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 Pour toi, Silence et Absence ne riment pas avec Vaillance - Wyatt & Lilly 

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Invité

Pour toi, Silence et Absence ne riment pas avec Vaillance - Wyatt & Lilly - Page 2 Empty
MessageRe: Pour toi, Silence et Absence ne riment pas avec Vaillance - Wyatt & Lilly écrit Jeu 11 Nov - 18:44
 
Ambiance électrique !

Oh oui ! Je sais, mais tu connais les parents, ce qu’on aime ou non leur est égal. Ce qui compte c’est que le travail soit prestigieux et rapporte beaucoup de fric.  J’te laisse imaginer le drame à la maison quand elle a quitté Graham. Le beau le grand, le parfait « Graham », ironisai-je en mimant des guillemets à son prénom, directeur financier de mes deux ! J’me suis toujours méfiée de lui, ce sale gosse de riche avec ces petits airs de snobinard ! je réalise m’être légèrement emportée sur le cas Graham. Je me racle la gorge pour me recentrer sur notre conversation. Effectivement, tu marques un point Wyatt, Papa et Maman était bien loin de se douter qu’animatrice radio rapporterait autant ! j’imagine d’ailleurs que c’est pour cette raison qu’ils essaient de renouer les liens avec elles aujourd'hui. Je hausse les épaules, ça t’étonne ? Pour eux, ce n’était qu’un vulgaire métier de greluche. En tout cas, je peux t’assurer qu’ils s’en mordent les doigts aujourd’hui !

Tu es fier d’elle. Bien. Même si je le suis tout autant, tes paroles me donnent un petit pincement au cœur, car j’aurais tant aimé entendre ces mots de ta bouche, t’entendre me dire rien qu’une fois que tu es fière de celle que je suis devenue. Néanmoins, comme nous l’avons si bien souligné précédemment, nous ne sommes que deux étrangers l’un pour l’autre. Je déglutis en silence, puis pince mes lèvres, tout en tapotant mes doigts les uns derrières les autres sur la table d’auscultation de cuir noir, sur laquelle je suis assise : Oui. Moi aussi. acquiesçai-je d’un bref sourire en coin.

Le ton de la conversation devient plus sec, surtout lorsque tu parles de ton rôle d’aîné. Bon, je conçois que les parents soient dans l’excès, mais en tant que premier enfant dans fratrie, il est normal d’en montrer l’exemple non ? Visiblement, c’était un devoir hors de ta portée, à en juger par la voie que tu as emprunté. Tu ne vas pas me dire que si t’as joué les Mc Tyson avec Moira, c’est de la faute des parents ? Quoique…ils sont tout de même responsables de ton éducation et de celui que tu es devenu. Alors quoi ? Ce sont des années de frustration et de pression qui t’ont rendu violent ? Non mais, Cordélia et moi avons subi le même traitement que toi, et nous ne sommes pas devenues violentes pour autant. Je te donne le font de ma pensée, qu’elle te plaise ou non ! Comment oses-tu me balancer que je te fais une crise ? ça me fout complètement hors de moi ! Vois la vérité en face Wyatt, Cordélia a fait bien plus pour moi que tu ne feras jamais !

Je ne parle jamais de toi aux autres Wyatt. Et pour leur dire quoi ?  A quoi bon ? Tu prétends avoir changé, être un autre homme. Parfait dans ce cas, qui est-tu ? Je ne pense pas que les gens puissent un jour changer. On peut faire des efforts, choisir d’autres voies pour s’améliorer, mais quoiqu’il arrive, on garde les mêmes racines avec lesquelles on nait. On peut  essayer de les camoufler, elles font et feront toujours partie inhérente de nous, qu'on le veuille ou non. Je plisse les yeux, sceptique: t’en es sûr ? Ne dit-on pas que le naturel revient toujours au galop ? Je soupire, t’en fais pas pour ta réputation, je serai partie d’ici aussi rapidement que j’y suis arrivée, et tu n’auras plus à supporter les jérémiades de ta lourdingue de petite sœur.

Voilà que maintenant, tu me sors la grande excuse des études qui te prenaient tout ton temps et bla bla bla ! Tu l’as dit toi-même, tu as été nul comme frangin, alors pourquoi tu cherches encore à te défendre ? ça ne t’empêchait pas pourtant de passer tout ton temps avec Cordélia quand tu rentrais pour quelques jours. Mais, j’imagine que j’étais trop bébé, trop inintéressante, trop insignifiante pour que tu daignes t’intéresser à moi. Car franchement, j’en ai des souvenirs, mais très peu te concernent. Je lève les yeux au ciel, exaspérée par la pauvreté de tes arguments : Oui, je sais très bien ce que c’est, et je trouve quand même du temps à consacrer à mes proches. Tu revenais à chaque vacance ? et avec qui t’étais toujours fourré hein ? je suppose que j’étais trop jeune pour rentrer dans vos délires,

Puisque je ne suis pas le centre du monde comme tu l’as si bien souligné, je n’y vais pas de main morte moi non plus. Tu blesses alors, j’en fais tout autant. Pardon d’avoir manqué d’amour, d’affection et de considération de la part de mon grand frère, pour finalement que ce dernier me dépeigne comme une petite égoïste qui se regarde un peu trop le nombril ! Plus je t’écoute, plus je réalise que tu es à côté de la plaque. Et bien...ton séjour en prison t’ait rendu aigri, amer et résigné : C’est triste que tu vois les choses de cette manière. Mais dis-moi, qu’est-ce que tu cherches alors ? puisque tu ne veux pas être sauvé, ni être le monde qui que ce soit, tu as forcément un but, un objectif. Pourquoi tu es toujours là ?

Je dois avouer, apprendre que tu as essayé d’entrer en contact avec moi pendant ton séjour en prison, me laisse un goût très amer en travers de la gorge. Il va falloir que j’aie une sérieuse discussion avec nos parents. Quand bien même ! je te fais remarquer qu’il y avait le téléphone, ou encore notre sœur qui aurait pu faire passer la commission. Mais, je reste scotchée comme une idiote lorsque tu m’avoues que Cordélia a coupé les ponts avec toi. Je te dévisage, interdite, stupéfaite, la bouche entrouverte, les sourcils légèrement froncés, le temps que l’information s’imprègne bien. Je m’apprête à répliquer mais me ravise. Je déglutis tout en réfléchissant. Okay…si maman et papa t’ont renié et interdit d’entrer en contact avec moi en dissimulant tes lettres et que Cordélia a décidé de te tourner le dos, pourquoi m’a-t-on putain mise sur la touche une fois de plus ? je me pince les lèvres, agacée  et c’est sur une voix plus douce, plus posée et surprise que je te réponds : Non. Je ne savais rien de tout ça… Silence. Comment veux-tu que je sache, personne ne me dis jamais rien !

Tu tombes sur le cul, lorsque je te dis ne pas te blâmer pour ce que tu as fait, même si c’est un acte cruel et impardonnable. Nous sommes une famille, personne n’est parfait, moi la première, et toi n’en parlons pas ! Je ne te fais pas la morale sur ton comportement envers Moira. Toi comme moi savons que tu as tous les torts. Mais à quoi bon te rabâcher ce que tu sais déjà ? ça ne changera pas ce que tu as fait.

Donc, toi aussi, tu considères que tu n’as pas de frère ? Je sais que le pardon se gagne, tu ne m’apprends rien. Tant pis, je ne serais ni heureux, ni capable d’avancer.

Ta voix m’extirpes soudain de mes pensées. Pas de frère ? Tu n’as jamais agi en tant que tel à l’époque. Qu’est-ce que ça changerait si je le formulais à voix haute. Ça t’étonnera peut-être mais : Non, je n’ai pas dit ça… je baisse les yeux, si ça m’était égal, je ne t’aurais rien reproché. Le plus triste dans tout ça, c’est que nous sommes semblables à deux étrangers. J’ai très mal vécu ton absence et ton silence, même si Papa et Maman ne sont pas innocents dans cette histoire. Je t’en veux beaucoup, c’est indéniable. Mais…tu restes mon frère. Et, je voudrais savoir qui tu es avant de me faire une idée. Je déglutis avec peine, Je viens de foutre ma fierté au placard pour te faire cet aveu. Sache que ça me demande beaucoup, alors par pitié ne fous pas tout en l’air ! Tu ne penses pas ce que tu dis. C’est sûr qu’en étant aussi bilieux et pessimiste, tu ne le seras jamais.

Revenons à ma blessure que tu prends bien soin de t’occuper, sans te laisser perturber par mes multiples reproches. Ça semble t’étonner que Cordélia et moi ayant plus en commun que tu ne l’imaginais. N’oublie pas qu'on a grandi ensemble elle et moi. Tu n’en doutes pas ? Hum, je ne relève pas. Je me contente d’acquiescer d’un bref sourire en coin, impatiente d’en terminer, car nous voilà repartis dans un dialogue de sourds. Tu joues à nouveau les victimes...tu ne cherches pas plus loin. Tu baisses les bras. Tu ne défends même plus tes arguments. Tu me penses bornée. Je hausse les sourcils, puis les épaules: C’est mal me connaître. Parce que tu vois, même si je te reproche pas mal de choses, contrairement à Papa, Maman et Cordélia, je suis prête à te laisser une chance.

Tu en as finis avec le pansement et me donnes les dernières instructions à suivre. Je hoche la tête sans rien ajouter de plus car tu m’assures m’épargner ta présence lors de ma prochaine visite. Je mords l’intérieur de ma joue avec violence. Que veux-tu que je réponde à ça franchement ? Je prends une longue inspiration et pousse un profond soupire tout en fuyant ton regard. Avant de me laisser repartir, tu me retiens quelques minutes, le temps de me prescrire une crème pour la cicatrisation :  D’accord, acquiesçai-je en attendant que tu finisses.

Codage par Libella sur Graphiorum
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Dernière édition par Lilly P. Henstridge le Jeu 23 Déc - 0:48, édité 1 fois
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MessageRe: Pour toi, Silence et Absence ne riment pas avec Vaillance - Wyatt & Lilly écrit Mer 22 Déc - 22:02

Pour toi, silence et absence ne riment pas avec vaillance.

Elisabeth Henstridge & Wyatt Henstridge



J’avais la sensation que Lilly avait une dent contre l’ex-mari de Cordelia. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer pendant mon absence ? Probablement un tas de choses, il y avait eu de nombreux changements. Le divorce de ma sœur en faisait partie, avant mon incarcération, elle semblait filée le parfait amour avec Graham. Leur couple faisait même des envieux donc je faisais partie. En les regardant, on avait l’impression que la vie à deux était simple. « Je vois que je ne suis pas le seul à en prendre plein la gueule. Graham aussi, j’ai toujours pensé que tu l’aimais bien. J’ai vraiment cru qu’il avait séduit toute la famille. » Pour ma part, je m’étais toujours bien entendu avec mon beau-frère. C’était un type bien qui respectait et rendait heureuse Cordelia, c’était la seule chose qui m’importait. Il faisait son travail de mari à la perfection, enfin il en donnait l’impression. A cette époque, Cordelia me confiait tout et elle ne s’était jamais plainte de quoi que ce soit concernant Graham. Elle était toujours pleine d’éloges à son égard. « Tu sais pourquoi elle l’a quitté ? » J’avais un doute, mais peut-être que dans sa lancée, Lilly lâcherait l’information. J’étais curieux de savoir ce qui s’était passé, qu’est-ce qu’ils n’avaient pas su surmonter pour en venir jusqu’au divorce. Malheureusement, ce ne serait pas la première intéressée qui allait me le dévoilé et il y avait de fortes chances que je ne revois jamais mon ex-beau-frère. Cordelia avait bien fait de changer de carrière. J’avoue que jamais je ne l’avais imaginé comme animatrice radio. Mais elle avait tenté le coup et c’était apparemment un métier qui lui plaisait et dans lequel elle s’épanouissait. J’étais assez fière d’elle et elle le savait. Je lui avais dit la dernière fois que je l’avais vu même si ça ne l’intéressait pas de le savoir. Je sais que j’avais énormément d’efforts à fournir et de travail avant de pouvoir recoller les morceaux avec Cordelia. « Les parents et Cordelia sont en conflit ? » J’avais vraiment l’impression d’avoir atterri dans une autre dimension. 

Lilly m’avouait qu’elle ne parlait jamais de moi, tout comme Cordelia. Ces dernières années, mes deux sœurs m’avaient effacé de leur vie. Je ne pouvais pas leur en vouloir, je pouvais même les comprendre. Elles n’avaient aucun intérêt de parler d’un frère qui croupissait en prison et d’évoquer les raisons de mon arrestation. C’était donc bénéfique et plus simple pour elles de faire comme si je n’avais jamais existé. J’imaginais que malgré ma sortie, elles continueraient sur cette lancée. Ça serait maintenant difficile d’expliquer pourquoi elles n’avaient jamais parlé de moi auparavant. « Tu as raison, parler de moi ne t’aurait rien apporté de bons. » De toute façon, tout le monde à Baton-Rouge connaissait déjà l’histoire même si tout cela, c'était passé à Orlando. Le bouche-à-oreille et les rumeurs vont très vite. Lilly ne semblait pas convaincue quand je lui disais que j’avais changé. Tout comme Cordelia, elle devait attendre de voir des preuves de ce changement. Des preuves qui seront malheureusement compliquées à fournir. « Tu crois que c’est ce que je suis réellement. Ma réputation, ce n'est pas ce qui importe, je veux simplement pouvoir garder mon travail et avoir une chance d’entamer une nouvelle vie. Je crois que comme tout le monde, j’ai le droit à une seconde chance. » On faisait tous des erreurs, j’avais payé les conséquences de mes actes, à présent, j’estimais que j’avais le droit à une nouvelle vie. 

Lilly me reprochait d’être partie pour mes études. Mais aussi de n’avoir pas su lui accorder assez de mon temps, malgré mes retours fréquents et répétitifs pendant les vacances scolaires. J’imaginais que ses études lui prenaient également beaucoup de temps, mais apparemment, elle avait toujours réponse à tout. « Bah désolé, de ne pas savoir gérer mon temps aussi bien que toi. Oui, je revenais pratiquement à chaque vacance. Tu me reproches d’avoir passé du temps avec Cordelia ? Oui, tu étais beaucoup plus jeune, mais ce n'était pas réellement mon intention de t’exclure. Puis y a des choses que je pouvais partager avec Cordelia que je ne pouvais pas avec toi. Oui, à cause de ton âge, parce que tu n’avais pas la maturité nécessaire. Je te rappelle que tu n’étais qu’une enfant alors que j’étais déjà adulte. Forcément, que je ne partage pas la même chose avec Cordelia ou avec toi. » Il fallait également qu’elle réfléchisse un peu et qu’elle fasse preuve de logique. Dix-sept ans de différences, elle aurait pu carrément être ma fille, si j’avais été assez débile pour mettre ma copine enceinte à cet âge. Dieu merci ça n’avait pas été le cas.

Contrairement à Lilly, je ne désirais pas être le centre d’attention d’une personne et encore moins le monde de quelqu’un. Je n’avais pas ce besoin et je ne pensais pas le mériter non plus. En quatre ans, je m’étais habitué à ma bulle de solitude. J’avais réalisé que je ne pouvais compter sur personne, même pas ma famille. J’avais fait une erreur et tout le monde m’avait tourné le dos, même les personnes sur qui j’avais pensé que j’aurais toujours pu me reposer. « Je ne cherche rien, ça évite les déceptions. J’ai fait un pas de travers et tout le monde m’a tourné le dos, j’ai littéralement tout perdu. Donc je n’attends rien... » Ceux qui m’avaient le plus blessé étaient ma famille et plus précisément Cordelia. S’il avait bien une personne sur qui je pensais pouvoir toujours compter, c’était bien elle. Pourtant, elle m’avait trahi et abandonné comme tous les autres. Elle ne valait pas mieux. « Comment ça toujours là ? Tu veux dire à Los Angeles ? Tu voudrais que j’aille où ? À l’autre bout de la planète ? » Mais après tout, je n’avais pas me justifier, je pouvais bien vivre où je voulais. Si on se croisait aujourd’hui, c’était une simple coïncidence et elle était en droit de demander un autre médecin si elle l’avait souhaité. Je lui avais même proposé. 

Hormis des lettres qu’elle n’avait jamais eues entre les mains, je n’avais pas d’autres moyens de joindre Lilly. Elle m’avait bien fait rire quand elle m’avait dit que j’aurais pu passer par Cordelia. Encore aurait-il fallu que cette dernière daigne répondre à mes lettres ou à mes appels, mais elle ne l’avait jamais fait. Apparemment, l’ainée n’avait pas confié à sa jeune sœur que comme ses parents, elle avait décidé de couper les ponts avec moi. D’après ses dires, Lilly l’ignorait et on la tenait assez régulièrement à l’écart. Comme quoi je n’étais pas seul à la mettre un peu de côté. C’est une coutume familiale. « Bah, maintenant, tu sais que depuis plus de quatre ans, Cordelia ne me considéré plus comme un membre de sa famille et ne me veut plus dans sa vie. Ça vous fera un nouveau point commun. D’ailleurs, ça m’étonne, que vous n'avez pas déversé votre venin ensemble à mon sujet, ces dernières années. » Je ne comprenais pas pourquoi Cordelia cachait cela à Lilly. Lilly finit par avouer qu’elle aimerait apprendre à me connaître avant de se faire sa propre opinion à mon sujet. « Je ne suis pas contre. » Elle ajoutait même qu’elle était prête à me donner une chance. Je me contentais de poser mon regard sur elle en silence avant de reporter mon attention sur sa blessure. Qu’est-ce qu’elle voulait que je réponde à ça ? Je finis de la soigner en lui donnant quelques recommandations. Je terminais son pansement avant de lui tendre l’ordonnance pour les médicaments et les fournitures qu’elle aurait besoin pour sa blessure. Je m’apprêtais à quitter la pièce, je lui tendais ma carte qui comportait mon numéro de téléphone. Si jamais elle était honnête, quand elle disait vouloir m’accorder une chance, elle saurait où me joindre. « Bonne journée. Je vais aller voir d’autres patients. Fais attention aux chiens à l’avenir. »



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