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 Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya 

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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Dim 26 Fév - 7:57
Une partie de moi était légèrement blessé par le comportement de cette jeune fille… elle était exactement ce que j’avais cru qu’elle était. Il m’avait été relativement facile de me faire une opinion sur elle, elle était colérique et difficile. Comme la plupart des gens que j’avais connu, elle réagissait selon ce qu’elle désirait, elle ne pensait pas aux autres. J’aurais aimé pouvoir me tromper sur son compte, une partie de moi aurait adoré croire que l’humanité était capable de grande gentillesse. Encore une fois la vie m’avait prouvé le contraire. Bon d’accord je l’avouais, je n’avais pas été très fair play moi aussi. Par contre j’avais agis ainsi par simple mécanisme de défense. Toute ma vie d’accidenté, on avait fait de moi une proie facile, une personne faible. Toute ma vie depuis 7 ans on avait joué avec ma naïveté et on avait été méchant avec moi. Maintenant que j’avais tout compris et que j’étais en mesure de me protéger, j’avais décidé que j’allais le faire avec conviction. J’avais décidé que plus personne n’allait me blesser. Plus personne n’allait entrer dans ma tête et profiter du peu de bonté qui me restais. Étais-ce mal de se défendre? Pouvait-elle comprendre que j’avais assez souffert par le passé? Je ne faisais pas ça parce que je me dévouais une haine agressive envers elle. Non! Je faisais ça pour ma sécurité personnelle. Je ne pouvais simplement plus être blessé par une personne. Je me devais de garder cette dernière chance pour LA bonne personne. C’est à ce moment que j’ai compris… je jouais comme un enfant gâté et s’était exactement ce que je lui reprochais. Ce n’est pas dans ta nature d’être aussi con Harry! Une partie de moi était très peiné par mon comportement. J’étais beaucoup trop adulte pour permettre à mon côté colérique de sortir et faire ce que bon lui semblait. J’avais fais des séances de psychologie pour me guérir et apprendre à contrôler mes sentiments. Je me devais d’être meilleur qu’elle. C’est au même moment que j’ai réalisé que ça n’en valait pas la peine. Qu’elle exemple je voulais donner aux enfants autour de moi? Celui d’un professeur agressif qui attaquait les femmes qu’il voyait où celui d’une personne moralement correcte? Je choisissais le deuxième option dans tout les cas. J’avais beau être d’une franchise exceptionnelle, le mot franchise de voulait pas dire méchanceté.

J’avais beau avoir trouvé ce petit manège très amusant, maintenant il ne l’était plus vraiment. Ses paroles étaient blessante et incompréhensible. Qu’avais-je fais pour la mettre en colère de la sorte? J’étais simplement parti, j’avais fuis la chicane parce que je n’avais jamais vraiment été bon dans ce genre de situation. Je ne lui avais pas dit un mot, pas un seul mis à part le fait de rester tranquille. J’avais décidé d’abandonner et de me concentrer sur la vraie raison de ma venu dans cet orphelinat: donner des cours aux enfants. Je l’ignora sans aucune méchanceté puis j’alla voir les enfants qui dessinait. Je me pencha sur la toile d’une petite fille puis je me mis à lui expliquer qu’il serait plus facile pour elle de dessiner si elle prenait son fusain comme ça. Elle essaya de prendre son fusain comme moi je le faisais et moi je souriais affectueusement. Il n’y avait pas une trace de méchanceté dans ce qu’elle faisait. Elle était pure, naïve et insouciante. Il n’y avait rien de plus beau qu’un enfant, rien. Je passa ma main dans mes cheveux puis je la félicita avec un sourire radieux aux lèvres. Je quitta sa toile pour me rendre vers celle d’un petit bonhomme. Sa toile était magnifique, elle ne ressemblait pas du tout au modèle que je lui avais donné mais elle sortait du cadre et j’adorais ça. Je me pencha puis avec mon fusain, je commença à dessiner un oiseau que je voyais à partir de son dessin. Une fois terminé, j’observa le jeune homme et je lui expliqua qu’il était bien de sortir de la masse, que seul les grands artistes savaient voir le réel motif d’une image figée. Je passa ma main dans ses cheveux en souriant pour les couetter puis je me leva de nouveau pour me rendre vers un autre pupitre.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Lun 27 Fév - 20:58

please have mercy on me

À force de tomber, j'ai appris à amortir ma chute.


La personne que j'étais devenue aujourd'hui était en partie de mon passé. J'ai tellement souffert en perdant mon père et en voyant ma mère brisée. Comme quoi, la vie n'était pas facile pour moi. Lorsque mon beau-père est rentré dans la vie de ma mère, tout s'est empiré. Il s'en est pris à moi comme une proie. Il a blessé une jeune fille innocente qui adorait la vie et qui espérait seulement que sa vie aille mieux. Il m'a rendu froide et méchante à la première venue. Il trahit ma confiance que j'avais envers les hommes. Je m'étais dit que plus jamais je vais donner ma confiance à un homme ou de m'ouvrir à eux facilement. Jamais j'allais me faire piler dessus comme il l'a fait. Il m'a brisé et il m'a traumatisé. Je le déteste de tout mon être et je le déteste qu'il m'ait éloigné de ma mère. Peut-être que j'ai été brusque avec Harry en pensant qu'il était comme mon beau-père. Je n'arrivais pas à me dire que je devais lui faire confiance malgré que c'est mon ami d'enfance. Malheureusement, il a changé et j'ai l'impression qu'il ne veut pas me reconnaitre et ça me blesse.

Je restais debout dans la même position qu'au début. Je ressentais des douleurs musculaires dans mes bras, mais je ne laissais pas paraître. Je regardais Harry faire le tour des pupitres afin de voir ce que les enfants faisaient. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Peut-être que je m'étais trompé sur lui? Peut-être qu'il était comme moi, blessé et qu'il voulait se protéger en réagissant de cette manière. De ce que je voyais en ce moment, c'était qu'il aimait les enfants tout comme moi je les aime. Je gardais un petit sourire aux lèvres avant de voir le petit Jackson venir vers moi. Il voulait montrer son dessin. « Regarde, je me suis dessiné avec toi Klavie. » Disait-il avec sa petite voix enfantine. Je souriais grandement avant de m'agenouiller devant lui. Bien qu'il ne faut pas que je bouge, je ne pouvais pas m'empêcher de lui faire un câlin à cet enfant. Il me faisait fondre mon coeur et j'aimais le fait qu'il m'aimait inconditionnellement. « Wow, tu dessines très bien. C'est vraiment beau Jackson! » Disais-je en le prenant dans mes bras et lui embrassant la joue « Allez, continue ton travail.. Je dois retourner à la mienne. Tantôt, on passera du temps ensemble d'accord? » Disais-je doucement au bonhomme. Il me faisait un câlin avant d'aller se rasseoir. Je me relevais en me remettant dans ma position. Je grimaçcais un peu en me mordant l'intérieur de la lèvre. Bordel que c'était une torture.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mar 28 Fév - 2:00
Je comparais souvent mon métier à celui d’une effeuilleuse. Une pute rentrais chez elle et devenait la personne qu’elle voulait vraiment être. Même si elle avait passé sa journée à jouer différent rôle. Moi je donnais des cours pour gagner ma vie. Je passais le plus clair de mon temps à jouer un rôle pour plaire aux gens à qui je donnais des cours. Je ne pouvais pas me qualifier de sympathique, je n’étais tout simplement pas sympathique. Je n’aimais pas être avec les autres, je n’aimais pas les gens et je l’acceptais. Quand je donnais des cours je sortais de ma zone de confort et j’essayais d’être le plus versatile possible. Donner des cours aux enfants étaient complètement différent. Je n’avais pas à faire semblant d’être sympathique avec eux, je n’avais pas à les charmer. Les enfants ne voulaient pas avoir un professeur qui faisait le clown devant la classe, il voulait une personne capable de leur enseigner. Voilà ce que j’aimais le plus d’ailleurs. J’aimais enseigner à des enfants parce qu’il me permettait d’être complètement moi-même. Avec eux je n’avais pas besoin de penser, je pouvais simplement créer. Voilà pourquoi je passais toujours des bons moments.

Après quelques minutes de travaille acharné, je me promena pour voir l’avancement des dessins des enfants. Beaucoup d’entre eux avaient terminé et il parlait. Je décida donc de mettre fin à tout ça. Si j’avais appris une chose en enseignant aux enfants s’était bien qu’il était difficile de les tenir intéressé longtemps. J’avais probablement poussé mon enseignement un peu trop longtemps pour qu’ils n’est pas envie de courir partout. Alors je tapa des mains de nouveau en souriant. ‘’ Alors les enfants c’est terminé pour aujourd’hui… Venez remercier votre magnifique modèle pour sa patience et sa présence. ‘’ Dis-je en la pointant avec mon doigt. Je voulais enseigner à c’est enfants que la politesse était très importante. ‘’ Je vais m’occuper d’accrocher les dessins dans la classe. ‘’ Dis-je en souriant et en m’éloignant pour aller chercher les dessins. Une fois tout les dessins en main, j’alla prendre du collant pour coller les dessins sur le mur. Je pris soin de marquer les noms de tout les enfants, puis je commença à coller les dessins. Une fois ma tâche terminé, je me rendis à mon bureau pour dire au revoir aux enfants. Je donna des tapes dans les mains, je couetta les cheveux de certains et je donna des baises mains à certaines filles qui je savais ce prenait pour des princesses. Une fois les enfants partis, je me leva pour ramasser le matériel.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mar 28 Fév - 21:46

please have mercy on me

À force de tomber, j'ai appris à amortir ma chute.


La séance de dessin tirait bientôt à sa fin et bon sang que j'avais hâte. Mes bras étaient en compote et ils allaient me lâcher si je devais tenir encore une seconde de plus. Je finissais par abaisser mes bras en lâchant un petit soupir de soulagement. Je venais me masser les biceps pour diminuer la douleur. Entre temps, j'observais Harry accroché les dessins au mûr en prenant le soin d'inscrire leur nom dessus. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en le voyant aussi impliqué qu'eux. Quant à moi, je commençais à ranger la salle car c'était bientôt l'heure de manger. Harry rangeait le matériel de son côté. Peut-être que j'avais tort sur lui en disant qu'il ressemblait à mon beau-père. Il aimait les enfants tout comme je les aime et ça se voyait dans ses gestes. Il fallait l'avouer que je trouvais ça mignon de sa part d'être patient avec eux. Une fois que je finissais de ranger mon côté, je me tournais vers lui. « Je vais aider les cuisiniers dans quelques minutes. Les enfants seront contents que tu sois là pour manger avec eux. Tu seras la bienvenue.. » Lui disais-je doucement pour une fois sans lui dire une insulte. J'étais loin d'être une personne méchante. Je ne faisais tout simplement pas confiance aux gens ce qui expliquait mon comportement que j'avais envers lui. Suite à mes dires, je sortais de la salle pour aller vers la cuisine. Je prenais mon tablier que j'enfilais. Je saluais les gens en leur faisant la bise avant de m'y mettre au travail.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mer 1 Mar - 1:39
Je ne comprenais pas pourquoi elle était tout d’un coup extrêmement gentille avec moi… qu’est-ce que j’avais bien pu foutre pour me racheter? Est-ce que l’ignorance l’avait séduite? Je l’ignorais et pour être franc, ça ne m’intéressais pas vraiment. Elle avait perdu tout l’intérêt que j’avais à lui offrir. Je n’aimais pas les personnes qui se disaient d’une certaine façon et qui, par la suite, se transformais en monstre. Elle m’avait montré une version très laide d’elle-même et je n’étais pas intéressé à connaitre le reste. Ce n’était pas vraiment la meilleur entré en matière qu’elle est pu m’offrir. Je décidais donc de rester un peu dans la classe pour terminer ce que j’avais à faire. J’étais loin d’avoir terminé de nettoyer toute les traces de fusains. Je pris une serviette et un produit nettoyant puis je me rendis au premier pupitre. Je commença à mettre les fusains dans la boite tout en fredonnant un air qui s’appelait Tiger Striped Sky… j’aimais bien chanter quand j’étais seul. Je chantais tout le temps en fait. Je chantais en peignant, dans la douche, pendant que je cuisinais, quand je courrais le matin tôt. Je continuais ma routine jusqu’au dernier pupitre… je n’avais pas envie de rentrer chez moi seul. Je venais de passer une matinée très épuisante et je ne voulais pas m’endormir, j’avais peur de dormir. Je ne voulais pas tomber dans un rêve effrayant qui m’empêcherait d’acheminer le reste de ma nuit. Je passa une main dans mes cheveux puis, sans réfléchir, je me rendis dans la cafétéria prendre un plateau pour manger avec les enfants. Je fis la ligne en discutant avec les enfants jusqu’à ce que j’arrive au premier service… S’était des croquettes avec des légumes. Une partie de moi était assez déçu, j’aurais préféré manger des frites. Je fis un sourire à la serveuse puis je lui demanda un peu de tout avec un extra au croquette vu mon âge avancé. Je quitta son poste en lui faisant un clin d’oeil pour la remercier. J’arriva au dessert avec un sourire… il servait de la crème glacé, mon dessert préféré. J’avança sans observer la personne qui servait. Je leva les yeux pour demander mon dessert mais mon geste fus couper, s’était la blonde. Bon Harry cesse tes conneries, elle a été gentille avec toi tout à l’heure alors fait de même petit con! Je passa une main dans mes cheveux puis je lui fis un sourire. ‘’ Une crème glacé silvouplait ‘’ Dis-je en tendant la main et en continuant de lui sourire. Une fois ma glace à la main, j’alla m’asseoir avec les enfants. Il ne restait pas beaucoup de place, seulement deux dont une à coté de moi.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mer 1 Mar - 2:14

please have mercy on me

À force de tomber, j'ai appris à amortir ma chute.


Comme prévu, je préparais les repas avec les cuisiniers. Je passais certains temps à dire des blagues comme j'en avais l'habitude. Nous étions tous là d'un seul but de rentrer ces enfants heureux et bien nourri. Les enfants et les adultes se mettaient en fil pour se faire servir. Et puis, Harry se retrouvait devant moi. Je m'attendais à une petite insulte ou un commentaire déplacé. Au contraire, il a été gentil en me demandant avec politesse une crème glacée. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en lui donnant une crème glacée. « Et voilà! Bon appétit! » Disais-je en continuant le service. Rendu à la fin, je rangeais un peu avant de me servir à manger. Comme j'avais promis à Jackson que j'allais manger avec eux, je me rendais à sa table où se trouvait Harry. Ce dernier était à côté de Jackson. Nos regards se croisaient. Je lui offrais un sourire par politesse avant de m'asseoir à côté de Jackson en passant une main dans ses cheveux que je caressais tendrement. Je me mettais à manger tranquillement en l'écoutant me raconter ce qui s'est passé quand je n'étais pas là. Je l'écoutais attentivement sans l'interrompre. C'est alors qu'il décidait de m'aider à manger. Il me donnait à manger et ne voulait pas que je le fasse moi-même. Je me mettais à rire et je finissais par le laisser faire. Je mangeais à chaque bouffée qu'il me tendait. Ce bonhomme était comme mon petit frère. Son histoire m'avait touché et j'avais l'impression qu'il faisait partie de ma vie. Bien sûr, toutes les histoires de ces enfants m'ont touchés. Je les aime tous comme si c'était mes enfants. Par contre, Jackson était spécial. Il n'a jamais eu d'affection et d'amour inconditionnel. Mon côté maternel ressortait en sa compagnie. J'avais envie de lui offrir cet amour qu'il s'en est privé. Si je pouvais, je l'aurai adopté. Un beau jour, je le ferai et je sais que ça va se produire. C'est mon bébé et ça va le rester.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mer 1 Mar - 2:48
La blondinette était venu s’asseoir à la même table que moi. Lorsqu’elle était arrivée, j’avais probablement pris la peine de parler avec chacun des enfants et je n’avais plus de sujet de conversation du tout. J’observais donc les enfants autour de la table parler avec cette blonde dont j’ignorais toujours le prénom. Pourquoi ne pas lui trouver un surnom jusqu’à ce que je finisse par savoir son vrai nom? Malheureusement pour moi tous les surnoms que j’essayais de trouver était très enmerdant, j’allais donc abandonner le projet. Je passa une main dans mes cheveux tout en écoutant la conversation que cette blonde avait avec l’enfant. J’ignorais la relation qu’il entretenait, mais il avait l’air tellement proche. Je ne venais pas assez souvent pour comprendre le lien qui pouvait les liais mais il devait être très fort. J’observais l’endroit autour de moi et j’étais perdu dans mes pensées quand je sentis une toute petite main prendre la mienne. Habituellement j’aurais retiré ma main dédaigneusement mais s’était un enfant, je ne pouvais pas lui faire subir mon manque de confort physique. Je ne voulais pas le traumatiser et l’empêcher de penser que le touché était une bonne chose. Je l’observa pour voir ce qu’il me voulait avec un sourire tendre. Il pris une bonne respiration. ‘’ Klavy pourquoi tu n’as toujours pas de petit ami? ‘’ Dit-il avec ses deux yeux grand ouvert. PUTAIN NON! J’avais tout de suite compris son petit manège, pourquoi tenait-il ma main si il ne comptait pas m’inclure. ‘’ Professeur Harry est très gentil je trouve… ‘’ Dit-il en m’observant, je lui renvoya son sourire tendre. ‘’ Pourquoi vous ne sortez pas ensemble? ‘’ Demanda-t-il avec un sourire dans nos deux direction. J’observa Klavy? Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir répondre à se gamin. Je ne comptais pas du tout l’aider. ‘’ Je ne sais pas Jackson, pourquoi tu ne demande pas à Klavy? ‘’ Dis-je avec un gros sourire joueur.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mer 1 Mar - 3:04

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À force de tomber, j'ai appris à amortir ma chute.


Je mangeais chaque bouchée qu'il me donnait. À la fin, je finissais mon assiette. Jackson se mettait à me parler de tout et de rien. Je l'écoutais attentivement, mais son attention se virait vers Harry. Qu'est-ce qu'il mijotait ce petit. Jackson tenait la main d'Harry et de l'autre, il tenait la mienne comme il en avait l'habitude. Tout ça devenait très malaisant. Jackson voulait que je sois heureuse et il le faisait d'une façon innocente qui m'amusait. Mais d'un côté, il avait choisi une personne dont j'avais été méchante et que nous restons polis pour ne pas effrayer les enfants. Je l'écoutais me demander : ‘’ Klavy pourquoi tu n’as toujours pas de petit ami? ‘’ disait-il. ‘’ Professeur Harry est très gentil je trouve… ‘’ Et il ajoutait : ‘’ Pourquoi vous ne sortez pas ensemble? ‘’ Mes yeux s'agrandissaient à ses dires. J'Étais sans mot et je ne m'attendais pas qu'il me sorte ça. Je relevais le regard vers Harry qui embarquait dans son jeu. Je gardais ce petit sourire qui disait qu'il allait me le payer. Je reposais mon attention sur l'enfant en serrant davantage sa main. « Jackson, on ne peut pas aimer une personne sans apprendre à la connaître. Oui, professeur Harry est gentil, mais je ne le connais pas. Si un jour je devais l'aimer, c'est parce que je le connais comme l'alphabet. » Il me regardait avec ses grands yeux qui brillait. Il me faisait la moue. Il se tournait vers Harry en lui secouant la main. « Professeur Harry, est-ce qu'un jour tu vas aimer Klavy? » Le voilà tomber dans son propre piège. Je me retenais de rire sans vraiment laisser paraître. Je lui rendais son sourire joueur en attendant sa réponse.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mer 1 Mar - 3:24
Je n’étais pas très content de la tournure de la situation… je n’avais jamais vraiment été doué avec les mots. Exprimer un sentiment pour moi relevait d’un défi exceptionnel. J’écoutais la réponse de Klavy… une partie de moi aurait aimé qu’elle se rachète un peu. Contrairement à ce que je pensais ce n’est pas ce qu’elle fit. Le pauvre Jackson n’allait certainement pas être rassasié puisqu’elle n’avait pas donné d’information importante. Elle avait simplement dit qu’elle devait connaitre la personne à 100 % avant de tomber en amour. Chose exceptionnellement amusante quand on connaissait mon histoire. Moi-même je ne savais pas tout de ce qui s’était passé dans ma vie, autant dire que je n’avais aucune de chance avec elle. Je passa ma main dans mes cheveux de nouveau puis j’observa directement Jackson dans les yeux avec un sourire. ‘’ Tu sais l’amour Jackson c’est parfois compliqué, parfois si simple. Je pense que Klavy est une femme magnifique et très gentille et que si c’est la femme qui m’est destiné je serais complètement honoré. On ne peut pas savoir ce que l’avenir nous réserve.’’ Dis-je en souriant et en plaçant mon doigt sur son nez pour le faire rire. Je ne pouvais pas deviner l’avenir, je ne connaissais pas cette fille. Peut-être était-elle la femme pour moi et que je ne le savais pas encore. Je ne voulais pas me rendre nerveux avec toute ses possibilités. J’allais continuer à vivre ma vie de peintre et de professeur. Je m’excusa au prêt des jeunes que je salua. J’avais déjà pleinement sauté mon temps libre. Par la suite je me leva puis je me rendis dans la salle de classe pour prendre mes affaires.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit Mer 1 Mar - 3:44

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À force de tomber, j'ai appris à amortir ma chute.


C'était au tour d'Harry d'y répondre et sincèrement j'ai aimé sa réponse. Au fond, cet homme avait un coeur et il pouvait aimer. Enfin, c'est ce qui laissait paraître dans sa réponse. Il m'a montré une image tellement froide et brutale de lui ce qui m'a fait croire que c'était un monstre. Il m'a prouvé le contraire en étant si doux et attentionné avec les enfants. Il m'intriguait je devais l'avouer. Mon sourire de joueur se transforme en un petit sourire. Finalement, il quittait la table pour aller faire je ne sais pas quoi. Je restais à cette table un instant avant de me lever pour ranger les cabarets. Quant à Jackson, je lui disais que j'allais faire le ménage et qu'il pouvait aller jouer avec ses frères et soeurs en attendant. Je l'embrassais sur le front avant de le laisser partir rejoindre les autres enfants. Je me redressais et je voyais Harry dans la salle de classe en train de faire je ne sais pas quoi. Je décidais de m'y rendre à la salle. Cette fois-ci, je n'allais pas l'agresser verbalement, mais m'expliquer avec lui. Une fois rendue à la classe, je m'appuyais contre le cadre de la porte en l'observant. « C'était gentil ce que tu as dit à Jackson.. » Disais-je pour attirer son attention. Je continuais de le regarder en jouant avec mon bracelet. « Tu sais, je t'ai peut-être donné une image négative sur moi. J'aurai sûrement pas dû te parler sur le ton. Ça m'a énervé que tu m'ignores en faisant comme si tu ne me connaissais pas. Je m'excuse de t'avoir abandonné par le passé. Je n'allais pas bien. Crois moi, il n'y a pas un jour où je ne regrette pas. Je sais qu'on ne sera jamais les amis d'enfance comme auparavant, mais j'aimerais juste que tu me donnes une seconde chance. Je comprendrais si tu ne veux pas. » Disais-je en continuant de l'observer. En ce moment, je m'attendais au pire. Je m'attendais qu'il m'insulte ou même partir comme s'il avait rien entendu, mais au moins je m'aurai expliqué.
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MessageRe: Ce n'est pas moi qui court vite, ce sont mes chaussures -- Klavdiya écrit
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