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 Un catastrophe en éloignent certains et en rapprochent d'autres - Doyle et Lilly 

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Invité

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MessageRe: Un catastrophe en éloignent certains et en rapprochent d'autres - Doyle et Lilly écrit Jeu 18 Nov - 1:21
Convalescence
Doyle & Lilly
«Une catastrophe en éloignent certains et en rapprochent d'autres.»
Oui Doyle. C’est ce que je ressens. Une perpétuelle solitude malgré tout le monde qui m’entoure. Et toi ? l’as-tu déjà ressenti ?

Je... Je comprends Vraiment ? tu te racles la gorge pour ajouter, Enfin, je crois. Pour ma part, la solitude m'épargne certaines déceptions, Oh…je…

À ces paroles mes pupilles se contractent, mes lèvres se décollent légèrement et les traits de mon visage s’étirent de compassion. Très vite, Je viens poser ma main sur la tienne pour l’étreindre doucement. Et puis, les mots jaillissent naturellement de mes lèvres. Ils résonnent dans ma voix avec douceur et sincérité au moment où mes yeux se perdent dans les abysses de tes iris ambrés: Je suis sincèrement désolée Doyle… silence. utiliser la solitude comme bouclier pour te protéger des autres… nouveau silence, je penche légèrement le visage sur le côté, tu as dû beaucoup souffrir par le passé… et puisque les actes sont plus parlants que les mots, je resserre l’étreinte de ma main sur la tienne pour te témoigner ma plus sincère compassion.

Mais ! ta main est froide…Je pourrais ôter la mienne. En fait, je devrais. Mais…je n’y arrive pas. Je suis déjà bien loin, égarée dans l’abîme de tes yeux. Je…je…je me sens…bizarre, partagée entre ce sentiment de sérénité et cette soudaine peur naissante. Des papillons dans le ventre. La poitrine qui tambourine. Je voudrais m’enfuir. Je voudrais courir. Je voudrais…je ne sais pas. Je ne sais plus. Le temps s’est arrêté ? Pas un bruit à l’horizon. Cette sensation d’être enfermée dans une bulle avec toi. Juste toi. Toi qui me regardes dans le plus profond des silences. Je mords doucement ma lèvre inférieure quand soudain, le bipbip du moniteur auquel tu es relié s’intensifie. Mais…mais mais !? ta fréquence cardiaque qui s’accélère subitement me fait clairement comprendre que je t’indispose. Mon regard confus et coupable, fuit le tien pour se briser sur ma quintuplé. Cette dernière libère aussitôt la tienne de son emprise. Je me redresse pour me décaler légèrement sur la droite, Excuse-moi Doyle…je ne voulais pas être aussi intrusive… Je trouve refuge en observant la porte de la chambre tandis que ma main droite empoigne mon bras gauche, où mon pouce y frotte délicatement ma peau.

Tu m’assures que ça va aller. Devrais-je t’écouter et acquiescer sans rien dire, alors que je n’ai pas du tout le sentiment que ça ira ? je ne veux pas te mentir Doyle. Tu penses ce que tu dis ou tu cherches simplement à me rassurer pour que je me taise ? Pourtant, je sens que tu me regardes, alors je réponds à ton appel visuel. Je raccroche mon regard au tien tandis que tu tentes de m’apporter une réponse : Un peu des deux. Le plus important, ce n'est pas que moi je le pense vraiment. Si tu arrives à t'en convaincre, alors... ça ira. C'est... C'est une technique de développement personnel... tu me souris. J’en fais de même. C’est si agréable de te voir sourire…

Et elle marche cette technique ? Elle t’a souvent convaincu toi ou est-ce un combat que tu mènes encore aujourd’hui ? Je m’adosse contre ton lit pour reposer mon dos qui commence à me tirailler et ferme les yeux. Les secondes alors s’égrènent…puis s’égrènent…et s’égrènent en silence. Je dépose une main sur mon front : J’ai mal à la tête, mes paupières lourdes s’ouvrent péniblement. Je tourne la tête pour te regarder, te souris de nouveau avec douceur puis te murmure tout bas: Je devrais y aller…je suis fatiguée… mais sans crier garder, mes yeux se closent à nouveau.

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Invité

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MessageRe: Un catastrophe en éloignent certains et en rapprochent d'autres - Doyle et Lilly écrit Mer 24 Nov - 23:35
Une catastrophe en éloigne certains et en rapproche d'autres

Lilly & Doyle

Je fronce légèrement les sourcils au contact de ta main sur la mienne et j'ai bien du mal à ne pas retirer cette dernière pour échapper à ce contact inattendu. Mais je crois, à vrai dire, qu'entre la surprise de ce geste tactile et ton regard plein de compassion, je ne sais pas ce qui m'étonne le plus. Je reste là, à fixer ta main, tes doigts fins qui étreignent les miens alors que je t'écoute compatir à quelque chose que je n'ai pas vraiment révélé mais que tu as déduit. Désolée ? Pourquoi serais-tu désolée ? Je lève un regard aussi interrogatif que circonspect, pour croiser le tien, abandonnant de fait ma main inerte à la tienne.

— ...utiliser la solitude comme bouclier pour te protéger des autres… tu as dû beaucoup souffrir par le passé… dis-tu, d'une voix douce et compatissante, en penchant légèrement la tête sur le côté, comme si, brièvement, tu arrivais à entrevoir le secret qui se cache entre les rainures d'un plancher. Serais-tu capable de voir ce que même ma propre famille n'a pas été capable de comprendre ?

Je déglutis. Je ne sais pas trop : est-ce que c'est à cause de ton regard, de mon état de convalescence ou bien cette façon que tu as de te montrer à la fois si intrusive et prévenante que le moniteur s'agite ? Je n'ai pas réalisé tout de suite, c'est seulement en suivant ton regard que je peux constater mes constantes cardiaques s'affoler sur l'oscilloscope. J'écarquille un peu les yeux en fronçant les sourcils : je n'ai jamais vraiment compris pourquoi ce genre de situation me mettait dans pareil état. Je me sens tendu, comme si mes membres devenaient du plomb, crispés par ces contacts physiques qui sont pourtant censés procurer une toute autre sensation. Je devine que tu fais toi-même le lien entre ma fréquence cardiaque et notre proximité puisque tu fuis subitement mon regard après une une expression coupable et confuse, relâchant alors ma main. Sans que je ne les contrôle, mes doigts se contractent, refermant et rouvrant ma main comme si j'en retrouvais subitement l'usage. Tu t'écartes légèrement, détournant toujours le regard et je prends une profonde inspiration en tâchant d'éviter de te fixer également.

— Excuse-moi Doyle…je ne voulais pas être aussi intrusive…

— C'est rien. dis,je, peut-être un peu trop vite, comme si je préférais passer rapidement à autre chose, ou bien que l'on ne s'attarde pas trop sur ce que tu viens de provoquer chez moi d'un simple contact. Ne te méprends pas, Lilly, ça n'a rien de personnel. C'est quelque chose que j'ai du mal à gérer et qui échappe à mon contrôle, j'espère que tu ne t'en formaliseras pas parce que je ne t'en veux pas.

Et le voilà de nouveau, ce silence de plomb. Il ne m'avait pas particulièrement manqué celui-ci... Je te coule un regard discret, t'observe du coin de l'oeil et remarque à la manière que tu as de caresser ton propre bras que tu as un besoin tactile très importante pour te réconforter et je suppose que c'est aussi ta manière de dispenser ton réconfort aux autres. Je déglutis , me sentant un peu coupable de cette nouvelle douche froide que tu reçois, indépendante de ma volonté.
Et puis, s'en vient ce moment où j'essaye de te rassurer en te servant le ça va aller qui régit un peu mon quotidien, qui sauve les apparences et qui, bien récité, finit par convaincre tout le monde même celui qui l'utilise. Tu me questionnes, incertaine de ce que je pense réellement alors, je cherche ton regard et décide d'être honnête.

— ... Un peu des deux. Le plus important, ce n'est pas que moi je le pense vraiment. Si tu arrives à t'en convaincre, alors... ça ira. dis-je en souriant légèrement, d'un air encourageant. C'est... C'est une technique de développement personnel... 

Tu réponds à mon sourire et par miracle cet affreux silence pesant s'échappe de la pièce.

— Et elle marche cette technique ? Elle t’a souvent convaincu toi ou est-ce un combat que tu mènes encore aujourd’hui ?

— A vrai dire, je...  

Je commence à formuler ma réponse mais elle meurt avant de franchir mes lèvres alors que mon regard se tourne brusquement vers toi : qu'est-ce que... ? Je te vois t'installer, adosser ton dos au dossier du lit et je te fixe, presque médusé. Je jette un coup d'oeil circulaire, comme si à tout moment, je m'attendais à ce qu'un de mes frères sorte de nulle part pour crier à la caméra cachée. Mais non. Tu fermes les yeux et je n'ose pas bouger. A peine respirer.

— Est-ce... que ça va ? je hasarde, en gardant l'oeil sur toi, inquiet que tu ne perdes connaissance, compte tenu de ton malaise de plus tôt.

— J’ai mal à la tête... réponds-tu, en posant une main sur ton front et je fronce immédiatement les sourcils, soucieux. Tu ouvres difficilement les paupières pour découvrir ma mine soucieuse en murmurant, Je devrais y aller…je suis fatiguée…

Que tu te lèves dans cet état ? Sûrement pas.
— Je vais appeler une infirmière, ne te lèves pas, tu pourrais... dis-je, tout en récupérant la télécommande sur ma chevet, mais quand je me retourne vers toi je te découvre les yeux de nouveau fermés. Les montagnes sur l'oscilloscope se rapprochent. Lilly ?...

Je me rapproche pour contrôler ta respiration. Avec délicatesse, j'écarte tes longs cheveux pour dégager ton cou et encore plus délicatement, mon index et mon majeur viennent chercher ton pouls. Soixante secondes durant lesquelles je compte tes pulsations cardiaques. C'est étrange, que dans le cadre de mon travail, ce genre de contact me semble naturel mais qu'au-delà du domaine médical, eh bien j'en sois incapable. Je pousse un soupire rassuré.
Tu t'es endormie. Tout simplement. Mais d'un sommeil de plomb et si vite que je me demande depuis combien de temps tu n'avais pas trouvé le sommeil. Tu devais en accumuler, de la fatigue. Je t'observe, retirant doucement mes doigts de ta peau. Il me semble sentir encore au bout de mes doigts les battements de ton coeur et je referme ma main comme s'il fallait que je me défasse de cette sensation qui habituellement ne me laisse pas tant... interrogatif.
Je t'observe, silencieux, intrigué : tu as l'air si paisible. Je renonce à appeler une infirmière qui pourrait bouleverser ton sommeil. Je renonce à l'idée de te réveiller moi-même, et par la même occasion, je renonce à mon confort et à mon propre sommeil puisque je compte veiller sur toi un moment, juste au cas où. Je me suis écarté légèrement, pour te laisser de la place mais aussi pour me sentir moins oppressé par ta proximité. En réalité, le fait que tu dormes m'aide un peu.
Je ne sais pas pendant combien de temps je reste là, à t'observer, mais suffisament pour ne pas sentir mes propres  paupières tomber d'épuisement. Je crois que j'ai ouvert les yeux, à un moment, quand j'ai senti quelque chose de chaud se pelotonner contre moi, mais, trop épuisé, j'ai sombré de nouveau dans un sommeil lourd...

***

Je ne sais pas ce qui me réveille, ce matin. Est-ce que c'est cette sensation soudaine de froid alors qu'il y avait cette chaleur dans mes bras, cette nuit ? J'ouvre péniblement les yeux et constate le vide à côté de moi. Est-ce que j'ai rêvé ? Est-ce que j'ai imaginé ta présence ? Par sécurité, je regarde par-terre, craignant que tu ne sois tombée mais non. Te voilà volatilisée. Comme le rêve que je viens pourtant de faire mais qui s'est évanouie dès mon réveil.
Je me laisse retomber dans mon lit, les sourcils froncés, incertain : est-ce que j'ai halluciné, cette nuit. Je vais pour prendre mon téléphone et heurte un sachet en papier kraft. J'esquisse un sourire en découvrant les muffins à l'intérieur. Je n'ai pas rêvé. Je relève les yeux : je suppose que tu es repartie dans ta chambre, pendant la nuit.
Je prends mon téléphone et découvre un MMS à ton nom. J'arque un sourcil curieux et l'ouvre pour te découvrir en train de croquer dans un muffin, preuve que tu as respecté ta part du marché. Je souris. Au moins, tu as l'air d'aller mieux. J'hésite un instant et, prenant moi-même un muffin, j'en croque un morceau en te renvoyant ce selfie, l'accompagnant d'un petit mot : Merci. Pour le muffin et pour avoir tenu parole... Un catastrophe en éloignent certains et en rapprochent d'autres - Doyle et Lilly - Page 2 1f609
Envoyé.
Je soupire doucement en posant mon téléphone, observant le muffin que je tiens à la main. Je suppose qu'il devait être meilleur frais de la veille, pourtant, je me fais la réflexion qu'il a une saveur toute particulière, à ce moment précis...
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MessageRe: Un catastrophe en éloignent certains et en rapprochent d'autres - Doyle et Lilly écrit Jeu 23 Déc - 0:41
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Convalescence
Doyle & Lilly
«Une catastrophe en éloignent certains et en rapprochent d'autres.»
Oui…excuse-moi Doyle. Je n’aurais pas dû être aussi intrusive. Tu dois te dire que je suis sans gêne…une fille facile, qui n’a pas froid aux yeux, qui sait ce qu’elle veut alors que pour être tout à fait honnête, c’est tout le contraire.   C'est rien, réponds-tu dans la précipitation comme pour tourner rapidement cette page et passer au prochain acte. Tu ne veux pas de moi ici, j’ai bien compris…d’ailleurs, j’ignore moi-même ce que je suis venue faire là ni pourquoi j’ai voulu m’assoir à tes côtés et ressenti le besoin d’apposer ma main sur la tienne, de créer ce contact analgésique, qui malheureusement, te met très mal à l’aise. Puis, à nouveau le silence, que je finis par rompre et te parlant ouvertement de ma détresse. Tu essaies de trouver les bons mots pour apaiser ce qui me ronge, mais je ne suis pas dupe. Souvent, les gens veulent entendre les mots qui rassurent, même si ce ne sont que de piètres mensonges. Mais pas moi. J’ai besoin de savoir, de connaître la vérité pour avancer. Je ne veux pas être inondée de belles paroles, simplement pour me convaincre que tout ira bien.

Tu le penses vraiment ou tu dis ça pour me rassurer ?

Un peu des deux. Le plus important, ce n'est pas que moi je le pense vraiment. Si tu arrives à t'en convaincre, alors... ça ira. C'est... C'est une technique développement personnel...

Et elle marche cette technique ? Elle t’a souvent convaincu toi ou est-ce un combat que tu mènes encore aujourd’hui ?

A vrai dire, je... tu ne termines guère ta phrase qui se meurt dans le silence tandis que je repose mon dos douloureux contre le matelas redressé.  

Est-ce... que ça va ? Est-ce si évident ? Hum…il était peut-être trop tôt pour quitter mon lit et vagabonder dans les couloirs. Je me sens vidée, comme si toutes mes forces avaient subitement déserté mon corps. La pesanteur est puissante et cette sensation de lourdeur, de m’enraciner dans le sol, d’être aspirée dans les profondeurs...c'est si épuisant.

J’ai mal à la tête... Mon premier réflexe est de fermer les yeux, comme si l’obscurité soudaine éteindrait cette douleur lancinante. Les octaves de ta voix sucrée sont soudain voilées. Le temps s’est comme figé tout à coup, le tic-tac de l’horloge a cessé, suis-je en train de flotter ? de vaciller ? ou est-ce le décor ? Je pose une main sur mon front pour chasser ce vilain vertige. Tout va bien. J’ai simplement la tête qui tourne. Il me faut encore quelques secondes pour reprendre mes esprits. Mes paupières s’ouvrent et la lumière tamisée de la chambre me permet d’entrevoir ton air soucieux. Je devrais y aller…je suis fatiguée… oui…si fatiguée…si fat…

Je vais appeler une infirmière, ne te lèves pas, tu pourrais...Lilly ? ta voix me semble si lointaine tout à coup…puis elle s’estompe comme un écho qui atteint le bout de son chemin. Je voudrais la rattraper, reprendre la route, là où mon voyage s’est arrêté pour te répondre, mais, en vain. Morphée a déployé ses ailes et m’entraîne déjà avec elle, au loin dans mes songes.

…………………………………………………………………………………………..........................

Ce matin, lorsque les premiers rayons du soleil pénètrent dans la chambre à travers le double vitrage de la fenêtre, je te découvre pour la toute première fois. La jolie lueur rose orangée vient illuminer ton doux visage angélique. Tu es face à moi, si près, que je peux enfin percevoir les jolis traits qui le dessinent : un nez légèrement concave, des sourcils droits et finement dessinés, des lèvres fines, pures et minces et une jolie peau de pêche qu’on a envie de chérir. Tu es...magnifique...

Je réalise avoir passé la nuit auprès de toi, sous les mêmes draps, dans la chaleur de tes bras, enveloppés autour de moi, comme si…comme s’il y avait un nous.  Mon cœur, sans que je comprenne pourquoi s’affole et parvient à retrouver un rythme normal lorsque je comprends que tu dors. Oui. Tu dors paisiblement. Je te regarde. D’un geste incontrôlé, je rapproche ma main hésitante de ta joue avant de stopper mon geste à quelques millimètres d’effleurer ta peau du bout des doigts. Je mords doucement ma lèvre inférieure, indécise, craintive, incertaine, puis finalement, je me rétracte puis me tourne sur le dos pour observer la pâleur du plafond.

Mademoiselle Henstridge ? je me redresse, stupéfaite tandis que l’infirmière de jour me fixe curieusement, les yeux plissés, soupçonneux avant de laisser paraître un sourire malicieux. J’ouvre la bouche afin de lui sortir une excuse bidon pour expliquer ma présence ici, mais les mots n’ont pas le temps de trouver leur chemin, que la dame reprend, Oh ! Faites comme si je n’étais pas là, puis elle disparaît aussitôt qu’elle est entrée.

Heuuu….Je reste là, interdite, étourdie par ce qu’il vient de se passer. Je cligne plusieurs fois des yeux pour reprendre mes esprits. Je tourne la tête puis t’observe à nouveau en silence pendant quelques secondes. Il vaut mieux que je déguerpisse avant que tu te réveilles et flippes à nouveau en me voyant. Je préfère garder l’image de toi au réveil plutôt que ton visage tendu lorsque tes yeux se posent sur moi. Je me pince doucement les lèvres tandis qu’un petit sourire en coin en étire la commissure. A nouveau hésitante puis nerveuse, je me rapproche lentement pour venir déposer un bisou sur ta joue agréablement chaude. Le contact de mes lèvres sur ta peau éveille quelque chose, un interdit, un désir inavouable tandis je m’enivre de ton odeur en fermant les yeux : merci., te susurrai-je tout bas avant te quitter tes draps et ta chambre pour rejoindre la mienne, avec ton image gravée dans mes pensées. Une dernière petite chose avant de me plonger dans l'univers de Verlaine: je prends un petit selfie en train de croquer dans mon muffin et te l'envoie pour te prouver que je n'ai qu'une seule parole...

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@Doyle Whitmore

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