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 One run can change your day | Love & Dimitri 

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MessageOne run can change your day | Love & Dimitri écrit Mar 28 Déc - 19:33
One run can change your day - Flashback

Love & Dimitri
“Mon adage : un esprit sain dans un corps sain.”



LOVE

Les sourcils légèrement froncés, j'observe mon reflet dans le miroir encore partiellement embué de la salle de bain. Mes doigts viennent masser les poches plus sombres sous mes yeux et constater les dégâts laissés par les autres alters de notre système. Je sais parfaitement à qui je dois ces cernes et ce teint terne... Aucun commentaire, à quoi ça servirait de toute manière. Je lâche un soupire résigné en jetant un coup d'œil à mon téléphone : le minuteur touche presque à sa fin, je vais bientôt pouvoir rincer mes cheveux et retrouver le brun originel de nos cheveux. Les couleurs extravagantes de Charlie lui sont propres et j'avoue qu'elles ne sont pas vraiment à mon goût. Je prends soin de notre corps, de notre hygiène de vie, et ça passe également par notre bien-être capillaire... Hors de question de maltraiter nos cheveux avec des milliers de couleurs permanentes. Donc on a convenu de régulièrement retourner à notre couleur naturelle et Charlie n'utilise plus que des couleurs semi-permanentes qui partent après plusieurs shampoings.

Je me déleste de mon peignoir et file à la douche pour rincer le masque capillaire et en profite pour prendre une rapide de douche. Rapide, car je compte aller courir, ce matin, une fois ma routine bien-être terminée. De tous les alters, je ne suis pas celle qui front, c'est-à-dire qui prend le contrôle le plus souvent. Majoritairement, Charlie et Shane sont les plus présents et Elijah supervise toujours, présent en conscience, comme une veille permanente. Lui et moi sommes d'accord sur un point : le bien-être et la sécurité du corps. Alors je veille à gérer les activités physiques, à varier mon régime pour compenser les carences alimentaires que Charlie et Shane nous apportent avec leur junkfood...

Habillée d'un legging de sport mettant parfaitement mes courbes en valeur et d'une brassière assortie, je coiffe mes cheveux en queue de cheval et me maquille légèrement. Je sais, je vais transpirer. Mais l'idée de sortir avec ces cernes et ce teint m'est insupportable. Je tiens particulièrement à mon image, j'aime être jolie, disons simplement. Satisfaite de cette bonne mine que quelques coups de pinceaux ont su me donner, j'abandonne ma chambre pour aller mettre la vaisselle de mon petit déjeuner dans le lave-vaisselle.

J'enfile silencieusement mes chaussures de running et passe mes écouteurs.
Et c'est parti.

Un moment plus tard...

Le parc de Rose Avenue est agréable pour aller courir. Il est assez fréquenté pour que ce soit plus prudent. J'ai déjà eu affaire à un tordu, quand j'allais courir seule et malheureusement, il y a des coins qu'il vaut mieux éviter quand on est une femme. Et c'est le meilleur moyen de faire front Shane, et clairement, je me passerais bien de lui. C'est mon moment à moi.
Ici, je sais que même si je dois me retrouver vulnérable, en dissociant par exemple, il y aura toujours des gens bienveillants. Du moins, je l'espère.

Je choisis ma playlist motivation, place mon téléphone dans le brassard de course et réajuste mes écouteurs. Quelques étirements et je me lance. Combien de chansons défilent, je ne sais plus vraiment. Ce moment est pour moi si agréable que je ne vois pas le temps passer. Mon regard est attiré par les gens que je croise, toujours, peut-être aussi parce qu'Elijah m'insuffle un peu de sa vigilance... Je perçois une présence derrière moi, et je me sens obligée de jeter une brève œillade par-dessus mon épaule. C'est un homme, c'est tout ce que j'arrive à déterminer.
Peut-être qu'il ne fait que suivre le même itinéraire, ça ne serait pas si surprenant, après tout : beaucoup de joggeurs viennent ici.
Pourtant, cette petite voix vient me perturber. M'embrouiller. Je hoche négativement la tête pour la chasser mais elle m'oblige à m'arrêter. Je ne sais pas qui : peut-être l'hypervigilance d'Elijah, peut-être le stress de Charlie, peut-être l'agressivité de Shane. Toujours est-il que je me sens partir. Je suis là et nulle part à la fois.
Ces moments où le corps est immobile, où l'on semble fixer le néant, perdu très loin dans nos pensées, c'est ce qu'on appelle la dissociation. C'est un état qui arrive souvent, quand on change d'alter. Et parfois, il arrive simplement quand il y a trop de stimulations qui attirent un autre alter que celui qui est aux commandes...

Je ne veux pas laisser ma place, je veux rester.
Et puis, subitement, comme une décharge et je reviens d'un coup en pleine possession de mes moyens quand un visage apparait sous mes yeux. La main sur mon épaule n'a rien d'un contact menaçant, c'est tout le contraire et je peux l'affirmer quand je vois ce regard soucieux, en face de moi. Je bats des cils, pour retrouver mes moyens et je réalise que mes écouteurs m'empêchent d'entendre ce que ce joli blond me dit alors, d'un geste délicat, j'en retire un.

— Pardon, je n'ai pas entendu...

J'observe le jeune homme en face de moi : un beau visage, des épaules laissant deviner une carrure athlétique... Deviner, pas vraiment : il faut dire qu'il n'y a pas grand chose de cacher puisque mon "galant chevalier" porte son t-shirt à la ceinture. Mon regard est automatiquement attiré par sa peau luisante de transpiration et son torse bien dessiné. Le soleil de août tape fort, je peux sentir ma propre sueur perler dans mon dos et dans ma brassière. Je me mordille la lèvre, laissant régulièrement mon regard vagabonder sur la musculature de ce secouriste improvisé. Et visiblement, il n'a pas que le physique du Prince Charmant : serait-ce le caractère doux et soucieux du gentil garçon ? Je me mords la lèvre inférieure, imperceptiblement, en repoussant une mèche de cheveux derrière mon oreille en lui coulant ce regard de chat qui se donne l'air d'une biche.
Le but de la sortie n'était pas de faire une rencontre mais je dois avouer qu'il a tout l'air d'être le genre d'homme que j'apprécie...

— Un simple étourdissement, il me semble... je le rassure sans pouvoir m'empêcher de lui souffler en lui coulant un nouveau regard par-dessous, en me mordillant la lèvre : Mais, ça va déjà beaucoup mieux... De cette voix naturellement sensuelle et faussement timide, je me présente : Tu peux m'appeler Love... Comment dois-je appeler mon secouriste du jour ?

@Dimitri Redfield

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MessageRe: One run can change your day | Love & Dimitri écrit Sam 19 Fév - 0:10
Damoiselle en détresse
Love & Dimitri
«Courir, fuir, quelle différence ?.»
J’veux bien y croire, quand on me dit que ça va aller. J’essaie d’y croire, pourtant, je n’y arrive pas. J’ai beau prendre du recul, réfléchir au pourquoi du comment, à m’en tourmenter l’esprit, à m’en ronger le cerveau, à m’en donner des insomnies, je ne comprends pas. Je. ne comprendrai jamais pourquoi. J’ai beau aller de l’avant, je ne trouve pas le chemin. Je ne perçois que ces nuances de gris froid à l’horizon. Hier encore, je rangeais le seul souvenir palpable qu’il me reste de nous. Et le vent soudain, entre deux courants d’air, s’est engouffré par ma fenêtre, l’a faite voler, tournoyer, virevolter puis sombrer sur le bois vernis de mon parquet. Doucement, je me suis approché. Doucement, du bout des doigt je les ramassée. Doucement, je l’ai contemplée en silence. Et, j’ai fini par la déchirer avec violence avant de laisser les flammes la consumer.

J’veux bien y croire, quand on me dit que ça va aller. J’essaie d’y croire, pourtant, je n’y arrive pas. Toutes tes putains de promesses ! ton bla bla dont je m’abreuvais et qui me faisait croire à quelque chose. Tous tes principes de merde, ce genre que tu te donnais à la je suis différente des autres. Tu es bien pire. Un démon. Le Sheitan ! Une grosse salope ! Je te déteste pour m’avoir brisé, et je me déteste encore pour m’être laissé berner comme un connard. A cause de toi, j’ai perdu mon meilleur ami. A cause de toi, je souffre putain. Avant toi, je vivais très bien avec l’idée de partir bientôt, et à cause de toi, j’ai fini par la rejeter et pire que tout, j’ai espéré.

VLAN !  Panier. La balle rebondit à peine que je m’en saisis de plus bel pour faire quelques dribbles. VLAN ! le filet en tremble encore. Un troisième. Quatrième. Cinq…BOUM. Télescopage royal. La balle m’échappe des mains pour rebondir allègrement sur le béton. Je relève la tête, légèrement étourdi et tu m’apparais comme une fleur en plein désert. Une jolie fleur soit dit en passant. Ecouteurs lovés au creux de tes oreilles, tu me fixes désarçonnée dans ton élan, sonnée par notre collision. Je pose une main bienveillante sur ton épaule pour m’assurer que ne tourne pas de l’œil : Hey ! est-ce que ça va ?

Pardon, je n'ai pas entendu... que tu me réponds en te délestant de ta musique. Tu me fixes un instant sans rien ajouter de plus. Toutefois, cette façon dont tu mords ta lèvre inférieure en t’arrangeant une mèche de cheveux laisse présager que tes pensées ne sont pas très catholiques...Ah ! Les femmes ! J’arque un sourcil, surpris par la situation. Bon bon bon…c’est vrai que j’ai viré mon tee-shirt pour faire quelques dribbles alors…bref. Passons.

Un simple étourdissement, il me semble... ah ! tu as retrouvé l'usage de la parole ! ça me rassure. En revanche, tu as toujours ce regard étrange et cette manie de me regarder en mordant ta lèvre inférieure. Hum...je rêve ou...serais-tu en train de m'envoyer un signal ? Attends attends ! T'aurais quand même pas prémédité notre télescopage ? Si ? Mais, ça va déjà beaucoup mieux... Non ! Je raconte de la merde ! Et puis finalement, tu te présentes Tu peux m'appeler Love... Comment dois-je appeler mon secouriste du jour ? Secouriste ? Moi ? Je ne peux m'empêcher de te lâcher un sourire en coin: Je n'ai rien pas grand chose, hormis être au milieu du chemin. Je me pince les lèvres. J'suis désolé. Je ne t'ai pas fait mal au moins ? dis-je en me rapprochant pour vérifier les éventuelles traces de notre collision qui pourraient se voir sur tes membres ou ton visage. Bon ! visiblement, tout va bien ! Je m'immobilise donc un instant et finit par te sourire tout en répondant: Dimitri.

Silence. Je jette un oeil à ma montre. Mieux vaut éviter de lambiner. J'dois passer à la station en fin de matinée pour assister à la réunion. Lux a demandé de l'aider pour les préparatifs de la rentrée. Je t'observe un peu gêné de devoir écourter ces présentations: Je vais devoir aller bosser, avouai-je un peu embarrassé. Mais, je m'arrête en court de route pour me prendre un truc à boire. Je peux te proposer un café ? je lève les mains innocemment, pour me racheter de ce choc de titans, dis-je avec humour avant de récupérer mon sac et der enfiler mon tee-shirt et ma veste en cuir noir.

(c) princessecapricieuse
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MessageRe: One run can change your day | Love & Dimitri écrit Lun 21 Fév - 23:24
One run can change your day - Flashback

Love & Dimitri
“Mon adage : un esprit sain dans un corps sain.”



LOVE

Mon petit surnom de secouriste a le mérite de t’arracher un sourire en coin, après que tes sourcils se soient un peu arqués de surprise. Tu le fais remarquer toi-même : tu n’as pas fais grand-chose à part être au milieu du chemin, et c’est ce qui probablement a provoqué notre discussion. Du coup, je devrais peut-être t’en remercier… Je réponds à ton sourire en étirant un peu plus celui qui se love à la commissure de mes lèvres. Tu te pinces les lèvres et je me demande un instant si c’est parce que je te mets mal à l’aise mais, non, tu as plutôt l’air soucieux quand tu reprends, sur un ton plus sérieux :

— J'suis désolé. Je ne t'ai pas fait mal au moins ?

Comme pour joindre le geste à la parole, tu t’approches, laissant ton regard glisser sur les traits de mon visage puis sur mes épaules et mes bras nus, à la recherche, visiblement, d’une quelconque éraflure. Plutôt joueuse, je ne peux pas m’empêcher de minauder, faisant mine de réfléchir en me pinçant les lèvres :

— Hmmm, ça dépend : si je dis oui, tu comptes te faire pardonner ?

Je ne sais pas si la question te surprend ou bien si c’est plutôt mon attitude plutôt rentre dedans alors je me mordille légèrement la lèvre pour contenir un sourire amusé, replaçant une mèche qui s’est échappée de mon chignon, jouant au passage la carte du regard innocent légèrement fuyant. Mais je sais que tu n’es pas dupe : je le vois dans ton regard, que tu n’es pas encore tout à fait certain de ce que tu y lis. Après un instant où tu restes immobile, tu finis par me sourire en me donnant ton prénom.

— Dimitri. dis-je, répétant ton prénom comme pour l’imprimer dans ma mémoire et en apprécier la musicalité.

Il y a un léger silence qui s’installe et tu jettes un coup d’œil à ta montre tandis que je t’observe en haussant légèrement les sourcils : est-ce que ma compagnie t’ennuie déjà ? Ou bien, peut-être que tu estimes le temps éventuel qu’il te reste ? Tu me glisses un regard gêné et confesse que tu vas devoir aller bosser, et donc par la même, en rester là. Oh. J’affiche une petite mine déçue - et je le suis réellement - mais je ne m’avoue pas vaincue tout de suite. Alors que j’acquiesce, prête à sortir mon téléphone pour te demander d’y entrer ton numéro, tu proposes :

— Mais, je m'arrête en cours de route pour me prendre un truc à boire. Je peux te proposer un café ?

Mon visage s’illumine d’un sourire satisfait et je m’humecte les lèvres en t’observant, rassurée, au fond, de constater que ton petit malaise n’était finalement pas parce que tu voulais te débarrasser de moi. J’ai quand même un peu d’amour propre, et se prendre un joli râteau n’a jamais fait plaisir à personne. J’ai confiance en mes charmes, ce qui à l’inverse, fait parfaitement défaut à Charlie. Je retire entièrement mes écouteurs et éteins la musique sur mon portable, à mon brassard de course. Je n’ai pas le temps de répondre que tu précises, en levant innocemment les mains :

— ...pour me racheter de ce choc de titans.

Évidemment. Je souris, d’un air joueur, en t’observant – à regret – repasser un t-shirt sur ton dos. Tu l’ignores encore, Dimitri, mais quand je chasse, je rentre rarement sans avoir obtenu satisfaction. Sans le savoir, tu viens de donner ton accord pour jouer à un petit jeu où j’excelle…
Tu me fais de nouveau face et m’invite à te suivre. Mon regard glisse sur la veste qui couvre maintenant tes épaules et, haussant légèrement les miennes, je murmure :

— Dommage... Je te glisse un sourire de chat puis reprend, étirant légèrement mes cervicales, te glissant au passage quelques œillades curieuses. En réalité, je ne bois pas de café : ça sape la réserve de fer. J’explique, en surveillant ta réaction, minaudant, curieuse de te titiller un peu plus : Mais… Je suis ouverte à d’autres propositions... Puis, d’un air faussement innocent, après ce sous-entendu, j’ajoute : Peut-être un thé glacé ? Après un petit rire mutin, je demande, en cherchant ton regard, appuyant un peu ton prénom : Et dans quoi tu bosses, Dimitri ?

@Dimitri Redfield

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MessageRe: One run can change your day | Love & Dimitri écrit Lun 21 Mar - 1:00
Damoiselle en détresse
Love & Dimitri
«Courir, fuir, quelle différence ?.»
Depuis que j’me suis fait lourder, j’me suis focalisé sur le sport, histoire de ne pas penser à elle. Quand je pense à tous les efforts que j’ai fait pour sa gueule ! j’ai même foutu ma fierté au placard pour cette salope ! (soupire intérieure) j’devrais pas dire ça...Kris me tuerait. J’ai la rage. Je l’ai vraiment mauvaise ! Du coup, j’fais pas mal de sport, pour m’vider la tête. En ce moment, j’y vais franco ! d’ailleurs, t’as dû bien le sentir quand on s’est télescopé. Je n’y suis pas allé de main morte. Excuse-moi…

Je tiens tout de même à m’assurer de ne pas t’avoir blessée. Je me rapproche alors pour t’examiner, vérifier que la brute épaisse que je suis ne t’ai pas laissé une quelconque marque sur ta peau blanche. Voilà que ton regard minaud apprivoise le mien et me laisse présager que les mots qui franchiront tes lèvres ne seront pas sans conséquence.
Hmmm, ça dépend : si je dis oui, tu comptes te faire pardonner ? dis-tu, charmeuse. Euh…c’est moi ou tu me fais clairement du rentre-dedans là ? Et bah toi alors, on peut dire que tu n’as pas froid aux yeux ! immobile et interdit, je t’observe pantois, stupéfait par la manière dont tu me provoques en mordant ta lèvre inférieure. Tu ne te départis guère de ton sourire aguicheur et me vole un sourire en coin. J’vais faire comme si je n’avais rien vu. Après, tout, je dois me faire des films. Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas baisé aussi...ça doit être mon imagination qui me joue des tours.

Je ne relève pas, je me racle simplement la gorge puis finis par me présenter. Toutefois, la manière dont tu répètes mon prénom, agrémente encore plus ce film dans ma tête. Quelle espèce de folle drague le premier mec qu’elle bouscule dans la rue. Serais-tu une psychopathe ? ou une nymphomane ? A cette pensée, mon regard t’analyse des pieds à la tête, s’arrêtant à des endroits bien stratégiques et opulents de ton corps. Pas mal pas mal ! en tout cas, si t’es nympho moi ça me va ! t’es plutôt bien foutu !

Je réalise rapidement la digression sexuelle de mes pensées. Putain Dimitri…ce n’est pas le moment de penser avec ta bite ! Je chasse rapidement mes instincts de prédateur sauvage en manque que tu éveilles avec ton petit jeu de séduction et jette un œil à ma montre. Le devoir m’appelle. Je renfile un tee-shirt et récupère mon sac. En revanche, je n’ai pas envie de me barrer comme un voleur sans te propose un café pour me rattraper.

Dommage... lances-tu avec une certaine pointe de déception. Et ouai beauté, que veux-tu ? elles ont toutes la même réaction.

En réalité, je ne bois pas de café : ça sape la réserve de fer. Je penche légèrement la tête sur le côté, intrigué tandis que toi, tu me lances toujours ce même regard qui en dit long. Est-ce que je me trompe Love ? Et c’est là que tu ajoutes innocemment: mais… Je suis ouverte à d’autres propositions... j’arque un sourcil, de plus en plus intrigué que je m’humecte les lèvres pour m’abreuver de tes paroles. Tu veux bien développer s’il te plait ? J’suis un mec et tu sais bien que la subtilité n’est malheureusement pas notre fort. Mon petit doigt me dit que t’as le feu au cul. Et si t’insiste, j’veux bien personnellement m’en occuper comme il se doit ! ça serait abusé non ? On n’se connait pas. Mais, une chose est sûre. Tu n’es pas farouche: Peut-être un thé glacé ?  

Je mords l’intérieur de ma joue, ne pouvant m’empêcher ce sourire en coin qui étire la commissure des mes lèvres. Perso, j’préfère quand c’est…. silence. chaud. répondis-je en insistant bien sur ce dernier mot.

Nous marchons en direction du Café Délice quand tu relances la conversation dans un climat plus…normal je dirais Et dans quoi tu bosses, Dimitri ? J’observe devant moi, tantôt mes yeux scrutent l’horizon en face, tantôt, il s’attardent sur les voitures qui défilent dans la rue. J’bosse à la American Dream Radio, en tant qu’Animateur. T’as déjà écoutéLes chroniques de Dimi ? bah c’est moi. Je marque une pause avant de poursuivre. Et toi. Love. j’humecte de plus bel mes lèvres lorsque les quatre lettres de ton prénom les franchissent avec lenteur. qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

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MessageRe: One run can change your day | Love & Dimitri écrit Mer 23 Mar - 21:31
One run can change your day - Flashback

Love & Dimitri
“Mon adage : un esprit sain dans un corps sain.”



LOVE

Tu n'as pas l'air insensible à mes petites allusions, pourtant pas toujours très subtiles... Malgré tout, tu as l'air un peu méfiant, incertain, comme si tu t'attendais à ce qu'à tout moment, quelqu'un sorte des buissons et s'exclame que c'est une caméra cachée. C'est vrai que la société a plutôt tendance à donner ce privilège d'être direct aux hommes. Dire tout haut ce qu'ils veulent. L'exiger parfois.
Mais quand c'est une femme, là, c'est une autre histoire. Oui, être une femme qui sait ce qu'elle veut et qui l'assume, ce n'est pas toujours bien vu... On peut vite se retrouver avec une étiquette peu reluisante.
Un homme qui collectionne les femmes, c'est un séducteur.
Une femme qui collectionne les hommes, c'est une pute.
Pas de demi-mesure. C'est ainsi.
C'est probablement pourquoi je me montre plutôt prudente et que je choisis avec précaution les hommes (ou femmes) avec qui je m'envoie en l'air... Souvent des personnes douces, gentilles et qui aiment l'idée de se laisser diriger ou dominer. Je peux répondre à beaucoup de fantasmes, en réalité... Les hommes dominateurs et violents ne font clairement pas partis de mon tableau de chasse.

Quant à toi, Dimitri, c'est encore un peu tôt pour le dire, n'est-ce-pas ? Mais, j'ai un petit radar qui fonctionne relativement bien -ou bien peut-être que c'est simplement ton charisme naturel qui a piqué ma curiosité, qui sait ? Je me trompe rarement sur les gens, mais je veux bien tenter ma chance...

Je minaude, te sors mon regard de biche le plus joueur et le plus irrésistible, tandis que mon langage non-verbal s'occupe du reste : je me mordille la lèvre, te souris, me rapproche, te propose avec innocence quelque chose de plus indécent, à demi-mots et découvre, ravie, que cela t'intrigue.

— Perso, j’préfère quand c’est… chaud.

Tu esquisses un sourire en coin auquel je réponds en me mordillant la lèvre. Je suis satisfaite. Ravie, vraiment, que l'on soit apparemment sur la même longueur d'onde.

— Je vois...

Je m'humecte les lèvres, laissant une nouvelle fois mon regard glisser sur toi, et puis nous nous mettons à marcher pour rejoindre le Café Délice. Je profite de ce moment pour relancer la conversation et essayer d'en apprendre un peu plus sur toi. Déjà pour cerner un peu mieux qui tu es, tes goûts et puis, pourquoi pas, tes attentes... Puisque tu dis devoir retourner au travail, j'en profite pour rebondir dessus et te demander en quoi consiste ton travail.

— J’bosse à la American Dream Radio, en tant qu’Animateur. T’as déjà écouté
Les chroniques de Dimi ? Bah c’est moi.
réponds-tu, sans vraiment me regarder et je n'arrive pas à savoir si c'est parce que tu ne souhaites pas t'en enorgueillir ou bien si c'est simplement ton attitude qui est naturellement détachée. Oh, tu dois avoir une petite renommée, dans le coin. Malheureusement, je n'écoute pas vraiment la radio...
Toutefois. Un homme mal intentionné aurait profité de cette ascendance, j'en suis certaine mais toi, non. Je t'observe : je comprends ta vocation, ta voix est à l'image de ta jolie gueule.

— Et toi. Love. dis-tu, avec ce ton dans la voix qui me donne envie de t'entendre sussurer mon nom dans d'autres circonstances - je me mords la lèvre pour retenir un sourire à ses pensées loin d'être sages - Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

Eh bien, ce serait délicat à expliquer maintenant et dans de telles circonstances. Je m'humecte les lèvres, laissant mon regard fuir à son tour, le temps de peser mes mots et définir au mieux ma fonction... C'est essentiellement Charlie -et dans une moindre mesure, Shane- qui occupe un véritable travail. Je crois que ça m'est déjà arrivée de front au salon de tatouage, mais je laisse à Charlie son monde. Mais hors de question d'exposer Charlie à la possibilité de te croiser sans savoir qui tu es... Et puis, ce n'est pas mon travail à moi. Comme je mets un peu de temps à répondre et que je crois te sentir t'impatienter, je grimace un sourire faussement embêté et minaude :

— C'est embêtant... Si je te le dis... Il faudra que je t'élimine... dis-je, en souriant d'un air taquin et minaude ensuite en haussant les épaules : Hm... Ou bien que je te séquestre...

Le ton est léger, bien évidemment, tu ne risques rien...
A part si tu aimes la perspective d'être ligoté à un fauteuil, à subir les assauts de mes lèvres...

Oups, je m'égare.
Je laisse cette idée se tapir dans mes pensées les plus coquines et replace une mèche derrière mon oreille en reprenant, plus sérieusement :

— Je suis coach de vie et santé, pour mes ... colocataires. Je donne des conseils en nutrition, en sport, en relations sociales... Je plante mon regard dans le tien quand j'ajoute, directe et sans prévenir :  et sexuelles.

@Dimitri Redfield

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MessageRe: One run can change your day | Love & Dimitri écrit Ven 25 Mar - 23:56
Damoiselle en détresse
Love & Dimitri
«Courir, fuir, quelle différence ?.»
Je vois… ah ouai ? tu vois quoi ? Hein Mademoiselle ? Incroyable comme une petite phrase anodine peut signifier bien des choses, de la plus banale à la plus cochonne. Tout est dans l’Art et la Manière de parler et ça Beauté, c’est mon domaine ! Je parie que mon petit commentaire ne te laisse pas indifférente. Et le fait que tu humectes tes lèvres de la sorte, prouve que tu es très réceptive.

Nous nous mettons en route pour le Café Délice. Au fil de la conversation tu me questionnes un peu sur mon boulot. Entre nous, je n’ai rien à cacher, ni de quoi me vanter. Alors, je te raconte simplement quel est mon quotidien. Ça n’a rien de bien extraordinaire. Mais, puisqu’on parle boulot, j’me demande ce qu’une charmante créature telle que toi peut bien faire dans la vie. A nouveau, tu mouilles tes lèvres, le regard fuyant comme si tu venais de plonger dans une phase réflexive: c'est embêtant... Si je te le dis... Il faudra que je t'élimine...tu minaudes de plus bel en me souriant avec malice tandis qu’un sourire en coin étire le creux de mes lèvres.

Mademoiselle est de la CIA ? dis-je taquin.

Hm... Ou bien que je te séquestre... je ne me peux m’empêcher d’arquer un sourcil sans pour autant me départir de mon sourire amusé. Et bah ! je n’m’y attendais pas à celle-là ! On peut dire que tu as de la suite dans les idées !  J’avais peut-être vu juste quand en me demandant quel genre de psychopathe tu pouvais être (rire intérieur). Je fais mine de réfléchir : Hum…je ne sais pas lequel de nous deux serait le plus gagnant. silence avant d’acquiescer d’un signe de tête avec un air faussement sérieux, assurément toi ! dis-je avec humour. Je redouble un nouveau sourire avant de t’écouter m’expliquer ta réelle vocation.

Je suis coach de vie et santé, pour mes ... colocataires. Je donne des conseils en nutrition, en sport, en relations sociales... j’humecte à mon tour mes lèvres, intrigué. Tes…colocataires ? Mais tu vis avec combien de personnes au juste ? Tes explications manquent de clarté et soulèvent de nombreuses interrogations. Je voudrais rebondir, histoire de comprendre et ne pas paraître trop con devant toi, mais, tu me fixes droit dans les yeux en ajoutant: et sexuelles. Un silence brusquement voile notre conversation. Silence durant lequel, je te dévisage sans l’ombre d’une expression, car je dois t’avouer que je ne sais absolument pas ce que je dois comprendre ni comment réagir. D’abord ton petit jeu de séduction et ensuite tes petites allusions. Je vais finir par me demander si tu n’as pas fait exprès de me rentrer dedans tout à l’heure. Si je me fiais à mon instinct, je dirais que tu cherches à ce que j’te prenne. L'idée est très séduisante, surtout que ça fait un moment que je n'ai pas baisé. Mais, on va éviter de mettre la charrue avant les bœufs et de tirer de conclusions trop hâtives. Sait on jamais ! au cas où j’aurais mal interprété les signaux que tu envoies, parce qu’il est clair que tu en envoies ! J’ai juste du mal à cerner leur signification. Je mords l’intérieur de ma joue, arborant un très léger sourire : c’est bon à savoir, répondis-je en me raclant la gorge.

Nous arrivons à destination et nous installons sur la terrasse du café. Je te tire la chaise pour que tu t’assois et je pose ensuite mon cul sur sa jumelle. Je dépose mon sac sur le côté puis m’accoude sur le bois vernis de la table, joignant mes mains l’une dans l’autre et t’observe avec curiosité. La serveuse s’amène et nous souris chaleureusement avant de nous donner la carte. Je lui réponds d’un sourire poli et amical. Tu commandes et quand vient mon tour je demande: un smoothie litchi framboise s’il vous plait. La demoiselle récupère les cartes mais s’arrête un instant le sourire jusqu'aux oreilles pour me demander si je peux lui signer un autographe et faire un selfie avec elle.

Biensûr. répondis-je en esquissant un sourire. Je lui offre ces plaisirs et elle s’en va rapidement préparer nos commandes.

Désolé, dis-je avant de devenir brusquement silencieux tandis que mon regard se plante dans le tien. De longues secondes s’écoulent ensuite durant lesquelles je scrute chaque petit détail qui façonne ton joli minois. Et puis, finalement, je finis par briser l'accalmie : Parle-moi un peu de toi Love.


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MessageRe: One run can change your day | Love & Dimitri écrit Lun 4 Avr - 16:06
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Love & Dimitri
“Mon adage : un esprit sain dans un corps sain.”



LOVE

— Mademoiselle est de la CIA ? me demandes-tu d'un air taquin, un fin sourire au coin des lèvres. Je me mordille la lèvre : si c'est ce que tu aimes, alors tu pourrais bien être servi tant je suis aussi insaisissable qu'un agent secret... Être un alter, c'est un peu comme si je n'avais finalement pas d'identité officielle... Je n'existe pas sur le papier.
Et pourtant je suis bien là.

Hm... Ou bien que je te séquestre... je minaude simplement et voilà que tu arques un sourcil, étonné, mais sans abandonner ton sourire. Je t'amuse ? Je t'intrigue, peut-être. Je remarque que ma démarche te surprend mais ne te repousse pas... Au contraire. Tu fais mine de réfléchir et je lève mon menton, comme si rien de ce que tu pourrais dire ne pourrait me déstabiliser.

— Hum…je ne sais pas lequel de nous deux serait le plus gagnant. Un instant de réflexion durant lequel je ne peux que sourire, amusée. ...assurément toi !

A moi d'hausser un sourcil presque incrédule, mes lèvres pincées en un sourire joueur. Vraiment ? Tu ne manques pas d'assurance... Je devine que, derrière la plaisanterie, cependant, tu ne lances pas des paroles en l'air. Je peux sentir, ces choses-là et si les phéromones pouvaient briller comme une lumière rouge, alors nous serions tous les deux entourés d'un maelstrom écarlate.

— Sportif, joli garçon et presque pas vantard... Assurément le tiercé gagnant. dis-je en laissant glisser mes yeux de biche à la recherche de ton regard. Je hausse ensuite les épaules pour regarder droit devant moi en commentant, innocemment : Enfin. Il y a deux sortes de personnes, selon moi : ceux qui en parlent et ceux qui le font...

Un fin sourire mutin aux lèvres, j'évite volontairement ton regard et continue de marcher. Après un instant de réflexion, je pense trouver les mots adéquats pour t'expliquer ma fonction en restant volontairement vague. Coach de vie, après tout, c'est un métier très dans le vent, à l'image des influenceurs, donc rien de soupçonneux. Pourtant tu sembles intrigué, peut-être un peu plus quand je termine en évoquant les relations sexuelles comme on parlerait d'un sujet des plus banals. Un silence s'installe entre nous durant lequel nous nous observons mutuellement : je guette ta réaction et toi... Toi, tu as tout l'air de te demander si c'est du lard ou du poulet...

Tu finis par t'éclaircir la gorge, tâchant probablement de cacher ton trouble, répondant tout de même que...

— C’est bon à savoir.

Est-ce que tu réponds par politesse ou par fierté, histoire de ne pas me laisser avoir le privilège de ce point, dans notre petite joute verbale ?
Ou bien te montres-tu simplement encore prudent, encore incertain de ce qui est en train de se passer ?
Je ne dis rien de plus, t'adressant simplement ce sourire aussi amusé qu'énigmatique et nous nous installons en terrasse du café. Galant, tu me tires une chaise pour que je puisses m'installer et je te souris avant de m'installer. Tu t'installes en face de moi et la façon qu tu as de m'observer me fait sourire de plus belle. Je lis bien dans ton regard que tu es méfiant. Peut-être que ça te semble trop facile. Ce n'est pas ce à quoi tu es habitué. La serveuse nous rejoint en nous apportant la carte en souriant. Mon choix sera rapide :

— Un thé glacé à la menthe s'il vous plaît. dis-je dans un sourire et tu passes ta commande à ton tour. Je suis étonnée par ton choix qui n'a rien à voir avec le café brûlant que tu évoquais tout à l'heure. Mais je suis aussi étonnée que ravie, à vrai dire : j'adore les smoothies. C'est un très bon moyen de faire le plein de vitamines.
Je remarque que la serveuse prend son temps pour minauder et finalement oser te demander un autographe et un selfie avec elle. Un sourire étire mes lèvres alors que je t'observe répondre à ses demandes.

— Désolé. me dis-tu en croisant de nouveau mon regard félin et je réponds simplement en mordillant ma lèvre :

— Pas de soucis. Est-ce que j'aurai le droit à mon petit selfie, moi aussi ? je minaude en me mordillant la lèvre, retenant mon sourire taquin. ...ça ou bien ton numéro de téléphone, je ne suis pas difficile...

Tu es bien silencieux, à me dévisager comme si j'étais la dernière licorne vivante sur Terre.

— Parle-moi un peu de toi Love. finis-tu par dire, en brisant ton propre silence et je me pince les lèvres. Ce n'est pas très évident, comme question. Je hausse innocemment les épaules :

— Je croyais être celle qui travaillait pour la CIA... Que veux tu savoir ?

Je me mords la lèvre : je ne sais pas quel garçon tu es réellement, Dimitri, mais je n'ai pas envie de te mentir ou te faire espérer quelque chose. Je préfère être honnête avec toi, dans une moindre mesure...

— J'ai... une vie privée un peu compliquée et peu de temps libre. Alors, je perds rarement mon temps. Quand quelque chose me plaît, je fais ce qu'il faut pour l'avoir... Je n'ai pas le luxe de pouvoir m'engager à long terme avec quelqu'un... Et toi ? Parle-moi un peu de toi, Dimitri...

A mon tour, je m'accoude à la table, mes mains en coupe recevant mon visage angélique dont les yeux sont suspendus à tes lèvres. Une vie privée compliquée, c'est peu dire... Mais je n'ai pas vraiment envie de te parler de notre santé mentale...

@Dimitri Redfield

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