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 La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika 

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MessageLa vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Dim 4 Oct - 11:50

Quand la vérité éclate au grand jourRuby & ErikaJe tourne la poignée de la porte d’entrée, le cœur battant à en rompre ma poitrine. Je sais pourtant qu’il n’est pas là, probablement au travail ou en train de s’envoyer en l’air avec je ne sais qui. Peu importe, c’est sa vie. Mais, revoir les quatre murs de cet appartement me replonge aussitôt dans ces immondes souvenirs que je ne parviens guère à oublier. Je savais que tôt au tard, je devrais franchir cette étape. Je suis partie en trombes la dernière fois, laissant une multitude de fringues derrière moi. De toute manière, il va bien falloir l’affronter un jour ou l’autre, ça j’en suis consciente. Néanmoins, c’est plus fort que moi, je ne me sens pas encore prête. Je n’en ai ni l’envie et ni la force. C’est bien pour ça que j’ai demandé à Ruby de me rejoindre sans réellement lui expliquer pourquoi. Elle ignore la plupart des choses qui se sont passées ici. Je n’ose même pas imaginer sa réaction si elle l’apprenait. J’entre à l’intérieur. Ça sent affreusement le renfermé. Les volets sont clos, seule la lueur du soleil transperce la pièce à travers les petites fentes des volets. J’allume la lumière. Seigneur…on dirait qu’un ouragan est passé ici : des cadavres de bouteilles gisent un peu partout sur le sol et les meubles, des mégots de cigarettes entassés les uns sur les autres dans les cendriers sans compter l’odeur désagréable du tabac froid envahissant l’appartement, les bouts de pizza secs et moisis tapissant les assiettes, ses affaires qui gisent ça et là sur le sol. Un vrai bordel !

Je passe au salon, ramassant un de ces tee-shirts. Mon regard se perd un instant sur ce morceau de tissu. Sans réfléchir, je le porte à mon visage, ferme un instant les yeux. L’odeur familière de son parfum est encore fraîche et bien ancrée. Je me surprends à l’apprécier car non seulement il me rappelle cette nuit, mais aussi tous ces bons moments que nous avions partagés lorsque nous étions gosses. Mais, le cauchemar de ces dernières semaines vient subitement me hanter et je lâche aussitôt son habit en le jetant vivement sur le canapé. Il vit encore ici...moi qui espérais qu’il aurait plié bagage comme il l’avait dit. Je peux toujours rêver ! Et aussi oublier pour le moment, l’idée de récupérer mon appartement.

Je soupire quand on toque à la porte. Ce doit sûrement être Ruby. Je vois mal Morgan toquer à la porte de l’appartement où il est sensé vivre. Je prends la direction de la porte et l’ouvre. Tu te tiens juste là sur le palier de la porte: Hey salut ! Merci d’être venue, remerciai-je en te claquant une bise sur joue.

Vas-y entre. Ne fais pas attention à… me yeux parcourent le dépotoir, je soupire à nouveau, à tout ça ! Je ne vis plus ici depuis deux mois, expliquai-je en t’invitant à entrer. Je te laisse refermer la porte derrière toi, puis, me rends à la cuisine tout aussi immonde que le salon. Je grimace.

Tu veux boire quelque chose ? demandai-je en ouvrant le frigo mais lorsque je constate que la plupart de son contenu est périmé, je mords ma lèvre inférieure.

Tu sais quoi ? On ira au café en partant, suggérai-je en refermant aussi sec la porte du frigo. Je repasse au salon et t’observe avec un sourire des plus gêné.

Je passe à ma chambre pour prendre le restant de mes fringues, si tu veux, tu peux venir, ça sera toujours plus vivable qu’ici, enfin j’espère ! Je finis par atteindre ma destination. Finalement, c’est peut-être la seule pièce de l’appartement qui est restée intacte, à ma grande surprise ! Mais…pourquoi ? Tu me rejoins et m’extirpes de mes songes. J’ôte mon sac de mes épaules et le pose sur le lit puis commence à prendre quelques-unes de mes affaires qui se trouvent sur la commode : brosse, déodorant, parfum et maquillage.

Je suis passée à ton bureau la dernière fois, histoire de te faire un p'tit coucou. Mais tu n'étais pas là et je suis tombée sur un beau parti, Ilkan. Tu ne m'avais pas dit que tu bossais avec l'incarnation même d'Apollon, te lâchai-je en souriant.


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Ruby A. Turner

Ruby A. Turner
Je m'appelle : Coccinelle et j'ai : 31 ans. J'ai débarqué le : 29/06/2015 sur California Dream. J'ai posté : 4246 messages et j'ai un total de : 106 points. J'ai choisi : Phoebe Tonkin comme célébrité et je dois mon avatar à : maleficent. J’interprète également : Sanaa J. Keagan, Cordelia L. Henstridge & Blake R. Hartfield
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Coucou moi c'est : Ruby Amelia Turner Actuellement, je suis : en couple avec Matthew Rider depuis huit ans et j'ai une préférence : un peu plus prononcée pour UN homme en particulier, mais je suis bisexuelle. J'ai : aucun enfant pour le moment. J'ai trouvé un job, je suis : agent de mannequin dans ma propre boîte " Blackson & Turner ", anciennement mannequin.
JOURNAL : La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika Superman-and-lois-kiss

Je l'ai aimé dès la toute première minute, pour un tout, pour un rien, un sourire, un regard, j'ai aimé chacune des intonations de sa voix, son intelligence, son humour... Par la suite, je l'ai aimé pour chacune de ses failles secrètes, pour son mal de vivre, pour ses blessures...

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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Ven 30 Oct - 19:56
La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater.

Erika Clarke & Ruby Turner
“On déteste parfois sa famille de chair, on aime toujours sa famille d'esprit.”



Ruby avait reçu un appel d’Erika qui lui demandait de passer chez elle. Elle n’avait pas vraiment précisé pourquoi. Elle avait seulement rapidement glissé le fait qu’elle avait besoin d’un petit coup de main tout en restant vague. En quelque sorte, la demoiselle Clarke avait éveillé la curiosité de la brunette. Puis Ruby n’est pas du genre à refuser son aide à une amie. Si c’était dans ses cordes, elle le ferait évidemment de bon cœur. Pour savoir pourquoi Erika avait besoin d’elle, la demoiselle Turner n’avait pas d’autre choix que de s’y rendre. Elle lui envoyait un message pour lui dire qu’elle se mettait en route. Ruby ne s’était pas rendue souvent chez Erika, c’était la première fois depuis un long moment déjà. Mais elle n’avait pas eu de mal à reconnaître l’immeuble et à trouver le bon numéro d’appartement. Finalement, elle avait une bonne mémoire. Erika ouvrait rapidement la porte à Ruby qui rentrait doucement dans l’appartement. « Salut, je t’en prie. Tu avais l’air d’avoir besoin de moi. » Le moins, que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne s’attendait pas à trouver l’appartement d’Erika dans cet état. Ruby était vraiment surprise. Que s’est-il passé ici ? On aurait dit qu’une tornade avait traversé la pièce ? La brunette regardait un peu autour d’elle le bazar qui régnait et elle faisait attention à l'endroit où elle marchait et où elle déposait sa canne. Elle ne voulait pas trébucher ou tomber surtout qu’elle ignorait sur quel genre de chose, elle pourrait atterrir. Elle se passerait volontiers de cette expérience. Avant que Ruby ne puisse poser la moindre question, Erika lui expliquait qu’elle ne vivait plus ici depuis des mois. « Ah et qui vit dans... Euh… Ce dépotoir ? Ça t’embête si on ouvre une fenêtre ? » Ça se sentait que cet appartement n’avait pas été aéré depuis un moment. La brunette n’attendait pas réellement la réponse de son amie pour ouvrir la fenêtre. Cette dernière s’était dirigée vers la cuisine. « Comment ça se fait que tu es déménagée ? Je pensais que tu étais bien ici. Enfin avant que ça ressemble à ça. » Il avait bien une raison pour qu’elle quitte cet appartement. « Un café en partant ça sera parfait. » Ruby n’avait pas la moindre envie, ni intention de consommer quoi que ce soit qui vienne de cet endroit. Ça ne lui inspirait pas confiance.

Ruby suivait volontiers Erika dans sa chambre qui semblait être la seule pièce propre et ranger de l’appartement. « Apparemment, l’ouragan t’a épargné. Cette pièce semble intacte. Et c’est très joli. » Alors que la jeune blonde se remplissait un sac de ses affaires, elle lui parlait d’Ilkan. Visiblement, elle était tombée sous son charme. Un charme qui n’avait pas du tout atteint Ruby. Elle resterait honnête en disant qu’il n’était pas désagréable à regarder. Mais c’est la seule chose positive qu’elle lui accordait. « Tu oublies, Ilkan le misogyne, prétentieux. Monsieur je sais tout qui se prend pour le grand patron et qui me prend de haut. L’incarnation d’Apollon, tu exagères quand même. Il n’est pas moche, mais le comparer à un dieu, je trouve que c’est beaucoup lui accorder. »


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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Ven 4 Déc - 13:41

Quand la vérité éclate au grand jourRuby & ErikaC’est maintenant ou jamais. Je ne peux pas rester éternellement dans une telle situation. Plus les choses traîneront, pire ça sera. Je ne me voyais pas accomplir ça toute seule. Et, en toute honnêteté, je n’ai aucune envie de compter sur la gente masculine de mon entourage. J’ai besoin d’une amie. Il n’y a qu’une femme qui puisse être en mesure de comprendre la détresse d’une autre. Puis, ce qui est cool avec toi, c’est que tu es toujours là pour tes proches, sans harceler de questions comme certains peuvent le faire et je t’en suis reconnaissante. Tu as pris du temps pour moi aujourd’hui. Tu n’étais pas obligée, mais tu l’as fait.

Ouai…dis-je dans un soupire, Comme tu vois, c’est un véritable champs de mines ici… Je te laisse entrer. L’air décontenancé que tu affiches quand tes yeux se posent sur les quatre recoins de l’appartement ne me surprend pas. Je savais que les mecs pouvaient se laisser aller, mais là, je dois avouer que ce sale con a fait très fort ! C’est sûrement sa manière à lui de continuer à me faire payer. De toute façon, je ne peux plus continuer à dormir au salon. Je dois récupérer mon appartement au plus vite, quitte à recourir à des procédures judiciaires pour le faire dégager. Tu peines à te déplacer avec tout le merdier qui gît sur le sol, ce qui en effet, suscite un soudain élan de colère chez moi. Je n’arrive pas à concevoir qu'on fasse preuve d'autant de négligence juste pour emmerder le monde. Pourvue que je ne reçoive pas de visite de la propriétaire, sinon je suis morte !

Vue ta tête, je préfère t’expliquer directement que je ne suis pas responsable de ce désastre. Je m’attendais que tu me questionne au sujet du locataire: Visiblement un parasite qui traîne à dégager, j’attrape une bouteille de bière puis la jette contre le mur, cette dernière se brisant en mille morceaux dans un horrible fracas, et qui visiblement cherche à me pourrir l’existence !. Un débris de plus ou de moins, à ce stade-là, ça ne change rien ! Tu désires ouvrir la fenêtre pour laisser entrer un peu de vie. Rien ne me ferait plus plaisir, retrouver la lumière du soleil et départir ces murs de cette affreuse odeur de renfermé: Avec joie, fais-toi plaisir ! Fort heureusement, tu as déjà pris les devants et tu as bien fait !
Oui je sais...ce n'est pas mon genre de fuir et de laisser des choses pareilles arriver. Or, la violence dont Morgan a pris à malin plaisir à m'infliger m'a replongée dans l'horreur de mon passé, un passé que j'ai lutté pour laisser derrière. On réalise alors, qu'un tout petit rien peut très vite nous ramener dans nos cauchemars. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il est le seul à connaître toute la vérité sur mon passé. S'abaisser à un tel comportement est pour moi impardonnable. Qu'il aille en enfer ! Tu ne comprends pas et je ne peux pas t'en vouloir, tu ne connais pas les détails de l'histoire:Oh mais j’étais bien, jusqu’à ce que j’aie la merveilleuse d’idée d’héberger quelqu’un que je pensais être mon ami. Mais il semblerait que je me soit complètement trompé sur son compte…. Je pars sous l’évier récupérer un sac poubelle et commence à le remplir de cadavres de bouteilles vides.

Tu te souviens de mon ami d’enfance dont je t’ai parlé, celui que j’ai connu au foyer de Chicago ? Morgan. Un soir, on était tellement bourrés qu’on a couché ensemble. Une erreur monumentale ! Enfin bref ! Un silence s'installe, laissant ainsi place à mon récit dont je ne suis pas du tout fière. Et encore, je vais t'épargner le passage sur ma grossesse parce que là...j'imagine déjà ta tête et ta réaction...et je ne suis pas vraiment prête à en discuter. Elle ne le concerne pas lui, et ce n'est pas la raison principale pour laquelle j'ai déserté mon appartement.

Il a pété un plomb quand il a su que… je tourne les yeux car je vois déjà ta réaction dans le blanc de tes yeux. Je soupire à nouveau, qu’il m’arrivais de consommer des choses pas très catholiques. C’est devenu pire quand il a compris que je couchais régulièrement avec un mec qui en quelque sorte m’était proche… je n’avais jamais encore parlé de Raven avec qui que ce soit, bon peut-être avec Jess parce que ça devenait compliqué de camoufler le mal que son départ m’avait fait. Toute la douleur que ces souvenirs ravivent brusquement me font prendre un ton un peu plus sec. Je sais que tu sauras faire la part des choses et ne prendra pas ce brusque changement d’humeur pour toi.

Enfin peu importe ! Monsieur n’a rien trouvé de mieux à faire que de m’en coller une ! Du coup, j’me suis tirée d’ici en pensant qu’il dégagerait au plus vite car c’est ce qui était prévu. Mais comme tu peux le voir, il campe toujours ici. Et, je n’ai pas vraiment envie de tomber sur lui en refoutant les pieds ici. C’est pour ça que je t’ai demandé de venir…

Je pose la poubelle pour te proposer de quoi boire. Mais, vue la décharge dans laquelle nous sommes, j’opte pour un rafraichissement en ville, ce qui tu sembles aussitôt approuver : Oui, ça vaut mieux. Je ne m’aventurerais pas à tester ce qu’il reste encore de consommable ici !

Je t’invite à passer dans ma chambre pour récupérer le reste de mes fringues. Je m’attendais au pire, mais finalement, c’est peut-être la seule pièce à avoir été épargné par la crasse. Ton compliment d’ailleurs extirpe la commissure de mes lèvres dans un sourire: Il faut croire que oui ! Merci. Tu sais que j’ai toujours eu bon goût, plaisantai-je en te lançant un petit clin d’œil. Je pose mon sac sur le lit puis l’ouvre pour commencer à rassembler mes biens les plus précieux. Je décide de faire un peu la conversation pendant que je m’exécute à la tâche. Du coup, je te questionne au sujet d’un de tes collaborateurs, Ilkan dont j’ai eu le plaisir de faire la connaissance en passant à ton bureau pour te proposer de déjeuner. Les étincelles naissant soudain dans ton regard lorsque je prononce son nom me font sourire : Et bien, on dirait que c’est l’amour fou entre vous ! Toi Maléfique, lui le misogyne. Je ris, Oui, je suis au courant du petit surnom qu’il t’as attribué.

C’est hallucinant l’agacement que cet homme suscite chez toi et le flot de paroles épineuses qui passent la frontière de tes lèvres quand tu parles de lui est assez drôle. Si tu n’étais pas en couple avec Matt, je pourrais penser qu’il t’attire. Après tout entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un petit pas parait-il. Je continue de remplir mon sac de fringues et d’affaires de toilettes tout en plaisantant un peu : Misogyne, prétentieux, imbu de sa personne, peu importe. Moi, je le trouve plutôt sexy ! Et, puis tu me connais, j’ai toujours su comment dompter ce genre de mecs ! Je marque une pause, rabats une mèche de cheveux derrière l'oreille souris tout en affichant cet air narquois que tu connais si bien.

C’est le genre d’homme qui à la fois adore et déteste qu’on les remettent à leur place. Tu as les reins solides ma belle et tu sais parfaitement te défendre. Je te fais confiance pour lui rabattre le caquet comme il se doit. Des fois, les faire redescendre de leur pied d’estale ne leur fait pas de mal ! Montre-lui qui est la patronne et moi je lui montrerais bien autre chose, dis-je coquine.

Du coup, comme tu n’étais pas là, je suis allée déjeuner avec lui.


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Ruby A. Turner
Je m'appelle : Coccinelle et j'ai : 31 ans. J'ai débarqué le : 29/06/2015 sur California Dream. J'ai posté : 4246 messages et j'ai un total de : 106 points. J'ai choisi : Phoebe Tonkin comme célébrité et je dois mon avatar à : maleficent. J’interprète également : Sanaa J. Keagan, Cordelia L. Henstridge & Blake R. Hartfield
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Coucou moi c'est : Ruby Amelia Turner Actuellement, je suis : en couple avec Matthew Rider depuis huit ans et j'ai une préférence : un peu plus prononcée pour UN homme en particulier, mais je suis bisexuelle. J'ai : aucun enfant pour le moment. J'ai trouvé un job, je suis : agent de mannequin dans ma propre boîte " Blackson & Turner ", anciennement mannequin.
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Je l'ai aimé dès la toute première minute, pour un tout, pour un rien, un sourire, un regard, j'ai aimé chacune des intonations de sa voix, son intelligence, son humour... Par la suite, je l'ai aimé pour chacune de ses failles secrètes, pour son mal de vivre, pour ses blessures...

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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Sam 9 Jan - 21:56
La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater.

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“On déteste parfois sa famille de chair, on aime toujours sa famille d'esprit.”



À ce moment précis, l’appartement d’Erika n’était pas l’endroit le plus facile pour circuler à l’aide d’une canne. Les détritus et les objets qui jonchaient le sol rendaient le parcours difficile. Ruby s’y déplaçait avec prudence en faisait attention à l’endroit où elle mettait les pieds ainsi que sa troisième jambes. Elle serait reconnaissante, si elle pouvait s’épargner une énième chute. Ses six dernières années, les chutes, la demoiselle Turner en avaient connu un bon nombre et parfois de bien belles. Mais fort heureusement aujourd’hui, elles étaient beaucoup moins régulières qu’à ses débuts. Ou encore quand elle avait besoin de deux appuies avec sa paire de béquilles. On ne dirait pas comme ça, mais depuis qu’elle avait été renversée par cette voiture, la brunette en avait parcouru du chemin.  Elle ne le dirait probablement jamais à voix haute, mais elle était plutôt fière d’elle.

Apparemment, un invité indésirable avait pris possession des lieux et ne semblait pas vouloir partir. Ruby avait souvent hébergé des amis chez elle et jamais aucun lui avait fait un tel coup. Même s’ils pouvaient avoir des mésententes, chacun d’entre eux avait respecté l’appartement de la jeune femme. Elle avait quand même eu la gentillesse de leur offrir un toit quand ils en avaient eu besoin. Manquer de respect à son lieu de vie était également le manquer de respect à elle. En général, quand elle se disputait avec un de ses colocataires, il se contentait de s’en allait en claquant la porte derrière eux. 

Erika commençait à raconter l’histoire de cet individu persistant pendant que Ruby s’occupait d’ouvrir une fenêtre. Un peu d’aération ne ferait pas de mal à cet appartement. Bien que l’odeur ne disparaîtrait pas tant que du rangement et un bon coup de propre ne serait pas fait. Pauvre Erika, elle aurait du boulot. La demoiselle Turner écoutait attentivement le récit de son amie. Ruby acquiesça d’un simple hochement de tête positivement quand Erika lui demandait si elle se rappelait de Morgan, son ami d’enfance de Chicago. La brunette s’en souvenait bien, il lui paraissait que c’était une personne très importante pour son amie. « Je ne savais pas que toi aussi, tu as goûté à ses conneries. » Elle connaissait bien les dégâts de la drogue. Ruby était attristée qu’Erika se soit aussi laissé tenté par toutes ses substances, mais elle ne lui en voulait pas. Elle pouvait comprendre que ce soit tentant. La brunette aurait pu aussi se laisser prendre si elle n’avait eu autant de personne dans son entourage qui la freiner. Matthew, le premier, alors qu’il était celui qui lui avait fait découvrir ce monde. Lorsqu’elle avait commencé à le fréquenter une décennie plus tôt, il était dealer de drogues. Ruby avait malheureusement été témoin des dommages que ça causait par le biais de Matthew, mais aussi de Jeffrey. Ils avaient tous les deux réussis à s’en sortir, même si ça n’avait pas été simple. Elle espérait un jour également Erika se débarassera de cette addiction ou de cette mauvaise habitude. Elle aussi le méritait. 

« Tu as bien le droit de coucher avec qui tu veux. Tu n’étais pas en couple avec ton ami ? Tu n’avais pas de compte à lui rendre. Il est qui pour te juger ? » Ruby ne supportait pas ce genre de personne. Celle qui se disait être des amis et qui se pensait avoir un droit de regard et de jugement, sur la vie qu’on menait ou les décisions qu’on prenait. Cet ami n’avait pas à se montrer aussi possessif avec Erika. Ou bien, il aurait dû se montrer sincère, lui dire les choses clairement, s’il ressentait pour elle quelques choses de plus fort que de l’amitié pour elle. Lui dire, si à ses yeux cette nuit de dérapage n’était pas une erreur au lieu de faire preuve d’une jalousie mal placé. Erika ne pouvait pas lire dans ses pensées et il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même s’il n’avait pas été clair et qu’elle soit parti voir ailleurs. En entendant les histoires des autres, Ruby réalisait que son histoire avec Matthew n’était pas aussi complexe qu’elle le pensait. Finalement, entre eux, les choses, c’était faite en toute simplicité. Ils avaient attendu la même chose de l’autre, à un moment similaire. Même s’ils ne l’avaient pas compris tout de suite. Ils avaient aussi longtemps douté de la réciprocité de leurs sentiments à cause de leur passé commun. Un passé compliqué qui avait fait beaucoup souffrir la jeune femme. Une douleur qu’elle ne voulait plus ressentir et que Matthew était le seul à pouvoir lui infliger.

Ruby avait légèrement sursauté en entendant la bouteille se fracassait contre le mur. Elle ne s’y attendait pas. Mais elle pouvait comprendre l’énervement de la jeune blonde. C’était totalement légitime. « Tu veux me faire faire une crise cardiaque ? » La suite de l’histoire d’Erika choquait profondément Ruby. Il avait réellement osé lever la main sur elle. Quel genre de lâche, c’était comme mec ? Comment il avait pu faire ça ? Et il n’avait pas une once de honte ? Il osait rester dans son appartement et y foutre le bordel ? Mais pour qui il se prenait ? « Il t’a frappé ? Il avait aucune excuse pour faire ça ! C’est inacceptable ! Et il est encore là ? Qu’est-ce que tu attends pour le mettre à la porte ? Pour moins, que ça, j’aurais déjà jeté toutes ses affaires dehors et changer les serrures. C’est lui qui aurait dû partir, pas toi, surtout que c’est ton appartement. » C’est d’ailleurs ce que Ruby avait fait, il y a une dizaine d’années quand elle avait appris que Matthew l’avait trompé. Elle avait jeté toutes ses affaires sans exception par la fenêtre. C’était un miracle qu’elle n’est blessée aucune personne au passage. Elle n'avait pas pensé aux piétons sur le trottoir à ce moment-là. Elle entendait uniquement sa colère et son cœur brisé, sa raison avait foutu le camp. Vraiment, tout avait volé et si elle en avait eu la force peut-être bien que Matthew aussi y serait passé. Elle ne voulait plus rien qui lui appartenait. « J’espère qu’il ne mettra pas les pieds ici, tant que je suis là. Je lui exposerais bien comme il faut le fond de ma pensée. »   

Ruby suivait Erika dans sa chambre, la seule pièce de la maison qui semblait propre. Entre la chambre et le salon, c’était réellement le jour et la nuit, il n’y avait rien avoir. « Je sais que tu as bon goût. » Alors qu’Erika réunissait quelques affaires, elle lui parlait d’Ilkan, un sujet sensible pour Ruby. Ce fameux collègue avait qui elle était forcée de faire équipe et qu’elle ne supportait pas. D’ailleurs, Monsieur ne faisait rien pour être apprécié, c’était même tout le contraire. On dirait qu’il prenait un malin plaisir à provoquer la jeune femme. Évidemment, la brunette lui rendait bien. Il était hors de question qu’elle le laisse lui marché sur les pieds comme il tentait souvent de le faire. « C’est simple, je ne le supporte pas. Je n’ai pas le souvenir qu’il m’est appelé directement Maléfique, mais j’ai eu des bruits de couloirs. J’ai rapidement su qu’il me nommait comme ça. Au moins, je ne suis pas une petite princesse en détresse. » Erika avait un avis totalement différent concernant Ilkan. Apparemment, elle était littéralement tombée sous son charme. Elle s’était arrêté au physique. Le reste ne l’intéressait pas vraiment. « Je n’ai pas dit qu’il ne l’était pas. Mais son caractère masque tout ça. Je ne m’en fais pas pour toi. Je sais que tu sauras gérer. Je n’ai aucune inquiétude. » Que ce soit Erika ou Ruby, les deux femmes n’étaient pas du genre à se laisser impressionner et surtout pas par la gente masculine. Elles ne laissaient personne les écraser et elles pouvaient mettre n’importe qui à sa place quand c’était nécessaire. « Ne t’en fais pas, il sait qui est la patronne et je ne me gêne pas de lui rappeler quand ça me parait nécessaire. » Elle était réellement sa patronne, Ruby n’a jamais aimé le montrer ou profiter de son pouvoir, mais parfois Ilkan ne lui laissait vraiment pas le choix. « Le déjeuner s’est bien passé ? C’était plaisant ? » La brunette avait du mal à imaginer passer un bon moment en compagnie de son cher partenaire. Les déjeuners ou dîner d’affaires étaient souvent un vrai calvaire pour Ruby. Elle rongeait son frein pour ne pas l’étriper en présence des clients. 

La jeune femme s’asseyait sur le lit d’Erika. C’était toujours compliqué pour Ruby de rester debout trop longtemps , donc quand elle avait l’occasion de s’asseoir elle le faisait avant que ses jambes deviennent douloureuses. « Je peux t’aider ? » Elle ne savait pas si Erika comptait prendre beaucoup d’affaires avec elle. « Je continue à penser que tu devrais le mettre de force à la porte. » Elle parlait évidemment de son colocataire désormais indésirable.  Ruby n’arrivait pas à avaler le fait qu’il est osé lever la main sur elle.


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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Sam 27 Fév - 1:17

Quand la vérité éclate au grand jourRuby & ErikaBienvenue dans la porcherie Morgan 2.0 ! J’ai honte de te faire mettre les pieds ici, mais pour une fois, je ne me sentais pas capable d’endosser le rôle de celle qui s’en tape et qui garde la tête haute. Cet enfoiré m’a blessée dans tous les sens du terme. Je ne savais pas à quoi m’attendre en revenant ici, alors j’ai préféré te demander de m’accompagner, au cas où monsieur aurait décidé de faire une grasse mat. Je n’ai aucune envie de le croiser. Tu ne tardes pas à me demander ce qui s’est passé ici. Je te dois au moins bien ça pour t’avoir fait venir dans un tel dépotoir. Alors, pendant que tu t’aventures jusqu’à la fenêtre pour faire entrer un peu d’air frais, je te mets au parfum sans oublier le moindre détail, peut-être la partie concernant ma grossesse écourtée. Je ne vois pas l’intérêt d’en faire mention, surtout qu’en aucun cas, elle ne concerne Morgan. J’y vais sans masque. Je t’explique clairement ce qui s’est passé : la coucherie alcoolisée avec Morgan (erreur monumentale), son pétage de plomb quant à ma consommation de drogue et ma relation avec Raven, son geste impardonnable et sa tendance à s’éterniser dans mon appartement dans le seul but de me faire payer. Tu m’écoutes attentivement et puis tu prends enfin la parole. Tu sembles visiblement très étonnée de me voir consommer ce genre de substances. Je sais, tu es déçue. Tu ne me pensais certainement pas aussi faible.

Je me doute…ce n’est pas le genre d’info qu’on hurle sur tous les toits. Je me tourne vers toi, hésitante, le cœur subitement lourd au souvenirs de l’enfer que fut Chicago.

Ma vie avant Los Angeles a été…tout ce qu’il y a de plus…merdique. Et encore, je pèse mes mots. Mon enfance, comment te dire…Je suis passée par des choses qu’aucun gamin ne devrait endurer. Alors quand je suis arrivée ici, j’ai essayé d’oublier ce cauchemar. J’ai commencé à consommer puis à dealer. Au début, ça me permettait de souffler un peu, mettre ma vie entre parenthèses l’espace de quelques heures. Mais tu sais, ce genre de pratique a toujours un prix. On sait quand on commence mais jamais quand ça s’arrête. C’est un cercle vicieux. Je ne fais pas allusion à mes overdoses, mais tu te doutes bien qu’on passe tous par là, un jour ou l’autre.

Tu estimes que je n’ai aucun compte à lui rendre. Là encore je suis d’accord. En tant que célibataire qui se respecte, je veux profiter de la vie comme il se doit et coucher avec qui je veux. Mais visiblement Morgan ne voyait pas les choses de cette manière. Tu me demandes si nous formions un couple, pour être sure: Non, quelle idée ! Tu sais bien que je ne me mets jamais en couple. Mais, sous prétexte que nous étions des amis proches et de longue date, je crois qu’il s’est imaginé qu’on serait ensemble après ça. Pour lui, cette nuit avait visiblement bien plus compté que pour moi. A mes yeux, ça n’a été qu’une erreur qui m’a coûté ce mec avec qui…je soupire, avec qui je me sentais bien. On n’était pas ensemble mais…il était une réelle bouffée d’oxygène Un triste sourire étire la commissure de mes lèvres, Il a quitté la ville après ça…Je ne l’ai plus jamais revu.

Ressasser cette histoire a le don de me foutre en rogne au point que je me défoule sur un pauvre cadavre de bouteille de bière qui se trouve sur mon chemin : Désolée, ça soulage, m’excusai-je après t’avoir fait sursautée en envoyant valser une contre le mur de l’appartement . A chaque fois que je pense à lui, j’ai des envies de meurtres ! Mais, littéralement ! Je poursuis mon anecdote. Tes yeux, soudain, s’écarquillent telles deux petites billes rondes prêtes à exploser sous le choc que mon récit suscite chez toi, notamment la partie où Morgan lève la main sur moi.

Tu es outrée, scandalisée, indignée. Tu as bien compris, mais tu me demandes quand même s’il m’a frappée, comme pour être bien sûre de mes propos. Je te réponds un faible : oui, n’osant pas croiser de nouveau ton regard. Un acte que tu qualifies d’inacceptable. Je ne peux qu’être d’accord. J’étais très loin de me douter qu’il irait jusque-là…si bien que j’en suis restée tétanisée, sans l’ombre d’une réaction. Je m'en veux encore aujourd'hui d'avoir été si lâche. Tu voudrais savoir ce que j’attends pour le foutre à la porte ? [color=blue]désespérément. J’aimerais que ça soit si simple, mais il est inscrit comme locataire sur le bail. Je suis en train de faire le nécessaire pour le dégager au plus vite en me renseignant auprès d’un avocat. J’ai rendez-vous mardi justement ! Si Monsieur fait de la résistance, je vais employer les grands moyens ! J’esquisse un sourire en y repensant, Si tu veux tout savoir, quelques minutes avant, on se prenait déjà la tête. Il m’a tellement saoulée que j’ai pris sa valise et l’ai faite passer par la fenêtre, je grimace légèrement, bon…j’ai quand même explosé la voiture de mon voisin qui se trouvait malencontreusement juste en dessus…ce qui a déclenché l’alarme dans tout le quartier mais…quelle satisfaction !

Je ne peux m’empêcher de rire de bon cœur lorsque tu m’avoues l’attendre de pied ferme si jamais l’envie lui prenait de remettre les pieds ici. On sait comment il entrerait, mais pas la manière dont il en sortirait, s'il en sortirait : Si tu savais Ruby. Rien ne me ferait plus plaisir que de lui démolir sa petite gueule !

Quelques minutes plus tard, nous passons dans ma chambre où l’air semble bien plus respirable et où la déco semble être restée intacte. Dieu merci ! Enfin une pièce qui a été épargnée. Je commence à rassembler quelques affaires et à les ranger dans mon sac. En même temps, je change de sujet de conversation et vire sur quelque chose d’un peu plus attrayant, du moins, pour moi visiblement car on dirait que tu ne peux pas du tout encadrer Ilkan. Remarque…lui non plus ne te porte pas dans son cœur. Tu as même écopé de quelques surnoms de vilaines de Disney.

Je suis curieuse de voir ce que ça donne vous deux dans une même pièce, dis-je en riant. Je sais que vous ne vous supportez pas ! Mais après mûre réflexion, il va de soi que c’est toi qui l’emporteras. Il faut se méfier de l’eau qui dort ! Ilkan ne te surnomme pas le dragon par hasard. Il sait de quoi il parle. Tu ne te laisses jamais faire. C'est dans ta nature. Tu réagis au quart de tour. C'est ce que j'aime chez toi. Alors, j'imagine que l'ambiance au bureau doit être électrique !

Hum…quelle vilaine fille ! Je parie même que tu en tires un malin plaisir de lui rappeler qui est la patronne. Sa fierté doit en prendre un sacré coup, connaissant le personnage. De toute façon, quelle que soit son caractère, je dois t’avouer que je m’en fous royalement. Tu qu’il me satisfait au pieux, ris-je. Mais toi, je peux comprendre que ce trait de caractère t’insupporte. Tu bosses avec tandis que moi je joue, c’est différent. D’ailleurs, tu me demandes comment s’est finalement passé notre déjeuner. Je te dévisage de mon air espiègle :Le déjeuner ? Disons très épicé ! Je te laisse imaginer, dis-je coquine en haussant les sourcils, sourire au rendez-vous.

Tu t’assois sur mon lit et me proposes ton aide. Et puis soudain, je me souviens que je dois récupérer toute ma paperasse. Je voudrais éviter de les laisser traîner ici en sachant Morgan dans les parages. Dieu seul sait quelle crasse il serait capable encore de me faire pour m’emmerder !

Maintenant que tu le dis ! je me dirige aussitôt vers mon placard, l’ouvre pour en sortir un gros carton, que je dépose à côté de toi sur le lit avant de m’assoir face à toi et de l'ouvrir. J’aimerais récupérer mes papiers les plus importants. Tu veux bien m’aider à trier ça ? dis-je en sortant quelques calepins que je dispose sur la couette. Puis, je farfouille de nouveau à l’intérieur et me saisis du classeur possédant toute la paperasse de l’appartement : bail, quittances de loyer, assurance habitation etc. Je jette un œil au contrat de location et le relis brièvement. Voilà que tu reparles de Morgan, m’assurant que je devrais le foutre dehors à coup de pied au cul s’il le faut. J’esquisse un sourire face à ta ténacité : Justement, j’ai besoin de ce qu’il y là-dedans pour lancer la procédure, expliquai-je en lisant point par point les termes du contrat.

Tu veux bien prendre le calepin rouge et le violet pour les mettre dans mon sac s’il te plait ? C’est mon livret de famille et mon passeport. Je voudrais éviter de les laisser traîner ici, on ne sait jamais, au cas où l’ouragan se décide à frapper dans ma chambre…

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Dernière édition par Erika Clarke le Mer 30 Juin - 23:53, édité 2 fois
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Ruby A. Turner

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Je m'appelle : Coccinelle et j'ai : 31 ans. J'ai débarqué le : 29/06/2015 sur California Dream. J'ai posté : 4246 messages et j'ai un total de : 106 points. J'ai choisi : Phoebe Tonkin comme célébrité et je dois mon avatar à : maleficent. J’interprète également : Sanaa J. Keagan, Cordelia L. Henstridge & Blake R. Hartfield
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Coucou moi c'est : Ruby Amelia Turner Actuellement, je suis : en couple avec Matthew Rider depuis huit ans et j'ai une préférence : un peu plus prononcée pour UN homme en particulier, mais je suis bisexuelle. J'ai : aucun enfant pour le moment. J'ai trouvé un job, je suis : agent de mannequin dans ma propre boîte " Blackson & Turner ", anciennement mannequin.
JOURNAL : La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika Superman-and-lois-kiss

Je l'ai aimé dès la toute première minute, pour un tout, pour un rien, un sourire, un regard, j'ai aimé chacune des intonations de sa voix, son intelligence, son humour... Par la suite, je l'ai aimé pour chacune de ses failles secrètes, pour son mal de vivre, pour ses blessures...

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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Sam 6 Mar - 15:51
La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater.

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“On déteste parfois sa famille de chair, on aime toujours sa famille d'esprit.”



Pendant longtemps, la drogue faisait partie du quotidien de Ruby. Son petit ami vendait et consommait de la drogue et ce n’était pas en petites quantités. Ses collègues, également, utilisaient ses substances pour tenir la cadence et se rebooster par moment. On lui avait déjà également proposé, notamment lorsqu’elle avait des coups de mou. Mais la demoiselle Turner n’a jamais réellement été attirée par tout cela. Il y avait plusieurs raisons à cela. Son entourage prenait soin à la tenir loin de tout cela, même si eux même était en plein dans ce vice. D’ailleurs, elle n’avait jamais su ou compris, pourquoi elle en particulier, n’avait pas le droit d’y toucher. Elle pensait particulièrement aux mots et aux interdictions de Matthew. À l’époque où ils se sont rencontrés et qu’ils ont commencé à se fréquenter. Mais il n’était pas la seule raison, encore moins la principale. Ruby refusait de jouer avec sa santé. Elle se l’était promis à elle-même, après avoir perdu son grand-frère des suites d’une maladie pulmonaire. Elle lui avait promis de prendre soin d’elle. Même si elle n’avait pas totalement respecté sa promesse. En effet, elle avait tout de même un jour essayé.

La demoiselle Turner était désolée d’apprendre qu’Erika était devenue une victime de la drogue. Elle l’ignorait jusqu’à aujourd’hui. « C’est une dépendance ou occasionnellement ? » Dans les deux cas, elle pouvait s’en sortir si elle le désirait. Il y avait seulement un cas plus difficile que l’autre. Mais rien n’était jamais perdu. Ruby en avait eu la preuve avec Matthew ou même Jeffrey. Ils avaient tous les deux décidé de se rependre en main presque au même moment. Erika expliquait ce qui l’avait conduit à la consommation de drogues. En entendant les raisons, la brunette avait eu la réponse à sa première question. « Tu sais, tu n’as pas besoin de te justifier face à moi. Je ne te juge pas. » Elle ne se le permettrait jamais. Elle-même avait fait des choix douteux au cours de sa vie. On faisait tous des erreurs et on apprenait de celle-ci.

Si Erika n’était pas en couple avec son meilleur ami, elle n’avait aucun compte à lui rendre. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait et ça incluait avec qui elle passait ses nuits. « Il ne faut jamais dire jamais. Je suis bien placé pour le dire. J’ai toujours dit que plus jamais je retomberais dans les filets de Matthew même si c’était le dernier homme sur Terre. Et où, je suis maintenant depuis cinq ans ? » On ne sait jamais de quoi l’avenir est fait. « Cet homme que tu considères comme une bouffée d’oxygène, ce n’est pas ton meilleur ami. Ça en est un autre, c’est bien ça ? » Elle voulait être certaine d’avoir bien suivi. « Je suis désolé qu’il soit parti. Mais un départ n’est pas toujours définitif.» Ruby avait plusieurs fois quitté Los Angeles avec l’intention de ne pas revenir. Mais à chaque fois, elle était de retour. Après le fait, qu’il s’agissait de sa ville natale et parce qu’elle y avait grandi, expliquait peut-être le fait qu’elle finissait toujours par rentrer. La demoiselle Turner ne s’attendait pas à ce que la blonde lance une bouteille contre le mur. Cependant, elle pouvait comprendre que ça lui fasse du bien. C’était un moyen comme un autre de se défouler. Puis on était plus à un débris près dans cet appartement.

Ruby ne comprenait pas pourquoi Erika n’avait pas déjà mis ce parasite destructeur à la porte. Jamais, la brunette n’aurait jamais laissé son appartement à la merci d’un être indésirable. Elle l’aurait fait sortir de gré ou de force, tous les moyens auraient été bons pour le déloger. « Pauvre voisin qui a été un dommage collatéral. Mais tu as eu raison, dommage que tu n’es pas pu terminer. J’espère que tu trouveras rapidement une solution avec ton avocat. Tu ne peux pas le laisser continuer à faire tout ça.» Dit-elle en désignant le salon et le carnage qu’il en avait fait. La demoiselle Turner espérait qu’elle n’aurait pas l’occasion de croiser ce fameux meilleur ami. Elle n’était pas du genre à mâcher ses mots et elle ne ferait aucun effort avec ce dernier. Elle s’en donnerait même à cœur joie. Surtout qu’elle venait d’apprendre qu’il avait levé la main sur elle. C’était vraiment un acte choquant et inacceptable pour Ruby.

Les deux femmes passaient dans la chambre d’Erika. Une pièce bien rangée et surtout plus propre que la précédente. Ruby s’asseyait pendant qu’elle réunissait quelques affaires. La blonde avait fait un tour à l’agence de mannequins où elle avait fait la connaissance d’Ilkan Williams. Apparemment, elle n’avait pas été insensible à son charme. « On est souvent dans la même pièce. Pas le choix quand on bosse ensemble. On se balance par mal de piques et on n'est souvent pas d’accord. Ce n’est pas l’idéal dans un partenariat, mais on fait avec. » Cela faisait plus d’un an qui travaillait ensemble. L’agence était toujours à flots, ce qui signifiait probablement que malgré leurs mésententes très nombreuses, ils arrivaient à trouver un petit terrain ou ils pouvaient être en accord. « Oh, ne t’inquiète pas qu’il aime également me dire qu’il a ailleurs une entreprise qui cartonne assez pour la laisser être géré par une tierce personne. Il pense me rendre service en travaillant à « Blackson & Turner » mais ce n’est pas du tout le cas. » Ruby lui demandait comment c’était déroulé le déjeuner entre eux. Mais elle n’aurait peut-être pas dû. « Non, en fait, je n’ai pas envie de savoir encore moins d’imaginer, épargnes moi les détails. »

La brunette proposait son aide à Erika pour faire ses bagages. Elle sortait un carton de son placard qui contenait une multitude de papiers. Ruby acquiesçait d’un signe de la tête quand son amie lui demandait si elle pouvait l’aider à trier. « Ça marche.» La jeune femme prenait les calepins dont elle parlait. Le livret de famille échappait des mains de Ruby et ils s’ouvraient sur la place contenant les informations sur la mère d’Erika. Elle ne lisait pas, mais en le ramassant son œil avait été attiré par son nom de jeune fille. Il était familier pour la demoiselle Turner. « Isabelle Owens ? Tiens, ta mère a le même nom de jeune file que ma mère biologique. Enfin, il me semble. » Ruby n’en était pas certaine à cent pour-cent, elle allait devoir demander confirmation à Seth. La brune ne connaissait pas grand-chose de la femme qui lui avait donné naissance. Elle ne cherchait pas non plus à la connaître. Elle avait déjà une mère, celle qui l’avait élevé et toujours considéré comme sa fille, ça lui suffisait. Elle n’avait pas besoin d’attention ou d’amour supplémentaire. Surtout, s’il venait d’une femme qui l’a abandonné et ignorée pendant vingt-cinq ans alors qu’ils habitaient tous dans le même quartier. 


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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Jeu 1 Juil - 1:11

Quand la vérité éclate au grand jourRuby & ErikaCertains choisissent de se plonger dans leur boulot, d’autres de se dévouer corps et âme à leur passion, certains fuient, d’autres se mettent minables en ingurgitant des litres d’alcool ou baisent avec tout ce qui bouge ou encore sombrent dans la drogue. Chacun son échappatoire. Moi, pendant très longtemps, j’ai été accroc à la cocaïne. J’en avais besoin. Je pensais que j’irais mieux à planer à quinze mille, mais j’ai vite réalisé que la descente était violente, et certaines fois, elle aurait pu m’être fatale. C’est le prix à payer quand on fricote avec ce genre de substances, surtout quand on ne connait pas ses limites.

Je sais que toi, Ruby, tu ne me jugeras pas. Je connais brièvement le passé de Matthew, et si tu l’as accepté avec ses failles, j’imagine que tu m’accepteras avec les miennes. Ton premier réflexe est une question que beaucoup de compagnons de défonce me posaient. Un léger rictus étire la commissure de mes lèvres : Pendant des années, j’y ai été accroc. J’en avais besoin. Mais tu connais le dicton des éternels insatisfaits. Ils en veulent toujours plus, jusqu’à la dose de trop. Quand tu passes à deux doigts de la mort, ça fait réfléchir. Après trois quatre overdoses, c’est devenu plus un plaisir qu’une nécessité.
Tu as sûrement dû penser que je me braquerais pour m’avoir posé cette question. Tu me connais pourtant depuis le temps. Je suis une femme sans masque. Je ne vois pas l’intérêt de te mentir : Je sais. Mais je tiens à le faire. Et, c’est justement parce que tu ne me juges pas que je peux t’en parler. Depuis qu’on se connait, j’ai toujours été honnête avec toi, je ne vois pas pourquoi ça changerait. J’ai confiance en toi.

Je ne sais pas pourquoi Morgan s’est imaginé qu’après ce dérapage, nous serions plus. Des erreurs ça arrive, et celle-là m’a coûté Raven…Tu me joues le proverbe ne jamais dire jamais. Je suis d’accord quant à la véracité des propos, en revanche, l’idée de devenir un jour la petite amie de cet enfoiré, me donne juste envie de vomir. Pour illustrer ton proverbe, tu te prends comme exemple avec Matthew, ce qui me fait sourire : Ruby...tous les mecs ne sont pas comme Matthew. Puis, j’imagine que chaque relation est différente. Certaines amitiés sont destinées à se terminer en histoire d’amour tandis que d’autres ne doivent jamais dépasser ce stade. Personnellement, les relations et tout le tralala ce n’est pas mon truc. Je suis très bien célibataire. En revanche, tu sais bien ça ne m’empêche pas de me faire du bien de temps en temps, dis-je en riant tout en faisant un petit clin d’œil. Mais voilà que tu m’interroges au sujet de Raven et mon cœur étrangement se serre. Je détourne le regard pour observe des débris de verre gisant sur le sol : Oui…tu as sans doute raison. Mais je préfère me dire qu’il est parti pour de bon. Pas question d’envisager ni d’espérer quoique ce soit. C’est mieux comme ça. Ne jamais rien attendre de personne.

Puisqu’on parle de Morgan, il a bien fallu te donner quelques explications. J’ai bien cru que tes yeux allaient sortir de leur orbite lorsque je t’ai avoué ce qu’il m’a fait. Je ne veux rien te cacher. Tu as déjà eu la gentillesse de m’accompagner dans cette décharge. De fil en aiguille, je t’explique quels sont mes plans pour virer Morgan d’ici. Tu sembles avoir apprécié la descente expresse de sa valise, bien que la voiture d’un voisin en ait pris pour son grade. Pauvre carrosserie ! Ouai c’est sûr mais putain qu’est-ce que ça défoule ! J’espère aussi ! j’en ai marre de dormir au salon de tatouage. Je n’ai pas vraiment envie de le croiser dans les parages. Donc, je dors au travail…une vraie clocharde ! Après avoir craché notre venin sur Jacobs, nous passons dans ma chambre pour y récupérer mes effets personnels ainsi que tous les papiers importants. Je voudrais éviter que le parasite ait la lubie de détruire ma chambre ! Pendant que je rassemble mes fringues dans mon sac, nous parlons un peu de ton sexy collègue, Ilkan. Un homme qui visiblement te donne de l’urticaire. Vous sembler vous vouer un amour incommensurable, ce qui rend la collaboration assez délicate. J’éclate de rire : ça doit être épique vos réunions ! Pensez à m’inviter la prochaine fois. Je me ferai un malin plaisir d’amener le pop corn. Je reprends légèrement mon sérieux, Ce n’est pas étonnant. C’est un mec. Ils aiment te montrer qu’ils pissent plus loin que toi, sinon c’est leur fierté qui en prend un coup. Ils aiment se savoir indispensables. Ça gonfle leur égo.

Tu veux à tout prix que je t’épargne les petits détails de mon déjeuner avec lui. Je ne peux m’empêcher de sourire à ta réaction. Mais trêve de bavardages, je dois récupérer la paperasse. Je sors justement un gros carton de mon placard et te demande de l’aide pour rassembler tout ça. Je me saisis du classeur contenant tous les papiers pour l’appartement et le fourre dans mon sac. Je vais en avoir besoin pour virer Morgan. J’imagine que l’avocat voudra le consulter ! Puisque tu te trouves à côté, je te demande si tu veux bien récupérer mon livret de famille et mes papiers d’identité. Quant à moi, je finalise deux trois petites choses.

sabelle Owens ? Tiens, ta mère a le même nom de jeune fille que ma mère biologique. Enfin, il me semble. Je m’arrête d’un coup, puis me retourne. Tu viens visiblement de lire mon livret de famille. Je fronce légèrement les sourcils sans pour autant me départir de mon sourire. Le même nom de famille que ta mère biologique ?
Quoi ? Sérieux. Ta mère s’appelle Owens aussi ? Je hausse les épaules, c’est marrant, ça doit être un nom de famille courant j’imagine. Fais voir. je te reprends mon livret puis l’ouvre, mais quelque chose glisse des pages et tombe sur le sol.

Tiens ! qu’est-ce que c’est ? Je me baisse pour le ramasser. On dirait une photographie. Oh ! Ma mère ! Seigneur ! C’est…c’est…c’est…INCROYABLE ! il ne me restait plus rien de mes parents ! Mon dernier souvenir se résume à leurs dernières supplications et leurs cris étouffés avant de mourir. Mon dieu ! depuis tout ce temps la photo de ma mère se trouvait dans notre livret ! Un sentiment de joie entremêlée à de la tristesse me traversent. Mes yeux se mettent soudain à briller et je sens les larmes monter. Pourtant, elles n’ont pas le temps de se déverser sur ma joue que quelque chose m’interpelle.

Mais ? qu’est-ce que…la photo semble pliée en deux. Je fronce à nouveau les sourcils. Curieuse, je la déplie et remarque la présence d’une autre femme à ses côtés. Elle…elle lui ressemble beaucoup. D’ailleurs, en dessous, il est écrit : Taliyah & Isabelle, Porto Rico, été 1984. Mais ! Mais ! Mais…qu’est-ce que ça veut dire ? Qui est cette femme ? Je reste un instant, figée face à cette photographie, scrutant chaque petit détail qui façonne le visage de l'inconnue. Mon dieu…La ressemblance est si frappante ! Se pourrait-il que ma mère ait eu une sœur ou une cousine que je n’ai jamais connue ? non…impossible ! Elle ne m’aurait certainement pas laissée livrée à moi-même dans ce putain de foyer ! Mon regard se décompose, puis ma gorge, mon cœur et me estomac se nouent subitement. Je sens la détresse me gagner : Merde… laissai-je doucement échapper, sous le choc. Mais qui est cette femme au bras de ma mère ? Elles semblent si proches sur cette photo…et cette ressemblance…ça ne peut pas être qu’une amie…si ?

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Je m'appelle : Coccinelle et j'ai : 31 ans. J'ai débarqué le : 29/06/2015 sur California Dream. J'ai posté : 4246 messages et j'ai un total de : 106 points. J'ai choisi : Phoebe Tonkin comme célébrité et je dois mon avatar à : maleficent. J’interprète également : Sanaa J. Keagan, Cordelia L. Henstridge & Blake R. Hartfield
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Coucou moi c'est : Ruby Amelia Turner Actuellement, je suis : en couple avec Matthew Rider depuis huit ans et j'ai une préférence : un peu plus prononcée pour UN homme en particulier, mais je suis bisexuelle. J'ai : aucun enfant pour le moment. J'ai trouvé un job, je suis : agent de mannequin dans ma propre boîte " Blackson & Turner ", anciennement mannequin.
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Je l'ai aimé dès la toute première minute, pour un tout, pour un rien, un sourire, un regard, j'ai aimé chacune des intonations de sa voix, son intelligence, son humour... Par la suite, je l'ai aimé pour chacune de ses failles secrètes, pour son mal de vivre, pour ses blessures...

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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Mer 13 Oct - 23:01
La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater.

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“On déteste parfois sa famille de chair, on aime toujours sa famille d'esprit.”



Ruby venait d’apprendre que comme la plupart de ses proches, Erika avait sombré dans la drogue. Comme quoi, la brunette avait raison quand elle disait qu’elle n'était attirée que par des drogués ou des personnes à problème. Quand la demoiselle Turner y repensait toutes les personnes qu’elle avait fréquentées avait un problème ou un lien avec la drogue. C’était un miracle qu’elle n’est jamais sombré jusqu’à maintenant. Chacun avait une bonne raison pour se laisser aller au bien-être que procure la drogue, bien que celui-ci soit court et éphémère. Ruby n’avait pas besoin des explications ou des justifications qu’Erika lui offrait. Elle ne la jugeait pas, on faisait tous des erreurs. Ce qui intéressait réellement la brunette, c’était si son amie consommait occasionnellement ce poison ou si c’était quelque chose de régulier, de quotidien. « Tu dis que pendant des années, tu as été accro. Ça veut dire que tu as décroché ou simplement que tu n’as plus l’impression de l’être ? » Ruby espérait sincèrement que ce soit la première option. Ce serait tellement bien qu’une personne de plus sorte du gouffre qu’était la drogue. C’est vrai qu’Erika a toujours été honnête avec Ruby et la demoiselle Turner en faisait tout autant. C’était dans leur tempérament d’être totalement franche l’une envers l’autre, et même envers les autres. La brunette n’aimait pas l’hypocrisie et la fausse politesse.

Ruby était vraiment choquée par la façon dont Morgan avait traité Erika. Après un tel comportement, un tel acte, elle pouvait encore l’appeler son meilleur ami. Il ne méritait même plus de faire partie de sa vie. Il avait franchi la ligne, le point de non-retour. Il avait largement dépassé les bornes. C’était avant d’apprendre qu’il avait été violent avec la jeune blonde que Ruby lui avait confiée qu’on ne savait jamais de quoi été fait l’avenir. Il suffisait de la voir avec Matthew. Il y a quelques années en arrière, l’idée de se remettre un jour en couple avec Rider la faisait rire et lui donner même parfois envie de vomir. Il lui avait littéralement brisé le cœur et elle avait eu longtemps peur de lui faire à nouveau confiance. Un amour qui s’était transformé en haine, puis en amitié pour revenir au point de départ et redevenir de l’amour. Ruby était simplement venue à la conclusion que finalement, elle n’avait jamais cessé de l’aimer malgré le mal qu’il lui avait fait. Ils avaient tous les deux changé au fil des années et mûri, grâce à cela, leur seconde chance se passait très bien. « Heureusement, Dieu merci que tout le monde ne soit pas comme Matthew. Crois-moi le monde irait mal. Je disais aussi que les relations ne sont pas pour moi. J’étais également très bien en tant que célibataire. Et je l’ai été très longtemps, ça me plaisait vraiment. Mais je dis juste que parfois les choses nous tombe dessus sans qu’on s’y attende. De toute façon ce qui doit arriver arrivera tout simplement. » Elle avait apprécié ce sentiment de liberté. Mais elle n’était pas pour autant nostalgique, elle ne regrettait pas sa décision de se mettre en couple, pas une seule seconde. Erika ne voulait pas se faire de faux espoir concernant l’homme qu’elle qualifiait comme sa bouffée d’oxygène. « Je comprends... Et cette bouffée d’oxygène à un nom ? » Eh oui, Ruby était curieuse.

Son pseudo meilleur ami occupait l’appartement et l’avait rendu invivable. Il n’avait aucun respect pour le lieu ou même Erika comment il avait pu laisser cet appartement être semblable à une déchetterie. C’était insensé. La blonde ne dormait plus chez elle, elle avouait passer ses nuits dans son salon de tatouage. « Tu sais, tu peux venir chez moi. J’ai une chambre de libre, enfin ma chambre d’ami est devenue une chambre d’enfant. Mais le lit est grand et le fils de Matt est en ce moment chez sa mère. Donc tu es la bienvenue si tu en as assez de dormir au salon. » Elle serait beaucoup mieux chez Ruby le temps qu’elle se débarrasse de son parasite de colocataire. Puis ça permettrait aux deux jeunes femmes de passer du temps ensemble.

La conversation se tournait ensuite vers la collaboration entre Ilkan et Ruby. Les deux jeunes femmes avaient également regagné la chambre d’Erika, la seule pièce qui semblait propre et ordonnée. « On n’est pas vraiment du genre à se donner en spectacle devant un public. » Ils arrivaient tout de même à rester professionnel devant leurs clients. Leurs querelles se faisaient toujours en privé. Leur seul public était leur secrétaire respectif qui jouait parfois les intermédiaires. « Je n’en ai rien à faire de son ego. Je n’ai aucun scrupule à le descendre. » Ruby ne s’était jamais laissé marcher sur les pieds et ce n’est pas avec Ilkan que ça allait commencer. Bien au contraire, elle ne se laisserait jamais faire. C’était mal connaître la demoiselle Turner.

Ruby se proposait d’aider Erika à rassembler ses affaires. Pendant que la blonde rassemblait des vêtements et d’autres affaires. Elle demandait à la brunette de récupéré les documents importants. Le premier document qu’elle avait eu entre les mains avait été le livret de famille de la demoiselle Clarke. Elle avait vu par accident son contenu et elle avait trouvé amusant que leurs mères aient le même nom de famille. Owens n’est pas un nom si rare aux États-Unis. Ruby n’était même pas certaine à cent pour cent que sa mère biologique portait bien ce nom de jeune fille. Elle connaissait peu de choses à propos de sa génitrice et elle ne cherchait pas à en apprendre davantage. « Je crois ! Il faut que je demande confirmation à Seth. » L’attention d’Erika se portait sur une photo qu’elle avait l’air de découvrir. Ruby connaissait bien l’expression que son amie avait sur le visage. La brunette avait la même quand elle découvrait ou retrouvait des photos de son défunt frère. C’était toujours un plaisir de les revoir, mais on avait également un sentiment de tristesse. Le rappel de l’être aimé qu’on a perdu, qu’on ne pourra plus jamais serrer dans ses bras. Soudain, un juron échappait des lèvres d’Erika ce qui suscita de l’interrogation chez Ruby. « Qu’est-ce qu’il y a ? »

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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Dim 14 Nov - 2:19

Quand la vérité éclate au grand jourRuby & ErikaLaisser entrer quelqu’un dans ma vie, c’est risquer de lui montrer toutes mes facettes, mes défauts ainsi que mes faux-pas. Et, mon plus gros se résume en un mot, sept lettres : cocaïne. Depuis le temps, tu me connais. Tu sais que je ne mens pas, je ne fais jamais semblant et je suis aussi transparente de l’eau de mes chiottes. Te parler de ce qui s’est passé avec Morgan m’oblige à lever un point très épineux que tu ignorais à mon sujet. La drogue. Tu sembles surprise. Oui je sais. Je cache bien mon jeu. Tu ne me juges pas. J’apprécie. En même temps, pourquoi le ferais-tu alors que ton petit ami baignait dedans par le passé. Toutefois, tu cherches à savoir si je suis toujours une junkie. Je te souris amicalement, pince les lèvres. Tu aimes jouer sur les mots toi hein ? Disons que j’ai décroché par la force des choses. Mais si tu veux savoir si j’en ressens le besoin, ma réponse est non.

Au fil de la discussion, lorsque je te parle de l’incident avec Morgan, tu vois rouge. Une partie de moi ne peut s’empêcher de me détester pour être restée passive à ce moment-là. Néanmoins, étant enceinte de Raven, je ne voulais pas tenter le diable, d’autant plus que Morgan dévoilait une part très sombre de lui. Il était devenu fou et imprévisible. Je ne me sentais plus en sécurité. Alors j’ai pleuré comme une pauvre petite idiote et je me suis enfermée dans ma chambre en attendant qu’il se tire bosser. Et puis, un sujet en amène un autre, et j’évoque Raven sans réellement mentionner son nom, sur une note de mélancolie au souvenir de son subit départ de Los Angeles.

Tiens ! c’est drôle comme tu prends ta relation avec Matthew comme une exception aux règles que tu t’étais fixées quand tu étais encore sur le marché. Quand on y repense, tu as bien changé. Qui aurais cru que tu finirais en couple et qui plus est ton meilleur ami. Franchement, si Morgan avait été comme Matthew, je ne pense pas que je m’en serais pris une. Je ne le connais pas, mais que tu en sois tombée amoureuse suffit à me convaincre. Je ne peux retenir un rire à ton petit commentaire concernant ton petit ami: Pourquoi le monde irait si mal ? Bon je sais que j’me suis pas mal foutu de sa gueule la dernière fois au bar, mais c’est un mec bien ! petit clin d’œil. Mais quand même...comment une fille comme toi a-t-elle subitement choisi de se mettre en couple ? Et qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? ce qui doit arriver arrivera. Je suis d’accord sur ce point. Mais ça ne concernera en rien ma situation amoureuse. Je ne peux pas aimer Ruby. Mais ça, tu ne le sais pas et je ne t’en tiens pas rigueur. Je n’aime pas ressasser les horreurs de mon passé. Si tu creuses sous la surface, tu risques de ne pas aimer ce que tu vas y voir. D'ailleurs, je ne penses pas que tu sois prête pour ça. Restons-en là pout le moment. Je me contente simplement de répondre : Ouai.

Je continue de rassembler quelques bouteilles de verres quand tu me prends au dépourvue en me demandant son nom. Je me redresse et te dévisage, surprise par ta soudaine curiosité. Un sourire en coin vient poindre sur mes lèvres : Raven. répondis-je en lâchant le sac poubelle, il s’appelle Raven. Il taffait au garage de Matt et Jeff. Mon cœur se resserre brutalement. Je déglutis péniblement puis force un sourire pour garder la face. Fort heureusement, nous en venons à parler d’Ilkan. Délicieux petit bout d’entrain d’ailleurs que tu prends un malin plaisir à remettre à sa place. Vu ton amour pour cet homme, je vais t’épargner les détails salaces de notre déjeuner. C’est drôle ! tu ne peux vraiment pas le piffrer que ça en devient presque épidermique : Ma chérie, tu n’as jamais eu de scrupules pour qui que ce soit. C’est pour ça que je t’aime, dis-je avec humour.

Trêve de bavardages ! J’aimerais récupérer rapidement mes papiers importants avant que Morgan n’ait la merveilleuse idée de rentrer. Nous entrons directement dans ma chambre, seule pièce visiblement épargnée par l’ouragan Morgan. Pendant que je fourre l’essentiel dans mon sac, tu me fais brusquement remarquer que nos deux mères portent le même nom de famille, que tu as découvert en tombant par hasard sur mon livret de famille. Je suis assez surprise, je ne pensais pas qu’Owens était un nom courant. Mais, avant que je puisse ajouter quoique ce soit, une photo glisse des pages du livret et tombe par terre. Je fronce les sourcils, intriguée par ce fameux cliché. Que faisait-il là-dedans ? Je le ramasse et l’analyse d’un peu plus près. Maman…en compagnie d’une autre femme. Oh...revoir son doux visage angélique, souriant et plein de vie me plonge dans une profonde tristesse. Elle…elle me manque tellement.

La photo étant cornée et repliée, je la déplie afin de jeter un œil à l’autre femme. Je me sens subitement parcourue d’un profond malaise. Qui est cette Taliyah ? Je rapproche le cliché de mon visage, plisse légèrement les yeux comme pour éclaircir l’image. Je ne peux m’empêcher de remarquer à quel point la ressemblance entre les deux jeunes femmes est frappante. Ça ne peut pas être une simple amie… serait-ce quelqu’un de la famille ? Une cousine ? non…elles se ressemblent beaucoup trop ! Pourtant, il n’a jamais été mentionné nulle part l’existence d’une sœur. Je…je ne comprends pas…

Merde… que je laisse échapper dans ma réflexion et qui attire aussitôt ton attention. Je relève la tête et te dévisage perdue et désemparée par cette trouvaille.
Je…je ne sais. C’est…c’est bizarre. Cette femme… je te désigne la fameuse Taliyah avec mon index, elle ressemble tellement à ma mère. Elle, là, c’est ma mère, Isabelle. je te la montre du doigt, et elle, une certaine Taliyah. Silence durant lequel mon expression se crispe d’inquiétude. Mon cœur se met subitement à s’accélérer. Je n’ai jamais entendu parler d’elle. Ma mère n’en a jamais fait mention. Mais tu as vu leurs ressemblances ? On dirait presque qu’elles sont…sœurs.

:copyright: Justayne
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BLUE LAGOON
Ruby A. Turner

Ruby A. Turner
Je m'appelle : Coccinelle et j'ai : 31 ans. J'ai débarqué le : 29/06/2015 sur California Dream. J'ai posté : 4246 messages et j'ai un total de : 106 points. J'ai choisi : Phoebe Tonkin comme célébrité et je dois mon avatar à : maleficent. J’interprète également : Sanaa J. Keagan, Cordelia L. Henstridge & Blake R. Hartfield
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LOLAJADECAMILLEMATTHEW
Coucou moi c'est : Ruby Amelia Turner Actuellement, je suis : en couple avec Matthew Rider depuis huit ans et j'ai une préférence : un peu plus prononcée pour UN homme en particulier, mais je suis bisexuelle. J'ai : aucun enfant pour le moment. J'ai trouvé un job, je suis : agent de mannequin dans ma propre boîte " Blackson & Turner ", anciennement mannequin.
JOURNAL : La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika Superman-and-lois-kiss

Je l'ai aimé dès la toute première minute, pour un tout, pour un rien, un sourire, un regard, j'ai aimé chacune des intonations de sa voix, son intelligence, son humour... Par la suite, je l'ai aimé pour chacune de ses failles secrètes, pour son mal de vivre, pour ses blessures...

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MessageRe: La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater - Ruby & Erika écrit Jeu 25 Nov - 17:46
La vérité finit toujours, tôt ou tard, par éclater.

Erika Clarke & Ruby Turner
“On déteste parfois sa famille de chair, on aime toujours sa famille d'esprit.”



Tout le monde n’était pas comme Matthew et Ruby et heureusement. D’ailleurs, la brunette avait exprimé à haute voix qu’il était préférable que personne ne soit identique à Matthew. Une remarque qui avait de quoi intriguer Erika, la demoiselle Turner pouvait le comprendre. Mais maintenant, elle lui devait une explication. « Oui, c'est un mec bien. Du moins, aujourd’hui, il l’est devenu. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Il a fait des choses vraiment moches dans le passé. Des choses dont je ne peux pas parler. Il a ses qualités, mais il est aussi bourré de défauts. Des défauts que j’ai appris à aimer et qu’il a tenté d’arranger. » Une nouvelle question découlait de la conversation. Erika se demandait ce qui avait conduit Ruby à changer d’avis à propos du célibat et de Matthew. « Ce qui m’a fait changer d’avis, c’est que quoi que je fasse tout me ramenait toujours à lui. Donc j’ai dû me rendre à l’évidence après sept ans de séparation. Des années qui nous ont permis d’évoluer et de prendre en maturité. C’est probablement ce qui nous manquait au départ. Matthew est la seule personne qui m’accepte comme je lui suis entièrement avec mes qualités, mes défauts et mon handicap. Le seul avec qui je suis totalement moi-même. Il est également celui avec lequel je me sens en sécurité et aimer… » Ruby avait été le plus sincère possible. Elle ne parlait pas souvent de ses sentiments, mais Erika lui avait posé la question donc elle lui devait une réponse. La brunette avait marqué une très légère pause avant d’ajouter. « Tu dois me trouver très niaise pour le coup. » Une image que la demoiselle Turner n’avait pas l’habitude de renvoyer, du moins elle espérait que non.

Ruby était curieuse de connaître l’homme qui faisait autant de bien à Erika. Peut-être qu’elle le connaissait et en effet, elle avait tapé dans le mile. La brunette avait déjà eu l’occasion de croiser Raven au garage. La jeune femme y traînait assez souvent pour déjeuner avec Matthew ou simplement pour faire un coucou à Jeffrey. Son petit ami avait beau continuer à en vouloir au blond, Ruby n’avait rien contre lui. Elle continuait à l’apprécier, même s’il se comportait assez régulièrement comme un con avec son entourage. Mais c’était aussi ça qui faisait son charme. « Je l’ai déjà croisé quelques fois. Je passe parfois au garage pour embêter Matt et Jeff. Et j’ai beaucoup entendu parler de lui quand il est parti du jour au lendemain. Il a mis le garage dans la merde et j’ai bien entendu les deux râlaient. Ils ont perdu des clients à cause de lui, parce qu’ils n’ont pas pu tenir leur engagement. Ils ont mis tout ce qu’ils avaient dans ce garage. » En parlant de collègues, Ruby avait rapidement évoqué Ilkan, leur relation et le fait que la brunette ne se gênait pas pour lui rappeler, qui était la patronne chez « Blackson & Turner ». Il était hors de question que la jeune femme se laisse marcher sur les pieds par cet individu.

Ruby aidait Erika a récupéré quelques papiers. L’ambiance avait changé lorsqu’une photo était tombée du livret de famille. Dans ce dernier, la brunette avait noté que la mère d’Erika avait le même nom de jeune fille que sa mère biologique. Mais ça ne semblait pas étrange. Owens était probablement un nom courant dans d’autres pays anglo-saxon. Après tout, Ruby ne connaissait rien de sa mère biologique. Elle ne voulait rien savoir à propos de la femme qui l’avait abandonné dans le seul but de préserver sa réputation. La photo semblait troubler Erika, elle avait l’air très ému. C’était probablement une photo qu’elle n’avait jamais vue ou qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. Le cœur de Ruby ne faisait qu’un seul bond quand son amie lui montrait la photo en évoquant une certaine Thalia. La brunette crut reconnaître sa mère biologique, elle restait silencieuse. Si jamais, elle se trompait. La photo touchait tellement Erika. Et si elle disait une bêtise. Ruby sortait son téléphone. « Je crois que je connais cette femme… ». Elle se rendait sur le compte Facebook de Thalia Baker pour avoir une photo récente pour comparer. « Je crois que c’est Thalia Baker, Thalia Owens…. Ma… ma mère biologique, celle de Seth et Tessa. » Les deux femmes, seraient-elles de la même famille ? Seraient-elles cousines ? Cette famille devenait de plus en plus bizarre, de plus en plus tordue… Ruby était heureuse d’avoir grandi chez les Turner, loin de toute cette folie, de tous ces mensonges et de ces cachotteries. Bien que, son père en faisait tout de même partie. Mais c’est lui qui avait révélé la vérité et qui lui avait promis qu’il n’avait plus de secret. Apparemment, ce n’était pas le cas de Thalia. Sa vie semblait être un tissu de mensonges et on en découvrait toujours plus. Cette fois, Ruby ne voulait pas être l’oiseau de mauvais augure. Elle ne pourrait révéler cette nouvelle vérité à Seth et Tessa. Surtout Tessa qui avait eu la sensation que la demoiselle Turner avait voulu détruire sa famille.


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