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 A little time to think things over | James & Erika 

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MessageA little time to think things over | James & Erika écrit Dim 20 Juin - 21:15

I don't make things complicated, that's the way they get all by themselves.

Trois journées s'étaient écouler depuis cette soirée où bien des choses avaient été dites... bien des choses avaient changées... une soirée lourde en émotions. Une soirée qu'à certains égards j'aurais peut-être préféré avoir oubliée. Une soirée plaisante dans son ensemble, mais dont je n'étais pas encore certain des conséquences... des ramifications. Confessions, déclaration, baisé. J'avais chassé ces sentiments de confusions de mon esprit dans le moment, mais ils me hantaient maintenant depuis plusieurs jours. Milles et unes questions se développaient dans ma tête, sans jamais que je ne puisse même caresser l'espoir d'y trouver réponse. Parce que trouvé ces réponses signifierait confronté Erika, ramené la fin de cette soirée sur le tapis. Une soirée qui avait été douloureuse pour elle avec tous ces souvenirs qui avaient refait surfaces... pire qu'elle avait partagée sans vraiment peut-être s'en être senti prête. Je m'en rappelle comme si ça venait tout juste de se passer il y a quelques minutes... cet état dans lequel elle était... non. Ce n'était pas elle. Elle n'était pas elle-même. Alors je me devais de taire tous ces songes et de ne plus jamais reparlé de cette soirée. Ce n'était pas à moi de le faire. Et puis ce baiser, il ne voulait rien dire... un moment de passion alors qu'elle était émotive et vulnérable... alors que je lui avais parlé de mon amour pour elle. Un amour, auquel je n'apposais aucune étiquette. Depuis que je la connaissais, malgré des moments parfois ambigus à mes yeux... elle avait toujours clairement défini notre relation comme une amitié. J'étais peut-être aussi un mentor pour elle en ce qui concernait la drogue et tout ça... mais jamais autre chose. Pourquoi ça aurait changé? Non, ce baiser ne signifiait rien pour elle. C'était peut-être sa façon aussi de me faire taire. Elle avait été claire à ce sujet, elle n'était pas capable d'amour... elle avait peut-être paniquée? Merde James, ressaisis toi, arrête d'y penser. Aujourd'hui, tu vas ramener tes affaires chez elle et en faire ton chez toi... à toi aussi. Tu seras un ami fiable, une présence constante dans sa vie, quelqu'un sur qui elle pouvait compter... le reste n'importe pas. Tu dois être là pour elle et c'est tout. Ça te convient. Tu n'as pas besoin de plus. Tu n'es peut-être pas exactement bien dans ta peau, mais tu acceptes ta position dans la vie... et ta position dans la vie d'Erika. Ça t’a bien convenu pendant toutes ces années. L'idée d'avoir plus ne t’avait même pas effleuré l'esprit. Alors pourquoi maintenant?

Je suis finalement arrivé à ma destination… ou plutôt mon premier arrêt… notre dernière soirée s’était terminée précipitamment. On devait prendre une pizza et elle avait des choses à me raconter, j’avais l’impression qu’on était sur une bonne lancée malgré le troublant baiser… mais un appel et une situation imprévue nous avait forcée à remettre cela à une autre fois et puis avec tout le taff qu’on avait eu à faire ces derniers jours.. nous n’y avions pas repensé. Alors je prenais l’initiative. J’avais placé une commande un peu plus tôt pour des pizzas et je venais les prendre. Elles étaient encore fraîchement sorti du four et chaudes, j’avais bien calculé mon coup. J’avais pris sa saveur préférée. J’avais bien appris quelques petites choses à son sujet avec les années, même si elle était parfois très secrète et prétendais que je ne la connaissais pas. Non pas que connaître les goûts en matière de pizzas soient bien spécial… mais c’était déjà quelque chose non?

J’arrivais à mon prochain arrêt et j’attrapais deux boîtes de bières que je plaçais dans mon véhicule. Elle en avait peut-être, sans doute même, mais on pourrait dire que c’était ma contribution de nouveau colocataire. J’avais une brève conversation avec la caissière, apparemment j’étais souriant aujourd’hui… elle me demandait si j’allais rejoindre une fille. Je répondais bêtement, je ne savais pas trop quoi répondre. Oui… et non, je savais bien où elle voulait en venir avec ça. Je venais toujours chercher mes bières ici lorsque je ne sortais pas en bars alors je la connaissais assez bien et elle aussi. Enfin, aussi bien que deux personnes inconnues puisse se connaître. Elle me taquinait un peu et puis on se disait au revoir. Il n’y avait plus aucun autre arrêt. Cette fois c’était vrai, il était temps de venir chez toi… chez nous… ça me paraît encore bizarre toute cette histoire. Je n’étais pas encore 100% à l’aise à l’idée de m’imposer.

Je cogne à ta porte après avoir posé la boîte de bière au sol. J’avais les mains pleines, j’avais même laissé la deuxième dans la voiture avec Crapule. Mon chien dormait toujours, il veillerait sur elle au moins pour quelques minutes… j’entends tes pas se rapprocher et je ravale difficilement ma salive. Pourquoi je suis si nerveux? On s'était déjà vu hier les derniers jours... mais cette fois c'était le début d'une cohabitation.

« Vous avez bien commandé de la pizza et des bières? » Lui disais-je à voix haute à travers la porte comme si j’étais un livreur. J’avais fait ma meilleure imitation d’un accent italien.
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@Erika Clarke
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MessageRe: A little time to think things over | James & Erika écrit Dim 4 Juil - 11:49
It’s all about you
James & Erika
«Quel que soit le voyage, on revient toujours au point de départ.»
Une bonne chose de faite ! Depuis qu’Ezra s’est occupé personnellement de Morgan, ce dernier a pris ses cliques et ses claques puis a détalé comme un lapin, toutefois l’appartement reste sans dessus dessous…Va falloir des semaines pour retrouver un semblant de convivialité. Je devrais lui coller un procès au cul ! D’un autre côté, je ne veux plus jamais recroiser ce connard, alors, mieux vaut laisser tomber. Je vais enfin retrouver mon lit que je n’ai eu de cesse de déserter ces six derniers mois. Le duvet du salon dépanne plutôt bien mais à la longue, j’ai mal au dos. D’ailleurs, je suis sûr m’être bloquée quelques vertèbres, ce qui me fait penser qu’un rendez-vous chez un ostéopathe ne serait pas du luxe !

La grande nouveauté aujourd’hui, c’est l’arrivée de mon nouveau coloc ! D’un côté, je suis très heureuse de partager mon appart avec quelqu’un de confiance. Pourtant, de l’autre côté, je me dis qu’à Morgan aussi, je lui faisais confiance. Quand on voit le résultat, je dois avouer…je suis quelque peu réticente à l’idée de partager mon quotidien avec James, encore plus depuis que je l’ai embrassé il y a quelques jours au détour d’une rue, dans sa voiture. Je ne sais pas vraiment ce qu’il m’a pris. J’étais comme plongée dans l’enfer de mes souvenirs, et lui…lui, il était là, comme la petite lumière au bout du tunnel. Nous avons toujours mis un point d’honneur à garder cette relation platonique, et finalement, c’est moi qui romps cette décision. Ne me demandez pas pourquoi je l’ai fait. Je l’ai fait. C’est tout. Ce n’était pas par bonté de cœur. J’en avais juste envie à ce moment-là. C’est égoïste je sais.

Or, sur le coup, tout s’est embué dans mon esprit et je n’ai pas réellement pensé à l’impact que ce baiser pourrait avoir sur lui. Pourtant, entendre un je t’aime de la bouche d’un mec comme James c’est comme l’effet d’une oasis en plein désert, d’une averse en pleine sécheresse, d’une bouffée d’oxygène…c’est un besoin, une nécessité, un remède à mes maux. Je ne sais pas trop comment l’expliquer. Je n’ai jamais su décrypter ce que les gens appellent les émotions, ce qu’on ressent au fond. Et, à vrai dire, je ne me suis jamais posée la question. Je n’imaginais pas devoir un jour le faire. Est-ce que c’est ça que les gens appellent des sentiments ? Aurais-je des sentiments pour James ? Moi la femme insensible, véritable cœur de pierre, incapable d’aimer qui que ce soit ? Et pourtant, je me suis mainte fois posée des questions après le départ de Raven qui m’a comme brisée…j’ai eu cette horrible sensation d’être morte une deuxième fois quand il est parti. Une douleur destructrice, comme je n’avais jamais ressenti, que même les sévices que j’ai subi étant gamine ne pourront jamais égaler. Et maintenant ?

Maintenant…putain, je suis tellement perdue…j’en ai marre de trop réfléchir, de me poser mille et une questions. Et si on rembobinait hein ? Si on revenait quelques jours en arrière pour effacer tout ça ? Si seulement...pourtant, afin de vivre ensemble sereinement, il va falloir aborder le sujet et régler cette histoire avec lui pour éviter de laisser planer une once d’ambiguïté. Je tiens bien trop à lui pour foutre en l’air notre amitié pour un baiser. Tiens ! ça cogne à la porte. Je ne me suis pas vraiment fringuée. Short en jeans troué, basket et tee-shirt noir classique, cheveux rabattus en queue de cheval, bien suffisant pour faire du rangement et nettoyer la crasse. Je laisse le sac poubelle à moitié rempli sur le sol et part ouvrir. J’ouvre et te voilà avec la bouffe. Je te souris: Hum, vous êtes sûr que ce n’est pas pour la voisine ? je te débarrasse des pizzas, trop tard, vous irez platement vous excuser auprès de cette dernière. Le fromage me titille bien trop les narines pour les laisser filer, je te regarde de la tête au pieds, faisant mine ne de pas te connaître. D’ailleurs, tu es étrangement beau aujourd’hui. Tu as fait quelque chose ? Pourquoi je pense à ça moi ?

Oh mais, vous voulez peut-être vous joindre à moi ? dis-je taquine en m’accoudant contre l’encadrement de la porte, Prego raggazo, entra ! ajoutai-je avec un parfait accent italien pour t’inviter à entrer.


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MessageRe: A little time to think things over | James & Erika écrit Dim 4 Juil - 15:52

I don't make things complicated, that's the way they get all by themselves.

Mon coeur battait bêtement la chamade en anticipation du moment où tu ouvrirais la porte de ton appartement. Qu’est-ce qui me prenais? Pourquoi est-ce que j’étais si nerveux? C’était quelque chose qui s’était déjà produit un million de fois. Ce n’était pas une première! Et pourtant, j’avais l’impression de ne pas avoir été aussi nerveux depuis des années… généralement je ne l’étais pas. Je ne me prenais que rarement la tête, une conséquence naturelle de mon style de vie largement sans lendemain. Un enchaînement de petits boulots et de relations pour la plupart sans attachements. Pas seulement dans le sens romantique, coup d’un soir, même mes amitiés n’étaient généralement que des relations passagères. Pourquoi m’attaché à quelqu’un sachant pertinemment que tôt ou tard ils ne seraient plus là? Mais toute règle a ses exceptions. Erika est la plus vieille et ancienne de ces exceptions, l’exception originale peut-être si on exclut Chelsea. Ma relation avec Chelsea était une de ces relations que je ne saurais plus dire aujourd’hui si elle était vraiment authentique ou si j’avais seulement pourchassé son approbation et le sentiment d’être accepté et désiré. L’avais-je vraiment aimée? Nos vies ont prises des directions si différentes que la question ne se pose même plus. Elle avait eu une période sombre dans sa vie, moi ma vie était sombre et elle n’avait été qu’un bref moment où le soleil s’était levé. C’était ce qui m’avait attiré vers Erika depuis le premier jour. Cette sensation, intuition, que nous étions faits dans le même moule malgré nos différences. Cette noirceur dans ses yeux. Aujourd’hui, je m’en sentais un peu coupable avec les découvertes que j’avais faites… avec les confessions d’Erika. J’avais l’impression d’avoir appris des choses que je n’aurais pas dû. Et j’avais l’impression d’être un salaud égoïste pour avoir en quelque sorte cherché désespérément la compagnie d’une personne brisée.. mais l’attente était finie. Et la voir me retirait un sourire même avant que je m’amuse à jouer au livreur de pizza italien. Mes doutes qui planaient au-dessus de ma tête, mes sentiments conflictuels, pour un bref moment s’étaient envolés.

Je souriais encore plus alors qu’elle entrait dans mon jeu. Je fais mine de regarder la commande à laquelle je répondais.  « Je suis bien à l’appartement #7 du 1267 Venice Boulevard? » Lui demandais-je en connaissant très bien la réponse. Finalement tu me prends les pizzas des mains. « Mais mademoiselle… le patron va demander des explications. » Dis-je avec une expression faussement abattue sur le visage. Tu me détaillais comme si j’étais un vulgaire inconnu. Pendant une fraction de seconde j'ai presque l’impression de lire un bref moment de confusion dans ton regard.

J’hausse les épaules alors que tu te résignes à inviter le livreur de pizza à manger. « Pourquoi pas. » Tu démontres que tu connais au moins un peu d’italien alors que tu m’invites en bonne et due forme à entrer et ça me fais rire. « Pas mal, pas mal. » Je prenais la boîte de bière que j’avais posée au sol plutôt et pénétrais dans ce qui serait… bientôt? L’était déjà? Mon appartement. Partagé avec Erika. Je venais encore à terme avec cette nouvelle réalité et toutes les complications potentielles. Une partie de moi très heureuse, l’autre qui veut être en mesure de partir au plus tôt avant de tout gâcher. « Où est-ce que tu as appris à parler italien? Ton accent était vraiment authentique j’y croyais ! » Je posais la boîte de bière sur ta table. Je n’étais pas certain d’où tu préférerais la mettre. « Tu n’avais pas besoin de te faire toute belle pour moi. » Plaisantais-je alors qu’elle avait une tenue aussi simple que décontractée. Mais elle ne perdait en rien de sa beauté.

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MessageRe: A little time to think things over | James & Erika écrit Mer 7 Juil - 18:39
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James & Erika
«Quel que soit le voyage, on revient toujours au point de départ.»
Ce que j’aime avec toi c’est que, quel que soit la connerie qui va émerger de ma tête, tu joues toujours le jeu en rentrant dans le délire : C’est ici même, dis-je en redoublant un sourire avant d’afficher mon air narquois légendaire que tu connais que trop bien, Oh cher confrère, ne dit-on pas que le client est roi ? je fais mine de réfléchir, Je vous paie le double contre la promesse de votre silence absolu, Je vous rassure, je n’invite pas le premier pèlerin qui sonne à ma porte à entrer, mais comme le délire est lancé, on se donne un genre.

Mon estomac crie famine, trop appâté par l’odeur alléchante du fromage fondu. Je te les arrache presque des mains telle une affamée prête à engloutir le Titanic tout entier, et j’ajoute avec noble perfection une petite touche d’italien, histoire de…enfin vous m’avez comprise ! Tu entres et referme la porte derrière toi. Quant à moi, je pars déposer notre repas sur la table de la cuisine. Un gros silence s’installe. Je mords ma lèvre inférieure. Merde merde merde…Erika, trouve un truc à dire avant que ça finisse par devenir malaisant. Et pourquoi ça l’est d’abord ? ça n’a pas été comme ça quand on a couché ensemble il y a douze ans…c’était juste simple, naturel et nous avons continué comme si de rien était. Pourquoi est-ce si différent aujourd’hui ? Heureusement, tu lances un nouveau sujet. Dieu soit loué ! Je souris aussitôt à ta petite question : Oh tu sais, beaucoup de clients sont des touristes. Et il faut bien trouver de quoi s’occuper quand je les tatoue. Quelques brins de causettes et tu apprends facilement d’autres langues. C’est assez enrichissant en fait. Et toi ? je te fais un bref signe du menton, Dov’è il tuo accento italiano ? Petit clin d’œil.

Tu n’avais pas besoin de te faire toute belle pour moi. Mon sourire devient subitement gêné. Je rabats une mèche de cheveux derrière l’oreille puis détourne le regard. Depuis quand un compliment de ta part, même tourné à la dérision, me déstabilise ? Hum…peu importe. Je hausse les épaules sans pour autant me départir de mon sourire : Tu aurais préféré que j’enfile un sac à patates ? plaisantai-je.


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Dernière édition par Erika Clarke le Dim 14 Nov - 15:51, édité 1 fois
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MessageRe: A little time to think things over | James & Erika écrit Mer 3 Nov - 21:47

I don't make things complicated, that's the way they get all by themselves.

Malgré la nervosité qui m’avait habité jusque-là, le moment où Erika avait ouvert la porte tout avait changé. Est-ce que ça resterais ainsi ou est-ce que la nervosité regagnerait le dessus? Je n’aurais pas su vous le dire. Ce que j’aimais dans le lien qui nous unissait c’est que je ne ressentais jamais vraiment le besoin d’être quelqu’un d’autre… je pouvais juste être moi-même avec mes innombrables imperfections. Des plus bêtes, jusqu’aux plus sombres et plus dommageables de mes défauts. Je n’avais pas l’impression d’avoir à être parfaite. La pression d’être un autre, d’être parfait aux yeux de l’autre, était une pression que je ressentais constamment et la cause de ma prévalence à agir de façon à être accepté par les autres… le résultat c’est que j’avais passé presque toute ma vie a porté un masque différent avec tous et chacun. Mais pas toi, ou du moins, toi beaucoup moins que les autres. Aujourd’hui j’étais un livreur de pizza, mais je demeurais moi-même. Ce n’était qu’un jeu, une façon de me détendre et de lancer la soirée. Et toi tu entrais dans mon jeu en moins de deux, pourtant même si tu prétendais que c’était pour ta voisine ça ne t’avais pas empêché de t’emparé de la pizza. Le client est roi? « Et bah alors, c’est la vôtre ou celle de votre voisine? » Paiement double pour m’amadouer et me faire taire? Hmmm intéressant se disait le livreur de pizza en moi. J’haussais les épaules. « Bon, pourquoi pas? » Tu avais appris l’italien sur le tas avec la clientèle de ton salon de tatouage? Impressionnant. Je la complimentais sur un ton léger et je la sentais un peu surprise sur le coup. Tu détournais ton regard de moi, avais-je fait quelque chose de mal? C’est moi tout craché ça. Je soupirais intérieurement. Tu reprends finalement le poil de la bête et plaisante à ton tour. « Sac de patate, jeans, robe Valentino, tu restes la même. » Tout était relatif, mais l’habit ne faisait pas le moine… ou la beauté d’une personne. J’espère bien en tout cas parce que mon amour du surf et mes boulots me gardais torse nu la plupart de la journée.


J’essaie de changer de sujet pour ne pas te gêner plus longtemps… je n’avais pas l’impression d’être parti sur le mieux. « Je reviens j’ai une autre boîte de bière dans la voiture… mais promis je n’essaie pas de te saouler. Enfin, peut-être un peu mais sans intention derrière. » Je revenais avec les bières et Crapule. « Crapule reste un peu dans ton coin, tu dois me partager avec d’autres parfois. » Mon partenaire de vie canin me comprenait puisqu’il se dirigeait tranquillement dans une autre des pièces de l’appartement. Il avait plus de savoir-vivre que bien des humains alors je ne m’inquiétais pas trop. « Et puis cette pizza, appétissante à ton goût? » Je prenais une bière pour chacun d’entre nous et plaçais le reste au froid.


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MessageRe: A little time to think things over | James & Erika écrit Dim 14 Nov - 16:38
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«Quel que soit le voyage, on revient toujours au point de départ.»
Enième délire : un jeu de rôle. Précisons ici, qu’il n’est en rien sexuel, sauf si l’hôte de la maison exprime une folle envie de s’envoyer le livreur de pizza. Pour ma part, cette petite digression joviale est une parfaite opportunité pour renouer le dialogue entre nous depuis…depuis...qu'on s'est embrassé. Bon…rectification. Depuis que je t’ai embrassé. Notons aussi que c’est aussi une parfaite aubaine pour faire passer ce moment de faiblesse à la trappe. D’un autre côté, tout s’est passé si vite. Je n’ai pas réfléchi. Je me suis juste laissée emporter sans penser à ce que tu voulais et ça ce que ça te ferait. C’est sûrement pour cette raison que malgré les apparences, malgré ce jeu idiot que nous avons initié, je me sens terriblement nerveuse.

Quelle question. Vous le savez très bien. Tu fais mine d’accepter, super, veuillez entrer cher gentilhomme puis installez-vous confortablement, ajoutai-je en exagérant une révérence tellement grotesque que ça en est risible.

Un fois entré, tu me lances un compliment malgré, et malgré moi, il jette un malaise dans mon for intérieur. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs...On a toujours joué au chat et à la souris et ça ne nous a jamais posé problème. Oui enfin…jusqu’à ce que j’ai eu la merveilleuse idée de franchir la limite de notre amitié. Je t’offre une réponse sarcastique, histoire d’ajouter une pointe d’humour supplémentaire à notre conversation banale. Mais voilà qu’à nouveau tu me complimentes, à ta manière, détourné, innocente et sincère. C’est si naturel chez toi, je n’ai pas vraiment le temps de planifier ce que je vais te répondre. Et pour une fois, je me tais. Je te regarde, je rougis et me contente de te sourire doucement, entre l’appréciation et la gêne. Peut-être un mélange des deux.

Tu changes de sujet tandis que moi, je me racle la gorge pour me donner un peu de constance. Tu prétextes un aller-retour à ta voiture pour aller chercher la binouse. Excellente initiative ! tu redoubles d’humour et je rentre encore dans ton jeu. C’est plus facile pour moi de passer par dérision. J’arque un sourcil, suspicieuse : Tiens donc ! et qu’est-ce que t’y gagnes à m’enivrer ? je passe une main dans mes cheveux puis mords doucement ma lèvre inférieure sans me départir de mon sourire narquois, il y a toujours une intention qui se cache derrière une action, même si elle est inconsciente. Je fais signe à ton ami à quatre patte de me rejoindre puis lui dépose quelques petites caresses avant qu’il aille vaquer à ses occupations dans l’une des chambres.

Ah bah bravo ! tu nous l’a vexé ! Maitre indigne ! Tu ne peux pas lui en vouloir de trop t’aimer. Nous voilà de nouveau tous les deux. Un bref silence s’interpose entre nous. Je déglutis difficilement puis me pince les lèvres, comme pour passer le temps entre deux moments de silence. Finalement, je vais manger, ça me donnera une bonne raison de fermer ma bouche. Je pars me prendre une ou deux parts et m’affale comme un gros caca dans le canapé. Quant à toi, tu engages à nouveau la conversation, cette fois au sujet des pizzas : Ouai niquel. Et la tienne ?

Non mais sérieusement...c’est quoi cette conversation ? Ce n’est pas possible ! il faut qu’on crève ce putain d’abcès. Je mords l’intérieur de ma joue avec violence avant de finalement déposer ma part de pizza restante sur la table basse : James ? ton regard capte aussitôt le mien, il faut qu’on parle…

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MessageRe: A little time to think things over | James & Erika écrit Mer 22 Déc - 21:12

I don't make things complicated, that's the way they get all by themselves.

Je ne sais pas vraiment ce qui me guidait à travers ce début de conversation hasardeux, je tentais seulement de calmer les nerfs qui étaient encore présent. Ce que je ne donnerais pour m’appeler Charles Xavier et lire dans tes pensées pour avoir réponse à toutes mes questions et éviter le champ de mines potentiel qui se dressait devant moi en ce moment. Est-ce que tout était au top, est-ce que je me dirigeais vers une mort certaine? Pouvions-nous rester amis comme avant ou est-ce que tout avait changé? En bien ou en mal? Est-ce qu’on avait besoin d’en parler ou on devait se taire jusqu’à notre mort et juste continuer de l’avant. Non, moi je me contentais de détendre l’atmosphère avec un jeu de rôle bien banal. Et je ne me doutais pas que là se tenait le secret pour que tu me tires la révérence. Ce n’était pas quelque chose que j’imaginais voir un jour de ta part!

« Mademoiselle. » Répondais-je en faisant mon honorable entrée.

Je te complimente sans trop me prendre la tête, puis je me rendais bien compte que ce n’était pas mon idée du siècle parce que je te sentais tout de suite plus tendue. Tu te fermais comme une huître devant moi. Tu souris malgré tout, mais j’ai l’impression d’avoir été bête et t’avoir apporté plus de négatif que de positif. Je tente de calmer le jeu de nouveau, et je sors chercher les bières que j’avais laissées derrière moi. Tu sautes sur la pèche que je t’ai tendu… tu n’avais pas besoin de te faire prier. Je passe ma main derrière ma nuque, je ne suis pas tout à fait confortable de répondre et je cherche comment me détourner de cette question en vain. J’avais l’impression que c’était assez suggestif et j’étais assez incertain de comment y répondre sans creuser ma propre tombe. Dire une mauvaise chose dans un sens ou dans l’autre. J’avais l’impression que ce serait la lose si je jouais le forceur ou faisait l’innocent. Je faisais finalement mon choix d’approche. « Une soirée mémorable? » Je marquais une courte pause. « Tu t’en rappelles peut-être pas quand tu bois un peu trop… mais je me suis jamais ennuyé avec toi lors de nos soirées de buveries ou de drogues. » Même si je ne consommais plus que le cannabis de nos jours. Tu caresses Crapule en vitesse alors que je l’envoyais dans son coin et tu me châtie comme un maître indigne. « Ouais, c’est ça. Essaie de marquer des points, ce n’est pas juste tu as le beau rôle de la tatie cool. » Pour l’analogie entre un chien et un enfant, parce que les deux peuvent agir de manière semblable parfois… moi je suis le maître qui doit parfois avoir le moins beau rôle et toi t’es la type cool qui vient avec les gâteries juste derrière. Évidemment, je ne me prenais pas la tête. Je faisais un bisou de loin à ma petite Crapule malgré tout avant de me retourner vers Erika et de lui tirer la langue pour la narguée.

Je commence à parler de la pizza dont on se régale, parce que pourquoi pas? Je ne voulais pas laisser trop de silence s’installer, ça m’angoissait. « Ouais, ça va. » Répondais-je. « J’essayais un nouvel endroit, c’est plutôt pas mal. » Sujet nul? Certes, mais mieux que le silence à mes yeux. Entre deux gorgées de ma bière tu m’interpellais. « Hmm? » Lâchais-je. Je croisais ton regard. Et je déglutissais immédiatement alors que tu me disais qu’il fallait qu’on se parle. « Oh… euh. D’accord. » Ah bah bravo, quelle réaction! J’avais envie de m’enfouir la tête sous le sable. Je ne gérais vraiment pas. Mais à défaut de pouvoir me l’enfouir sous le sable, j’avais de nouveau mon tic nerveux alors que je me caressais la nuque. « Je t’écoute. » Disais-je malgré moi. J’anticipais avec angoisse ce que tu voulais me dire.


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MessageRe: A little time to think things over | James & Erika écrit Mer 12 Jan - 16:17
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James & Erika
«Quel que soit le voyage, on revient toujours au point de départ.»
Il y a fort longtemps qu’une de mes soirées n’est pas partie en couilles, surtout depuis que j’ai lâché la coke. Toutefois, je ne me prive pas d’un peu de Rhum, Vodka ou Tequila. Je sais que tu rêverais de me voir rouler sous la table pour mieux me filmer et ajouter un autre dossier à mon palmarès de conneries, mais tu risques d’être fort déçu : Tu as besoin que je sois bourrée pour passer une soirée mémorable ? ne m’apprécies-tu pas à ma juste valeur James ? plaisantai-je joueuse. Je hausse les épaules lorsque tu mentionnes ces folles soirée où la moitié de la nuit est tombée dans un trou noir et où le réveil était à inscrire dans les annales. Je lève les yeux au ciel puis secoue la tête de droite à gauche, Ah ça ! c’est peu dire, même si une bonne partie de mes souvenirs sont passés à la trappe. J’me souviens surtout comment tu as fini à poil sur le toit ! et t’as tellement passé de temps à y décuver que t’es revenu aussi rouge qu’une écrevisse, remémorai-je en riant.

Je lâche quelques petites caresses à ton ami à quatre pattes mais il repart aussitôt dans une autre pièce, comme si les mots qui avait traversé tes lèvres l’avaient vexé. D’ailleurs j’en rajoute une couche, histoire de te faire un peu chier. Non mais ! t’as rien compris. Il n’y a pas de rôle. Silence où ton regard interrogateur essaie de me décrypter. JE suis tatie Cool ! m’exclamai-je en arborant mon index pointé vers le plafond.

L’accalmie de nouveau et je redeviens nerveuse en ta présence. Tu brises le silence avec deux trois phrases bateau, histoire de faire la conversation et ne laisser aucun blanc s’installer. Je me racle la gorge et réponds à tes banalités. Ouai ouai ouai ! Nos pizzas sont bonnes, mais franchement…qui ça intéresse ? Ton prénom résonne dans les décibels de ma voix : Hmm ? réponds-tu en avalant ta bouchée. Nous devons parler. Je ne peux pas rester de marbre face à ce qu’il s’est passé, ou faire comme si rien n’était arrivé, Oh… euh. D’accord, acquiesces-tu simplement en te frottant la nuque. Hum…serais-tu par hasard aussi mal à l’aise que moi ?

Je t’écoute. ajoutes-tu me sortant ainsi de mes pensées interrogatives. Mon cœur se met à tambouriner très fort dans ma poitrine, une peur violente me prend par les tripes, car j’ignore par où commencer, ni comment tu réagiras, et cette inconnu qui m’attend me terrifie. Je déglutis, jouant machinalement avec mes ongles pour me détendre. Je prends une profonde inspiration qui se veut tremblante. J’ai l’impression qu’on est en train de me serrer la gorge si fort que j’en suffoque. Je me racle la gorge : Euh…je… je déglutis de nouveau, je sens mes joues s’embraser et j’essaie de tenir le regard, mais je courbe l’échine et fuis tes yeux océaniques pour observer machinalement les trous de mon jeans. Je… Parle putain ! je soupire. A vrai dire…je ne sais pas trop comment aborder ça avec toi. Je ferme les yeux durant un très court instant avant d’affronter de nouveau tes prunelles, je sais qu’on s’était juré de ne plus jamais franchir cette limite et hier…je n’ai pas tenu parole je…je suis désolée. Silence. J’espère que… je me pince les lèvres, que ça ne change rien entre nous… même si pour ma part, l’affirmer serait te mentir. Je ne dis pas ça parce que j’ai envie de te fuir, non disons que c’est plutôt le contraire. Je serais même prête à recommencer. Mais ça serait une énorme bêtise. Et puis, quand je vois comment ça s’est terminé avec Morgan, je préfère de loin m’en abstenir. Tu es à mes yeux, le plus proche, le plus précieux et le plus vieux de mes amis ici à Los Angeles.

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