AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez

 Bah alors Blanche Neige t'as perdu tes Sept Nains ? James & Erika 

Aller à la page : Précédent  1, 2
avatar

Invité

Bah alors Blanche Neige t'as perdu tes Sept Nains ? James & Erika - Page 2 Empty
MessageRe: Bah alors Blanche Neige t'as perdu tes Sept Nains ? James & Erika écrit Dim 13 Juin - 16:18


James ∞ Erika


Le temps balaie les faux amis et confirme les vrais
Tu connais mon franc parler. Je ne te l’ai jamais caché et ce, depuis le premier jour où je t’ai rencontré. Tu savais où tu mettais les pieds et tu l’as accepté. Je ne dis pas que mes mots sont de tendres caresses, au contraire, ils sont souvent plus aiguisés qu’une lame de rasoir et ils blessent. Tu connais aussi mon sens de l’humour, bien que parfois ponctué d’ambiguïté mais rien de bien exceptionnel. J’aime bien déconner. Tu le sais. Pourquoi aujourd’hui ça semble te gêner ? Je ne sais même plus pourquoi ça a commencé ? Cette prise de tête. Cet autoportrait merdique que tu fais de toi-même et qui me fait chier. Pourquoi as-tu aussi peu d’estime de toi-même ? Ne me dis pas que tes échecs passés t’en ont convaincu ? N’existe-t-il pas un dicton qui dit que «ce qui ne te tue pas, te rend plus fort ? Mais toi, il a creuse la tombe de ta dignité. Mes mots ne suffisent à t’apaiser ? Ma présence à tes côtés ne te suffit pas à comprendre l’être exceptionnel que tu es ? Quoiqu’un peu relou à tes heures perdues, mais ce n’est pas grave, je t’aime quand même James. J’ai beau argumenter mille et une manières pour que tu vois le mec que je vois, le reflet d’un être si imparfaitement parfait. Pourtant, quoi que je dise, tu restes cet homme vulnérable, fragile et sans aucune confiance en lui. Je me rapproche de toi, pose mes mains sur tes épaules : Regarde-moi. J’attends que tu daignes me regarder dans le blanc des yeux.

Tu ne penses pas pouvoir le faire, ou es-tu effrayé à l’idée de le faire ? Comment peux-tu prévoir ce que tu n’as pas encore vu dans le miroir ? Dis-moi comment te convaincre de ce que je vois

Quel malheur as-tu eu de me croire capable d’amour ! Le mot qu’il ne fallait pas prononcer. Néologisme dont je n’en comprendrais jamais le sens. Toute ma jeunesse se résume en quelques mots : mort, deuil, souffrance, torture, viol, solitude et j’en passe. Quelle place pour l’amour ? Moi qui reste toujours de marbre, cette fois, tu as éveillé quelque chose. Un souvenir si douloureux que les images qui viennent me hanter dans mes cauchemars me donnent juste envie de mourir, simplement pour abréger cette souffrance. La douleur…c’est comme si je revivais les tortures en l’espace de quelques secondes. Une explosion. Je laisse échapper un long et inépuisable monologue de mon histoire. Tu verras James. Tu verras à quel point tu as ignoré tant de choses toutes ces années, à quel point tu ne me connaissais qu’en surface et qu’en creusant, la seule chose que tu vas y trouver c’est un cadavre en flétrissure. Je pourris de l’intérieur, je meurs à petit feu depuis que mes parents m’ont été arrachés, depuis que ces enfoirés m’ont souillée. Plus j’avance dans mon récit, moins je peux contenir ce liquide lacrymal salé qui s’échappe du creux de mes yeux. Pleurer…moi qui pensais ne plus en être capable. Pas un mot ne s’échappe de tes lèvres, juste le silence malaisant causé par une histoire dramatique. Mon histoire qui te laisse sans voix. Comment t’en blâmer ? Qu’y-a-t-il à ajouter ? Après de longues secondes de silence, tu reprends la parole…

Tu dis que je suis humaine alors pourquoi je me sens si vide à l’intérieur ? Si nous sommes plus qu’une histoire, alors que sommes-nous ? Eclaire-moi, tu sembles connaître la réponse. Qu…quoi ? Qu’est-ce que je tu dis ? Mes yeux rouges, humides et choqués se figent dans ton regard. Tu…tu m’aimes ? Mais…pour de vrai ? Tu détestes ça…donc c’est moi que tu détestes alors ? si c’est moi qui te fais sentir ainsi…et…tu sembles convaincu qu’un jour je ressentirai ce que tu décris. Qu’est-ce que tu en sais ? Tu as beau parler, décrire, je n’arrive pas à l’imaginer. Ai-je déjà ressenti ça ? qu’est-ce qu’on est sensé ressentir ? Je sais une chose…je me sens bien et en sécurité quand on est tous les deux. Mais j’imagine que les années d’amitié et de confiance que nous avons bâties y sont pour quelque chose. Pitié, ne me demande pas ce que je ressens pour toi, car moi-même je l’ignore. Tu es mon ami. Pendant une fraction de seconde, je vis un moment de répit. Je sais que je peux fermer les yeux, me laisser tomber, tu seras toujours là pour me rattraper. Avec toi, je suis en sécurité. Merci James. Merci d’être là. Je ne sais pas si c’est la remontée soudaine de mes souvenirs passés et ta présence à mes côtés, mais je me laisse simplement guider par mon envie, celle de t’embrasser. Je sais que je ne devrais pas, mais c’est au-delà de mes forces. D’un geste incontrôlé, je glisse une main sur ta joue, puis rapproche doucement mon visage et capture fébrilement tes lèvres.

Je sais que je suis une femme glaciale mais je ne reste jamais de marbre quand l’un de mes proches se retrouve dans une telle merde. Tu as visiblement élu ta voiture comme domicile. Je ne réfléchis même pas et te propose d’emménager chez moi, ça sera toujours mieux que ce vieux tas de ferraille. Non seulement tu acceptes mais tu proposes gentiment de m’aider à ramasser le bordel laissé par Morgan. Un heureux sourire égaye mon visage: Tu ne peux pas me faire plus plaisir ! ça fait des mois que je n’y mettais plus les pieds. Avant que tu me demandes pourquoi, je te propose qu’on en discute une fois installés autour de bières et de pizzas. C’est une longue histoire et je ne voudrais pas m’attarder dans ta voiture où excuse-moi mais ça sent le fennec ! dis-je riant. Tu te montres rassurant et je redouble un sourire en coin : Oui…je sais. Toi aussi hein ! Et n’attends plus d’être dans la merde pour te tourner vers moi !

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Bah alors Blanche Neige t'as perdu tes Sept Nains ? James & Erika - Page 2 Empty
MessageRe: Bah alors Blanche Neige t'as perdu tes Sept Nains ? James & Erika écrit Mar 15 Juin - 19:18


Bah alors Blanche Neige t'as perdu tes Sept Nains ?


Seems like I should have known better





 Pourquoi l’image que j’avais de ma propre personne était si importante à ses yeux? Elle n’était pas celle qui devait y faire face jour après jour. Je ne m’en suis jamais caché, alors après tout ce temps est-ce que c’est vraiment encore une surprise? Et si c’est si insupportable, pourquoi me portes-tu encore compagnie après toutes ces années? Tu peux faire comme tous les autres avant toi et tous ceux qui te suivront, tu peux sortir de ma vie. Je ne le veux pas, mais c’est inévitable. Ça se termine toujours ainsi.. souvent dans des circonstances loin d’être idéales. Même des tragédies. À la fin de la journée je suis toujours le même, je suis toujours ce petit gosse de 5 ans qui attends depuis 20 ans que sa mère vienne le chercher après son cours de natation. Je suis toujours ce gosse dont le père est disparut de la carte. Je suis encore un étranger, partout et n’importe où. Que ce soit en Malaisie ou à Los Angeles ça, ça ne change pas. Je ne suis pas à ma place nulle part, sauf lors de ces brefs moments avec Chelsea… maintenant avec toi. Mais suis-je vraiment à ma place si tu ne peux pas accepter le bagage que je porte? Parce que oui, la réflexion que je vois dans les miroirs tous les matins c’est celle d’un gosse qui cherche encore sa place. Mais elle l’élude et peut-être qu’il ne la mérite tout simplement pas. J’essaie de te faire comprendre que ce n’est pas quelque chose que je choisis. J’aimerais avoir ce sentiment d’appartenance… ce sentiment d’être quelqu’un qui mérite tout ce qu’il y a de mieux et qu’il l’aura. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Cette vulnérabilité est là pour rester et je comprends très bien que pour quelqu’un comme toi qui ne fais pas dans la dentelle et encaisse tout ce que la vie te lance à la figure ce soit incompréhensible. Malgré tout, je trouve la force de te faire face et te regarder dans les yeux lorsque tu me le demandes. Je me demande ce que tu vois dans mes yeux.

Suis-je effrayé de le faire? Suis-je effrayé de regarder mon reflet? Non. Je ne pense pas. Je l’ai vu ce gamin, des milliers de fois. Je le vois tous les matins et je préférerais largement qu’il en soit autrement. Mais lui il est effrayé. Il a peur de ne pas être suffisant. Il craint être une nuisance. Il ne veut pas être un boulet pour les autres. Il veut être aimé, il veut être heureux, mais il n’est pas certain de le mériter. Il veut qu’on l’aime comme lui aime les autres. Mais il ne pense pas que c’est demain la veille. C’est ainsi que ça fonctionne. C’est la vie. Il l’a accepté. Mais ça ne facilite pas les choses pour autant. Il est toujours effrayé, mais il n’a pas le choix. La vie n’attend pas après lui. Alors il se fait petit et vit sa vie. Ça c’est ce que je vois. Et toi que vois-tu? Et toi que vois-tu…
« Je ne suis pas aveugle… Je te vois bien là juste devant moi… tout comme je vois mon reflet. Je ne pense pas qu’on en retire la même conclusion. » Je ne savais pas quoi lui dire d’autre. Je ne pensais pas que je puisse être simplement convaincu. Ce n’était pas une décision que j’avais prise. Et je ne pouvais pas simplement décidé de voir autrement. Peut-être que le  miroir de ma personne fonctionne comme le miroir du Riséd dans Harry Potter. Peut-être qu’il ne montre pas le même reflet à tout le monde.

Mes mots avaient réveillés quelque chose en toi… quelque chose de fort… quelque chose qui sommeillait depuis trop longtemps et remontait finalement à la surface avec force et puissance. Quelque chose de terrifiant. Quelque chose de sombre très sombre. Tu étais comme possédée. Je te connaissais pour ta personnalité forte, je t’admirais pour ça, j’aimerais qu’il en soit ainsi pour moi. Mais là c’était quelque chose de différent, viscéral même. Tu parlais de tes trippes. Du plus profond de ton être. Tu m’exposais à des mémoires passées qui donnaient la nausée. Des choses que j’aurais préféré ne pas savoir. Mais qu’en même temps je ne pouvais pas m’imaginer ne pas savoir. Maintenant j’avais la conviction d’être parvenu à la source… à la noirceur dans ton regard toutes ses années plus tôt… cette chose qui t’avais brisé. Je voulais juste te prendre dans mes bras et ne plus jamais te relâcher. Je voulais te protéger. Mais je ne peux pas te protéger du passé. N’est-ce pas? Peu importe combien j’aimerais le pouvoir. J’en oubliais ma colère et ma déception… quand tu avais dit que je ne te connaissais pas. Et je ne savais pas si cette révélation était la preuve que si… ou la preuve que tu avais raison. Mais ça n’avait aucune importe. Je voulais juste être là pour toi et t’écouter. Je t’entends Erika. Oui, je t’entends. J’essaie de prendre parole, sachant que rien que je ne puisse dire ne ferait justice à ce que je ressentais ou ne ferait de la différence. Il n’y avait aucune possibilité de « réparé » ce qui avait été brisé. Aucune possibilité de retourner en arrière. Je ne pouvais pas améliorer les choses. Le pouvais-je? Mais je te parle tout de même. Je ne pouvais pas laisser le silence perduré… Je devais te faire savoir que j’étais là et que la somme de tes souffrances n’était pas ce à quoi tu te résumais. Je n’en savais rien et pourtant je t’aimais. C’était peut-être bête d’avoir dit ça. Peut-être trop ambigu… Je n’apposais pas d’étiquettes à mes relations. Je vous aimais, ou je ne vous aimais pas. Et elle, je l’aimait. Et je serais toujours là pour elle et je devais lui faire savoir. Comprenait-elle le message? Après ça, c’est la confusion totale. Je sens ta main glissé sur ma joue, une caresse agréable, et  ton visage se rapproche du miens et je pressens alors ce qui venais… et une partie de moi voulais te dire non arrête. Qu’est-ce que tu fais? Et tout le reste de mon être disait à cette dernière partie… ferme là. Ce n’est pas le moment. Je ne savais pas ce que je devais penser ou ressentir. Je savais juste que ce n’est pas le moment de penser justement.. mais de vivre. Alors je ne t’ai pas repoussé, je suis resté dans le moment. La sensation de tes lèvres sur les miennes, une sensation que j’avais depuis longtemps oubliée.. mais agréable.

Tu ne lâchais pas l’affaire concernant mes accommodements actuels… alors je flanchais. Je t’accordais ce que tu voulais… en autant que ça respectais quelques conditions. D’abord, Crapule devait valider et donner son accord. Tellement de choses que tu m’avais dites et me disait encore créais plein de questions en moi. C’était peut-être finalement le moment… le moment des révélations. C’était notre soirée. Mais pas tout de suite, pas encore me disais-tu. D’abord… bières et pizza. Je fronçais les sourcils. « Mais non! Ça ne sent pas le fennec! » Je défendais passionnément l’honneur de ma voiture… et le mien par extension. Je résistais l’urge de me sentir. « Merci. » Rajoutais-je finalement avant de te prendre dans mes bras et t’embrasser sur la joue. « Alors, bières et pizza? Ton appart’? » Puis finalement, comme si je prenais seulement conscience des propos précédents. « Tu sais, j’ai peut-être refusé de te demander de l’aide… mais t’es pas mieux. Des mois, vraiment? Et tu ne m’avais rien dit! Tu compais t'exiler encore longtemps de ton appartement? »


Ⓒslytbitch.
Revenir en haut Aller en bas
 
Bah alors Blanche Neige t'as perdu tes Sept Nains ? James & Erika
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
California DREAM♥ :: Closed topics :: 2021 :: Topics-
Sauter vers: