Devon et moi, on détestait la patrouille. C'était pas trop notre genre, mais comme on est pas des salauds et qu'on a personne qui nous attends à la maison, on avait accepté de remplacé quelques gars. Ceux-ci ont des enfants et ils voulaient absolument être là. De vrais bon père, chose dont je n'Aurai jamais vraiment l’opportunité d'être, a moins de changer mon fusil d'épaule, de me trouver une femme et de me ranger.Ce qui n'est vraiment pas dans mes plans. J'avais tout simplement acquieser quand on m'avait dit que j'allais être avec Devon. De le laisser tout seul pendant une fête aussi familial ne m'aurait pas passé par la tête surtout pas avec sa soeur dans les barrages. Elle avait le dont d'ouvrir des plaies refermés. Vous savez, le genre de personne qui arrache un pansement sans crier gare? Et bien c'était bien elle.

Nous étions là à manger comme deux porcs notre cheat meal de la semaine, et dieu seul sait combien elle avait été longue! Quand mon pote me propose une bouteille de coca.

"Tu sais me prendre par les sentiments, toi! Coquin!"

dis-je en me mettant à rire. Entre nous, il n'y avait pas de malaise. En tout cas, pas depuis très longtemps vu le nombre d'années qu'on avait passer ensemble. Je regarde les gamins colorés. Ils avaient l'air tellement contents et c'était l'important. Un jour ils vieilliraient et trouveraient cette fête complètement ringarde, oubliant complètement qu'ils l'avaient déjà apprécié. On pouvait s'attendre à tout, d'ailleurs.

"Aucune idée, mais tant qu'on rencontre pas madame Esquimo, moi ça me va."

dis-je en roulant des yeux. Lorsqu'il me parle du café, je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire malicieux en coin et de dire:

" Quoi, t'aurais aimé voir si ta belle Sarah était déguisé en Cupcake sexy? Si ce n'est que ça... passe devant! On verra... "

Je fit sursauter mes sourcils en riant. Bien sûr que ce n'était pas ce qu'il voulait dire, mais chaque fois que je pouvais lui parler de sa belle pâtissière, j'en profitais. On dirait que de l'avoir revue, ça lui avait donner un second souffle et je dois avouer que je ne détestais pas le voir comme ça. C'est alors qu'on reçoit un appel de la centrale. Et merde, nous voilà embarquer jusqu'au cou dans cette soirée qui s'annonçait démente! Devonme dit qu'il me laissera le suivant et je roule des yeux

"Allons sauver ces fous furieux sans nous faire descendre! Yeah! J'en meurs d'envie"

dis-je super ironiquement. A l'halloween il fallait définitivement s'attendre au pire, malheureusement. Avec les années de services, on croit pouvoir S'habituer et pourtant chaque années les tarés se surpassent. Il remet la radio à son emplacement initial et on démarre de façon pépère. Y'a pas à dire, on est pas pressé de savoir ce qui a bien pu se produire. Au moins, on aura pas accepter pour se tourner les pouces, c'était déjà ça. Après quelques minutes, on arrive devant la forêt et Devon se gare.

"Sans doute des ados bourrés qui sont trop intoxiqués pour retrouver leur chemin... ça serait pas une première ici!"

dis-je en haussant les épaules. On avait déjà été appelé à se rendre sur place pour cette raison et je dois avouer qu'on c'était bien marré à foutre un peu la trouille à ses gamins. On s'approche de la forêt et je dois avouer que j'aurais préféré rester chez nous. Tout m'emmerdait depuis que j'avais revu Satine. Je l'avias dans la peau, dans la tête... C'est alors que Devon me demande si j'ai peur. Je me met a rire.

"Dis la chochotte avec sa lampe de poche! Allez, gros trouillard. Avance!"

dis-je en lui donnant une petite claque sur l'épaule en passant devant lui.

Pando