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 Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] 

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Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] - Page 3 Empty
MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Mer 28 Juil - 11:29

Explosion au centre commercial
Devon & Other members
«La catastrophe qui finit par arriver n’est jamais celle à laquelle on s’est préparée.»
Une tragédie. Des retrouvailles. Une étreinte. Un soulagement, celui de te savoir vivant. Tu frôles la mort un peu trop souvent à mon goût p’tit frère. Je sais ce que j’ai dit à l’hôpital, mais je n’ai jamais su rester de marbre quand ça te concerne, même si je feins l’indifférence. On s’est éloigné. On s’est déchiré. On s’est perdu. On ne se comprends plus. On ne se comprendra peut-être jamais plus. Mais, il n’est pas question que la mort te prenne dans ses filets. C’est ironique quand on y réfléchit, car il y a quelques années, quand désespéré, au fond du trou, je l’appelais, c’est toi qui supportais, toi me retenais, toi qui, sur le lit vide d’Andy me murmurais : Je ne t'abandonnerai pas, d'accord ? Je ne t'abandonnerai jamais. Je n’ai jamais oublié. Non Raven. C’est gravé en moi, dans ma tête, dans mon cœur. Un cœur qui bat encore pour toi malgré le passé, pour nous malgré nos faux-pas, grâce à toi malgré que tu aies changé, malgré ce qui a été brisé, malgré ta colère, malgré ta rancune, malgré ta haine, malgré mes efforts, malgré cette peine qui m’afflige, malgré la déception que tu m’inspires.

Tu brises notre lien. Tu me repousses comme tu ne l’as jamais fait. Tu nous infliges cette distance, tu ériges un mur depuis lequel tu me fixes sans l’ombre d’un soulagement, comme indifférent, d’une froideur à toute épreuve, ce qui me glace le sang. Est-ce un masque ? une façade que tu laisses paraître ? Ou simplement le reflet des ressentiments que je t’inspire ? je déglutis difficilement puis respire péniblement et te dévisage un instant où nos regards se rengainent, se rejettent, se protègent: Ouai, c’est moi.

Putain…t’es sérieux là ? comment peux-tu me fais la gueule dans moment pareil ! Donc, tu m’en veux ? Parce que j’ai baissé les bras ? Parce que j’ai dit stop à tout ça ? Parce que j’ai renoncé à toi comme tu me l’as demandé ? Parce que je ne t’ai pas couru après au lac ? Parce que je t’ai collé mon poing dans la gueule ? A charge de revanche, tu m’as fait tomber à la flotte ! Mon sourire s’efface, mon soulagement trépasse, mon regard déçu se refroidit. Je vire tes mains de mes épaules et me recule de quelques pas en arrière tout en haletant un souffle douloureux. Voilà. T’es satisfait ? ça te convient j’espère ? je tousse un peu, me racle la gorge puis, la main sur ma poitrine, je reprends une longue inspiration étouffée. Je ferme les yeux, silencieux, j’essaie de respirer.

Dev', ils ont besoin de toi, fais-les sortir d'ici.

Ils ont besoin de moi ? Et toi ? as-tu besoin de moi Raven ? parce que moi oui. Tu le sais, je ne suis pas infaillible. Je suis peut-être flic, je suis peut-être un Whitmore, je suis peut-être l’aîné d’une famille brisée, mais je ne suis qu’un homme avec ses failles, un homme qui a vu trop souvent la mort prendre des vies, sauf la mienne. Qu’attends-tu de moi p’tit frère ? Qu’est-ce que vous attendez tous de moi ? Quand j’agis, on me punit. Quand on n’agit pas, on me maudit. Ils ont besoin de moi, mais qu’attendent-ils de moi hein ? Comme toi, comme eux, je suis coincé ici. Comme eux, je flippe. Notre cadet est aux portes de la mort et je ne suis pas à ses côtés parce que j’essaie désespérément d’agir. J’en ai assez de réfléchir. J’en ai mal au crâne, j’ai l’impression de crever tant je peine à respirer. Je suis blessé, démuni de mes forces, je ne peux pas être le héros que vous attendez tous. J’essaie mais on sait tous comment ça va finir. Mes paupières doucement se meuvent puis se réouvrent. Je te fixe à nouveau, interdit, démuni, fatigué, la respiration saccadée : Je ne suis pas Superman Rav…je suis comme vous coincé sous des tonnes de débris. Je n’ai aucune idée d’où aller pour trouver une sortie…pause pour reprendre mon souffle, Doyle est grièvement blessé…s’il n’est pas évacué d’ici quelques heures…il risque d’y passer… nouvelle pause, respiration difficile. Je m’étrangle dans une horrible quinte de toux, me faisant vaciller, puis fléchir, le torse en avant, main sur les genoux, le regard usé collé sur le sol fissuré. Je grimace à la douleur qui frappe à nouveau. Ma respiration devient de plus en plus forte, de plus en plus pénible, de plus douloureuse. Quelques instants plus tard, je me redresse et te regarde, essoufflé : Il faut trouver un moyen de sortir rapidement. Tu m'aides ? ou tu restes avec eux ?

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Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] - Page 3 Empty
MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Ven 30 Juil - 1:51


▬ Je ne suis pas Superman Rav…je suis comme vous coincé sous des tonnes de débris. Je n’ai aucune idée d’où aller pour trouver une sortie…

Je hausse des épaules, comme résigné face à l'annonce. Oui c'est ça, résigné de tout ce qu'il pourrait nous arriver, m'arriver. Je ne mesure sans doute pas la gravité de la situation, sa dangerosité ni l'urgence d'y trouver une solution, et puis je me suis fait une sorte de raison. J'ai accepté ce que je n'aurais pas accepté des années en arrière. Quand je vivais encore à Seattle, je ne serais pas resté un jour sans sortir, j'aimais me promener, j'adorais aller courir, je ne manquais pas l'occasion d'aller jouer au basket même seul sur le terrain municipal, j'allais à la salle de sport, j'all ais sauter à la corde ou taper quelques sacs volontiers. Parfois, je faisais un crochet par la librairie, et jme prenais un bouquin sur une actualité et je le lisais entre deux, quand j'avais un temps mort. J'avais acheté une guitare, j'avais appris à en jouer. Tout cela s'est effacé progressivement. J'en ai rien à foutre que tu sois Superman ou pas, Devon. Je crois que finalement, plus rien n'a vraiment d'importance autour de nous. Je vous ai perdu, j'ai perdu Erika et je me suis perdu moi-même. Alors quelle importance ? J'arrive pas, j'arrive pas à te... j'arrive plus à te prendre dans mes bras. Alors qu'est-ce que ça changera, qu'on trouve la sortie ou pas, en fait ? Je lève les yeux au plafond, constate dans un coin de ma tête que tu respires péniblement, et j'arrive pas à saisir à quoi ça peut être dû.

La seule émotion qui arrive à me connecter à vous, c'est la colère. C'est la boule que j'ai encore en travers de la gorge, le poids sur le cœur quand je me laisse emporter par un souvenir. Certains me font défaut, par moments... comme si je venais de me réveiller d'une bonne sieste sans plus savoir où je me trouve, et je reconstitue les morceaux. Parfois, je réalise qu'il manque des pièces, qu'il me faut du temps pour les retrouver, ça me fait peur Devon. Mais tu ne comprends rien, putain ! Tu n'as qu'un mot pendu à tes lèvres, entre deux bouteilles, et c'est « camé, camé, camé » ! Il n'y a plus rien en dessous. En dessous, je suis plus là. Je continue de regarder les étagères tombées du magasin en répétant à voix basse :
▬ … coincé sous des tonnes de débris ….

La suite de tes propos me tirent vers l'instant présent. Je tâche de me concentrer sur toi, sur ce que tu dis, sur la portée de tes mots.
▬ Doyle est grièvement blessé…s’il n’est pas évacué d’ici quelques heures…il risque d’y passer…

Une grimace sur mon visage. Je cale les mains contre mes joues : T'aimes plus Doyle que moi, pourquoi la putain de pensée qui me vient en premier, c'est « tu aimes plus Doyle que moi » ? Mon regard se gorge d'une sorte de panique, d'incompréhension. Attends, attends, Doyle c'est ton petit frère. Et il est en danger.
▬ Doyle ? que je demande comme pour être sûr. Je serre le poing et l'amène à ma bouche, tourne sur moi-même. Attends, attends... marmonne-je en tournant à nouveau sur moi-même.

Je baisse les yeux sur toi alors que tu te retrouves soudain en train de cracher un poumon. Doyle va mourir ? Tu vas mourir ? Je pose machinalement les mains sur ton torse, comme pour t'enjoindre à calmer ta respiration et demande, comme si tu pouvais y répondre :
▬ Vous allez mourir ? Vous allez mourir ? Shhhh... finis-je pour t'astreindre au silence. Je maintiens une main devant toi malgré moi, peut-être pour t'empêcher de repartir en avant, je sais pas, j'en sais rien. L'autre main vient se coller contre mon front : Laisse-moi réfléchir, laisse-moi réfléchir... Les chuchotis des gens, leurs échanges, leurs discutions, aussi minimes soient-elles, me gênent. Soudain, je leur hurle à pleins poumons : MAIS FERMEZ VOS GUEULES ! Je plonge mon regard dans celui de Devon :
▬ Tu veux... tu veux, alors tu veux mon aide ? Je fronce les sourcils, passant de la détresse à un relent colérique : Tu m'as fait enfermer, c'est ta faute ce qui arrive ! Regarde ce que tu m'as fait ! Je me mords la lèvre, serre ton épaule nerveusement : comme comme comme... un... Mon regard croise le tien, et s'enfuit. J'y arrive pas, j'arrive pas à soutenir ton regard. Alors ouais, je m'enfuie ! Regarde un peu comme mon regard s'enfuit ! Ça me fait trop mal de te regarder trop longtemps dans les yeux, parce qu'à un moment, tu pouvais tout voir en moi. Je suis constamment sur le point d'exploser, et je sais pas si c'est de colère ou de tristesse. Je te relâche finalement et passe mes index et pouce contre mes paupières, secoue nerveusement la tête et demande sans relever le visage vers moi : Faut faire quoi pour aider Doyle ?




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Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] - Page 3 Empty
MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Lun 2 Aoû - 17:02
Explosion au centre commercial
Lilly & Other members
«Une catastrophe qui finit par arriver n'est jamais celle à laquelle on s'est préparé.»
Le crépitement des flammes, l’air brûlant et suffocant qui m’irrite la gorge, les cris maudits d’une femme endeuillée et les innombrables pleurs saccadés d’une tragédie…tout est décuplé. Les sons explosent et résonnent dans ma tête, d’une douleur aussi violente qu’un coup de marteau. Les odeurs de brûlées étouffent l’oxygène et m’empêchent de respirer. Les relents putrides de mort me donnent la nausée. Des images floues, des flash aveuglantes qui m’agressent la vue. Que s’est-il passé ? Pourquoi je me sens si mal ? D’une voix enrouée, je souffle son prénom. Willow. Je supplie qu’on m’aide, mais rien ni personne ne répond à mon appel. Je tourne mon visage sur le côté, le front plissé, les sourcils froncés, je cligne des yeux à plusieurs reprises. Les formes deviennent plus distinctes, plus réelles, plus vraies. Je retrouve un semblant de vue et découvre avec horreur l’apocalypse. Du feu, du sang, des gens aux paupières closes, d’autres aux yeux ouverts, figés dans la détresse. Mon dieu ils…ils sont morts ? Et voilà que la douleur frappe à nouveau dans l’épaule, et ma tête est au bord de l’implosion. Je tourne à nouveau la tête pour observer le plafond délabré puis, envahie par la peur, inondé par le désespoir et submergé par la douleur, je ne peux me retenir de pleurer. Mes larmes incontrôlées s’écoulent sur ma joue meurtrie jusqu’à ce que ta voix réponde enfin à ma détresse.

Willow !! Willow je suis là !!! je tente de me redresser, mais je suis encore trop faible pour bouger. Je ne dois pas me laisser abattre. Je ne peux pas rester là. Soudain, comme une montée d’adrénaline injectée dans les veines, je roule sur le côté épargné. A plat ventre, je redresse péniblement mon visage pour scruter devant moi. Et je réitère : Willow !! criai-je, Où es-tu ?

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Dernière édition par Lilly P. Henstridge le Sam 13 Nov - 19:06, édité 1 fois
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MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Sam 28 Aoû - 21:36


A l'intérieur du centre commercial
Je chassais rapidement mes larmes du revers de ma main après avoir entendu un appel à l'aide. Je m'approchais tant bien que mal des cris. Lorsque je m’agenouillais finalement près de la seule personne en vie autour de moi, je constatais qu'il s'agissait d'un enfant. Je n'osais pas trop le toucher avant de savoir où il avait mal. Quand je lui posais la question, il porta sa main à sa tête. Au moment où sa main passa devant ses yeux pleine de sang, je vis la panique le gagner. J'attrapais ses mains dans les miennes et lui souris doucement. "Je m'appelle Cameron. Et toi ?" J'hochais la tête tranquillement pour le rassurer. "Ok Jaimie, je vais regarder ta tête." Je repoussais délicatement les cheveux de sa tête pour regarder la blessure. Elle n'était pas très profonde mais saignait beaucoup. J'enlevais ma chemise et l'enroula autour de sa tête en guise de pansement. Ce n'était pas vraiment l'idéal mais au moins ça ralentirai le saignement. Je lui souris avant d'approcher mes mains de son abdomen. "Tu veux bien que je regarde si tu as d'autres blessures ?" Tandis que j'attendais sa réponse, je tentais de m'attacher les cheveux pour ne pas être gênée.

Un bruit sourd résonna. Je regardais autour de nous, une plaque venait de se décrocher du plafond un peu plus loin. Ok, il fallait qu'on bouge et vite. Je repris tranquillement pour être la plus rassurante possible. "Tu veux bien essayer de te relever ?" Je n'étais pas vraiment en état de le porter, j’espérai qu'il pourrait marcher.
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MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Mar 12 Oct - 16:06

Explosion au centre commercial
Devon & Other members
«La catastrophe qui finit par arriver n’est jamais celle à laquelle on s’est préparée.»
Tu hausses les épaules, comme si la situation actuelle t’était complètement égale. Puis, le silence Il semblerait que l’explosion t’ait laissé quelques séquelles. Ton regard est semblable à ces fous sortis tout droit de l’asile psychiatrique...Il y passent mille et une expressions. Si la situation n’était pas aussi critique, je t’en foutrais une pour te remettre les idées en place ! Bien que tu prônes la loi du silence, je peux déjà lire que c’est un bordel sans nom dans ta tête ! sans compter que tu répètes ma phrase en la marmonnant tel un idiot qui ne réalise toujours pas le merdier dans lequel nous sommes. Je passe outre ce détail. Ce n’est pas le moment de traîner car notre frangin risque de clamser. J’ai beau te mettre au parfum, tu ne réagis pas. Putain mais Raven ! Réveille-toi bordel !

Doyle ? J’écarquille les yeux de stupeur. Oui Doyle ! T’es sourd ou quoi ! Tu resserres ton poing avant de le porter à ta bouche et de tourner sur toi-même. Tu me fais quoi là ? Un remix du Ballet Royal de la Nuit ?Attends, attends... dis-tu en tournant à nouveau sur toi-même. Je te dévisage à la fois si blasé, si désespéré et si consterné. La coke t’as vraiment ramolli le cerveau ! Je voudrais réagir mais au lieu de ça, ma respiration se bloque et je me retrouve presque en train de cracher mes poumons à cause d’une nouvelle quinte de toux. Je sens alors ta main contre moi comme pour m’aider à passer cette vilaine épreuve : Vous allez mourir ? Vous allez mourir ? Shhhh...

La crise passée, je me redresse, encore haletant, puis frotte ma bouche avec le dos de ma main: Moi j’en sais rien, mais si Doyle n’est pas évacué rapidement, on ne pourra plus rien faire pour lui. Il a une barre de fer dans l’abdomen qui a sûrement perforé une artère. Il est en train de faire une hémorragie interne. En d’autres termes, on doit se bouger le cul avant qu’il ne soit trop tard. T’as pigé ?

Laisse-moi réfléchir, laisse-moi réfléchir...

Mais put…

MAIS FERMEZ VOS GUEULES ! que tu hurles comme un putois aux pauvres personnes victimes comme nous, de ce coup du sort. Main sur mon torse, je te fixe, interloqué, essoufflé, les sourcils froncés. J’ouvre la bouche pour répliquer mais tu me coupes de cours. La différence, c'est que cette fois tu daignes enfin me regarder droit dans les yeux: Tu veux... tu veux, alors tu veux mon aide ?

Mais biensûr espèce de crétin !

Ton regard affolé s’emplit brusquement d’une colère noire, presque incontrôlable: Tu m'as fait enfermer, c'est ta faute ce qui arrive ! Regarde ce que tu m'as fait ! Tu me serres ton épaule en tremblant, le regard tantôt qui me fuit, tantôt qui retrouve le mien. Putain mais….tu es schizophrène ou quoi ! comme comme comme... un... mon sang ne fait qu’un tour, et toute l’adrénaline de mon corps me donne un puissant regain de force, assez pour virer ta main de mon épaule et te pousser en arrière. Je te choppe ensuite par le col, la fureur animant mon être tout entier: ECOUTE-MOI BIEN espèce de PETIT CON ! Il ne s’agit PAS de toi ! Alors tu vas te ressaisir TOUT DE SUITE et tu vas m’aider à sauver notre frangin ! PIGÉ !

Nouveau silence malaisant où tout le monde autour nous dévisage, choqué par cette scène. Tu fuis mon regard. Encore. A croire que je suis le grand méchant loup de ta piètre petite histoire ! Je finis par te lâcher puis je fais quelques pas en arrière, te tourne le dos, observe les débris au plafond, passant ma main sur ma bouche pour réfléchir un instant à un solution pour nous sortir de la. Car soyons honnête, tu n’es d’aucune utilité ! Or, tu brises à nouveau le fil de mes pensées : Faut faire quoi pour aider Doyle ?

Ah ! Tu es revenu à la raison ? Je fais volte-face puis te regarde des pieds à la tête avec un certain agacement. C’est bon ? T’as fini de jouer les Caliméro ? lançai-je impatient, mains posées sur les hanches. Un nouveau silence. Tu sembles enfin décidé. Parfait ! Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier un peu : Les secours sont probablement sur place, dehors. Il faut rapidement se frayer une sortie pour qu’ils le prennent en charge, sinon, il va mourir. Tu m’entends Raven. Doyle risque de mourir. Et ça, je ne le permettrais pas ! Je m’avance jusqu’à toi puis m’arrête tout près. Je tourne la tête sur le côté pour te regarder une nouvelle fois : Si t’es prêt à m’aider, fous ta PUTAIN de rancœur et de haine à mon égard de côté. Fais-le. Pour Doyle. Nouveau silence. Sinon casse-toi. Je n’ai pas besoin d’un geignard à mes côtés !

Je trace ma route vers une ouverture d’où semble provenir un peu d’air, mais il y fait très sombre et l’air y est chaud et irrespirable. Surement à cause des flammes, de la fumée et de la poussière Je me penche légèrement en avant, appuie mon avant-bras sur la petite corniche afin d’y jeter un petit coup d’œil. Je jette un regard derrière moi en ta direction, puis te fais un signe de la tête : C’est par ici. T’es avec moi ou pas ?

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Dernière édition par Devon Whitmore le Jeu 21 Oct - 0:37, édité 1 fois
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MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Mer 13 Oct - 19:16
À l'intérieur du centre commercial

Willow Williams & cie
interagi avec @Lilly P. Henstridge...

Willow tentait de se dégager des décombres qui faisaient d’elle une prisonnière. Plus elle essayait de bouger le bloc de ciment sur sa jambe, plus la douleur devenait de plus en plus vive. Elle cessa ses efforts, elle venait de prendre conscience qu’elle ne faisait qu’aggraver les choses. Elle ne s’en sortirait pas seule. Elle avait besoin d’aide. Des personnes affolées, paniquées passaient près d’elle sans lui porter la moindre attention, ignorant ses supplications pour avoir un peu d’aide. Dans ce cadre apocalyptique, c’était vraiment chacun pour soi. De là où elle était, elle ne voyait pas l’origine de l’incendie, mais l’odeur ne la trompait pas et peu de temps après la fumée vient chatouiller ses narines et remplir ses poumons. Elle se mettait à tousser. La rouquine entendait une nouvelle fois, la voix familière de sa colocataire. Elle ne pouvait pas l’imaginer une fois de plus. Lilly l’aiderait, elle ne la laisserait pas en détresse. « Lilly ! Lilly ! Je suis là ! Je ne peux pas bouger, un bloc de béton bloque ma jambe ! » Ses mots avaient été ponctués par une toux assez préoccupante. Elle espérait que malgré tout Lilly l’avait entendu et qu’elle viendrait à sa rescousse. Qu’elles pourraient se serrer les coudes pour sortir de là ensemble. « Lilly suit le son ma voix. » Willow espérait sincèrement que son amie était dans un meilleur état qu’elle.

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MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Mer 20 Oct - 0:01


▬ ECOUTE-MOI BIEN espèce de PETIT CON ! Il ne s’agit PAS de toi ! Alors tu vas te ressaisir TOUT DE SUITE et tu vas m’aider à sauver notre frangin ! PIGÉ !

Je passe les doigts contre mon crâne, passe les paumes de mes mains contre mes cheveux. Je regarde Devon se faire péter les poumons à hurler sans comprendre... sans comprendre que tout ce qui arrive, c'est sa faute à lui. Je fronce les sourcils, le regarde sans parvenir à comprendre pourquoi il s'énerve ni ce qu'il attend de moi. Je me redresse, me retourne vers les gens qui observent la scène sans en saisir toutes les subtilités, je crois qu'ils ont peur. Je lève les yeux vers le plafond, fais un pas dans la direction de Devon. « Tu vas m’aider à sauver notre frangin » C'est ce que tu leur as dit, aussi ? Je sens les larmes me monter, devant ta voix qui s'élève, devant toi qui aboie plus que tu me parles. Tu ne me reconnais pas. On s'aimait tellement, avant...

▬ C’est bon ? T’as fini de jouer les Caliméro ?
▬ Arrête, que je te dis, secouant la tête pour chasser tes mots comme on fait fuir un bourdonnement trop près de l'oreille. Arrête, je t'en supplie.

Je t'écoute faire l'état des lieux, mes bras pendent le long de mon corps, je ne sais pas quoi faire de mes bras, quoi faire de mes mains... Doyle va mourir, que je me répète à voix basse, les syllabes mâchées par mes lèvres serrées. Et j'essaie de me dire que ça peut arriver, et je comprends pas comment cette information peut s'ancrer dans le réel. En quoi je peux faire quoi que ce soit pour changer ça ? Je ne peux pas, je n'y arriverai pas. Ce n'est pas possible.

Tu t'approches, je fais un pas en arrière. Mon regard s'écarte pour aller s'encastrer dans les débris qui nous entourent. Je porte la main à ma cage thoracique et baisse la tête, alors que tu t'entêtes, t'enfonces dans ta colère. C'est moi, c'est moi et moi seul qui ai le droit d'être en colère. Tu m'as tout pris, jusqu'à ce que nous avions, nous deux. Tu as tout pris et tu trouves encore le moyen de tout emporter sur ton passage. Pourquoi tu me détruis, Devon ? Pourquoi je dois calfeutrer toutes les fuites avec des injections de bonheurs factices ? Pourquoi je dois panser les plaies que tu infliges avec des sutures anesthésiques ?
▬ Si t’es prêt à m’aider, fous ta PUTAIN de rancœur et de haine à mon égard de côté. Fais-le. Pour Doyle. Sinon casse-toi. Je n’ai pas besoin d’un geignard à mes côtés !

Je te regarde avancer vers la sortie potentielle et me laisse tomber sur les genoux. Les paumes de mes mains ouvertes vers le plafond qui craque. Je passe mes doigts sales sur mon visage et te regarde examiner la situation, comme si tu maitrisais quoi que ce soit. À un moment donné, tu te retournes dans ma direction.
▬ C’est par ici. T’es avec moi ou pas ?

Je ricane. Moi, être avec moi ? Je ricane plus fort, plus fort encore, à te voir essayer de trouver des solutions de pacotille. Mes paupières semblent plus lourdes par moments, plus légères parfois. Je souris en te regardant faire comme si tu étais celui qui trouve les solutions et sans élever davantage la voix, je te dis juste, sans intonnation pariculière :
▬ Va te faire foutre, Devon... Je retrouverai Doyle de l'autre côté. T'auras qu'à te morfondre en pensant que c'est ta faute. Mon sourire est triste, noirci de ma propre tristesse, éteint. Je me sens éteint.



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MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Jeu 21 Oct - 22:52

Explosion au centre commercial
Devon & Other members
«La catastrophe qui finit par arriver n’est jamais celle à laquelle on s’est préparée.»
Moi qui pensais que tu ne pourrais pas tomber plus bas…et voilà que tu te marres. De plus en plus fort. Oui ! tu te fends la poire, tu ricanes comme une hyène stupide ! Décidément. Tu m’auras tout fait ! il n’y a plus rien à dire. Plus rien à faire. Tu es…irrécupérable. Chaque jour avec toi n’est qu’une déception de plus. Je ne sais même plus d’où ça a commencé ? Ah oui....quand tu as levé la main sur moi à Seattle pour m'enfoncer un peu plus. Comme si la mort de Lexie et d'Andy n'avaient pas suffi. Désormais, c’est ta manière de me dire bonjour. Tu es malade Raven. Et le plus triste dans tout ça, c’est que tu ne le vois pas.

Va te faire foutre, Devon... Je retrouverai Doyle de l'autre côté. T'auras qu'à te morfondre en pensant que c'est ta faute.

Je dévisage pendant un long moment, sans un mot, blasé, attristé, déçu, effrayé par ce que tu es devenu. Un menteur. Un lâche. Un égoïste. Un égocentrique. Un malade. Un drogué. Un cas désespéré. Je te dévisage pendant de longues secondes où toutes les expressions se mélangent, un long moment où mille et une pensées se bousculent dans ma tête, où mille et un mots me brûlent les lèvres, des lèvres scellées, paralysées. Avant, je me serai battu pour toi. Avant, je n’aurais jamais fait de différence, mais aujourd’hui, tu m’as blessé, j’ai encaissé. Tu m’as déçu, je le choisis lui.

Tu n'es pas mon frère... silence, qui es-tu putain… et sur ces dernières paroles, sur un dernier regard, je m’engouffre dans le passage chercher un brèche et sauver ceux qui peuvent encore l'être...

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MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Lun 25 Oct - 0:54


▬ Tu n'es pas mon frère...

Je hausse des épaules, déchiré entre différentes émotions, sans savoir laquelle prioriser. Comme si tout était à niveau égal : la jalousie, l'état de Doyle, la réaction de Devon, les craquements du plafond au-dessus de nos têtes, la lourdeur de chacun de ses mots, le point dans ma cage thoracique, sa toux, l'état de Doyle... comme s'il n'y avait rien de plus important qu'autre chose... C'est moi Devon, que tu le veuilles ou non. Je suis là, quelque part, je suis éparpillé juste devant toi et plus tu marches sur les morceaux, plus ils sont nombreux. J'écarte les mains, je me rends. T'es venu à bout de ma répartie. T'es venu à bout de moi, t'es venu à bout de tout.
▬ Pourquoi, je devrais... venir avec toi, alors ?

▬ Qui es-tu putain…

Je demeure droit, dans la même position, à attendre qu'un miracle se produise. Tu me lances une dernière oeillade et je secoue la tête, à ne pas savoir ce qu'il faut faire, et pourquoi tu attends quoi que ce soit de ma part. Tu l'as dit, tu ne me reconnais pas pas, ne me connais plus. Tu l'as dit, du moins ai-je voulu t'entendre le dire, je n'y arriverai pas. Mes lèvres se serrent alors que ta silhouette disparaît. Quelques secondes et les gens ici présents commencent à te suivre. Je passe les doigts au-dessus de mon oreille pour attraper une cigarette qui ne s'y trouve plus. Je mime le fait de m'allumer une cigarette, de la porter à mes lèvres, de la pincer, de tirer dessus et de faire s'envoler un nuage transparent au-dessus de ma tête. Je fronce les sourcils, alors que les gens terminent de suivre Devon et m'adressant à ce dernier, je tends un index accusateur dans la direction d'un vide déchirant :
▬ Qui es-tu, putain ? Je me reprends, l'intonation n'étant pas la bonne. Qui es-tu, putain... Putain, putain, qui es-tu, qui es-tu, mais qui putain, qui es-tu ? Je ferme les yeux, inspire profondément, tire une fois encore sur ma cigarette imaginaire. Qui es-tu, putain... Je suis O négatif, je peux donner mon sang pour Doyle. Je remonte ma manche, tombe nez à nez avec les preuves des accès de faiblesse. Horrifié, je regarde toutes ces bouches qui ricanent, qui accusent, qui dénoncent. Qui. es. tu. Putain... je sors d'ici.


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Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] - Page 3 Empty
MessageRe: Sujet n°1 : À l'intérieur du centre commercial [CLOS] écrit Sam 6 Nov - 15:27
Explosion au centre commercial
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«Une catastrophe qui finit par arriver n'est jamais celle à laquelle on s'est préparé.»
Ma tête est si lourde, comme faite de plomb…ça tourne…J’ai…besoin…de la poser. Juste un petit peu avant de continuer. Je la rapproche lentement du sol effrité tandis que mes yeux se closent. J’ai tellement…envie de dormir…mais tes octaves résonnent de plus bel dans cet enfer : « Lilly ! Lilly ! Je suis là ! Je ne peux pas bouger, un bloc de béton bloque ma jambe ! »

Le son de ta voix m’empêche de sombrer dans un profond sommeil. Willow… murmurai-je. Non Lilly ! Tu ne dois pas t’endormir. Je plisse très fort les yeux pour lutter contre cette phase de sommeil. Je sens quelque chose de chaud, s’échouer sur le dos de ma main. Des gouttes de sang. Puis, cette même sensation de chaleur sortant de mes narines jusqu’à ma lèvre supérieure…merde…je saigne du nez. Ça ne sent pas bon…Willow !

Willow ! Où es-tu ?

Lilly suit le son ma voix. Bonne idée ! Je rassemble le peu de forces qu’il me reste et commence à ramper en suivant la voix de mon amie. Mon corps est en train de lâcher, je peux le sentir. Je peine à respirer, entre la douleur omniprésente que je contiens pour me donner la force de continuer, et la détermination de retrouver mon amie, ça devient très compliqué de rester lucide. Mais je tiens bon. Pour Willow. Je rampe. Encore et encore. Sans vraiment savoir où je vais. Peu importe le chemin, sa voix est mon seul guide pour atteindre le bout du tunnel. J’arrive enfin près d’un gros tas de gravas où une longue chevelure rousse git sur le sol. Will…low ! Je rampe encore un peu et finit par la rejoindre. Je bascule sur le dos, à ses côtés. Essoufflée, je tente de reprendre mes esprits.

J’tai trouvé, Mon épaule me lance affreusement, si bien que je lâche un gros râle de douleur, ainsi qu'une petite larme qui vient allègrement mourir sur ma joue. Haletante, épuisée, affaiblie, je tourne la tête et l’observe. Un sourire fébrile étire le creux de mes lèvres : Drôle de façon de faire du shopping pas vrai ? respiration saccadée, comment tu te sens ?

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Dernière édition par Lilly P. Henstridge le Sam 13 Nov - 19:07, édité 1 fois
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