je ne doute pas qu'elle puisse également se défendre aussi. Je n'enlève aucun crédit à la gente féminine, sauf celles qui sont des princesses de la tête jusqu'au bout des ongles.

Lorsque nous arrivons chez moi, je débarrasse mes choses avant de sortir le matériel requis, terminant par me laisser choir sur les doux coussins. Lorsque je lui demande si elle a déjà testé l'héroïne, elle me répondit que oui ce qui dans un sens, me rassure puisque cette merde pouvait vraiment faire 'bad triper' quelqu'un qui la prend pour la première fois. Je ne veux pas me retrouver avec le corps d'une femme faisant une overdose non plus. C'est, néanmoins, la fin de sa phrase qui me fait lever les yeux vers elle. "- Ouais, et?" répondis-je comme simple réponse. Bien sûr que j'ai la tête d'un camé. Même sans drogues, je suis sûr qu'on pourrait dire ça de moi. J'ai une tête à ça, apparemment. Pourquoi pas? Hum. Cette fille joue avec le feu au risque de se brûler les ailes. Bien par chance, elle est tombée sur une personne comme moi. La chance est peut-être un grand mot, mais je ne lui ferais pas de mal. Mes pensées, cependant, pourraient divaguer et les voix pourraient se mettre à parler. "- Pour rien." J'ai détourné le regard pour le plonger sur la table. Je tends les mains afin d'attraper la cuillère. Je dépose dans celle-ci l'héroïne. Je la soulève pour venir brûler le métal en dessous à l'aide d'un briquet. Cela ne prend pas beaucoup de temps avant que le mélange devienne homogène et liquide. Je tends la cuillère à mon invité particulière afin qu'elle puisse tirer la drogue dans sa seringue en premier. Lorsque la came disparaît du dispositif en métal, je mets l'autre dose et je recommence le même procédé jusqu'à attraper ma propre seringue pour la remplir. Les deux aiguilles sont disposées sur la table et j'en attrape une.

Je me retourne vers la jeune femme, venant doucement attraper son poignet. Je ne la force en rien. Elle peut tout à fait retirer son bras à n'importe quel moment, mais si elle est venue pour la came, je me doute qu'elle renonce. Je tire légèrement sur son poignet afin d'étirer son bras. Mes yeux clairs parcourent sa peau pâle un petit instant. La seringue coincée entre mes lèvres - la partie en plastique seulement, bien sûr ! -, je prends mon autre main afin de déposer mes doigts contre le pli de son coude. J'appuie légèrement afin de voir si j'avais accès aux veines de cette façon. Je n'ai rien ici pour faire un garrot. Mes veines sont si apparentes qu'il est plus que facile de les atteindre. Trouvant enfin ce que je recherche, je prends la seringue dans ma main dominante et j'approche le bout pointu vers la destination convoitée. Je plonge mon regard dans le tien, comme si j'attendais un accord silencieux afin de pouvoir poursuivre. Ce contact ne dura que quelques secondes à peine avant que je rabaisse mon regard et que la seringue en vient à percer la peau de porcelaine de la jeune femme. Je prends le temps de lentement déverser l'héroïne dans son système. Même si elle en a déjà pris, je doute fortement que ce soit sur une base régulière, contrairement à moi. Je dépose la seringue souillée sur la table une fois que c'est terminé. J'ai simplement pris un morceau de coton afin de le déposer contre le trou. De mon autre main j'attrape la seringue qui n'a pas utilisé et je le tends à la demoiselle. Je tends mon bras. Elle peut clairement voir les veines qui ornent mon bras. Elle ne pouvait pas me manquer et c'est surtout pour cette raison que je lui autorise le droit de le faire. D'ailleurs, je ne suis plus vraiment sensible aux piqûres tellement je suis habitué alors je m'en fous, dans un sens. "- Quel est donc le bourreau du travail qui te réveille le matin?" Je veux simplement savoir dans quoi elle travaille. Peut-être que cela pourrait démarrer la conversation? Surtout qu'une fois le poison répandu dans nos veines, ça risque d'être plus facile.  

black pumpkin
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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Lun 12 Mar - 5:10
Share my poisonElana et Isaiah Tous les deux c'était un dealeur qu'ils venaient rencontrer mais ce fut ici que leurs chemins vinrent à se croiser. Elana et Isaiah ne s'attendaient gère à devoir partager leur dose. Liés par la came et le flottement, cette drôle de relation commença ici, dans une ruelle sombre de Los Angeles. Mais où finira t-elle?Le petit manège de la préparation est assez hypnotique. De la poudre brune, un liquide nocif mais si agréable sera créé et coulera dans leurs veines avant d'atteindre la cible final: le cerveau. Regarder Isaiah s'en occuper est assez relaxant étonnement.. Moins surprenant, il sait y faire. Les actions sont précises, rapides, beaucoup plus que lorsque c'était elle la dernière fois qui avait du se charger de la transformation. Les mains papillonnent, comme si c'était aussi simple qu'écrire pour un homme de lettres. Quand la petite cuillère est tendue vers elle, la jeune femme la prend sans un mot et attrape la seringue. Le corps rempli, sa seule tâche est accomplie. A croire qu'elle se laisse un peu trop faire, elle n'aura plus qu'à profiter des effets... reposant l'ustensile médical sur la table, elle le regarde reproduire la chose avec la seconde. Tous les deux s’arrêtent quelques secondes pour admirer le travail, et se préparer à ce qui va suivre.

Fronçant les sourcils, Elana ne s'attendait pas à se faire attraper ainsi. Du tout. Certes, elle peut retirer son bras, mais tout de même. Le contact est chaleureux, et peut-être que ça la gêne aussi. C'est la première fois que leurs peaux se touchent vraiment, plus que pour une transaction d'argent en tous cas. Mais elle se laisse faire docilement, simplement car elle sait que l'homme au regard tombant n'a pas de mauvaises intentions. Il n'a pas besoin de tirer beaucoup, la blonde tendant son bras naturellement. Finalement, la situation est peut-être un peu étrange. A croire qu'elle ne peut que faire ça ces temps ci... Elle qui ne se drogue habituellement que toute seule, comme un petit rituel sacré que l'on cache, un doux plaisir coupable qui vous permet de vous lever le lendemain.. ce n'est même pas avec un ami ou rien qu'une connaissance qu'elle partage cette pratique pour la première fois, mais un inconnu rencontré dans une ruelle sombre. D'ailleurs, il semble un peu galérer à trouver la veine. Si il venait à se louper, il ne perdait clairement rien pour attendre. Quand finalement il trouve celle qu'il compte piquer, voilà maintenant que ses yeux cherchent l'aval de la blonde... Impatiente, elle lève les yeux au ciel et montre bien que maintenant, elle n'attend que sa dose. Attendre est une activité que ne supporte pas Elana, et pour le moment elle a plutôt l'impression qu'il joue avec ses nerfs, alors qu'elle comprend bien qu'il veut se montrer prévenant... Marre qu'on la protège, la traite comme la petite chose fragile qu'elle est peut-être. Personne ne lui donne ce qu'elle veut vraiment, mais ça semble impossible quand on ne sait même pas ce que l'on veut soi-même.

Une légère grimace souligne le fait qu'elle sent bien que l'aiguille transperce sa peau, et lentement, la seringue se vide. Quelques secondes plus tard, un coton est vaguement appuyé sur la plaie. Ensuite, Isaiah avance vers elle l'autre seringue, et alors qu'elle tend sa main pour la prendre, une douce chaleur vient l'inonder, et qu'un frisson remonte le long de son dos. Le flash commence, tout comme le spectacle de la drogue. Depuis sa dernière dose, l'envie de le refaire l'avait obsédé de temps à autre, comme un rappel. Cette sensation de plaisir et d'apaisement, enfin elle allait pouvoir se bercer dedans. Non, Elana n'était pas accro. Si nécessité il y avait, elle pourrait s'en passer. Mais ça lui manquerait, terriblement. Ça lui rongerait doucement les veines, sans qu'elle ne puisse rien trouver de similaire pour oublier. Non, Elana n'était pas accro. Par contre, elle devait maintenant aidé celui qui l'était assurément. Elle se demandait bien ce qu'il ressentait en plus et en moins, lui qui de manière régulière prenait son héroïne. Sans une once d'hésitation, quand la seringue fut dans sa main, elle piqua la veine la plus visible, même si clairement elles étaient toutes faciles d'accès.

"- Quel est donc le bourreau du travail qui te réveille le matin?"

Voilà une bien déprimante manière de poser la question. Si il y a bien une chose qui passionne un minimum la jeune femme, ce sont ses études. Etalant ses jambes sous la table, elle penche sa tête en arrière pour regarder le plafond. Tiens, il n'est pas du tout similaire à celui chez elle. Amusant. Ou pas? Sa main se dirige vers les hauteurs, sachant pertinemment qu'elle ne peut pas les atteindre.

"-Etudes de journalisme. Mais ça me plaît, c'est pas une torture dans ma vie. Toi, le taf te plaît pas?"

Son regard vint se reposer sur lui, un léger sourire aux lèvres. Oui, ce soir, elle avait envide de passer une bonne soirée. Se levant soudainement Elana s'approche de la fenêtre, décalant les rideaux pour admirer la rue. Enfin, admirer... juger, observer et épier seraient plus adaptés.

"-T'es plutôt du genre à vouloir discuter ou non? De sujets profonds, tragiques, amusants, bateaux.. qu'on se mette sur la même longueur d'ondes directement, que l'un et l'autre nous sachions à quoi nous attendre. Parce que je préviens, si tu veux tout savoir de ma petite vie et comment j'ai fini par me droguer, pour ensuite me donner une belle leçon de morale ça va juste finir par m'endormir. Mais sinon je suis ouverte à tous les sujets de discussions, du sérieux au loufoque. J'suis une fille sympa."




Dernière édition par Elana Lewis le Dim 18 Mar - 3:13, édité 1 fois
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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Mar 13 Mar - 3:29

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Les femmes sont fortes, je n'ai aucun préjugé là-dessus. Je suis seulement prudent avec ce que je fais. Les répercussions avec la drogue peuvent être sévères. Dès que j'ai vu son regard condescendant se lever au plafond, j'ai simplement piqué sa veine pour y injecter l'héroïne. Cette fille a un gros caractère. Le genre, j'en suis certain, à vouloir se montrer sans défauts aux yeux de la société, à plaire aux gens qu'elle rencontre. Seulement, voilà qu'elle est tombée sur un homme aux allures sinistres, l'aura dégageant quelque chose de briser. Le corbeau. Être de bonne humeur avec les gens n'a jamais été mon fort. S'ils se sentent déprimer par ma simple présence ou mes mots, ils peuvent bien foutre le camp, je m'en fous. Lorsque je dis que les gens se révèlent à moi avec leur vrai visage, c'est vrai. Ceux incapables d'affronter la noirceur ne tiennent pas longtemps à mes côtés. Il y a les aidant naturels désespérés qui espèrent pouvoir me changer. Ceux-là sont de véritables amis, mais je refuse d'écouter. Je déçois. Je fais du mal. Ils sont tout de même là en toute connaissance de cause.

Dès que j'ai terminé de la piquer, elle prend la seringue que je lui tends. Sa une once d'hésitation, la blonde piqua au travers de l'une de mes veines très visible. Je ressens immédiatement le liquide s'infiltrer à l'intérieur et se propager dans mon corps. C'est telle une fusée fraîchement lancée dans le ciel. Elle va si vite. Elle monte et monte et évidemment elle redescendra. L'héroïne, c'est pareil. Ça monte, ça monte. On plane, mais à un moment tout redescend. Le 'down' avec cette drogue est misérable. Je le déteste.

Elle me répond. Le journalisme. Eurk. Je serais jamais capable de faire ça... Le contact avec les gens. Les foules. Les évènements. Non merci. Tant mieux pour elle, mais ce n'est vraiment pas mon domaine. Elle me retourne la question en détournant comme si c'était également une affirmation. Je hausse les épaules en la regardant. "- J'aime ce que je fais, mais pas l'endroit où je le fais. Je suis développeur en jeux vidéos." Soudain, elle se redresse. Je pensais qu'elle allait attraper son manteau pour disparaître, mais non. La demoiselle avait choisi d'aller à la grande fenêtre en repoussant légèrement le rideau. Je soupire. La suite ne me surprend guère. Si j'étais l'un de ces types vulgaires ou susceptible, je crois que ma réponse ne se serait pas fait attention et elle aurait été agressive. "- Discuter oui, parler du passé non." Je me redresse calmement pour pouvoir me lever sur mes jambes. J'attrape une clope qui traîne sur la table afin de l'allumer. Je me rapproche de l'inconnue afin de voir brièvement dans la direction qu'elle regarde. Je me tiens à une distance raisonnable d'elle.

"- Ta vie t'appartient. J'en ai rien à faire de ce qui te fait pleurer ou de ta petite vie. Et puis la morale..." Je ris légèrement. Ah ! Quel bonheur de rire un peu. N'ayant pas de drogue dans les veines, le rire est quelque chose d'assez rare chez moi, voir quasi inexistant. "- C'est le rôle des parents ou des amis qui se prennent trop au sérieux." Je tends légèrement la main afin de pouvoir ouvrir un peu plus le rideau en lui pointant une direction précise. "- T'auras peut-être d'la chance de voir quelqu'un se faire battre à mort." Je me fiche bien de ce que cela pourrait avoir comme effet chez elle. Ce quartier est réputé pour être mauvais et violent. Je recule avant de venir de nouveau me laisser tomber sur le canapé, tirant sur la clope avec mes lèvres afin d'en extraire le poison. "- Je me fous de comment tu as commencé la drogue ou pourquoi. Tant que tu ne te retrouves pas sur mon plancher en train de faire une syncope tout ira bien." L'inconnue pouvait s'apercevoir que je ne suis guère le genre à vouloir en savoir sur les autres. S'ils veulent en parler alors soit. "- Peut-être que tu veux écouter quelque chose de drôle?" Mon ordinateur est très rapide, les résolutions sont très belles. Trouver un film ou une vidéo est chose très aisée. Il lui suffit simplement de me dire ce qu'elle désire et je pourrais le mettre.

Il faut dire qu'elle me rappelle un peu une jeune femme que j'ai connue autrefois. Celle qui est morte et que je vois souvent. J'ai aimé cette fille. Elle était tellement différente de moi, mais tellement semblable en même temps. Fille d'une riche famille qui avait tout de l'apparence heureuse, mais qui possédait un fond aussi creux que les abysses. Elle cachait à sa famille la drogue qu'elle consommait jusqu'au jour où elle en avait eu assez et qu'elle s'est enfuit de chez elle pour venir se réfugier chez moi. Elle savait qu'ici, je la protégerai du mieux que je le pouvais. Elle s'était gravement mis dans la merde avec un gang de rues, celui qui l'approvisionnait en drogues. Même si la police n'a aucun suspect en vu, je suis prêt à parier que c'est celui qu'elle a fréquenté avant moi et qui la menaçait assez souvent si elle ne revenait pas avec lui. Vous savez... la mauvaise romance entre Roméo et Juliette? Pourquoi un être humain va-t-il jusqu'à en tuer un autre pour ne pas voir quelqu'un de leur passé être heureux avec une autre personne? Ça me dépasse. Je suis de nouveau parti dans un monde à part qui est le mien, les yeux simplement immobiles, la clope entre mes lèvres. Si seulement elle était restée cette nuit là... Les choses seraient sûrement différentes aujourd'hui. Je fronce les sourcils lorsque j'entends un bruit extérieur et je tourne la tête vers la blonde.   

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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Mer 14 Mar - 4:20
Share my poisonElana et Isaiah Tous les deux c'était un dealeur qu'ils venaient rencontrer mais ce fut ici que leurs chemins vinrent à se croiser. Elana et Isaiah ne s'attendaient gère à devoir partager leur dose. Liés par la came et le flottement, cette drôle de relation commença ici, dans une ruelle sombre de Los Angeles. Mais où finira t-elle?A peine Elana avait-elle poser la question sur le travail de l'homme qu'elle se rendit compte qu'en fait, ça ne l'intéressait guère. Oui, ce soir, elle avait plutôt envie d'imaginer. Que pouvait faire ce drôle de personnage.. Ca y est, elle l'imaginait en rappeur roulant des mécaniques dans une voiture plaqué or. Non non, il était parfait pour être empailleur, avec sa vision si particulière du monde, il saurait bien y trouver un intérêt profond et transcendent. Ou encore caissier à Hyper U. Voilà qui semblait on ne peut plus plausible, mais vu son teint pâle, il devait plus être en charge des heures de nuit.

"- J'aime ce que je fais, mais pas l'endroit où je le fais. Je suis développeur en jeux vidéos."

Voilà, sans doute aurait-elle préféré ne pas savoir. Pourquoi vouloir toujours se présenter en avançant son travail ou ses études... est ce vraiment cela qui définit au mieux un être vivant?
Ce à quoi la société le force à passer ses journées, alors que sans que jamais il ne le sache, une autre profession lui correspondrait mieux? Oui, peut-être qu'Elana n'était pas faite pour le journalisme, mais pour la natation rythmique. Et jamais elle ne le saurait. A cette pensée, elle s'était levée soudainement. A la fois c'était terrifiant de se voir gaspiller toutes les possibilités, et terriblement amusant de s'imaginer en train de s'agiter dans un bassin en faisant des pirouettes acrobatiques. Un soupir se fait entendre quand elle demande simplement de quoi il préfère discuter. Bon, il était certain qu'elle ne l'avait pas dit comme ça, mais avec la jolie blonde, rien ne doit être simple. Même sa vie, elle a su la rendre terriblement compliquée.

-" Discuter oui, parler du passé non. Ta vie t'appartient. J'en ai rien à faire de ce qui te fait pleurer ou de ta petite vie. Et puis la morale..."


Elana aime bien son rire. Enfin, elle les aime tous en général. Car contrairement à un sourire, il est plus difficile de faire semblant. De prétendre s'amuser, il y a toujours une sonorité perceptible pouvant prouver votre mensonge. Celui d'Isaiah est étonnement enfantin, tout comme son sourire. Oui, elle aime bien ce personnage qui a cessé de prétendre. C'est son impression tout du moins. Au fond, elle n'écoute même pas ce qu'il dit, se contentant d'observer avec attention son visage se muer au fil des mots, et changer de ton quand la phrase s'y prête. C'est parfois dans un de ces moments de rien, qu'elle se dit que c'est beau d'être humain.

"- C'est le rôle des parents ou des amis qui se prennent trop au sérieux. T'auras peut-être d'la chance de voir quelqu'un se faire battre à mort."


Elle ne s'attendait pas à la fin de sa phrase, et fronce les sourcils. La chance? Tout est relatif. L'occasion de voir de prêt un combat s'est proposée maintes fois à elle. Parfois, elle en était même l'origine. Il lui était arrivé d'assister à ces combats où se joue vainement une virilité qu'elle estime déjà perdu. Des coups donnés par colère, peine ou vengeance. Jamais elle n'en a compris l'intérêt, et toujours à détourné le regard dégoûté. A quoi bon vivre dans un monde où la haine peut être créée pour un rien, un litige sans importance? En tous cas, ça ne semble faire ni chaud ni froid au propriétaire qu'il retourne s'installer comme un pacha.

"- Je me fous de comment tu as commencé la drogue ou pourquoi. Tant que tu ne te retrouves pas sur mon plancher en train de faire une syncope tout ira bien."

Toujours coincés sur ce sujet, whaou, l'homme semblait prendre son temps pour parler et préparer son discours en différentes parties. Elana connaissait, et le faisait aussi. Pas aujourd'hui. Pas de prise de tête.

-"Dans ce cas, je vais essayer d'éviter, je voudrais pas abîmer ton plancher à coup d'ongles ou de vomi~"

"- Peut-être que tu veux écouter quelque chose de drôle?"

Dis comme ça, l'idée ne semblait pas mauvaise. Néanmoins, la définition d'amusant était très variable en fonction des individus, et vu leur début de conversations, l'étudiante doutait qu'ils possèdent la même.

-"Hé bien, pourquoi pas. On va pouvoir confronter notre sens de l'humour."

Alors qu'elle s'attendait à une réponse du tac au tac, le silence s'installe. Fronçant les sourcils, la jeune femme soupire. Génial. Il semblait comme bloquer. Le film de sa vie mit en pause. A quoi pouvait-il penser, le regard dans le vide... s'approchant vers lui en agitant sa main devant son visage, elle s'étonna tout de même de son manque de réaction. Avait-il une mauvaise réaction à la drogue? Elle en doutait, il avait l'air d'un habitué, peu disposé à partir dans un bad trip de type plus un bruit ou mouvement. Accroupie devant lui, sa main vint naturellement dérobé la cigarette à ses lèvres, pour venir en tirer une taffe à son tour. Rien, il lui donnait une impression de poisson mort, sorti de l'eau. Claquant finalement ses doigts devant ses yeux, Isaiah semblait revenir à la réalité ce qui arrache un sourire à Elana.

-"Rebienvenue parmi les vivants!"

Elle ne saurait pas mieux dire. Recrachant sa fumée de façon ostentatoire sur l'homme, elle se relève après lui avoir remis l'objet empoisonné dans la bouche.

-"Alors, on se le mate ce film? Je te le dis d'avance, les trucs gores ne m'amusent pas. Second degrés et humour noir, j'apprécie. Et j'ai peur des films d'horreur. Des suggestions? T'as un truc à bouffer sinon?"


Sans attendre de réponse, elle est déjà devant les placards qu'elle ouvre un par un, avant de tomber sur une boîte de biscuits basiques. Apparemment elle ne se trouvait pas chez un affamé en tous cas.. Quand elle arrive devant le canapé, elle lui fait signe de se décaler avant qu'elle ne s'affale à son tour. Ce n'était pas digne d'une ambiance cinéma, mais ça ferait très bien l'affaire.


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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Jeu 15 Mar - 2:49

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Ah les métiers... Si un nous convenait tant, nous serions tous heureux de nous lever chaque matin, de nous habiller et de faire tout un bout de chemin afin d'arriver jusqu'à destination. Il faudrait combiner plusieurs métiers ensemble afin de réussir cet exploit. Il y a toujours quelque chose qui nous déplaît dans notre travail. Toujours. Ah, misérable vie. Le ciel est si clair, mais si sombre aux yeux des mésadaptées de la société tel que moi. De sombres nuages qui se sont formés au fil du temps, plus menaçants que jamais. Je soupire. Cette vie ne valait pas la peine d'être vécue selon moi. Les maladies mentales ne devraient pas exister. Je devrais me retrouver en un hôpital psychiatrique, comme ça tout le monde sera content et je ne serais plus le problème de personne. Je sais que je ne suis qu'un fardeau, un empoisonneur de vie alors que mon but premier est de vouloir aider lorsque je peux le faire.

Cette fille... Si elle vomit sur mon plancher ça ne me dérangerait pas vraiment. Seulement, si elle en vient à se tordre et bouger comme un vers de terres, je la trouverais franchement moins drôle. Et disons le... Ce ne serait vraiment pas sexy pour un joli brin de fille comme elle. M'enfin, elle fera bien ce qu'elle veut. Si elle commence à faire le bacon au sol j'appellerai l'ambulance directement. Hmm... Je sens que son sens de l'humour risque d'être différent du miens, mais pourquoi pas ! Qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas?

C'est lors d'un passage vers mon passé troublant que je m'immobilise. Elle était encore debout à cet instant. Ah, Willa. Ce visage si doux, angélique. Elle me manquait énormément, même encore aujourd'hui. Je me souviens que j'ai eu l'impression de perdre un homme que je qualifierai de "bon ami". Je savais qu'ils faisaient tous les deux partis du même gang, ce qui avait brisé en moi une chose que j'avais reconstruit depuis longtemps. J'avais eu envie de le casser en mille et un morceau, mais je me suis retenu. Le ton a monté si violemment dans le petit appartement où je suis que les voisins ont menacés d'appeler la police. Je ne sais pas si je dois en vouloir à cet homme ou le remercier. Chaud et froid. Haine et amitié. Tout ça pour une fille qu'un mec comme moi aimait, mais qui était une amie proche d'un autre du gang. Je ne sens même pas l'inconnue m'enlever la clope d'entre mes lèvres pour en prendre une fumée. Je ne me rends compte d'absolument rien. Si elle avait voulu dévaliser mon appartement (même si je n'ai rien vraiment de valeur sauf l'ordinateur), je ne l'aurai sûrement pas remarquée.

La blonde réussit à me ramener sur Terre en claquant des doigts. Je fronce les sourcils et la seule chose que je remarque, c'est son visage, mais surtout ses grands yeux verts et la fumée qu'elle projette. Hum... Combien de temps ai-je été absent ? Pas assez longtemps puisqu'elle est encore là, mais assez pour qu'elle ait remarqué mon absence. Je soupire et je fume calmement la cigarette qui est revenue entre mes lèvres. "- Monty Python : sacré Graal " dis-je en fixant l'écran avant de me lever afin de faire quelques ajustements jusqu'à ce que le film soit en téléchargement. Il faut simplement attendre quelques secondes avant de le laisser démarrer. "- 1975. La légende du Roi Arthur, mais avec un humour très particulier." Si elle n'aimait pas, elle n'avait qu'à changer. Je me souviens que c'est dans ce film que la phrase mythique "None shall pass !" proviens. Immense classique pour ceux ayant écouté le seigneur des anneaux. Ce film me rappelle de bons souvenirs cette fois où dans la dernière famille d'accueil où j'ai été, je l'avais écouté avec le fils biologique de ces deux adultes. Nous avions beaucoup ri. Nous avions adoré ce film. Son année de conception n'enlève rien du tout à la beauté et l'humour de ce film, bien au contraire ! Je crois que les vieux films sont plus drôles que les récents. Tout a changé et souvent pour le pire.

Je tire calmement sur la cigarette alors que je sens bien l'héroïne parcourir mes veines. La jeune femme ne semble pas trop affectée, ce qui est plutôt bon signe. Je recule jusqu'à caler mon dos jusqu'au maximum que je peux aller, j'étends mes jambes et je soupire, laissant une fumée grisonnante s'envoler dans les airs. Peut-être qu'elle allait être un peu plus facile à vivre en ayant pris ce poison, mais je ne sais pas. Je crois qu'elle est plutôt le genre à se donner de beaux airs alors qu'elle a perdu beaucoup de ses couleurs déjà. Une fille pareille ne serait pas ici si tout lui réussissait et qu'elle était heureuse. Même si je suis un drogué et un inapte à la société, cela ne m'empêche en rien d'être ce qu'on appel un "génie". Je gâche seulement une partie de mon potentiel à bousiller ma santé. "- J'peux commander d'la pizza si ce que t'as trouvée te convient pas." Après tout, elle était mon invitée en quelque sorte. Si elle avait faim, elle pouvait commander. Je sais que je ne suis pas un grand mangeur et cela se transgresse bien par mes armoires quasi-vides ainsi que mon frigo. La seule chose qui se remplit quotidiennement, c'est la came et l'alcool.   

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MessageRe: Share my poison - Pv Elana écrit Sam 17 Mar - 0:38
Share my poisonElana et Isaiah Tous les deux c'était un dealeur qu'ils venaient rencontrer mais ce fut ici que leurs chemins vinrent à se croiser. Elana et Isaiah ne s'attendaient gère à devoir partager leur dose. Liés par la came et le flottement, cette drôle de relation commença ici, dans une ruelle sombre de Los Angeles. Mais où finira t-elle?Le film ne lui fait pas grande impression, que ce soit dans le positif ou le négatif. En effet, elle ne le connaît pas et à un air assez vieillot et bon enfant, mais le ton légèrement enthousiaste de Isaiah lui laisse entendre que ce film lui plaît, ou bien qu’il en a entendu de bons commentaires. Autant se laisser surprendre, de toute manière, une sorte de sourire étrange commençait à se fixer sur ses lèvres, effet sans doute de la drogue. Enfin, elle le regarde tout préparé en silence, regardant avec calme le petit manège. Il faut dire que ce soir, Elana est exceptionnellement calme. Sa mauvaise humeur s’étant transformé en lassitude, cette soirée sait aussi apaiser cette impression de ne pas se connaître, de n’être personne d’autre que ce que les gens veulent voir: car au fond de ce canapé, à côté de cet inconnu, elle n’a pas besoin d’y réfléchir. Juste la nécessité de se laisser aller.

Elle ne peut pourtant pas s’arrêter de penser, comme d’habitude elle ne peut pas s’arrêter de parler. Elle repense à Teddy, ce voisin avec qui elle se prend autant la tête qu’elle apprécie les moments en sa présence. Pourtant, avec lui ses grands airs ne lui permettent pas d’être naturelle, et sa fierté de lui montrer qu’elle aussi s’est attachée. Que dire de son propre frère, à qui malgré cette connexion indéniable et cette fraternité à toutes épreuves, elle ne peut faire part de ses doutes et ses peurs. Jezabel aussi, une femme haute en couleurs dont elle ne peut que jalouser l’intensité, tout en appréciant tout la regarder. Dire qu’elle l’a trahi sans vergogne pour le bien de sa carrière. Il y aussi Moïra. En insistant sans cesse lors de l’interview, sans tenir compte des sentiments de la jeune femme, elle l’a poussé à bout et est passée pour un monstre intéressé uniquement par les informations. Est ce là vraiment ce qu’elle est?

Un éclat de rire venant de l’ordinateur la tire de ses rêveries, et en une seconde tout est oublié. A quoi bon réfléchir de toute manière, elle sait très bien qu’elle ne va jamais agir. Changer les choses serait risquer de perdre ce qu’elle à déjà construit. Alors, elle essaye de vraiment regarder le film, alors que son regard se perd ailleurs, sur une tâche sur un mur. Près du rideau. Sur les touches clairs de son clavier. Parfois, elle entend quelque chose d'amusant et son sourire s'agrandit. Pourtant, elle pourrait se concentrer, et comprendre l’histoire. Ses capacités semblent décuplées, quand elle regarde n’importe quel objet de l’endroit, elle a l’impression d’en voir tous les détails, de pouvoir définir son histoire en un clin d’oei.

"- J'peux commander d'la pizza si ce que t'as trouvée te convient pas."

Se tournant vers lui, elle recommença à le regarder. Elle aurait bien commander une pizza en effet, une au saumon. Pas qu’elle ai la thune, mais une envie était bien présente. Mais elle venait de se remplir l’estomac avec les biscuits même pas bons malheureusement. Tant pis, peut-être plus tard dans la nuit, sa faim referait des siennes.

-”Non, ça va t’en fais pas. Par contre j’ai mangé tous tes biscuits. Donc si un appétit bestial te prend soudainement, à part peut-être en buvant de l’eau, tu n’aurais rien pour le calmer.”

Son regard n’a pas changé de cible, suivant les contours de ce visage si particulier. Il avait un peu la tête charismatique de ce faux gentil dans les films, relayé au second rôle. Sans doute devait-il l’être dans sa vie aussi, puisqu'il se droguait. Se droguait beaucoup. C’était son impression tout du moins, et il semblait ne pas l’avoir contredit. Mais ça ne gâchait rien de sa beauté, au contraire. Son visage anguleux et ce drôle de menton, elle avait envie de les prendre en photo. Tout le monde devait lui faire des compliments sur ses yeux clairs, alors que c’était l’ensemble qui faisait cet aspect mystérieusement harmonieux. Enfin, il n’était pas aussi charmant qu’elle était charmante. Tout en étant pas mal dans son genre.

-”Tu ressembles auquel de tes parents? Si t’es orphelin j’en suis désolée hein.. Si c’est le cas, tu les imagines comment?”

C'était la question qui lui était venue en étudiant la beauté de l'homme.Il avait bien la gueule à n’avoir pas eu de chance dans la vie dès le début. Ou d’un petit con qui n’avait pas réussi à apprécier une famille aimante. Ah non, ça c’était elle. Elle ne s'inquiétait pas une seule seconde de le vexer ou non. Peut-être que ses parents étaient morts. Ou pire. Mais c'était la vie de toute manière, et si il ne voulait pas en parler il lui dirait de fermer sa gueule, elle en rirait et regarderait le reste du film. Voilà tout. C'était si simple, la vie était si simple... Avec la drogue dans le sang.


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