Cela faisais quelques temps que j'avais appris une mauvaise nouvelle, le passé faisait toujours surface. J'avais à l'époque avant l'arriver de Bastian, même bien avant, fait quelques bêtise étant jeune, un peu perdu je suivais n'importe qui faisant n'importe quel genre de connerie. J'avais eu beaucoup d'amende, mais ne prenant pas conscience des choses étant gamine, je n'avais jamais payer. La facture était donc monter. Cela m'avait passer par dessus la tête pensant qu'il m'avait oublier, mais non, j'avais reçu une convocation avec le juge. Je m'étais donc rendu là-bas pour savoir se qui se passe, pensant peut-être que Matthew, le père de Bastian avait fait quelques choses dans mon dos pour récupérer mon fils, mais non, c'était tout autre chose, je devais régler mes amendes, donc une énorme sommes d'argent. Ne pouvant pas payer, une partie sera tous les mois prélever sur mon salaire. Une annonce qui m'anéantit, je n'allais plus pouvoir sortir comme je faisais, j'allais devoir faire attention à mon argent, chose que je faisais déjà, mais encore plus. Cela faisait donc maintenant deux semaine que je me tuais au travaille, faisant des heures pour essayer d'avoir la même somme tous les mois pour pouvoir faire plaisir comme je faisais plaisir à mon fils et à moi aussi. Inconvénient, je ne voyais plus trop mon fils et ni même mon entourage, mes amis, personne, je me tuais à la tâche. Mais ce soir je ne travaillais pas, mon fils était comme tous les mardi chez sa grand-mère, à dormir chez elle pour profiter d'elle, j'étais donc seule chez moi, affalé sur mon canapé, en petite tenue, je n'attendais personne. Puis j'adorais être à l'aise chez moi, donc vêtue d'un débardeur assez moulant, puis d'un tangua pour le bas, de quoi bien mouler aussi, j'adorais cela, je regardais la télévision, m'endormant à moitié. Puis j'entendis sonner à la porte, je me redresse regardant l'heure. Il était dix neuf heure quarante, je commençais à avoir faim, mais j'avais rien commander et j'avais la flemme aussi de faire à manger. C'était étrange qu'une personne vienne, ici à cet heure si. Je ne pris même pas la peine de m'habiller, allant à la porte, regardant dans le trou de la porte pour savoir qui s'était. S'était Joël, qui lui était poster devant ma porte, beau comme un dieu, je souris à cette vue, bien deux semaines que j'avais pas souris sans raison, j'étais contente de le voir, moi qui pensait qui travailler, c'était louper et tant mieux. Je respire un bon coup, je savais qu'il allait voir que j'étais fatiguer, il me connaissait, j'allais avoir le droit à des tonnes de question et je ne voulais pas qu'il s'inquiète et encore moins qu'il m'aide, j'allais donc éviter de parler de cela. Je décide d'ouvrir la porte, toujours dans ma petite tenue, souriant à celui-ci. « Monsieur Oliveira, que me vaut l'honneur de votre visite aussi tardive? » Dis-je redressant un sourcil curieuse, ouvrant donc ma porte en grand pour le laisser entrer, il était le bienvenue et serait toujours le bienvenue.

Je ne comptais plus les heures, j'étais affalé sur mon canapé à regarder la télévision, en attendant de m'endormir, j'étais entre deux lorsque j'entendis quelqu'un frapper à ma porte, je me lève, passant ma main dans mes cheveux. Je regarde qui était à la porte, je ne voulais pas forcément être dérangé, je voulais me reposer tranquille, pas sortir, juste faire ma feignante. Mais lorsque je vue son visage, je souris, je ne pouvais pas refuser sa venue, pas à lui. Puis il faut avouer que ça me faisais extrêmement plaisir de le voir, avec son boulot et mes heures que je faisais on se voyait moins et cela m'embêter fortement. Je tenais beaucoup à lui, peut-être même plus que je le pensais réellement, ça faisais longtemps j'avais pas ressentis ça, mais j'étais pas du genre à me le dire réellement, ça devait être une passade, ou pas. J'ouvre la porte, demandant alors pourquoi il était ici, mais bien sûr poliment, juste une question simple. Je souris amusé à ses paroles lorsqu'il me dit qu'il ne savait pas pourquoi il était ici. « Non tu me dérange pas, au contraire rentre. » J'ouvre la porte pour le laisser entrer, refermant ensuite derrière lui. Prenant soin de fermer à clé, une habitude que j'avais pas mon fils, toujours peur qu'il parte, on sait pas se qui peut se passer dans la tête d'un enfant. Il me dit qu'il avait besoin de parler, je redresse un sourcil curieuse. « Je t'écoute, viens on va s'installer sur le canapé, on sera mieux pour discuter. » Lui dis-je allant dans la direction de mon canapé, m'installant à ses côtés, ramenant mes jambes vers moi. « Alors qu'es qui se passe, rien de grave ? » Dis-je un peu inquiète. Ce qui était grave pour lui, le serait pour moi aussi, je n'aimais pas le voir pas bien, puis ce n'était pas du genre à se plaindre, ni même à se confier, j'étais assez étonné de sa démarche, mais ravie qu'il le fasse.

Joël rentra chez moi, je l'invite à me suivre sur le canapé, il semblait pensif, inquiet, mais j'étais ravie de le voir, il avait encore du temps à m'accorder malgré son travaille, il semblait aussi fatiguer, au moins on été deux sur se sujet, même si je faisais mine d'aller bien je ne voulais pas qu'il s'inquiète, je n'aimais pas rendre mes proches inquiets. Je l'écoute commençait à me parler, il restait vague, il savait même pas quoi dire, comment me le dire. « Oui, mais tu sais je suis pas là pour juger, je suis juste là pour t'écouter, te conseiller et te câliner si besoin. » Dis-je avec un sourire aux lèvres, en espérant le voir sourire, j'aimais tellement quand il souriait, mais là ça ne semblait pas spécialement le moment. Il continue ensuite se confier, me parlant de sa sœur, en disant que quelqu'un avait fait quelques choses à sa sœur, j'avais un doute pour son père, il m'avait déjà touché un mot la dernière fois, mais je ne voulais pas juger sans savoir. Je le regarde mettre sa tête dans ses bras, je m'approche de lui, passant ma main sur son dos, lui caressant, mettant ma tête vers la sienne, pour le câliner, j'étais douée pour ça autant en profiter. « Bah laisse tes yeux ouvert, je suis là moi... Tu sais parler fait du bien, vider son sac fais du bien. Donc dit moi se que tu as à dire, ça te fera du bien. » C'est moi qui dit ça ? C'est l'hôpital qui se fou de la charité là, j'étais bien comme lui pour ça, j'étais du genre à garder mes problèmes en moi, quitte à péter un câble un jour. Mais bon là c'était lui et non moi, je parlerais peut-être de moi après, je sais pas, non, ou peut-être. On verra. Je continue de caresser son dos, restant ma tête sur son épaule en attendant qu'il se redresse.

Je laisse ma main dans son dos, lui caressant délicatement, souriant à ses paroles lorsqu'il me dit qu'il me fait confiance depuis le début. Cela était toujours agréable à entendre. « Pareil pour mon cas, je te fais confiance les yeux fermé. » Lui dis-je avec un petit sourire aux lèvres. Puis je l'écoute me parler, se confier à moi.. Mais cela je le savais déjà Amelia me l'avait dit, mais d'entendre à nouveau cette histoire et voir Joël dans cet état me dévaster, je ne supportais pas de le voir triste et il se sentais impuissant, le pire des sentiments. « Amelia me la dit il y a quelques jours, elle m'a dit que ses crises de panique était du à sa et que tu t'occuper bien d'elle. » Je lui redresse sa tête pour qu'il me fasse face et qu'il puisse me regarder dans les yeux. Je laisse ma main sur sa joue lui disant. « Joël, tu n'étais pas sensé savoir se qui se passer avant, Amelia à tout garder en elle et c'est comme ça, maintenant tu es là pour elle et c'est le plus important. Elle ne savait pas se qu'elle faisait et quand il se passe quelques choses d'aussi choquant dans sa vie on a tendance à ne rien dire, on garde tout pour nous, alors qu'il faut faire le contraire. Mais c'est comme ça, tu ne peux pas revenir en arrière, mais tu peux la soutenir à présent, comme je fais aussi. Elle arrivera à avancer avec ça grâce à nous. » Je caresse sa joue, arrêtant ensuite mon geste, lui disant. « Je sais que c'est dure.. On se sens impuissant dans ses moments là.. C'est le même sentiment que j'ai eu lorsque j'ai perdu ma sœur... Tu peux rien faire de plus, tu peux rien changer tu dois apprendre à vivre avec... » Dis-je hochant les épaules. « Et ton père dans tout ça... Il se trouve où ? » Dis-je curieuse.