AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez

 Un verre après le boulot - Devon & Wyatt 

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Lun 30 Nov - 12:20




Un verre après le boulot

Devon Whitmore & Wyatt Henstridge

Je m’inquiétais en ce moment pour Cordelia. Je savais qu’une séparation était une étape difficile. Mais je n’avais pas le moindre doute sur le fait qu’elle s’en remettrait. Ma sœur était une battante, elle remonterait la pente comme elle l’avait fait après son accident d’équitation. Des épreuves compliquées ce n’était pas la première fois qu’elle en vivait. En cas de besoin, je n’étais pas loin. Je serais là pour elle, même s’il lui fallait des années pour qu’elle m’accorde à nouveau sa confiance.

La sœur ou le frère dans le cas de Devon qui rejette la main tendue. C’était typique apparemment. Je présume qu’on préférait tous se débrouillait seul et ne pas dévoiler nos faiblesses aux autres. En particulier à nos proches, même s’ils ne vous jugeaient pas ou très peu, on était humain après tout. « Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis. C’est exactement ça. C’est très bien résumé. » Plus j’essayais d’aller vers Cordelia et plus elle s’éloignait de moi. Peut-être que si je faisais l’indifférent, elle viendrait vers moi. Mais c’était aussi prendre le risque qu’elle pense que je ne me soucie pas d’elle. C’était vraiment une vraie prise de tête les histoires de famille. C’était encore plus vrai quand on avait mal agi et qu’on avait des choses à nous reprocher. Ce qui était mon cas.

Je voulais aider Cordelia, mais je restais lucide. Ce n’était pas ce soir en ayant bu, je ne sais pas combien de verres que je pourrais lui apporter mon soutien. Je réfléchirais de la marche à suivre quand je serais totalement sobre, frais et disponible. Ce soir, c’était foutu. « Je ne vais pas lui donner l’occasion de me faire des reproches supplémentaires. » J’en prenais déjà bien assez. Je n’avais pas arrangé mon cas quand elle était venue me chercher en cellule de dégrisement. D’autant plus, que c’était seulement quelque temps après ma sortie de prison. C’est d’ailleurs de cette façon qu’elle avait appris ma sortie, pas de la meilleure des façons. « Bon courage avec ton frangin. » Je n’avais rien de mieux à lui dire. Je n’avais aucun conseil à lui donner, je n’en avais déjà pas pour moi-même.

Je bois une gorgée de mon bourbon avant de répondre à Devon. « Les cons, il y en a partout. Oui, Orlando, c’est pas mal en cette période de l’année. Mais j’ai fait mon temps là-bas, j’avais besoin de nouveauté. Non pas de souci particulier. Y a des moments comme ça dans la vie ou on a tout simplement besoin de changement. » Je me voyais mal de lui parler de mon séjour en prison et de la mauvaise réputation que j’avais en Floride. Dans la conversation, Devon me confiait que mon visage lui semblait familier. De mon côté ce n’était pas réciproque. Je n’avais pas l’impression de l’avoir déjà croisé quelques parts. « Le whisky ou on s’est déjà croisé ici. Je viens souvent. » Parfois, on croisait des gens sans leur prêter attention. Devon disait côtoyé des psychopathes régulièrement. Du coup ça avait suscité ma curiosité, je voulais savoir quel travail, il faisait. Il me montrait son insigne de flic. Je pouvais bien imaginer les dégénérés qu’il rencontrait. J’avais cohabité pendant quatre ans avec certains d’entre eux. « Oui, je comprends. Ça fait combien de temps que tu es flic ? » J’avais été arrêté à Los Angeles peut-être que Devon avait eu mon dossier entre les mains. Peut-être que c’est pour cette raison que mon visage lui disait quelque chose. Il n’avait pas fait partie des policiers qui m’avait interpellé. Je me souviens encore très bien de leur visage. Je pense que les oublierais jamais. Si Devon me connaissait via mon casier judiciaire, ça ne me donnerait une très mauvaise image de moi. Personne n’aime les hommes qui lèvent la main sur une femme. « Je suis urgentiste. »    


by tris
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Ven 1 Jan - 14:14
Un verre après le boulotLui comme moi sommes d’accord sur ce principe de merde. On peut même dire qu’il s’applique à toutes les sauces, que ce soit en famille ou avec la gente féminine. D’ailleurs, c’était un peu comme ça avec Lexie. Heureusement pour moi, je suis un homme tenace et quand je veux quelque chose, j’y vais à fond et je ne lâche pas le morceau. Il semblerait que Wyatt ait aussi ses démons familiaux à régler, notamment en ce qui concerne sa frangine avec qui, si j’ai bien compris la relation n’est pas au beau fixe, ce qui lui vaut d’atterrir dans ce bar à se saouler comme un porc avec un flic aussi bourré que lui.

Plus grande est la famille, plus d’emmerdes tu as, voilà que je parle comme Maître Yoda. Je jurerai même avoir aperçu ses oreilles scotchées à mon verre. Un sourire en coin vient subitement se pointer sur mes lèvres. Ouai là c’est clair comme de l’eau de roche ! Je ne suis plus très frais. Si Rayden ou Raven me voyait, les reproches ne cesseraient de fuser à tout va. Je ne suis vraiment pas d’humeur à supporter encore leur leçon de morale à la con, tout comme mon nouveau pote ce soir.

Mon vieux t’as bien raison. Je vois d’ici le tableau. J’parle pour moi. Mais j’imagine que pour toi c’est la même. C’est à se donner des nœuds au cerveau ! Déjà que demain matin, c’est gueule de bois assurée !

Je lui parle un peu de Raven dans les grandes lignes, sans réellement entrer dans les détails. Après tout, on ne se connait pas plus que ça, j’me vois mal balancer de but en blanc que mon frangin est un putain de drogué. Je suis p’t’être un sale ivrogne, mais moi au moins je sais reconnaître ma dépendance tandis que lui ne cesse de faire l’autruche. D’ailleurs, je me suis toujours demandé ce qui l’avait poussé à commencer…

Merci. Ce n'est pas gagné ! dis-je en faisant entrechoquer mon verre avec le sien.

Nous échangeons ensuite quelques banalités, enfin, tout le blabla habituel qu’on se dit pour faire la conversation et qui ne donne pas vraiment matière à débattre contrairement aux conflits familiaux dont nous évoquions quelques minutes plus tôt. Non pas que ça m’ennuie, au contraire. Wyatt est cool comme mec, même si sa tête me dit vaguement quelque chose. On parle un peu de nous, de ce qu’on fait dans la vie, de ce qui nous a amené ici, de nos villes d’origine respectives. Mon compagnon insiste essentiellement sur son envie de changer d’air. Je ne peux que le comprendre. On a tous une période où on veut simplement dire merde, tout envoyer péter pour recommencer, là ou personne ne viendra vous juger.

Je ne vais pas te contredire mon pote. Je suis déjà passé par là. Au changement ! lançai-je en levant mon verre avant de reprendre une nouvelle gorgée. Je ne sais pas si c’est le Whisky qui trouble mes globes oculaires, mais cette impression de déjà vue me titille de plus en plus. Visiblement, mon compagnon est un grand habitué de cet endroit. Je hausse les épaules et me contente simplement de répondre : On s’est sûrement croisé car je squatte souvent ici aussi. J’espère que tu n’en voudras pas si je ne me souviens pas de toi. En général, quand je suis ici, j’ai le cerveau trop embué pour réfléchir avec lucidité, dis-je sourire en coin.

Finalement, Wyatt est urgentiste. Je ne peux retenir un petit rire nasal lorsqu’il me dit quel est son job : On a probablement dû se croiser à l’hosto alors. J’ai…un peu de mal à m’arrêter quand je commence. Et ouai ! même les poulets ont leurs vices cachés. Pas la peine d’expliquer de quoi je parle, Wyatt n’est pas con, d’autant plus qu’il voit bien comment je descends les verres les uns derrière les autres. Depuis quand je suis flic ? Bonne question. Je ne compte plus les années. Ça commence à faire : J’ai été titularisé à l’âge de vingt ans. Ça fait quinze ans maintenant que je suis dans le métier. Et toi mec, tu fréquentes les portes de l’hôpital depuis combien de temps ? Tiens d'ailleurs ! Ma frangine y bosse. T'as probablement dû la croiser.

:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Mer 24 Mar - 21:56




Un verre après le boulot

Devon Jones & Wyatt Henstridge

Ce soir, il était certain que je ne pourrais rien faire pour ma sœur. J’étais totalement cuit. Comme souvent depuis ma sortie de prison, j’avais un peu trop forcé sur la bouteille. Si je voyais Cordelia dans cet état là, jamais je n’arrangerais mon cas. En plus d’être une brute et un monstre, j’allais ajouter à la liste le terme ivrogne. Il était préférable que j’évite cela. « Pour être honnête, ma sœur ne m’a jamais réellement vu ivre. Elle m’a juste raccompagné un matin, une fois que j’avais décuvé. Je n’avais pas d’autre choix que de l’appeler. » Évidemment, j’omis le fait qu’elle avait dû me chercher au commissariat après avoir passé la nuit en cellule de dégrisement. « Mais elle est plus du genre à te montrer son mécontentement avec de le long silence. Pour moi, c’est pire que des reproches. » Avec des silences, on pouvait s’imaginer tout un tas de choses. Mais au fur et à mesure que je croisais Cordelia, sa langue de délier. Elle commençait à me faire part de ses reproches. Évidemment, ce qu’elle me reprochait, c'est ce qui m’avait conduit à faire quatre ans de prison. Elle voulait comprendre ce que je ne comprenais pas moi-même. J’avais eu du temps pour réfléchir et pourtant, je ne savais toujours pas comment j’en étais arrivé là.

Je n’avais aucun conseil à fournir à Devon concernant son frère. Je n’avais aucune qualité en tant que grand frère donc je ne pouvais pas l’aider. Je me tentais donc de lui souhaiter bon courage, il me semblait qu’il en avait bien besoin. On parlait ensuite de ce qui nous avait conduites à Los Angeles. Encore une fois, je n’avais pas d’autre choix que de dissimuler ce que je faisais ces quatre dernières années. Mais ce n’était pas faux quand je disais avoir besoin de changer d’air et de me rapprocher de ma sœur. Mon visage semblait familier à Devon, mais ce n’était pas le cas pour moi. On avait dû se croiser à plusieurs reprises dans ce bar sans jamais s’être parlé. J’y venais à chaque fois que je finissais mon service à l’hôpital donc assez souvent. « Non, je ne t’en veux pas. Je ne me souviens pas non plus de t’avoir croisé ici. »

On parlait ensuite de nos métiers respectifs. Apparemment, Devon se retrouvait assez régulièrement aux urgences. « Peut-être bien. Mais je ne me suis pas occupé de toi. En général, je retiens assez bien le visage et le nom de mes patients. Je ne sais pas pourquoi, mais ça reste gravé dans mon cerveau. » Par contre, à l’extérieur, j’avais du mal avec les prénoms et les visages. C’était étrange et inexplicable. Je questionnais un peu Devon sur sa carrière. « Je suis médecin depuis bientôt vingt ans. Ça ne rajeunit pas tout ça. Elle s’appelle comment ta frangine ? » Il était probable que je la connaissais ou que je l’ai croisé quelques fois dans les couloirs de l’hopital.


by tris
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Mar 30 Mar - 12:35
Un verre après le boulotLa famille. Plus elle est nombreuse, plus d’histoires tu as. Wyatt devrait s’estimer chanceux de ne pas avoir été ivre devant sa sœur, ce qui n’est pas mon cas. Dieu seul sait les conneries qu’on peut déblatérer quand l’alcool coule dans nos veines. Dieu seul sait à quel point on peut être pitoyable. C’est moche...

Alors dis-toi qu’elle garde encore une bonne image de toi. En revanche, sa frangine serait plus du genre à ne pas commenter les écarts de son frère. Sérieux, je signe où ? Putain, qu’est-ce que j’aurais aimé que Raven et tous les autres la foutent en veilleuse, ne serait-ce qu’une fois ! Sache que silence est aussi synonyme de reproche. Tu sais ce que pensent les gens, il n’y a qu’à le lire dans leur regard. La seule différence, c’est qu’ils ne te cassent pas la tête avec ça. Je ne dirais pas non à la loi du Silence de temps en temps. Mes frangins ont le don de me faire la morale quand j’ai une putain de gueule de bois ! Tu sais, quand ta tête est sur le point d’exploser de bon matin. On échange si tu veux.

L’un comme l’autre, sommes saoulés par nos putains de problèmes. Après avoir fait un brin de causette, on trinque au changement. Pourtant, plus je parle avec ce mec, plus l’impression de le connaître me taraude. Je suis sûre de l’avoir déjà croisé, l’ennui c’est que je ne m’en souviens pas et je m’en excuse. Là, je ne suis plus en mesure de réfléchir convenablement. En revanche lui, ne partage pas la même impression. Je hausse les épaules. Or, ce n’est que quand il m’avoue bosser à l’hôpital que je réalise avoir pu le croiser là-bas les jours où Eliott m’emmenait pour décuver. Wyatt prétend qu’il a une mémoire d’éléphant et qu’il se serait forcément souvenu de moi en tant que patient. Je hausse à nouveau les épaules. Il a sûrement raison : C’est peut-être moi qui divague, après tout, c’est bien connu, on ne pense plus avec lucidité quand on a le cerveau embué de Whisky, dis-je en riant, il faut sérieusement que je pense à arrêter… surtout avec le métier que je fais.

Vingt ans ? La vache ! comme tu dis ça ne nous rajeunit pas ! Mais tu me bats, je suis flic depuis seize années, dis-je en levant mon verre une dernière fois avant de le finir.

Parlant hôpital, ça me fait penser à ma frangine. Tiens, d’ailleurs, s’il est médecin urgentiste, il a forcément dû la croiser: elle s’appelle Rayden. Rayden Whitmore. Tu vois qui c’est ?

:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Lun 26 Avr - 14:58




Un verre après le boulot

Devon Whitmore & Wyatt Henstridge

Ma sœur, avoir une bonne image de moi ? J’en étais mort de rire intérieurement. Si seulement il savait. Il a bien longtemps que mon image était négative pour ma sœur. D’ailleurs pour toute ma famille, j’étais une véritable déception. Je le savais et si jamais j’avais un doute, leurs regards le confirmaient à merveille. Mes parents savaient que j’étais sorti de prison, c’était évident si Lilly était au courant. Et pourtant, aucun des deux n’avaient cherché à me joindre ou, à savoir si j’allais bien. J’aurais pu être au fond d’un caniveau en train de crever, personne ne s’en rendrait compte avant un bon moment. Heureusement, j’avais su rebondir après ma sortie et j’avais su convaincre un hôpital à me donner une chance. Jusqu’à maintenant, tout allait bien pour moi au travail. « Oh, je sais que ces silences sont plein de reproches. Mais parfois, je préférais qu’elle me les fasse une bonne fois pour toutes. Mais avec elle, c'est au compte-goutte. C’est gentil, mais je n’échangerais pas. » Je n’avais aucune envie d’entendre des voix dont je ne comprendrais probablement pas les mots tellement ma tête serait douloureuse et embrumée par l’alcool.

Nous parlions de ce qui nous avait menées à poser nos valises à Los Angeles et à nos métiers respectives. « C’est facile de dire qu’on arrête. Mais plus compliqué d’arrêter. Je prie tous les jours pour qu’il n’y ait aucune catastrophe qui nécessite mon retour aux urgences. Je pourrais aggraver les choses ou pire tuer quelqu’un dans mon état. » Je savais que je ne devrais pas boire autant et pourtant, je continuais à noyer ma solitude dans le bourbon ou le whisky selon mon humeur du soir. « J’ai dit vingt ans ? N’importe quoi ! J’ai trop bu. Vingt ans, c'est quand j’ai commencé mes études. Je ne suis pas si vieux. Ça fait dix ans que j’ai eu mon diplôme donc dix ans que j’exerce réellement. Ça sera mon dernier verre avant de dire trop de conneries. » Je buvais une gorgée quand Devon me relève le prénom de sa sœur qui travaillait aux urgences. Je m’attendais à tout sauf à Rayden. Je manquais de m’étouffer en entendant son prénom. Je toussais. Je ne pouvais pas feindre de ne pas la connaître. Et il allait se demander pourquoi j’avais réagi comme ça. Je n’allais quand même pas, dire à son frère que j’avais déjà couché avec elle. Encore moins que j’avais préféré couper les ponts parce que je trouvais qu’elle avait beaucoup trop de problèmes. Pour moi, elle était le genre de femme comme mon ex qui m’attirait vers le fond. Maintenant, que je savais que son frère était flic, ça me réconfortait dans le fait que je devais rester loin d’elle. « Désolé. Je ne m’y attendais pas. J’ai juste eu une mauvaise expérience avec elle. Tu as déjà tenté de la réveiller quand elle fait un cauchemar ? » C’était une histoire qui était arrivée et dont je n’étais pas très fier. Mais c’est aussi la seule explication que je pouvais lui donner.


by tris
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Jeu 29 Avr - 10:37
Un verre après le boulotIl y a bien longtemps que je suis descendu du piédestal de la famille. Je me suis vautré et en beauté. Puis franchement, le regard accusateur de certains, la pitié dans les yeux des autres, l’angoisse des parents, c’était trop pour moi. Je n’ai probablement pas pris la décision la plus judicieuse en me tirant, et bien que cela ait aggravé ma relation avec les frangins et la frangine, je dirais que c’était la meilleure, car j’ai su me relever tout seul, sans l’aide de personne hormis Mister Jack qui m’accompagne à mes soirées perdues. Que voulez-vous, personne n’est parfait ! Même Wyat doit aussi essuyer les reproches de sa frangine. A la différence de ma famille, elle préfère la loi du Silence. Je hausse machinalement les épaules: visiblement on n’a jamais ce que l’on veut. Moi, pour une fois, j’aimerais bien qu’ils baissent un peu le volume. C’est usant de les entendre me rabâcher sans cesse le même disque. Ils attendent de moi d’être quelqu’un que je ne suis plus. Les gens changent et ils ont visiblement du mal avec ce concept.

Une impression de déjà-vu. C’est l’effet que me fait cette discussion avec mon pote de picole. Mais là encore, j’imagine que le jack m’embrouille les méninges. Je dois faire peur à voir. Parfois, je me dis qu’il serait bien que je me prenne en main et que je pense à arrêter. Mais, comme me le fais si bien comprendre Wyatt, parler est une chose, agir en est une autre. D’ailleurs, il n’est pas serein à l’idée de devoir retourner en catastrophe au boulot pour une éventuelle urgence. Bordel ! C’est qu’il a raison ! ça pourrait très bien m’arriver aussi ! Bonjour la merde dans laquelle je serais ! Vous imaginez un peu ? Des vie entre les mains d’un ivrogne…j’acquiesce d’un signe de tête tout en ajoutant : Ouai…tu n’as pas tort. Je me contente ensuite de lui sourire et de laisser échapper une question qui me brûle les lèvres, celle qui, tôt ou tard, pousse tous les ivrognes à se la poser : Pourquoi t’as commencé ?

Bon, et bien, visiblement, je ne suis pas le seul à voyager au pays des licornes. Il réalise s’être complètement emmêlé les pinceaux en me parlant de sa carrière et se reprend : Un de plus, un de moins, je ne pense pas que ça change grand-chose maintenant. C’est un fait. T’es plein comme une huitre mon pote ! dis-je en riant et en tapotant légèrement son épaule. C’est pas mal dix ans, vu le nombre d’années d’études à faire pour exercer dans la médecine.

Puisqu’il taffe dans le même service que ma frangine, je lui demande s’il la connait. Je suis pratiquement sûre qu’ils se sont croisés, il n’y a pas trente-six mille services des urgences à l’hôpital. Ce n’est que lorsque je lui dis son prénom qu’il s’étrangle et manque de s’étouffer avant de m’expliquer qu’il a eu une mauvaise expérience avec elle. Je fronce légèrement les sourcils : Ah ouai ? De quel genre ? Je me gratte le haut du crâne lorsqu’il évoque les cauchemars de la demoiselle Whitmore. Je soupire : Tu sais Rayden, avant de bosser en hôpital, elle a été militaire et comment te dire…son unité faisait une intervention en Afghanistan, en pleine période de guerre. Malheureusement, elle a été victime d’un accident très grave qui a failli lui coûter la vie. Après des années de convalescence, elle n’a plus jamais été la même. Ses nuits ont été ponctuées de cauchemars. Maintenant, ça va un peu mieux. Mais, ce genre d’expérience laisse des traces. On ne s’en remet jamais complètement. Et… voilà que le peu de neurones sobres qu’il me reste font tilt dans mon crâne alcoolisé. Je fronce à nouveau les sourcils : Attends une minute…pourquoi tu poses cette question ? T’as essayé de la réveiller quand elle dor…tu ? vous ? mes yeux s’écarquillent. Pris d’un haut le cœur, je grimace faisant une mine de dégoûté : Je ne veux pas savoir les détails…. dis-je en choppant mon verre et le finir d’une traite. Je dépose d’un geste vif sur le comptoir puis examine à nouveau mon interlocuteur de la tête au pied en silence :

Alors quoi ? Vous…sortez ensemble ? Vous vous…envoyez en l’air ? un truc du genre ? connaissant ma frangine, ça ne peut être qu’une histoire de cul. Après, je m’en tamponne qui elle choisit de se taper, tant qu’elle se sent bien, pour moi, c’est tout ce qui compte.

:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Dim 9 Mai - 23:50




Un verre après le boulot

Devon Whitmore & Wyatt Henstridge

Que ce soit des reproches par le biais du silence ou des mots, nous en étions tous les deux accablés. Pour ma part, je pense que j’en aurais encore pour un moment avant que les reproches cessent et que mes erreurs soient derrière moi. J’avais hâte qu’elles fassent partie du passé, tout comme mon séjour en prison. Je n’oublierais jamais cette période de ma vie. Ça marquait et ça me rappelait les choses à ne plus commettre. Mais j’aimerais arrêter d’y penser chaque jour ou à chaque fois que je choisis le chemin de Cordelia, de mes parents ou de Lilly. Bien que cette dernière, apparemment, ne me blâmait pas pour mes fautes, mais plutôt pour mon manque de considération à son égard et mon absence.

J’aurais aimé boire moins, mais je n’y arrivais pas. Quand je commençais, je ne savais jamais à quel moment m’arrêter. J’avais pourtant conscience qu’un jour ça me porterait préjudice ou que je prenais le risque de perdre mon travail. Perdre mon travail était le synonyme de tout perdre pour moi. Être médecin urgentiste était la seule chose positive dans ma vie en ce moment. La seule chose qui me permettait de me réveiller chaque matin. Devon se demandait pourquoi j’avais commencé à boire. « J’ai fait de mauvais choix et petit à petit, tout mon entourage s’est détourné de moi. J’ai perdu ma famille, mes amis, mes collègues, ma petite-amie. J’ai commencé pour oublier la solitude. Et toi, c'est pourquoi ? »

L’alcool me faisait me mêler les pinceaux. Tellement que je ne savais plus depuis combien de temps, j’exerçais. Je racontais vraiment des conneries, c’était grave. Il y avait tout de même une sacrée différence entre dix ans et vingt ans. En une décennie, il s’en passait des choses. Devon se moquait de moi en disant que j’étais plein. « Ca c’est claire. » En parlant de mon emploi d’urgentiste, mon camarade de beuverie, m’indiquait de sa sœur devait être une de mes collègues. Elle faisait le même boulot. Je ne sais pas, pourquoi je n’aurais jamais pensé que sa sœur puisse être Rayden. Ça ne m’avait pas une seule seconde traversée, l’esprit. J’avais manqué de m’étouffer en entendant son prénom ce qui avait suscité des questions chez Devon et encore plus quand je parlais de ses cauchemars. Il m’expliquait avant les raisons de ses cauchemars. « Je sais. Elle me l’a expliqué après avoir tenté de m’étrangler. On ne dirait pas comme ça, mais elle est très forte. » J’avais quand même eu du mal à me dégager, mais elle m’avait également pris par surprise. Puis si je frappais une femme, même pour me défendre, je retournais directement par la case prison. Je n’avais pas le droit à la moindre erreur. Là, Devon commençait à se poser des questions. Il se demandait si je sortais avec sa sœur. Surement pas. Ou si je couchais avec elle, c’était arrivé quelques fois. Ça ne s’était plus reproduit depuis sa tentative d’étranglement. D’ailleurs, ce n’était pas dans ces conditions que l’incident s'était produit. Puis même si c’était le cas, je ne lui dirais pas. Ça ne le regardait pas. « Non, non... Rayden est jolie, mais non. Je ne me tape pas ta sœur. Aux urgences, on fait des gardes de vingt-quatre heures, voire plus parfois. On a des salles de repos. Un soir où c’était calme, je voulais en profiter pour me reposer un peu. Quand je suis rentrée dans la salle, Rayden dormait dans l’un des lits et faisait un cauchemar. C’est là que j’ai voulu la réveiller et que je me suis retrouvée au sol et ses mains autour de mon cou. Si là, elle va mieux, je n’imagine pas comment c’était avant. »


by tris
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Ven 6 Aoû - 0:13
Un verre après le boulotEntre un verre et une bouteille, il n’y a qu’un simple petit geste. Une toute petite inclinaison suffit à le remplir, des millions de motivations suffisent à l’engloutir. La soif, l’envie, à elles seules mènent de la dépendance. La dépendance mène à la décadence. La culpabilité, la chagrin et la solitude sont ma grande motivation ! Un trio d’enfer tu ne trouves pas Wyatt ? Un trio qui a visiblement sonné à ta porte aussi. Et moi, pourquoi ai-je commencé ? Il fallait bien s’attendre à ce que tu m’interroges. Je prends une profonde inspiration, puis pose délicatement mes mains à plat sur le comptoir, de chaque côté de mon verre. J’incline légèrement la tête sur le coté: Ma femme et mon fils sont morts dans un accident de voiture, silence, voiture que je conduisais, je tourne la tête et te fixe droit dans les yeux sans un mot de plus.

Nous buvons au fil des minutes qui s’égrènent. Toi comme moi sommes bourrés comme des coings, et j’avoue que je piquerais bien un p’tit somme ! Toi-aussi sac à vin ! tu déblatères n’importe quoi que j’en ris comme une baleine ! Je tapote doucement ton épaules tout en baragouinant : Arrête-toi là mon ami, ça vaut mieux.

Finalement, t’arrives à tenir. Je dois avouer que tu m’impressionnes. Et moi aussi d’ailleurs car la suite de notre conversation me fait du tout suite descendre d'un étage, comme si je venais de dessaouler en une fraction de seconde. Je te regarde hébété, ayant du mal à avaler le flot d’informations que tu viens de me déblatérer:
Attends attends… je fronce les sourcils, Tu connais ma sœur. Tu bosses avec elle. Elle a essayé de t’étrangler. Et comme elle te fais flipper, tu l’as classée dans la catégorie des cinglés à ce mot, je mime des guillemets, et ça t’as passé l’envie de recommencer. Normal qu’elle soit forte, c’est une ancienne militaire.... Un silence s’impose avant que je lâche un rire nasal, l’espace de quelques secondes, je me suis imaginé que t’étais mon beauf ! puis j’explose de rire avant de reprendre mon sérieux. Je suis bourré c’est vrai mais encore assez lucide pour t’expliquer les épreuves difficiles que Rayden a dû traverser. L’Afghanistan l’a profondément marquée et la mort d’Asher l’a bouleversée. Elle a sombré. Elle sombre toujours. Elle tente de garder la tête hors de l’eau pour ne pas se noyer. Rayden est comme moi. Elle survit.

Tu entres dans de longues explications concernant ma sœur. Tu sais Wyatt je ne t’en demandais pas autant. En fait, je ne t’en demandais pas du tout. Je te posais simplement la question : Tu sais, que tu te tapes ou non ma sœur, je m’en fous. Vous êtes majeurs et vaccinés. Si Rayden a envie de se taper un mec, ce n’est certainement pas moi qui vais l’en empêcher. Au contraire, ça lui ferait sûrement du bien. Voir autre chose que son boulot. Depuis la mort de son petit ami, elle est…affligée. Eteinte. Seule. Brisée. Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, rien n’efface la douleur, rien ne comble le vide laissé par la perte d’un être cher. Avant, c’était une autre femme. Dommage que tu ne l’aies pas connue. Je suis sûre que tu l’aurais appréciée, un dernier sourire avant de clore ce sujet des plus morbides. Le barman s’approche de moi et me propose de remplir mon verre mais je lui fais un signe de la main pour lui signaler que je n’en prendrai pas d’avantage.

Bon !qu’est-ce que tu dirais qu’on se tire d’ici et qu’on se pète le bide avec un bon gros Macdo ? je dépose un bon billet sur le comptoir réglant ainsi mon addition salée.

:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Mer 15 Sep - 11:00




Un verre après le boulot

Devon Whitmore & Wyatt Henstridge

Je venais de dévoiler à Devon les raisons qui m’ont poussé à boire. Naturellement, je lui retournais la question. Sa réponse me laissait littéralement sur le cul. Je ne m’attendais pas à une raison aussi tragique. Je restais quelques secondes, silencieux avant de dire. « Ok, tu me bats. » Comme si c’était un fichu concours de qui de nous deux avait la vie la plus merdique. « En tout cas, je suis désolé pour toi. » J’avais détruit mon ex à cause de mes actes et mon comportement abject, mais Dieu merci, ça n’avait pas conduit à sa mort. J’avais déjà bien assez de regrets, de remords et de culpabilité comme ça.

La conversation bifurquait sur sa sœur Rayden. Les conditions dans lesquelles je la connaissais et comment je m’étais retrouvé face à elle alors qu’elle dormait. Devon a directement pensé que je me tapais sa sœur. Il n’avait pas tort, mais ça faisait un sacré bout de temps, que ce n’était pas arrivé. « Comment, tu ne veux pas flipper quand une femme tente de t’étrangler sans raison et qu’elle a presque réussi son coup. » Pour être honnête, maintenant, je n’interviendrai pas si je la vois se débattre dans son sommeil et je déconseillerais quiconque qui tenterait de le faire. Je ne dormais plus non plus dans la même pièce qu’elle. Heureusement, l’hôpital disposait de plusieurs salles de repos. Eh oui, pour moi, elle était dans la catégorie des cinglés, des femmes à problèmes. « Non, je ne suis pas ton beauf. Ne le prends pas mal, mais ta sœur à trop de problèmes pour moi. J’ai bien assez des miens. » Je n’avais aucun soutien ou de réconfort à lui apporter. Je lui souhaitais de trouver quelqu’un d’assez courageux pour affronter tout ça avec elle. Mais je ne serais pas cet homme. On avait passé du bon temps ensemble, mais même ça, je n’en voulais plus. Trop de risques que ce soit pour moi ou pour elle émotionnellement. Ce ne serait pas bon si elle finissait par s’attacher à moi. « Je ne vais pas dire que je couche avec ta sœur alors que ce n’est pas le cas. Dommage, comme tu dis. Mise, à part qu’elle est flippante, je n’ai rien contre elle. Elle fait étonnamment bien son travail. » Le sujet Rayden clos, Devon me préposait de manger un morceau au McDo ou plutôt de s’éclater le bide. « Avec plaisir. » Je finis d’une gorgée ma boisson, je paye mes consommations avant de quitter le bar en direction du McDo le plus proche.


by tris
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit Mar 12 Oct - 20:05
Un verre après le boulotIl y a quelques mois, j’aurais été incapable de parler de l’accident, tant la honte et la culpabilité coulaient sur moi. Je n’arrivais pas à l’accepter, à l’assumer. Je me dégoûtais. La responsabilité et la culpabilité étaient trop lourdes à porter. Je n’avais plus les épaules pour endosser le rôle que j'avais au sein de ma famille. J'étais mort en même temps que Lexy et Andy. J'étais faible, l'ombre de lui-même. Je pensais que la mort était ma seule punition, mais très vite, j’ai réalisé que vivre avec ça sur la conscience, avec ce poids sur les épaules et le cœur serait la seule pénitence qu’il me fallait. Oui c’est ça. Continuer à vivre dans ma merdique petite existence dans la souffrance. Je ne mérite pas de trouver le repos. Mourir aurait été une délivrance. Je n’avais pas le droit à ce répit. Pas après ce que j’avais fait. Et puis, le temps a passé. Et puis, ta petite réponse m’extirpe un sourire. J’ajoute alors avec sarcasme : ça n’est pas bien difficile. Puis, un peu de compassion de ta part qui me faire à nouveau sourire. Ouai.

Je ne vais pas m’étendre davantage sur ce sujet-là. Je préfère nettement profiter de mon verre en ta compagnie et blablater sur des sujets un peu plus gais. Néanmoins, tu ne sembles plus assez sobre pour tenir une conversation cohérente. Je te suggère donc d’arrêter les frais et par la même occasion la bibine. T’en as bu combien déjà ?

Au fil de la discussion, j’apprends que tu fréquentes ma sœur au boulot. Donc tu es médecin. Ça n'est pas bien compliqué. Il n'y a qu'un seul hôpital à Los Angeles. Au début, je me suis imaginé que tu te l’étais envoyée. Tu nies en bloc. Bah...je m'imagine sûrement de la merde, comme d'hab. Maus quand tu avoue qu'elle a essayé de t'étrangler de son sommeil, il y a anguille sous roche ! Mais bref...je ne préfère pas savoir vos histoires de fesses.
Quand on passe dans les mains de Rayden, c'est à ses risques et périls. En ce qui te concernes, je dirais périls. Je rit intérieurement. Tu sais Wyatt, notre famille est loin d’être normale, j’ajouterais même qu’elle est dysfonctionnelle. Je suis alcoolique, Raven est un camé, Rayden en dépression, Riley se sent pousser des ailes et Doyle…et bien Doyle…s'avère être le plus normal des Whitmore. Peu importe. L’horreur de la guerre a rendu Rayden très méfiante. Ça lui a laissé de très grosses séquelles. Apparemment, tu en as fait les frais : ça va, arrête de jouer les Cosettes. T’as survécu nan ? Puis c’est une nana. Aussi forte soit-elle, tu restes un mec hein ! dis-je en arborant fièrement mon biceps avant d’éclater de rire.

Tu rebondis aussitôt sur mon petit commentaire quand je plaisante sur toi en tant que beau-frère. Je ne peux m’empêcher de sourire à ta réponse plus que véridique : On a tous nos problèmes à gérer. Reste à savoir si on est capable de les foutre de côté pour avancer, ou si on a assez de couilles pour les affronter et s’en débarrasser. Je bois une dernière gorgée de mon whisky. Tu nies à nouveau avoir couché avec ma frangine. Je ne sais pas pourquoi tu rebondis là-dessus, après tout comme je t’ai dit, je me fous complètement de qui elle de s’envoyer. Tant qu’on a la respecte, chacun sa vie. C’est vrai qu’avant, elle était toute une autre femme : heureuse, pleine de vie, de projets, souriante et au sens de l’humour bien aiguisé à vous fendre la poire. Aujourd’hui, elle est seule, triste, éteinte, morose, désespérément dévouée à son travail pour échapper comme moi au funeste destin qui a croisé notre route, oublier la souffrance qui pèse sur notre cœur.

Un sourire fier et narquois nait aussitôt sur mon visage alcoolisé lorsque tu la qualifie de flippante : Tu sais. On est tous un peu flippant dans la famille. Mais on est tous doué dans nos domaines. Rayden a ses défauts, mais c'est un excellent médecin

Bon. J’aime beaucoup ma sœur, mais parler d’elle toute la nuit n’est pas trop mon trip. Histoire de changer un peu d’air et voir autre chose que les quatre murs tristes de ce bar, je te propose un bon Mac do pour compenser les litres qu’on a ingurgités. L’idée te plait, tu paies le barman et me rejoins à l’air frais du dehors et nous entamons le pas vers le célèbre fast-food. Nous marchons tranquillement sur le trottoir l’air guilleret (enfin, surtout moi), mains dans les poches. Je soupire un bon coup : Alors Wyatt, j’imagine que si tu passes ta soirée dans ce genre de rade, c’est que t’as pas une créature de rêve qui t’attends à la maison, j’me trompe ?

:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Un verre après le boulot - Devon & Wyatt - Page 2 Empty
MessageRe: Un verre après le boulot - Devon & Wyatt écrit
Revenir en haut Aller en bas
 
Un verre après le boulot - Devon & Wyatt
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
California DREAM♥ :: Closed topics :: 2022 :: Topics-
Sauter vers: