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 Devon ☼ Tapage nocturne surprise !  

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MessageDevon ☼ Tapage nocturne surprise ! écrit Mer 17 Mar - 20:14

Tapage nocturne surprise !
Devon ☼ Tapage nocturne surprise !  78e31f5ae8b36ed396f5b703ec7f740bDevon ☼ Tapage nocturne surprise !  E0661fa7040b66e8f51f9ce3663691227a2701a3

20h00

Je m’habillais chaudement pour quitter le bureau. J’avais vingt minutes de route, mais je voulais tellement raconter une histoire à mes enfants avant qu’ils s’endorment. Ils me manquaient, tous les jours depuis que j’ai commencé à travailler ici pour madame Byrne, une irlandaise, bourreau du travail, je n’ai pas eu un seul jour de congés. Je ne m’épanouissais pas dans cet univers. Je sais, je dois changer de métier. Mais j’ai peur de ne pas trouver à cause de mon âge et le fait que je suis maman. C’est toujours difficile, enfin ce que j’ai entendu.
Je m’apprêtais à partir quand le téléphone retentit dans la pièce. Une boule d’angoisse monta dans la gorge tandis que je fixais la porte d’entrer. La tentation de fuir était omniprésente, mais je ne pouvais pas me permettre de quitter mon poste si ma patronne a besoin de moi. Je serrai les poings. C’était frustrant. Je ne peux pas coucher mes gosses et les embrasser en leur souhaitant bonne nuit. Je me tournai vers ma patronne qui attendait que je réponde. Le dragon était réveillé…
Je décrochai le téléphone du bureau.
« Oui ? »
« Il me faut une salade césar sans poulets pour dans vingt minutes. » me dit-elle en me raccrochant au nez.
Une salade césar sans poulet, ce n’est une salade césar, mais soit. Je roulai des yeux. J’avais bien raison de mettre mon manteau. Je téléphonais le thaï en bas du bureau pour commander la fameuse salade césar sans poulets. Je descendis par l’ascenseur et en profitai pour appeler la maison.
« Allô ? » répondit Cassidy, la nourrice de mes enfants.
Elle était jeune et étudiait dans la médecine. La pédiatrie était son service favori, elle s’y connaissait énormément. J’ai confiance en elle depuis le départ, même si Eden -mon fils- m’a avoué un jour qu’elle invitait des garçons. Pourtant, elle avait nié. Je me demande si c’est vrai, d’ailleurs…
« Oui, bonsoir Cassidy, je voudrai dire bonne nuit à mes enfants s’il vous… »
« Ah mince, elle ne vous a pas relâché la lionne ? » me coupa-t-elle avec une voix hésitante.
Je poussai un soupire. Non, j’étais prisonnière entre les griffes du dragon. Je ne répondis pas plus que ça, je l’entendis appeler les enfants qui venaient de sortir de tables. Ah tiens, c’est bizarre ça.
« Allô maman ?! » cria la voix fluette de Mia. « Ma chérie ! Ça va ? Tu as bien mangé ? » « Oui, c’était trop bon ! Attend, Eden veut te parler ! »
« Allô maman ? Dis, tu rentres quand ? »
Cette demande m’arracha le cœur. Je me mordis les lèvres avant de répondre avec un sourire forcé.
« Vous dormirez déjà quand je reviendrai. »
Je l’entendis souffler et murmurer un « C’est toujours comme ça… » venant d’Eden. « Un jour, un chevalier viendra à ta rescou maman ! » « Ta rescousse, ma chérie » rectifiai-je Mia.
Mouais, encore une soirée merdique ! Ce n’est pas gagné !  

4h00

Non d’un chien ! Qu’est-ce qu’elle pouvait être casse bonbons ! Elle m’obligeait de rester jusqu’à quatre heures du matin pour travailler sur les chiffres du mois. C’est bon, j’étais complètement claquée. J’avais les yeux qui se fermaient tout seul pendant que je conduisais. Je n’y crois pas. Si je ne fais pas un arrêt pour dormir dix minutes au moins, je risque de me retrouver dans un fossé. Non, c’est dangereux aussi de s’arrêter en plein milieu de la route. Je continuais à lutter tout en conduisant, sentant le vibreur de mon téléphone s’affolait au fond de ma poche de manteau. Bizarre. Qui peut m’appeler à une heure pareille ? Non. Je ne regarde pas. Je n’ai presque plus de points de permis à cause de ma patronne. Je dois me montrer raisonnable. Il faut arrêter les conneries. Je devrais écouter Carla, l’une de mes amies de la fac qui me dit de changer de travail… Seulement, ça revient au même, c’est… Mais c’est quoi ce bordel ?!
Plusieurs voitures dont un véhicule de police avec les gyrophares étaient garées dans l’allée de ma maison. Mon cerveau ne fit qu’un tour, je m’arrêtais net en plein milieu de la route, coupa le moteur pour sortir en trombe, claquant la portière au passage pour fermer la voiture. Heureusement, tout électronique. Je courus en direction de la porte d’entrée, grande ouverte et fonça tête la première sur un agent policier.
« Oh pardon ! Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ?! » demandai-je, les yeux grands.
J’aperçus plusieurs jeunes étudiants de la fac du coin qui buvaient dans des gobelets. Ma table de salle à manger faisait office d’un beer pong ! Je vis des morceaux de bacons sur le plafond de ma cuisine, j’étais tellement sous le choc que ma bouche forma un « o » silencieux. Une musique d’AC/DC assourdissait l’entièreté de la maison. Ça ne m’étonne pas que les voisins aient appelé la police pour tapage nocturne. Mais où sont mes enfants ?
« Où sont mes enfants ?! »
« Maamaaaaan ! » entendis-je deux petites voix hurler auprès du policier que j’ai bousculé.
« Ooh Mia, Eden, ça va ? » demandai-je me mettant à leur hauteur.
Ils étaient vêtus de leur pyjama et pleuraient tous les deux.
« Maman… On ne connaît personne ! On veut dormir ! »
Bon sang… Cassidy… Je vais la tuer !
« Restez auprès de monsieur, le policier, j’arrive toute de suite ! »
Je me relevai aussi vite pour aller éteindre la chaine hi-fi et la télévision. Les jeunes se mirent à me huer dessus, c’était limite qu’ils m’insultent. Je vous jure, je suis crevée et je finis ma journée par une humiliation au sein de ma maison !

Moses.



Sorry:
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MessageRe: Devon ☼ Tapage nocturne surprise ! écrit Dim 28 Mar - 23:17
Tapage nocturne
Amélia & Devon
«Le pire tapage nocturne, c’est lorsque les pensées se bousculent dans mon crâne posé sur l’oreiller, en d’autres termes, quand l’insomnie décide de me faire chier ».
Mains jointes et apposées sur l’arrière de ma tête, les doigts entrecroisés ainsi que les yeux rivés sur l’écran de l’ordinateur, zigzaguant entre les lignes des paragraphes, je relis une dernière fois mon rapport sur l’affaire Kolvaski. Elliot déboule comme une fleur dans le bureau avec un café bien corsé qu’il dépose sur le rebord.

Arrête la branlette biquette et bois-moi ça cul sec ! On a reçu une plainte pour une teuf à la projet X sur Rose Avenue. Mon regard vient croiser le sien et un sourire pervers s’amène au creux de mes lèvres.

Merci mon cochon, je me saisis du gobelet pour siroter un peu de caféine, puis je fronce les sourcils avec un certain étonnement. Pourquoi ils n’envoient pas le bleu ? On n’a pas que ça à foutre ! J’ai ce putain de rapport à finir pour ce demain.

J’sais pas. Allez lève ton boule Whitmore ! Je finis d’une traite mon breuvage et jette le gobelet dans la corbeille. Je me lève, enfile ma veste et me munis de mon équipement.

Détends-toi mon poulet, sinon j’inaugure le tien avec ce braquemard magistral, dis-je sur un ton pervers en lui désignant ma matraque que j’accroche à ma ceinture. Puis, nous rions comme deux lycéens prépubères en nous dirigeant vers la bagnole de service.

En route vers Rose avenue, on délire un peu sur un air de Village People, mais nous écourtons très vite les gamineries car nous arrivons rapidement à destination. La musique braille depuis la baraque. On peut même ressentir les vibrations de la basse retentir sous nos pieds. Le perron semble décoré de cadavres de bouteilles, de bouffe et de gerbe. Quel bordel…Eliott passe le premier. Je le vois réceptionner deux gamins tandis que moi je reste dans la voiture un instant pour prévenir le Central. Je n’ai pas le temps de terminer mon message qu’une voiture déboule en trombe et s’arrête net devant le jardin. Tu te précipites à l’extérieur près des enfants que je soupçonne être les tiens. Je repose la radio sur son socle et sors du véhicule. Tu ne calcules pas Eliott, tu demandes aux petits de rester près de lui et tu t’engouffres comme une furie à l’intérieur.

Et merde…soufflai-je, je sens que ça va mal finir. Je fais un bref signe de tête à mon équipier, celui qui veut dire je m’en charge. Vous les femmes, pourquoi vous compliquez toujours tout ? Je me grouille d’entrer dans la faune. Tu mets fin à leur soirée, et sans grande surprise, ça râle de tous les côtés. Bon. Visiblement c’est chez toi. Ça t’arrive souvent de laisser ta maison à n’importe qui ? Il doit y avoir une explication. Je ne dirais pas que tu me fais pitié, mais ça me fait de la peine de te voir te faire humilier dans ta propre maison. Il est temps de voler à ton secours.

Police ! La fête est terminée. Tout le monde dehors sinon on vous laissera le plaisir de participer à l’after dans une cellule ! J’arbore mon insigne, histoire qu’aucun petit rigolo n’ait la merveilleuse idée de jouer les cow-boys. Un silence prend possession de la pièce et tout le monde me regarde stupéfait.

Vous êtes sourds ? Dehors ! lançai-je sur un ton très autoritaire. Personne ne rechigne et tous se tirent illico presto. Il ne reste plus que toi, debout au beau milieu de ce bordel.

Agent Whitmore, on nous a appelé pour se plaindre d’une fête un peu trop bruyante, expliquai-je en me rapprochant tout en te montrant mon insigne avant de le ranger dans la poche intérieure de ma veste. Je pose les mains sur ma taille et te regarde: Vous êtes la propriétaire de cette maison ?

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MessageRe: Devon ☼ Tapage nocturne surprise ! écrit Lun 29 Mar - 16:13

Tapage nocturne surprise !
Devon ☼ Tapage nocturne surprise !  78e31f5ae8b36ed396f5b703ec7f740bDevon ☼ Tapage nocturne surprise !  E0661fa7040b66e8f51f9ce3663691227a2701a3



Je suis tolérante sur plusieurs choses, mais j’ai mes limites.
Les adolescents tout comme les étudiants avaient le droit de s’amuser, mais il fallait que ça soit raisonnable. La musique pouvait être assourdissante dans une boite de nuit ou dans des pièces insonorisées. Ce n’était pas le cas ici, mes fenêtres tremblaient. Je plains mes voisins. Ils devaient être furax après moi. Je peux même prouver que ce n’était pas ma faute.
L’humiliation sortit d’outre-tombe, ne me laissant pas une minute pour souffler. La pluie d’insultes s’abattit sur moi. Je serrai les dents et les poings, l’habitude revint au galop. J’encaissai n’importe quel nom d’oiseau. Jamais, je n’ai été autant humiliée devant mes enfants. Une colère monstre m’envahit, je dû rassembler le peu de calme qui me rester pour ne pas exploser devant Eden et Mia. Ils n’avaient pas le droit de me voir dans un tel état de désespérance. Je pris une grande inspiration, desserrant les poings pour paraître aussi calme et paisible. Un masque pour masquer cette rage qui bouillonna au fond de moi. Certaines femmes étaient expertes en la matière, arborant un maquillage, petite touche de féminité pour parvenir à leurs fins, assouvir leur désir pour ressentir un plaisir.
Je contemplai l’état déplorable de la maison. Bouteilles vides et cassées dans certains endroits, paquets de chips, emballages de préservatifs sur la table basse tout comme un string ornant sur le canapé. Bon sang, mais ces jeunes n’ont-ils aucune hygiène ? La chose qui m’horrifia était le cadre post naissance de mes enfants en noir et blanc. Il était brisé, en milles morceaux. Les larmes montèrent de rage et de fatigue. Non, les enfants ne doivent pas voir cette colère. Ils seraient effrayés.
Les squatteurs n’avaient pas bonnes mines, ils étaient saouls et drogués. Une véritable soirée Projet X. J’avoue avoir rigolé pendant le film, mais en réalité, ce n’est pas si drôle que ça. L’assurance ne pourra pas tout me payer.
« Dehors. Tout le monde, dehors. » ordonnai-je avec une voix calme et froide.
Parfois, je me surprends d’agir ainsi. Ils mériteraient tout comme ma patronne, une bonne claque dans la gueule. Ne les prenez pas mal, mais je suis épuisée. Je veux juste dormir et obtenir mes putains de vacances pour amener mes gamins à Disneyland. Je n’ai pas le choix de me comporter ainsi, j’ai des responsabilités.
Je cherchai Cassidy du regard, sûrement abonnée aux absentes. J’étais plus en colère envers elle, elle avait la responsabilité de veiller sur les jumeaux. Je ne comprends pas pourquoi, elle se comporte ainsi, alors qu’elle m’a aidé à la maternité pour les nourrir au sein.
Pendant quelques secondes, je m’autorisai à fermer les yeux jusqu’à-ce que je sente des doigts se refermer sur mon poignet. Je les rouvris subitement et remarquai un jeune homme complètement déchiré qui tentai de m’arracher les fils des mains.
« N’y pense même pas. Je te rappelle que tu es en infraction, chez moi. Fiche-le camp ! »
C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Une voix masculine vint à ma rescousse pour hurler un « police ». Un peu d’aide s’avère être important. Un soupire de soulagement s’échappa de mes lèvres lorsque je fus libérée de la prise du jeune homme. Il blêmit et recula aussitôt. Je tournai la tête, croisant le regard bleu du policier. Bon sang ! Comment se fait-il qu’une couleur aussi claire existe ? En temps normal, je l’aurai pris en photo, mais ce n’était ni le lieu, ni le moment d’en faire une. À l’annonce de l’After dans la cellule, le troupeau d’étudiants se tira aussi vite.
J’avançai vers le cadre de mes enfants, brisé en milles morceaux. Je m’accroupis et le pris dans les mains, versant les morceaux de verres sur le sol tâchés de sang. Comment peut-on faire une telle chose sur les photographies d’enfants ? Du coin de l’œil, je vis une paire de rangers à mes côtés. Je me relevai, le cadre toujours entre les mains et tournai un regard fatigué vers le policier qui a viré tout le monde.
« Bonsoir, oui, c’est bien moi. » répondis-je en poussant un soupir. « Amélia Cooper. » me présentai-je en mordant nerveusement la lèvre.
Bien sûr que je suis gênée ! Je ne savais pas que la nourrice allait me faire un coup pareil au bout de deux ans ! Je la payais triple que d’un salaire normal !
« Écoutez, vous avez sûrement entendu ça plusieurs fois, je comprends… Mais je n’étais pas au courant qu’une fête se produisait ici. Ça fait deux ans que j’ai embauché une étudiante en pédiatrique pour qu’elle puisse veiller sur mes enfants. J’étais au travail, je suis vraiment désolée. Je comprends tout à fait que vous aviez dû intervenir et… »
« Maaamaaan… » pleurnicha Eden en courant vers moi.
Je fis des gros yeux en voyant les morceaux de verre partout.
« Eden ! Stop ! Ne marche plus ! Tu risques de te couper. » l’interceptai-je en tendant la main vers lui. Je ne voulais pas qu’il se blesse à cause de tout ce bazar.
« Où est Cassidy ? » lui demandai-je.
« Cassidy est entrée dans notre chambre avec son amoureux pour nous réveiller. » dit Mia derrière Eden.
« Pour…Vous…Réveiller ? » dis-je, ne croyant pas oreilles.
Putain de bordel de merde, je vais la massacrer. Je me tournai vers le policier. « Cassidy est la nou… »
« Ah bordel ! Continues ! Vas-y, plus fort ! »
Ah non, mais c’est quoi ce bordel ?
« Ce n’est pas vrai… Je vais la défoncer ! » déclarai-je, mi honteuse, mi furieuse, me dirigeant vers l’entrée.
« Oh. Oh. » fit Mia en regardant le policier et son frère. Son frère la regarda avec des grands yeux. « Alerte maman ours. »
Je grimpai les marches de l’escaliers en deux par deux. Je n’avais plus seize ans, mais je gardais la forme pour travailler. Fort heureusement, je portais un pantalon de tailleur. Là, cette fois, s’en est assez ! Je passe des journées de merde au boulot, mais il fallait qu’elle fasse une soirée sans mon autorisation, foutre la merde dans ma maison, mettre mes enfants en danger, faire intervenir la police et m’humilier pour quoi ? Baiser avec un type ou une nana dans la chambre de mes gamins ? !
J’arrivais au premier étage et ouvris en grand la porte de ma chambre où je découvris un mec qui venait de se réveiller de mon lit.
« Fous-le camps de chez moi ! » ordonnai-je avant qu’il sorte et cavale les escaliers.
Une fois que l’adolescent parti, je me dirigeai vers les cris de jouissances dans la chambre des enfants. J’ouvris en grand la porte de la chambre des jumeaux où un dragon du film du même nom indiquait « CHAMBRE DE MIA ET EDEN ». Je découvris une blondinette à quatre pattes avec un rouquin derrière elle. Cassidy leva la tête vers moi et hurla de surprise. Enfin, je crois.
« Toi ! » dis-je vers le rouquin. « Tu arrêtes ta levrette, tu as intérêt de t’habiller. Il y a des enfants en bas avec la police. »
Morts de honte, les adolescents se hâta à se rhabiller. Rouge de rage, je détournai le regard pour leur laisser un moment d’intimité. Je déteste être ce genre de garce aigri, mais je n’avais pas le choix.
« Madame Cooper, je suis vraiment désolée. »
« Ta gueule ! » lui dis-je en la fusillant du regard.


Moses.

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MessageRe: Devon ☼ Tapage nocturne surprise ! écrit Mar 30 Mar - 12:02
Tapage nocturne
Amélia & Devon
«Le pire tapage nocturne, c’est lorsque les pensées se bousculent dans mon crâne posé sur l’oreiller, en d’autres termes, quand l’insomnie décide de me faire chier ».
Il était temps que j’intervienne. Tu allais te faire lyncher par des jeunes complètement torchés qui tiennent à peine debout. Manquerait plus qu’un petit rigolo te lâche une galette sur ton joli chemisier. J’observe l’abrutis qui t’a saisi le poignet. La vache…c’est à peine s’il a les yeux en face des trous. Alors, c’est à ça que je ressemble quand je suis plein comme une huître…? je ne préfère même pas y penser ! vue ton autorité débordante, j’ai jugé bon d’intervenir au plus vite avant que la situation dégénère. Après avoir joué mon petit numéro, tout le monde se tire rapidement. Comme la procédure le veut, je me présente à toi et t’expose la raison de notre présence. Tu soupires en voyant le boxon qu’est devenu ta maison. J'avais raison. Tu es bien la propriétaire de ces lieux et tu te présentes à ton tour. Tu as l’air si embarrassée. En même temps, il y a de quoi ! Je n’ai pas le temps d’en placer une que tu entres directement dans le vif du sujet. Donc, pour résumer, tu as laissé ta baraque à ta nounou, qui au lieu de veiller tranquillement sur tes enfants a jugé bon d’organiser un Projet X 2.0. Je m’apprête à répliquer mais je suis aussitôt coupé par ton fils. Bon…je vais y arriver un jour ? Je me gratte l’arrière de la tête puis appose mes mains sur ma taille, attendant impatiemment que votre dialogue familial prenne fin. Puis finalement, les cris d’une adolescente en rut retentissent depuis la chambre. Vu l’aspect de ses octaves, j’imagine très bien ce qu’elle est en train de foutre là-haut.

En revanche, au lieu de rester bien sagement ici, ton visage se décompose, passe du dépit à la rage; une rage intérieure qui bouillonne en toi et qui est sur le point d’exploser à l’étage car tu y files rapidement.

Et merde… soupirai-je en te suivant de près. Mais qu’est-ce que je fous là ? ça commence sérieusement à péter les couilles ! tu déboules dans la chambre des gamins, hors de toi, le visage rougi de colère. Pas compliqué de deviner, leur prénom est inscrit sur la porte. Bingo ! Du porno amateur en direct ! Chouette ! j’me serai bien passé de l’image d’un rouquin boutonneux collé au cul d’une nympho ! Exaspéré, le pouce et l’index viennent se poser sur le coin de mes yeux clos et pincent l’os de mon nez. Et c’est parti pour un nouveau règlement de compte, ce fois, avec la nounou ! Je suis obligé d’assister à ça ? Je suis tombé chez les fous ou quoi ! Un sketch ! un putain de sketch ! Il est temps que je mette un terme à cette mascarade. Je coupe court à leur conversation en prenant un ton sec, impatient et agacé:

Bon alors, toi, dis-je sèchement en m’adressant à Fifi Brindacier au masculin, tu remballes ta queue et tu te casses d’ici et vite ! Avec des fringues celui va de soi, sinon t’es bon pour passer ta nuit au trou pour outrage publique à la pudeur ! Je me tourne vers la dite nounou, toi, tu te rhabilles, tu rentres chez toi, tu pries pour que Mme Cooper ne porte pas plainte. Et quant à vous, ajoutai-je en désignant la propriétaire, vous allez devoir me suivre au poste. Nous avons reçu plusieurs plaintes de voisinage contre vous. Vous allez devoir répondre à quelques questions pour éclaircir la situation.

Le couple de jeunes, part rapidement et nous voilà seuls. Je vais enfin pouvoir faire mon boulot tranquillement sans être interrompu par Pierre Paul Jacques : Madame, si vous voulez bien me suivre ?

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MessageRe: Devon ☼ Tapage nocturne surprise ! écrit Mar 30 Mar - 19:45

Tapage nocturne surprise !
Devon ☼ Tapage nocturne surprise !  78e31f5ae8b36ed396f5b703ec7f740bDevon ☼ Tapage nocturne surprise !  E0661fa7040b66e8f51f9ce3663691227a2701a3

Ils baisaient sur les lits de mes enfants qu’ils ont collé à l’un et l’autre. C’est le comble total ! C’est décidé. Je vais céder aux demandes de mes parents pour qu’ils puissent les garder, au lieu de dépenser de l’argent pour rien. Ils seront plus en sécurité avec eux que des inconnus. Enfin avec ma mère puisque mon père était déjà débordé avec son travail. Tel père, telle fille, n’est-ce pas ?
Je lançais la loi du silence à la nourrice. Tu as poussé le bouchon trop loin, Maurice. Tu manges trop de Nutella ! Oups, ce n’est pas la même publicité. Mon regard se reporta vers le policier qui m’avait suivi. Je le détournai après m’être rendue compte de la honte que j’ai mis devant tout le monde. Merde. J’étais en pétard. J’avais le droit, non ?
Minute papillon !
La remarque du flic au jeune homme me donna envie de rire, seulement je me retins de toute mes forces. Je regardais la baby-sitter s’habillait illico presto. Le rouquin sortit tandis qu’elle me regarda avec les larmes aux yeux. Alors ? Qu’est-ce que ça fait d’être humiliée à ce point ? Mal, j’espère. Mon dieu…J’ai l’impression d’être comme ma connasse de patronne.
À l’annonce de la plainte, Cassidy regarda le policier d’un air ahuri. Oh, mais ma cocotte, je ne vais me gêner. Je vais devoir payer l’amende qui arrive à cause de toi, tu vas le payer pour avoir mit mes enfants en danger et me rembourser.
« Ah non ! Je ne veux… »
« Dehors. » lui dis-je sur un ton devenu très calme.
Ah. Bizarre. Je m’étais calmée, une bonne fois pour toute ? Je fronçais les sourcils quand l’agent de police s’adressa à moi pour le commissariat. Je poussai un long soupire, dévoilant mes traits de fatigue, laissant tomber le masque invisible. Tel que je m’attendais, les voisins ont harcelé la police pour le tapage nocturne. C’est normal. Il m’invita à le suivre…Enfin, inviter, ça sonnait plutôt comme un ordre. J’attrapai les gros manteaux de mes enfants situés sur le porte-manteau de leur chambre et je descendis avec lui.
« Maman, on va où ? »
« Au commissariat. » répondis-je à la question d’Eden qui se mit à renifler.
« Voir papy ? »
Je me mordis la lèvre inférieure. Je déteste mentir à mes enfants. Ça me faisait mal au cœur. Je les habillais au calme avant de jeter un regard aux deux policiers. Sérieusement ? Il leur suffisait juste de me donner une convocation, rien de plus ! J’ai deux enfants de bientôt cinq ans, ici. Je les pris dans mes bras avant d’embrasser chacun sur le front.
« Hum…Non, maman doit parler avec les policiers. »
« Parler de quoi ? Ils vont te jeter en prison ? Mais tu n’as rien fait ! » dit Mia qui se mit à paniquer.
Je fermai les yeux et secouai la tête.
« Non, non. C’est juste que les grandes personnes ont besoin de discuter de choses de grandes personnes. »
« Ah… Je sais ! Ce sont les deux chevaliers qui sont venus te sauver du dragon ? »
Je fis les gros yeux et me relevai. Je sentis le rouge montait aux joues et secouai la tête. N’importe quoi. Vraiment.
Ils étaient habillés, je poussai mes enfants vers la sortie de la maison tout en éteignant les lumières. Je me tournai vers les agents de police.
« Il n’y a pas de gardes à vue ce soir ? » leur demandai-je, laissant un petit silence. « Je ne veux pas qu’ils voient ça… »
Ouais, en étant la fille du chef de la police. J’ai déjà vu un mec en garde à vue sortir son pénis pour faire ce que vous imaginez. J’avais huit ans, tout de même.


Moses.

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MessageRe: Devon ☼ Tapage nocturne surprise ! écrit Jeu 29 Avr - 11:14
Tapage nocturne
Amélia & Devon
«Le pire tapage nocturne, c’est lorsque les pensées se bousculent dans mon crâne posé sur l’oreiller, en d’autres termes, quand l’insomnie décide de me faire chier ».
La rouquemoute déguerpit comme un lapin. La nymphomane rassemble honteusement ses fringues et essaie de négocier son sort. Evidemment, elle se fait envoyer péter et le cirque continue de plus bel. Un sketch ! Mains sur la taille, je ferme les yeux, inspire profondément et laisse échapper un soupire d’agacement. Je me racle la gorge pour témoigner l’impatience qui m’anime en ce moment. Visiblement, cela porte ses fruits car Mme Cooper prend la direction des escaliers pour regagner le rez-de-chaussée. Je la suis de près. Une fois en bas, c’est encore tout une histoire pour préparer psychologiquement ses gamins à aller au poste. Bordel…je sens que la nuit va être longue ! Je la laisser gérer pendant que je sors dehors prévenir Eliott qui prépare le véhicule.

Mme Cooper sort enfin accompagnée de ses enfants vêtus de leur manteau. Elle m’avoue ne pas vouloir que les petits assistent à sa garde à vue : Rassurez-vous, ils seront pris en charge par nos collègues et installés dans une salle pour enfants en attendant que nous clarifions la situation. Vu le sketch de ce soir, je doute que vous soyez impliqué dans tout ce cirque. Si vous voulez bien, dis-je en ouvrant la portière arrière du véhicule pour l’inviter à monter à l’arrière. Une fois la petite famille assise et attachée, je referme la portière et part m’installer sur le siège passager avant. Eliott démarre le moteur et prend la route en direction du commissariat. Je m’appuie sur l’accoudoir et observe l’obscurité au dehors. Le central retentit à la radio. Je la décroche de son socle : Central, ici unité 1, Agent Whitmore, nous avons interpellé la suspecte, Nous serons là d’ici dix minutes. Terminé. Je remets la radio là où elle reposait quelques secondes plus tôt.


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MessageRe: Devon ☼ Tapage nocturne surprise ! écrit
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