ce matin, j'avais décidé qu'il était pour moi de trouver Devons. Je devais parler mon frère et sûrement qu'il aurais les mots pour me rassure. Ou m'aide a quoi pour mon avenir.. Je dois dire depuis la mort de sa femme et son fils. Il donne plus signe de vie. Maman avait dit lui dire que je venais à Seattle alors je suis sûr qu'il le savait très bien.. Mais il n'avait seulement pas répondu. Mes parents me demandent depuis que que je suis arrivé ici si j'ai vu mon frère. Je trouve un peu casse pieds de leurs part. Je sais qu'il compte sur moi pour avoir des nouvelles, mais quand même. Je sortis de mon lit. Puis j'enfile une paire de jean, chandail bien simple et une paire sandale. Puis je me regarde dans le miroir m'arrange un peu. Je ne voulais quand même pas avoir l'aire folle devant mon frère. Je pris mon sac. Il fessa le beau alors je décide de marche comme la dernière fois que je suis allé au poste de police . J'étais une personne qui aime mieux marche que prend le transport en commun. Donc je marche dans les rues qui me sépare l'hôtel et du poste de police. Ça me prit un bon moment, je mets de la musique dans mes oreilles ce qui permet d'être dans mon monde. Et parfois, je trouve que le temps passe plus vite ainsi. Après bon avoir marché pendant le moment, j'arrive à enfin au poste. Je regarde la dame l'accueil et demande :



Bonjour Puisse-je savoir ou le Bureau de Devons.


Elle me dit le chemin. Je marche dans le poste vers son bureau. je décide de ranger mes écouteurs dans mon sac. Je met mon portable sur mode vibration. Et oui, j'ai dit à maman que je vois vmon frère aujourd'hui donc. Je ne voulais pas qu'elleharcèle. Je cogne à la porte.


Devons, c'est moi Eve.

Pianotant sur mon clavier, je termine mon dernier rapport sur le vol de la petite épicerie de Lincoln Avenue. Encore un gamin qui a essayé de piquer des bières afin de prouver à leurs abrutis de potes qu’ils en ont dans le pantalon. Une infraction mineure, certes, mais que je suis obligé de notifier sur papier. Je saisis mon gobelet et le porte à mes lèvres me désaltérant du peu de caféine qu’il y reste au fond. Je jette un coup d’œil à ma montre. Bientôt l’heure de prendre ma pause. Et si je proposais à Sarah de déjeuner avec moi ? Non…Devon, elle doit avoir probablement autre chose à faire que de perdre son temps avec un ex en deuil et alcoolique. Je me ravise donc. Pourquoi pas le chinois du coin, c’est à côté. Je lève mon cul de la chaise quand on toque à la porte de mon bureau. Pas le temps de répondre quoique ce soit qu’une voix familière s’exprime derrière la porte.

Evelyne ? Mon cœur fait un brusque bond dans ma poitrine. Ça doit bien faire des mois que je ne lui adresse plus la parole. Depuis la mort de Lexi et Andy, je ne supportais plus personne, pas même ma propre famille. Alors, je me suis éloigné sans un mot, après m’être quelque peu brouillé avec mes frangins. Mes parents l’ont très mal vécu. Mais c’était plus fort que moi. Je ne devais m’éloigner. Je ne supportais plus leur pitié, leur soi-disant soutient, leur attitude à mon égard et leur regard de chien battu qui me rappelait constamment que j’étais veuf. S’en était trop pour moi. Alors j’ai pété les plombs. Ils ont tous essayé de me contacter, plein de fois, même Evelyne avec qui j’étais très proche. Je n’ai jamais répondu. Juste un message aux anniversaires, Noël et Jour de l’An.

Stupéfait de sa présence ici, je reste figé un instant. Je dois rêver pas vrai ? Dans le doute, je m’avance puis ouvre la porte. Non, elle est bel et bien là, plantée devant moi. Je ne peux cacher ma stupeur. Avec le comportement que j’ai eu à leur égard, j’étais bien loin de me douter que l’un d’eux débarquerait ici à Los Angeles. Je la regarde, surpris et me racle la gorge.

Evy ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ? demandai-je sur un ton extrêmement froid. Je ne sais pas si je dois être content ou ennuyé par sa présence. Alors, je reste de marbre devant ma petite sœur, sans montrer l’ombre d’une émotion. Je sais...je suis un salop. Mais, ça ne peut pas être pire qu'un assassin...

J’avais mis du temps à venir ici. Et oui, je n’avais pas le goût de le voir. Mais même temps sa présence, me manque. J’ai été profondément blessé qui coupe les ponts avec tout le monde. Pourtant, je ne le prends pas en pitié et je fais de mon mieux pour agir sur le normal avec lui. Je voulais juste mon grand frère. Je dois dire que j’étais profondément blessé ce qu’il m’avait fait. J’avais même arrêté de me confier. La présence de Devons me manque tout le temps. Mes parents commencent même s’inquiète pour moi. Bien sure, j’avais eu des amis, mais ce n’était pas Devons.

Je me trouve dans son bureau. Je me demande encore ce que je fais moi-même. Je me demande même si j’ai pris la bonne décide. Je dois lui parle. J’ai besoin de lui. Je suis tannée qu’il joue la personne absente. Mais le devant lui, je ne sais pas. Je fige. J’ai envie de lui faire câlin. Mais il va sûrement repousser. Je le regarde dans les yeux. Je ne dis rien pendant le moment. Je ne sais pas quoi lui dire. Car j’ai plein de choses a lui. Je ne sais plus quoi faire. je suis perdu et confuse dans ma propre tête.

La façon don me parle ne me donne pas plus le goût de lui répondre. Il était froid et il ne semble pas vouloir me voir. Je prends une bonne respiration. Je lui fis un câlin, c’est plus fort que moi. Je ferme les yeux quelques seconds dans ses bras. Pour une fois, je me sens bien depuis le moment déjà. Je le serre vraiment fort comme j’étais enfant qu’il passe quelque chose de grave dans ma vie. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il ne me repousse pas à nouveau.

Dev je suis venue étudier ici.


Et oui, je l’avais toujours appelé Dev quand j’étais gamine. Comme lui appelé Eve, je dois dire que c’étais d’ailleurs qui appelé toujours commença. C’est vrai que je suis venue étudier et ici, mais c’étais pas juste ça. J’étais toujours dans ses bras.
Dev on peut se parler. J’ai besoin de toi, dis-je d’une voix au bord des larmes

Je ne suis pas tendre avec elle, pourtant, concrètement elle ne m’a rien fait.  Il y a juste cette partie de moi qui n’est toujours pas prêt à les affronter, à faire face à leurs reproches, leur pitié et leurs messes basses. Elle prend une profonde inspiration, se jette dans mes bras et me serre très fort tout contre elle. Pris au dépourvue par ce soudain geste de proximité, je ne réagis pas. A vrai dire, sa réaction n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais.
Elle profite de notre étreinte pour m’avouer qu’elle est venue étudier dans l’université de la ville. Encore une chose que je n’avais guère imaginé tout comme entendre le surnom qu’elle me donnait lorsque nous étions gosses. Mon premier réflexe est de lui demander : Pourquoi ?

Elle resserre davantage son étreinte et me témoigne un besoin urgent de me parler, de parler à son frère. La voix tremblante… Elle semble sur le point de pleurer. Je suis conscient que mon attitude et mon absence l’ont profondément blessée, mais il valait mieux que je prenne mes distances. Personne ne pouvait comprendre ce que je traversais, et je risquais fort d’être très blessant avec tout le monde, surtout avec ma famille, dire des choses qui dépassent ma pensée. Je soupire. Voyant son état de détresse, je la prends dans mes bras et lui rends son étreinte : Biensur…

Je relève les yeux et remarque que nous sommes au centre de toutes les discussions au poste. Je me délie d’elle puis recule, jetant des regards agacés à mes abrutis de collègues trop curieux.

Tu veux rester ici ou tu préfères aller ailleurs ?

Je n’aime pas du tout comme il est avec moi. J’ai impression que j’ai un pur étranger devant moi. Je me demande si c’était un étrange que j’avais de moi. Je le connaissais plus mon grand frère. Je me jette dans ses bras. Et je le regarde. Je prends de bonne respiration. Il ne me serre même pas. Je me demande ce qui passe vraiment avec lui. Je venais de lui dire que je voulais venir étudier. Je soupire et le regarde. Il me décourage vraiment. Je trouve cette université vraiment bien. Mais je ne savais pas vraiment comment lui dire. Je le regarde. Pourquoi il est ainsi avec moi?


Bien, je les trouve bien quand je les visite avec toi.. Tu te souviens.. Tu m, avais même dis que serais génial qu’on soit plus proche.


Sérieux, je ne comprends plus Devons. Je l’appelle depuis toujours Dev. Pourquoi je devrais changer tout ça. Je ne me sens pas bien. J’ai besoin de lui. Je ne suis pas sure que je connais encore. J’ai vraiment impression d’avoir une autre personne devant moi. Quand il remarque, je suis sur le bord des larmes. C’est là qu’il me serre contre lui. Je pose ma tête contre son épaule.

Merci..

Je le regarde s’éloigner de moi. Je vois qu’il sent tout à ses collègues. Je prends une bonne respiration pour ne pas pleurer. Je pense pendant le moment. Mais je dois lui dire. Je capote. Je les dis à son collègue et je lui suis surtout dit que je lui dirais. Je reste devant de lui. Je regarde ses collègues.

Bien, on peut aller dans ton bureau si tu veux.


Je prends une bonne respiration et me caresse le ventre. Et oui, j’avais commencé à faire ça. Mon ventre allait bientôt se faire voir. Donc je devais commencer à le dire à mes proches. Je voulais que Devons soient un des premiers. Je me demande comment. Il allait réagir à face que je lui dis.

J'ignore ce qui peut bien amener Evelyne à Los Angeles. Mais sa venue soudaine pour "me parler" ne me dit rien qui vaille. Après toutes ses années sans s'adresser la parole, je doute qu'elle vienne uniquement pour une visite de courtoisie. Pourtant, au lieu de me cracher son venin comme l'ont fait mes autres frangins, elle se jette dans mes bras et me serre fort tout contre elle. Je ne réagis pas d'abord, car il y a bien longtemps que je n'ai pas eu de réel contact physique. Je cherche à comprendre pourquoi parmi toutes les universités qui existent, elle a choisi celle de Los Angeles. Et sa réponse ravive de vieux souvenirs, que j'avais jadis laissés bien loin derrière moi.

Il est vrai que nous avions visité le campus tous les deux lorsque j'ai obtenu mon poste ici. Et, effectivement l'idée que nous fussions à proximité elle et moi me séduisait au plus haut point. Mais, les choses ont bien changé depuis. J'ai changé. Je ne suis plus le même homme. Tout ces rêves d'adolescents me paraissent aujourd'hui si ridicules !

Oui. C'est vrai. Que suis-je sensé répondre ? Elle a raison, j'avais bien dit ça, et je le pensais. J'étais bien loin de me douter car le prendrait au pied de la lettre, surtout après autant d'années de silence !

Ma froideur semble la blesser. Je n'y peux rien, c' est devenu ma seconde nature. En revanche, lorsqu'elle me fait comprendre qu'elle doit me parler la voix tremblante, je me dis qu'il vaudrait mieux être plus aimable avec elle. Je lui rends alors son étreinte...ça me fait bizarre, après tout ce temps d'enlacer ma petite soeur à nouveau. Et dire qu'on faisait ça souvent avant...

Je décide de lui accorder un peu de temps. Mais les regards curieux de mes collègues m'agacent. Je lui propose de choisir un autre endroit pour discuter. Elle suggère de rester dans son bureau. J'acquiesce.

Si tu veux, répondis-je froidement en me plaçant dans l'encadrement de la porte.
Entre. Je l'invite à me rejoindre, ce qu'elle fait aussitôt en se caressant le ventre. J'arque un sourcil. Tiens ? Ne me dis pas que ...? Peu importe, ça ne me regarde pas ! Je ferme la porte derrière elle.

Installe-toi. dis-je en lui montrant la chaise devant mon pupitre.

Tu veux boire quelque chose ?

Je m'installe derrière mon bureau et m'adosse contre le fauteuil.
Je t'écoute.

J’étais devant mon frère. Mais je déteste l’homme qui étais devenue. Je le reconnais plus. C’est comme si on n’avait jamais existé pour lui.Je peux avoir un verre d'eau. Je commençais à passer que j’avais fait une erreur. Je me demande si seulement. Il m’accepterait. Car la façon qu’il est avec moi. J’ai impression de voir un étranger. Une personne ne connaissait pas. Juste la façon qu’il avait réagi quand je l’avais appelle Dev ou quand je l’avais serre contre moi. Il n'était pas commença mon grand frère avant. Bref, je devais me faire à l’idée qu’il était plus mon grand frère.

Bref, il avait juste à répondre Bien sure. Mais je pouvais qu’il se fiche complètement. Il semble bien dans son petit monde loin de sa famille. Je suis sure que personne ici savais qu’il avait une famille. Je ne répondis pas. Je voulais juste. Je le regarde. Je ne sais plus quoi. J’ai le goût de pleurer encore plus fort.

Sa façon, de me parler me blesse, il étais aussi froid avant. Il avait toujours un doux avec moi. Donc je dois dire que j’étais sur le choc et perdu. J’avais un étrange devant moi, mais moi je voyais même temps mon grand frère. Il me lâche m’alaise par ses collègues. Je lui propose de lui parler dans son bureau. J’entre dans son bureau et je touche encore le ventre. Il semble fiche, complète de moi. Il me pose même de question. Je le regarde et Soupire.

Je peux avoir un verre d'eau.

Je le regarde déçu. Je pose mon sac devant moi. Il s’assoit sur le bureau. Comme si je n'étais pas important. Je soupire de nouveau. Je ne sais pas quoi faire ou dire. Je ne sais pas si me tente de lui dire que je me suis fait violer. Je suis perdu.

Tu peux venir proche de moi… Je suis une personne que tu  fais une inquête dessus. Je suis ta petite sœur. prend la chaise a côté de moi. Et je peux continue de t'appelle par ton surmon ?

Je voulais proche de moi. Je voulais qu’il m’écoute. Mais je vais  impression qu’il voulait que je sois dans sa vie a nouveau. Je me sentais vraiment mal. J’aurais besoin de lui. Il y a 3 mois quand ses arrivées.


Devon, je me demande… Si tu as cœur… Peut-être que .. Tu étais perdu par cet accident.. Mais ce n'était pas une raison d’agir avec nous comme si on n'est plus rien pour toi… Tu me fais mal Devons..


Je prends une pose et prends le verre d’eau qu’il me donne. Je tremblant. Car je sais que je suis plus rien pour lui. Sinon il m’aurait répondu. Il aurait fait quelque chose.


Pourquoi tu veux plus de moi… Pourtant, je ne prend pas en pitié comme les autres. J’ai su que tu parles Damian. Maintenant, je vois que toutes ses années, où j’ai crue que j’étais important, n’étaient que de la merde.


Et oui mon grand frère m’avait qu’il parle à Devon a plus reprise. Je dois dire que je pleure beaucoup dans les bras de ma meilleure amie face tout ça. Je voulais le comprend, car j’étais complète perdu. Je ne voulais pas lui dire pour le bébé tout de suite. Je crois qu’il ne le mérite pas.

Je fais entrer Evelyne dans mon bureau puis l’invite à s’installer sur une des chaises. Je lui propose de quoi boire. Elle opte pour de l’eau. J’acquiesce puis prends un gobelet, le remplis à de la fontaine et le lui tends : Tiens.

Je m’installe ensuite derrière mon pupitre et l’observe. Je suis curieux de savoir ce dont elle veut discuter. C’est étrange de la voir débarquer ici sans prévenir, surtout après des mois de silence ! Elle prend la parole et me demande de venir m’assoir auprès d’elle en jouant la carte de la famille. Elle sait que j’ai horreur de ça ! Vue les circonstances, être un membre de ma famille de ne lui octroie pas le droit d’exiger quoique ce soit de ma part. Je tourne les yeux, agacé, évitant son regard puis soupire.

Evy s’il te plait. Commence pas. Mes yeux croisent à nouveau ceux de ma petite sœur. Elle me dévisage, espérant avoir toujours le droit de m’appeler par mon surnom. Sérieusement ?
Bien sûr que tu peux. dis-je en levant les yeux au ciel. Alors, que se passe-t-il ? insistai-je pour connaître la vraie raison de sa venue au poste.

Elle se lance. Et, c’est instantané. Plus je l’écoute parler, plus je sens l’agacement grimper en flèche. Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier et laisse échapper un soupire nasal. Je m’adosse au fond de ma chaise et croise les bras laissant clairement transparaître mon mécontentement.

Alors quoi ? T’es venue jusqu’ici pour me faire des reproches ? Je te fais du mal ? Oh mais pardonne-moi Princesse, c’est vrai que vous avez été joué à la perfection le rôle de famille parfaite. Je me lève vivement de ma chaise puis hausse le ton.

Si j’ai un cœur ? Vous en aviez un vous quand vous passiez votre temps à me dicter ma conduite plutôt que de me soutenir ! Devon, ne fais pas ça ! Devon, arrête ! Devon t’as changé, t’es plus le même! Les parents je veux bien, mais vous ! Je sens la fureur me gagner.

Et bien oui j’ai changé Evelyne ! J’AI PERDU MA FEMME ET MON FILS PUTAIN ! Vous vous attendiez à quoi au juste ? Que j’organise une réunion de famille et que je danse la Polka d’un air guilleret sur la table ! répliquai-je en hurlant.

Elle prend son verre puis bois une gorgée et m’inonde à nouveau de reproches qui me mettent encore plus hors de moi. Damian ! Mais de quoi elle parle là ? Hors de moi, je tape du poing sur la table.

Mais qu’est-ce que tu racontes putain ! Qui t’as dit des conneries pareilles hein ? Ça fait des mois que je ne parle plus à Damian,  depuis qu’il m’a envoyé son poing dans la gueule. D’ailleurs, lui au moins, il a eu les couilles de le faire !

Et je m’en souviens comme si c’était hier. Je n’ai absolument pas répliqué, car il avait raison. Mon comportement était devenu exécrable. Me sentant toujours incompris et inondé de reproches, avec les parents et les frangins qui ont essayé de me changer, je finissais par être odieux envers mes proches. Il valait mieux pour tout le monde que je prenne mes distances. Ils ne pouvaient pas comprendre. Personne ne le pouvait !

Je n’apprécie vraiment pas qu’Evelyne compare notre relation et celle avec Damian. On dirait qu’elle est jalouse ! Il n’y a vraiment pas lieu d’être. Evy est ma sœur, et bien que notre relation ne soit plus au beau fixe comme avant, je l’aime quand même ! Et puis, c’est vrai que Damian et moi avions une relation particulièrement forte, un peu comme des jumeaux. Mais les choses ont bien changé depuis. D’ailleurs, j’en garde une certaine mélancolie. Il me manque parfois. Sa remarque me fait sortir de mes gonds et je perds mon sang-froid.

Tu t’attends à ce que je baise les pieds comme si tu étais la princesse d’un conte de fée où tout le monde s’incline devant tous tes caprices ? Madame est triste, alors il faut répondre à tes exigences ? Avec moi ça ne marche pas, je ne suis pas ton pantin ! Tout est de votre faute majesté dis-je en m’inclinant devant elle en guise de provocation, et non de la mienne !


Et voilà, ça recommence, comme il y a quelques mois. J’ai l’impression que rien à changé. Ils en attendent trop de moi. Et ça finit toujours pareil. Moi perds mon sang-froid et balance des saloperies. Enervé, je tourne la tête pour éviter son regard, puis reprends doucement mon calme et soupire.

Excuse-moi, dis-je froidement. Je l’observe à nouveau.
Ecoute Evelyne, si t’es juste venue ici pour me faire des reproches, tu peux d'ores et déjà t’en aller. Je n’ai pas envie de supporte ça une fois de plus.

Je m’assois à son bureau. Je souris et le regarde. Il me donne un verre d’eau. Je bois une gorgée. Je dois dire que ça me fessai du bien de boire de l’eau, je prends une gorgée. Et je lui dis : merci


Je lui demande de devenir s’assoit à côté de moi. Je soupire. Je le regarde dans les yeux quand tu me dis que je ne devais pas. Il me dit de ne pas commencer. Je Prend une gorgée d’eau. Je me caresse le ventre et les nausées recommencent beaucoup. J’étais vraiment stressé en ce moment.

Commencer quoi ? Je veux juste que tu saches mon point de vue.

Je lui demande si je peux  l’appeler par son surnom. Il me dit que je peux l’appeler par son surnom. Je soupire.

Ok alors pourquoi tu soupires quand je t’appelle Dev., Non, je suis venue te voir.. Car je voulais que tu sache comment je vis tout ça, quand tu as coupé les ponts avec moi. Je ne suis pas une princesse. Je suis ta petite sœur. Notre famille était parfaite avant.. tu as fais en sorte qu'elle soit dysfonctionnel Dev,.

Je le regarde dans les yeux quand il se lève. Je tremble. J’avais vraiment peur de l’homme que j’avais devant moi. Par la suite, me dis qu'on était toujours après lui. Moi, je ne me rappelle pas avoir été comme ça avec toi.


Dev arrête moi, je n’ai jamais fait ça. Je voulais juste être la pour toi. Tu sais que je n'ai jamais aimé que tu boives. C’est vrai que tu as changé.. Mais bref je ne t'ai jamais demandé de  jamais dis de faire quoique ce soit, arrête.

Je me tiens près de la chaise. J’ai vraiment peur de mon frère en ce moment. Je prends de bonne respiration pour essayer de ne pas monter sur mes grands chevaux.

Je le sais Dev. Et je sais que je pourrais jamais vraiment te comprendre. Car je n’ai jamais vécu ce que tu as perdu.. Je suis désolé. Je ne m’attends pas à ce que tu organises un souper de famille. Mais, je m’attendais pas à ce que tu coupes les ponts.. au moment où j'avais le plus besoin de toi.

Je le regarde dans les yeux. J’ai vraiment peur.. Je ne reconnais plus mon frère. Je me demande même si je dois partir Je me caresse le ventre. Je sursaute quand il tape sur le table. Je me mets à trembler. Je venais de lui parler de Damian. Il me dit ce que c'est une connerie.

Bien, ce n'est pas ce que j'avais compris. Et bien, Je crois que tu le mérites bien. Moi, je ne pas comme lui, du genre à frapper...


Je le regarde. Je soupire. Je n’étais pas jalouse. C’est juste que j’avais eu vraiment besoin de mon frère. Mais il n'était pas quand j’avais besoin de lui. J’étais vraiment triste. Moi, je me suis vraiment renfermée sur moi. Mais je ne serai jamais aussi forte que Devon. Mais j’ai vraiment de la peine du décès sa famille. Je soupire à ces dernières phrases. Je tremble vraiment. J’ai vraiment peur.


Tu n'es pas le seul à qui il arrive des choses difficiles. Je te demande juste d'être là pour moi.  Et tu sais que j’ai des choses à confier. Parfait tout est de ma faute je suis petite sœur. Alors pourquoi tu ne m'as pas répondu quand je t'ai appelé ?


Je lui tends la main pour rétorquer a sa provocation. Je soupire et le regarde. Parfait, c’est de ma faute.. Je suis désolé.
J’avais vraiment peur de lui. Je pleure et je ne savais pas vraiment. Si je devais lui dire ce que j’étais venue lui dire. J’avais vraiment peur. J’avais juste envie de partir.




Je prends une bonne respiration et le regarde dans les yeux. Je bois la dernière gorgée d’eau. Je lui tends le verre. Je voulais juste qu’il me remplisse. Je tremble toujours. Je me tends toujours face à la chaise. Je ne sais pas comme réagir.

C’est vraidis-je d’une voix tremblante.

Je prends une bonne respiration et me caresse le ventre. Il me dit que si je ne voulais plus continue cette conversation. Je le comprends un peu. J’avais juste à avoir son support. Je prends une bonne respiration. Je le comprends un peu.


Enfin.. je voulais juste que tu saches comment j'ai vécu ton absence pendant tout ce temps là . Mais je ne suis pas venue te voir pour ça. J’ai vraiment besoin de toi… Je dois te dire quelque chose..J’arrive plus à dormir.. Je me suis… Faite.. vi… Violée.dis-je en tremblant. Je lui prends la main et la serre fort. J’avais juste besoin de lui. Ça faisait du bien de sentir sa main dans la mienne. Et parfois juste un contact d’une personne à qui on tient fait beaucoup de bien.

Incroyable ! Un an que je ne l’ai pas vu et c’est encore la même rengaine. Des reproches, des reproches et encore des reproches, ça me fatigue ! Je n’aurais pas dû certes, mais c’était plus fort que moi. Je me suis emporté et je n’ai pas mâché mes mots. Elle essaye de se défendre mais ses arguments sont puérils ! Comment peut-elle preuve d’autant d’égoïsme ?

Ton point de vue ? Comment toi, tu vis les choses ? Oh pardon Sa Majesté a besoin d’un mouchoir peut-être ? T’es vraiment une putain d’égoïste quand même ! Toi, toi, toi et encore toi. Ce que ressent Devon ça, tout le monde s’en branle hein. Ce qui compte, c'est qu’il reste bien sage à la maison comme un petit toutou !

La voilà qui m’accuse d’avoir rendu la famille dysfonctionnelle. Non mais là…ce n’est plus possible. Je sens la rage monter, prête à exploser. Je choppe mon pot à crayon, le jette à travers la pièce et ce dernier se brise en morceaux dans un vacarme assourdissant.

DYSFONCTIONNEL ! TU PLAISANTES OU QUOI ! T’as un sacré culot de te pointer ici et de me balancer ça en pleine gueule. Vous avez un sérieux problème tous autant que vous êtes ! JE NE CONSTITUE PAS A MOI TOUS SEUL LA FAMILLE JONES ! Ils sont où les frangins hein ! Oh mais oui ! Ils en ont eu ras le cul de supporter tes jérémiades ! Alors tu viens me casser les couilles à moi c’est ça ! Furieux, je suis furieux ! Je ne contrôle plus le venin qui sort de ma bouche. Je suis méchant, ignoble, un vrai connard.

Pourtant contre tout attente, elle essaye de me calmer, disant qu’elle voulait simplement être là pour moi. C’est une blague ? Donc soutenir son frère c’est l’aduler sans cesse de reproches ? Le pire c’est qu’elle semble incapable de le reconnaître. Je ne sais même pas si elle se rend compte à quel point son attitude fut très pesante pour moi, tout comme celle de mes frangins et de mes parents. Vous imaginez un peu ce que j’ai pu ressentir ? Alors oui, j’ai coupé les ponts, c’était une réelle nécessité ! Parfois, je me demande si c’était une réelle solution, mais quand je vois les réactions d’Evelyne aujourd’hui, je réalise que j’ai fait le bon choix.

TU n’aimais pas que je boive ? Mais TU ne t’es pas dit que c’est justement ce qui ME permettait de tenir ? D’oublier l’espace d’un instant que c’est de MA faute s’ils sont morts ? Parce que JE conduisais cette putain de voiture que JE n’ai pas maîtrisée…Parce que JE m’engueulais avec Lexi et que JE voulais à tout prix avoir raison comme un gros connard. JE suis responsable. JE les ai tués.

Je marque une pause et un silence s’installe entre nous.
Non c’est vrai, tu ne peux pas comprendre. Et je te souhaite de ne jamais le savoir. Pourtant, malgré mon monologue, elle reste sur ses positions, voulant à tout prix mon réconfort.

Tu veux que je sois là pour toi alors que toi tu ne l’as pas été pour moi. T’étais où d’ailleurs hein ? A part m’aduler de reproches et me dicter ma conduite, qu’est-ce que t’as fait d’autre hein ? Oui, j’ai coupé les ponts, et je ne le regrette pas. Je soupire, complètement blasé. J’ai l’impression de perdre mon temps, de parler à un mur. Quoique je dise, j’ai tort de toute manière.

T’avais peut-être besoin de moi, mais moi aussi j’avais besoin d’aide. Et les seules personnes qui m’ont tendu la main et qui m’ont épaulé quand j’en avais le plus besoin, elles sont toutes extérieures à la famille. Quelle ironie pas vrai ! Quels que soient mes arguments, elle trouve toujours quelque chose à y redire. Etonnant hein ?

Donc sous prétexte que t’es la petite sœur et moi le grand frère, je n’ai pas le droit de flancher. Je dois forcément m’occuper des malheurs de sa Majesté et supporter ses états d’âme ? Tu vois, ça Evelyne, c’est ce que j’appelle être égoïste. Je ne t’ai pas rappelé parce que je savais très bien comment la discussion allait tourner. Exactement comme aujourd’hui.

La tristesse peut nettement se lire sur son visage. C’est souvent l’impact que mes mots ont sur ma famille. Ne me sentant guère soutenu et blessé de leur attitude, c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour les atteindre. Je peux être très blessant si je le veux, surtout si je ne me contrôle plus. Et finalement…elle s’excuse. Euh…okay ! alors là, je dois avouer que je ne m’y attendais pas. Tout ça pour…ça ? Je ne sais pas quoi répondre. Je la dévisage en silence. Et maintenant ? Je me racle la gorge et jette un œil par-delà la fenêtre de mon bureau. Merde…les collègues ont probablement dû entendre ce qui s’est passé. Je souffle.

Bon…j’te resserre un verre d’eau ? Au lieu de me répondre, elle prend une profonde inspiration puis se caresse le vente. C’est la deuxième fois qu’elle fait ça. On dirait que j’ai dû louper plus d’un épisode. Je ne poserai aucune question, ça ne me regarde pas après tout. Elle me dévisage, s’approche de moi tremblante, me prend la main et la serre très fort. Non mais pourquoi elle se met dans un état pareil. Je ne sais pas comment réagir face à son contact, et puis, elle prend la parole :

Enfin.. je voulais juste que tu saches comment j'ai vécu ton absence pendant tout ce temps là . Mais je ne suis pas venue te voir pour ça. J’ai vraiment besoin de toi… Je dois te dire quelque chose..J’arrive plus à dormir.. Je me suis… Faite.. vi… Violée

[…]Après quelques minutes de silence.

Qu…qu’est..qu’est-ce qu’elle vient dire là ? non…non…non…pas ça…je suis en plein cauchemar…je n’ai pas entendu… impossible…non…putain…non…
Je reste figé, incapable de bouger ni même de parler. Bloqué, comme si quelqu’un avait appuyé sur la touche pause, je la regarde, sous le choc, complètement désemparé. Le silence dans la pièce est palpable. Mon esprit s’obscurcit, comme si tout le décor autour disparaissait. Plus rien ne m’atteint désormais…un seul mot résonne encore et encore dans ma tête : violée.

Si j’avais été là, ça ne serait jamais arrivé. Mais putain, ils foutaient quoi les frangins ? Pris d’un violent sentiment de culpabilité, je détourne le regard, profondément attristé par la bombe qu’elle vient de lâcher. Elle pleure, sa main toujours ancrée et accrochée à la mienne. Je l’attire aussitôt contre moi, ne réfléchissant pas davantage et l’étreins ardemment. Et dire que je lui rentre dedans comme un gros connard depuis tout à l’heure…De la colère nait soudain du plus profond de mon être. De la colère envers moi-même. En repoussant ma famille, j’ai permis que ça se produise…Mais putain, Damian, t’étais où bordel ! C’est le merdier à ce point depuis que je suis parti ou quoi ! J’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête ! Merde…Evelyne…comment… ? qui… ?

La rage, la haine, la colère, la fureur, tout bouillonne à l’intérieur. Je suis incapable de penser raisonnablement. La sagesse et la raison ne sont plus, je n’ai qu’un seul mot à la bouche, vengeance. Je vais retrouver le fils de pute qui a fait ça et je vais le tuer. Je me contrefous des règles et les lois. Je leur pisse dessus à l’Administration. Je ne laisserai personne m’arrêter, pas même Quinlan ou encore Hunter. Je ne sais pas encore ni comment, mais c’est une promesse que je vais honorer. Je suis peut-être en froid avec eux, mais je ne laisserai personne atteindre ma famille.
Je recule doucement, prenant le visage de ma sœur entre mes mains. Je colle mon front contre le sien, séchant ses larmes de mon pouce.

ça va aller, j’te promets. Je lui embrasse le front lui répétant sans cesse : ça va aller…