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On dit que le bonheur vient à celui qui sait l'attendre. Néanmoins, cela faisait prêt de trente ans que la demoiselle cherchait à croiser le chemin du bonheur. On lui avait parfois dicté la route à suivre pour le trouver, suggéré des chemins de traverses mais Lana était toujours la même, depuis des années maintenant. Ce petit bout de femme, forte et à la fois brisé en mille morceaux. Frivole mais aussi apeuré. Elle était sans doute l'une de ses femmes que l'on ne peut pas dompté, que l'on ne peut pas comprendre. Mais en dépit es apparences, en dépit de ce que l'on pouvait avoir entendu à son sujet, Lana restait une femme, une grande policière au savoir remarquable et à la conduite (presque) irréprochable.

Elle savait parfaitement, en poussant la porte de son nouveau poste de police que les rumeurs irait bon train. Il aurait était stupide de ne pas sr rendre compte que déjà, une ordre de regard c'était posé sur elle : Lana Hauling, la flic au problème d'alcool. Néanmoins, Lana était bien trop habitué à ce genre de regard pour que celui puisse l'attendre à ce jour. Doucement, avec rigueur et professionnalisme, la belle brune traversa les locaux jusqu'au locaux de son unité.

Montant les escaliers qui conduisait jusqu'à son unité de police, de nombreux regards se posèrent sur elle à nouveau. Néanmoins, elle savait qu'il s'agissait là du regard de ses nouveaux collègues. Dans le lot, un seul était assis derrière son bureau. Pour les autres, ils étaient déjà sur le départ. D'ailleurs, l'un deux se mit à dire : « Salut Lana ! Désolé, nous devons déjà partir, Max t'attendais justement, il t'expliquera tout ». Voilà les premiers mots de bienvenue que la demoiselle reçu de la part de son supérieur.

Suite à quoi, Lana leva alors la main en guise d'un faible salut. Les hommes s'en allèrent alors, la laissant parfaitement seule avec ce cher Max. Si les rumeurs à son sujet devaient forcément être arrivée jusqu'ici, Max Crawford en avait également une dans son ancienne unité, celle d'être un grand volage. Un doux sourire au visage, bien qu'un peu déçu, elle se posta devant le bureau de Max, lui offrant alors une main amicale.

-Enchanté… Max ! Lana Hauling, la nouvelle…

Lana savait parfaitement quel était l'enjeu de cette journée. Si elle devait s'intégrer à une équipe qui avait l'habitude de travailler sans elle, Lana savait aussi qu'elle devait essayer de se faire apprécier. Néanmoins, elle n'était pas du genre à donner de beaux sourires seulement dans le but de se faire bien voir. Bien au contraire d'ailleurs. Très franche et directe, elle aimait dire au grand jour le fond de sa pensée. Une qualité sans doute dans son travail, mais surtout lorsqu'elle se retrouvait en face d'un témoin dans une salle d'interrogatoire.

Pour l'heure, elle se retrouvait là, nez à nez avec l'homme qui visiblement serait son futur coéquipier. Lana savait ô combien entretenir une bonne relation avec son frère d'arme était primordial. Elle disait souvent que la vie était donné à son partenaire et elle avait sans doute raison. Voilà pourquoi d'ailleurs, elle avait choisit de quitter son ancienne unité. Car Lana avait réaliser qu'elle ne pouvait plus assurer la protection de sa coéquipière. Si Lana avait aujourd'hui arrêté de boire depuis 2 semaines, assez pour être sevré, elle savait aussi qu'il lui resté encore un long chemin à faire avant de plus être attiré par le moindre verre d'alcool qui passerait sous son nez.

-Je ne veux pas jouer la feignante mais je préfère me familiariser avec les lieux, si cela te va bien sûr, et puis de cette manière, j'appendrais peut-être à connaître mon nouveau coéquipier…

Un doux sourire en coin s'installa alors sur son visage d'ange. En effet, Lana était une ravissante femme au charme indéniable, naturelle t séduisante. Derrière la pureté de son regard verdâtre, il était relativement difficile de se l'imaginer accros à l'alcool ou bien à d'autres substances bien que cette partie la de son addiction soit encore un secret pour le reste du monde.

Lana se retourna alors quelque peu sans pour autant tourner le dos à son partenaire. Elle voulait simplement regarder un peu plus calmement les lieux. Finalement, son regard se porta sur ce bureau, désertique, pile en face le tien. Le bout de ses doigts caressèrent alors le bois tandis qu'elle reprit doucement :

-Je suppose qu'il s'agit de mon bureau ?

Son regard glissa alors dans le tien qu'elle avait remarqué puissant et agréable, paisible et violent à la fois. Face à cette interrogation, Lana avait haussé un sourcil tandis qu'un sourire amusé s'était glissé sur son visage.

Il y avait toujours quelque chose de fascinant d'apprendre à connaître l'autre. Apprendre ses goûts et ses couleurs. Apprendre son histoire et ses aventures. Le nouveau fait peur comme fascine. Néanmoins, pour ce qui était du moment présent, Lana avait toujours la boule au ventre. N'avait-elle pas voulu reprendre le service trop tôt ? Était-elle réellement apte à tenir une arme ? Même si les tests disent oui, que pense son cœur ?

Tandis qu'elle s’installa sur son fauteuil, comme pour faire une critique de son futur lieu de travail, elle constata en effet que le bureau de Max était pile en face le sien. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Un sourire en coin de posa néanmoins sur son visage lorsque ce dernier apporta son avis quant à cette proximité de travail. Essayait-il de lui faire passer un message ? Face à cette idée, bien que passagère, un bref rire roque quitta la bouche de la demoiselle. Ses mains glissèrent sur le bureau de bois, lisse et propre, prêt lui aussi, à l’accueillir comme il se doit.

C'est donc de cette manière que Lana croisa les jambes sur son fauteuil, appuyant son dos contre celui qui qui eu le don de l'incliner légèrement en arrière. Un sourire amusé se dessina alors sur son visage d'ange tandis que son regard noisette, parfois verdâtre se posa dans le tien. Lana n'avait peur de ce type de contact visible, il était même la base de son éducation. Son père lui avait dit : « regarde directement le monde qui t'entoure ». En somme, c'était ce qu'elle faisait. Au sens large, comme au figuré.

-J'aime également connaître la personne avant de m'engager de folles courses poursuites ! Pour ce qui est de l'équipe, je ne me fais pas de soucis. Mon ancienne unité était assez macho, et ils n'ont pas réellement apprécié lorsque je les ai gagné au concours de tir chaque années ! J'espère simplement me sentir comme chez moi ici !

Lana haussa alors les épaules d'une façon nonchalante, tandis que son regard n'avait pas quitté le tien. Finalement, elle finit par se relever, elle avait encore de nombreuses choses à apprendre avant de faire partie intégrante de cette unité.

-Tu me fais visité les locaux...coéquipier ?

Demanda-t-elle en haussa un sourcil qui évoqué la toute son amusement, sa taquinerie mais aussi l'envie indéniable de se faire accepter. Et l'élément clef pour se faire adopter, s'était bien toi. Son coéquipier, le responsable de sa vie.

Lana était une femme difficilement impressionnable. Du moins, parvenir à faire battre son cœur revenait à accomplir un parcours titanesque. En effet, son cœur était aussi dur que le marbre et aussi froid que la profondeur des océans. Pourquoi donc ? Tout simplement car elle avait peur d'aimer. Peur du regard de l'homme, du sexe opposé. Peur de se donner corps et âme pour finalement tout perdre. Il fallait dire que la pauvre demoiselle gardait de lourdes séquelles de la fois où elle avait donné toute sa confiance à un homme, un voyou qui avait totalement pervertis son cœur qui autrefois était si tendre.

Alors, lorsque son nouveau coéquipier l'avait complimenté de la sorte, un léger rire roque avait quitté la barrière de ses lèvres. Elle s'était simplement levé de sa chaise et lorsqu'elle fut relativement proche de toi, épaule contre épaule, et plongea son regard dans le tien, son souffle venant taper contre tes lippes.

-Attention à toi Casanova…

Elle avait alors remit une distance plus acceptable entre eux. Mais elle avait tenu à remettre, cordialement, son camarade en place. Après tout, il pouvait être certes un très bel homme, il restait pas moins son collègue et un parfait inconnue. Si Lana pouvait néanmoins préférer les histoires sans lendemains, par commodités, elle ne souhaitait pas finir dans le lit de son collègue le soir même. Non, ce n'était vraiment pas son genre.

La jolie brune avait donc suivi son collègue sans dire un seul observant. Portant une très grande attention à chaque détail, elle observait chaque pièce afin d'en savoir plus sur ce lieux. Les bureaux, les salles d'interrogatoires où bientôt elle allait devoir faire ses preuves. Finalement, ils arrivèrent dans les vestiaires. Très vite Lana comprit qu'elle devrait partager ces derniers avec ses collègues et à entendre parler Max, elle était la seule femme. Quand aux dires de ces derniers, elle haussa simplement un sourcil, bien amusé par ce dernier.

-Ne te fais pas de soucis pour moi Crawford, mon père était flic je sais ce qu'il se passe dans des vestiaires…

Elle s'approcha alors de toi, tapotant gentiment son torse de sa main avec un sourire taquin, avant de prendre les voiles pour regagner le service. Là encore, la pièce était encore déserte, propice à la découverte de l'autre. Néanmoins, alors qu'elle s'approcha de son bureau, elle sentit Max juste derrière elle. Lana se tourna alors en direction, posant son regard dans celui de l'homme qui semblait bien renseigner à son sujet. Toutefois, durant une fraction de seconde, Lana resta silencieuse. Que pouvait-elle répondre à cela. Alors sans l'ombre d'un sourire, le regard puissant elle finit par répondre.

-J'apprécie ton honnêteté, voilà pourquoi je vais l'être en retour. Je me bats contre cette merdre depuis bien trop de temps déjà. Cela fait 1 mois que je bois plus une seule goûte d’alcool…

En même temps, elle sortie de sa poche arrière ses clefs de voiture, où pendait en porte-clefs, une sorte de jeton de sobriété où on pouvait lire : 1 month.

-Jamais je viendrais travailler en ayant bu et prendre le risque de mettre ta vie, celle des autres ou la mienne en danger. C'est inimaginable. Je ne suis pas ce genre de flic Max…

Peut-être qu'elle avait parlé un brin sèchement sur ces derniers mots mais elle voulait que son partenaire sache qu'elle ne faisait pas partie de ces flics, ivre tout au long de la journée et incapable de reconnaître le danger, de poser l'insigne. Alors, Lana s'installa derrière son bureau, posant alors ses clefs sur le bois, ce qui eut le don de faire un bruit sourd.

En effet, Max ignorait totalement dans quel monde elle pouvait vivre, quel genre de calvaire, d'enfer elle avait pu vivre. Et malgré sa vie, presque aussi tragique que celle de cette pauvre Phèdre, elle considérait qu'il y avait toujours pire que sa destinée. Voilà sans doute ce qui faisait qu'elle une femme si forte, une rude combattante, une femme qui avait tout misé sur la protection d'autrui en oubliant sa propre personne.

Assise derrière son bureau, le dos appuyé contre le dossier de son siège, elle avait croisé ses jambes. Attitude que la policière utilisait guère. Et pour cause, Lana était plutôt du genre simple, sans artifice. Le maquillage, les hauts talons, les jupes, n'étaient pas réellement sa tasse de thé. Il semblait que la jeune femme ai toujours privilégié le confort à l'esthétique. Néanmoins, elle était vêtu avec goût et malgré des habits confortable en lien avec son travail notamment, Lana restait une femme très belle et attirante dans sa plus grande simplicité.

Portant une attention toute particulière au comportement que pouvait avoir son coéquipier, Lana était ce genre de femme à aimer chaque détail. Elle considérait que c'était toujours grâce à eux que la vérité s'imposait. Bien loin de psychanalyser les gens, elle avait simplement un regard dès plus observateur, ce qui lui avait permit de survivre dans ce monde, en somme.

Appréciant la franchise de Crawford, Lana devait avouer qu'elle appréciait ce comportement. La franchise, la transparence. Et les deux nouveaux collègues semblaient partager le même point de vue, ce qui était sans doute bénéfique pour le reste. Alors, un sourire en coin, agréable et discret s'était posé sur son visage. Puis, tu finis par lui présenter un bienvenue plus officiel avant de finalement lui demander sa spécialité. Suite à quoi, un agréable ricanement quitta la barrière de ses lèvres qui s'accompagne qu'un haussement d'épaule.

-J'étais la seule femme de l'équipe et j'étais bien souvent choisit d'office pour les missions sous couverture. Je partais rarement seule mais ça m'arrivait. Je dois avoir des talents cachés pour le théâtre ! Qui sait ! Et toi alors, quel est ton pêché mignon ?

Un sourire apparut au bord des lèvres après qu'elle est rajouté avec sarcasme mais amusement : « Hormis les femmes, bien-sûr ! ».