Je ne comprenais pas tellement Kiara… comment pouvait-elle affirmer qu’elle vivait sa vie sans regret et à fond quand elle refusait de dire à la personne qu’elle aimait qu’elle l’aimait? J’avais beau me dire que je voulais lui faire confiance et essayer de lui laisser une chance, elle se mentait à elle-même. Comment pouvait-elle être honnête avec une autre personne si elle ne l’était même pas avec elle-même? J’avais beau être amnésique, je n’étais pas complètement idiot. J’avais des yeux pour voir et j’étais capable de cerner les gens très facilement. Je n’étais pas la petite brebis égaré que les gens pensaient que j’étais, je savais très bien me défendre. Alors, c’est avec de toutes nouvelles résolutions que j’ai commencé ma nouvelle vie il y à 7 ans. J’ai décidé que j’allais dire la vérité, même si les gens ne m’aimaient pas et qu’ils me trouvaient trop cru. Qu’est-ce que j’en avais à foutre moi de l’opinion des gens? Croyez moi, on apprend avec le temps que les gens qui se soucient réellement de nous sont ceux qui reste malgré tout. Alors j’allais servir le même sort à Kiara, j’allais la tester. Je voulais voir si elle était capable d’entendre la vérité, si elle était capable de m’endurer réellement. '’ Comment tu peux espérer entretenir une relation amoureuse avec une personne si tu n’es pas honnête avec elle dès le début? ‘’ Dis-je du tac au tac. J’étais réellement curieux d’entendre sa réponse.

La vie de Kiara semblait tellement palpitante que j’étais presque humilié de lui raconter que la mienne était réellement banale. Elle semblait réussir sur le côté professionnel et pour être franc, je n’étais pas tellement surpris. Elle était réellement une femme très belle, elle avait le physique de l’emploi et elle semblait avoir une personnalité assez versatile pour plaire à tout le monde. Elle était le genre de personne que tout le monde aimait. Si seulement j’avais pu apprendre un peu plus sur ses aptitudes sociales, j’aurais pu avoir des amis moi aussi. Je l’observa avec un sourire lorsqu’elle me parlait de sa meilleure amie et de la décoration de leur future maison. J’avais beau essayer de toute mes forces, je n’arrivais pas à rester sérieux. S’était tellement féminin comme façon de penser. Je n’avais jamais eu de copine réellement depuis mon accident et sa m’allait mais Kiara était l’idée typique que je me faisais d’une fille: maquillage, cheveux, décoration, meilleure amie etc. Je trouvais sa façon de penser rafraichissante d’une certain manière. Elle n’avait aucun problème mis à part choisir la couleur de ses murs pour sa nouvelle maison. Je l’observa pendant qu’elle me demandait mes projets et depuis combien de temps je vivais ici. J’esquissa un bref sourire avant de répondre: ''Je suis ici depuis 1 mois. Je travaille en donnant des cours d’art pas mal ou le besoin est. ‘’ Dis-je sincèrement. Je n’aimais pas parler pour rien dire alors je n’allais pas lui raconter ma vie, j’allais simplement répondre.

J’essayais simplement de comprendre qui elle était. J’avais envie d’être son ami, je voulais apprendre sincèrement à la connaitre et non basé une amitié sur de simples mensonges. Je voulais qu’elle comprenne que je n’avais aucun temps à perdre et que je n’allais pas lui faire confiance si elle ne prenait pas la peine de me dire la vérité dès le début. J’avais beaucoup de défauts mais la méchanceté n’en faisais pas parti. Je n’avais pas dis ça pour lui faire de la peine, mais simplement parce que pour moi s’était inconcevable d’aimer si on ne voulait pas être avec la personne. La franchise faisait parti du nouveau moi et pour être franc, soit on aime soit on déteste. Je voulais qu’elle comprenne qu’elle pouvait tout avoir, qu’elle pouvait avouer son amour, garder sa vie et tout de même être aussi heureuse que maintenant. Je m’approcha d’elle comme pour lui poser une question très sincère. '’ Mais toi tu as envie de quoi? ‘’ Dis-je sérieusement en l’écoutant et en l’observant droit dans les yeux.

Je ne voulais pas qu’elle pense que je n’avais pas envie de lui parler, au contraire, j’aimais bien apprendre à connaitre de nouvelles personnes. J’étais simplement plus renfermé qu’un homme normal. Je n’aimais pas dévoiler beaucoup de chose sur moi-même, je ne faisais pas confiance facilement et je n’avais jamais rencontré personne qui avait le désir profond de réellement apprendre à me connaitre. J’avais beau croire que Kiara était une bonne personne et s’était probablement le cas, je ne pouvais pas savoir qu’elle était ses intentions, ce qu’elle voulait réellement de moi. J’aurais aimé qu’elle se mette un peu à ma place, je ne lui demandais pas de me prendre en pitié mais de simplement être patiente. Si elle avait perdu la mémoire comme moi elle serait probablement beaucoup plus méfiante. Je ne faisais pas ça pour être méchant ou pour être un mystère pour les gens qui m’entouraient, mais parce que s’était plus fort que moi. Je me devais de me protéger, personne ne l’avait fait avant moi et maintenant j’étais seul. Personne ne prenait soin de nous si on ne le faisait pas nous-même. Je l’observa avec un sourire triste. Si j’aimais ce que je faisais? Non! Mais j’étais pris dans un cercle vicieux. Si je voulais ma galerie, je devais avoir de l’argent et pour avoir de l’argent je devais travailler. ‘’ Pas vraiment… j’ai toujours aspiré à tellement plus. J’aimerais posséder ma propre galerie où je pourrais exposer et vendre mon art. Je n’aime pas être entouré de tous ses gens, la plupart d’entre eux n’aiment même pas les cours que je donne. Ils les prennent parce que je suis beau, disponible ou parce que je joue bien le mec sympathique. J’ai l’impression de perdre mon temps en permanence. ‘’ Dis-je tout bas en baissant les yeux. Je venais de lui révéler beaucoup de chose… je faisais beaucoup d’effort pour qu’elle comprenne que je souhaitais être son ami.

Je l’observa avec un sourire en coin. Je ne pensais pas qu’elle parlait trop. Pour apprendre à connaitre une nouvelle personne il fallait parler non? Certes si elle prenait exemple sur moi, elle se disait certainement qu’elle parlait beaucoup trop mais au fond s’était moi le problème. J’étais la personne qui devait faire des efforts pour être plus sympathique et parler plus. Seulement j’étais pris, je ne voulais pas jouer un rôle avec elle, je voulais qu’elle me voit sous mon vrai jour. ‘’ Pour apprendre à ce connaitre il faut parler non? ‘’ Dis-je avec un sourire sympathique.

Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle ne pouvait pas avoir tout ce qu’elle désirait. La vie était très bien faite, habituellement quand on désirait réellement une chose on réussissait à l’obtenir avec un peu de travail. Alors avoir un mec? J’ignore à quoi sa ressemble pour être franc, je ne suis pas gay. Par contre je sais ce qu’est avoir une fille et c’est plutôt simple. Si je veux avoir une fille je n’ai qu’à sortir dans un bar et prendre la première qui me tourne autour. J’étais persuadé que pour Kiara se devait être aussi simple. Par contre elle voulait un mec en particulier, heureusement pour elle s’était son agent. Il la connaissait, il savait qu’elle était exceptionnelle et qu’elle pouvait lui offrir beaucoup. Ce mec aurait été imbécile de se dire qu’il ne voulait pas d’elle, elle était belle, intelligente et intéressante. Je pense que le problème ne vient pas du fait qu’il ne serait pas intéressé mais du fait que Kiara refuse de lui dire. Si sa se trouve il est plus intéressé par elle qu’elle ne l’est par lui et les deux fond la sourde oreille. Je n’aimais pas ce genre de problème, je trouvais ça tellement enfantin. Pourquoi perdre notre temps à développer des sentiments avec une personne dont on est incertain? J’observa Kiara dans les yeux puis j’écouta son discours. ‘’ Moi je pense que tu ne devrais pas perdre ton temps avec des non dits. Qu’est-ce que tu as à perdre? Un agent? Il y en a des centaines qui aimeraient t’avoir dans leur équipe. Tu devrais foncer je suis persuadé que tu vas être agréablement surprise ‘’ Dis-je en souriant, honnêtement j’étais peu sur que sa tourne mal. Et puis si je voulais être réellement son ami je me devais d’’être honnête et de la conseiller dignement.

Je n’aimais pas particulièrement me plaindre, au contraire, j’étais une personne positive qui allait chercher tout ce qu’elle désirait et qui travaillait fort. Je travaillais fort parce que je voulais construire ma vie, une vie qui m’appartiendrais pleinement. Je ne voulais pas dépendre des autres, je voulais dépendre de moi-même. S’étais exactement pour cette raison que j’avais décidé de m’éloigner de mes parents. Mes parents voulaient que je prenne l’école de leur choix, il voulait que je vive selon leur règle. J’aurais pu rester et peindre dans mes temps libre, avoir plus d’argent et vivre une vie de pacha. Ce que je voulais ce n’était pas l’argent, s’était la libre expression. On disait souvent que les gens sensibles et renfermés sont ceux qui en ont le plus à raconter. Moi j’ai tellement de choses à raconter que je ne pourrais probablement jamais m’arrêter. Peindre était ma façon à moi de m’exprimer, s’était tellement personnel. Lorsque je peignais, je n’avais pas besoin de thérapie. Je savais que si je continuais à peindre lorsque je n’enseignais pas, je serais heureux. Je n’avais pas besoin d’un métier extraordinaire pour être heureux. Je pense que le bonheur vient de la vérité qu’on s’offre envers soi-même. J’étais tellement franc, tellement en contact avec mon esprit que je ne pouvais être qu’heureux. Je voyais l’enseignement comme une sorte de pièce de théâtre. Je rentrais en scène et je sortais une heure plus tard. Je l’écouta me dire qu’elle pourrait m’aider quand j’allais lui faire pleinement confiance. S’était généreux et très souciant de sa pars mais s’était exactement contre ce que j’avais toujours désiré. Je voulais une vie libre de toute autre personne.‘’ Je ne suis pas malheureux… je peins des chefs d’oeuvre quand je reviens le soir. Si je suis triste c’est parce que les gens n’ont pas la chance de voir ou de comprendre la capacité que j’ai à créer et à ressentir. Je sais que beaucoup de personnes pourraient être touché par ce que je fais, qu’ils pourraient grandir. C’est extrêmement frustrant de vivre constamment caché, d’être jugé par d’autre personne. Je sais que les gens se disent qu’un professeur ce n’est seulement qu’une personne qui n’avait pas assez de talent ou de cran pour réussir pleinement son rêve. Je ne suis rien de cela, moi je fonce. ‘’ Dis-je perdu dans mes pensées. Je leva les yeux pour l’observer. ‘’ C’est très gentil de m’offrir de l’aide et je l’apprécie réellement. Tu me montre que tu es sincère et que tu as le coeur sur la main. Par contre, je n’ai jamais voulu dépendre d’une autre personne… pas depuis l’accident. ‘’ Dis-je franchement.

Je l’écouta me demander si j’avais découvert des endroits ou des bâtiments intéressants… est-ce que j’en avais découvert? Pour être franc je n’avais pas tellement sorti. Je sortais pour donner des cours à des endroits particuliers mais jamais pour découvrir ou pour prendre plaisir. ‘’ Je ne suis pas sorti beaucoup… je suis allé à la plage, s’était plutôt cool! Je suis ici depuis tellement peu de temps est-ce que tu as des endroit à me conseiller? ‘’ Dis-je sincèrement curieux.

Habituellement on était rarement attiré par une personne qui n’était pas intéressé. L’amour était presque toujours réciproque quand on atteignait une certaine étape dans une relation. Si Kiara aimait l’homme dont elle me parlait s’était parce qu’elle le connaissait réellement. On ne laissait pas les personnes qui ne nous intéressaient pas entrer aussi facilement dans notre jardin secret. Je pense que Kiara a seulement peur d’être rejetée et je ne peux pas la juger pour ça. Tous le monde à peur d’être jugé d’une certaine façon, personne n’aime ça. Par contre la peur ne pouvait pas guider ses moindres faits et gestes, elle devait passer par dessus et foncer. Si elle aimait cet homme et que ce n’était pas réciproque mieux valait le savoir immédiatement non? Elle se devait de passer à autre chose dans le cas où la réponse serait négative. Et puis si le mec n’était même pas prêt à risquer sa carrière pour elle, il n’en valait pas sérieusement la peine. Quand on aimait une personne, elle valait la peine de risquer tout seulement pour un moment. ‘’ Je ne connais pas réellement l’industrie du mannequinat pour être franc alors non je ne sais pas ce que sa peut faire à sa compagnie. Mais si il est amoureux de toi réellement il va prendre ce genre de risque… l’amour est un risque Kiara. Il faut que tu commence à croire que tu vaut la peine qu’il prenne tous ses risques. Cet homme doit te mériter pas simplement t’avoir sur un plateau d’argent. ‘’ Dis-je très sérieux. J’en avais marre des femmes qui se sous traitait pour des hommes. Je voulais qu’elle comprenne que sa valeur allait être inestimable pour un homme un jour. Elle ne devait pas s’offrir à n’importe qui parce qu’elle croyait que s’était la relation juste.

L’art s’était beaucoup plus qu’un passe temps pour moi, s’était ce qui me définissait pleinement. J’avais la possibilité en créant de vider chaque parcelle de mon esprit et de me défouler. Quand on oublie la plus grande partie de notre vie on ressent une grande frustration. L’art me permet de me défouler et de coucher sur papier ce qui ne va pas. Mon art n’était pas mon métier mais une relation amoureuse secrète que je vivais avec moi-même. Tout ce que je vivais je lui dévoilais. Personne ne me comprenait plus que mes peintures, personne ne me connaissait plus. Je partageais la relation que j’avais toujours voulu avoir avec une personne… elle me comprenait, ne me jugeait pas et m’écoutait sans dire un mot. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Je savais qu’elle n’irait pas répéter ce que je lui disais, qu’elle allait le garder jusqu’à sa mort. J’aimais l’art parce qu’elle me permettais de faire comprendre mes sentiments sans que j’aie besoin de les expliquer. Chaque personnes étaient capable de reconnaître la tristesse quand elles l’a voyaient. Je n’avais jamais vraiment été doué avec les mots, pour moi s’étais tellement plus facile de les peindre. Quand je peignais, j’oubliais tous mes problèmes, je retrouvais espoir. Comment je pouvais lui expliquer que je ne montrais pas mon art à n’importe qui? Du moins pas à une inconnue. Je montrais aux publics ce que je voulais montrer aux publics, pas ce qui n’était pas prêt ou trop personnel. ‘’ Je n’aime pas dévoiler mon art quand il n’est pas prêt… c’est tellement personnel. Il y a beaucoup d’oeuvre que j’aimerais dévoiler dans mon exposition mais qui m’expose beaucoup plus moi-même. J’ai peur de l’effet qu’elle pourrait avoir sur moi. ‘’ Dis-je avec franchise. Je voulais qu’elle comprenne que beaucoup de mes oeuvres étaient encore délicate pour moi. J’écouta ce qu’elle avait à me dire et je pouffa de rire. ‘’ Je vais surement avoir besoin d’une personne pour m’aider j’imagine. Je ne sais pas encore quand ça va arriver mais c’est gentil de me proposer ton aide. ‘’

J’étais content de voir qu’elle était prête à s’investir dans notre relation. Je sais que je n’étais pas encore prêt à la laisser entrer complètement et que ça allait certainement prendre beaucoup de travail. Par contre j’étais touché qu’elle veuille réellement essayer de m’aider et d’être présente. ‘’ J’adore les musées, je vais probablement faire des recherches pour trouver ceux dont tu parles. Je n’aime pas tellement les vedettes, elles sont tellement prétentieuses. ‘’ Dis-je en souriant.

Je ne pensais pas qu’une amitié pouvait se développer en amour… Je pouvais comprendre que l’amour de notre vie était également notre meilleur ami. Par contre, je ne pensais pas qu’on devenait ami pour ensuite tomber amoureux. Je pense que le copain de Kiara avait d’abord été intéressé par son physique, par la suite par sa personnalité. Qu’il est devenu son ami parce qu’il n’avait pas le courage de lui avouer qu’il était amoureux d’elle. C’est exactement ce qui c’est produit quand on pense à elle. Je ne pensais pas qu’elle pouvait perdre leur amitié imaginaire… je pense qu’elle s’était créée un rêve. Qu’est-ce qu’elle désirait le plus au fond? Être son ami ou être sa copine? La vie était une suite de choix difficiles à prendre et il fallait les prendre si ont voulaient continuer d’avancer. Je ne comprenais donc pas pourquoi Kiara ne prenait pas la décision qui la rendrait heureuse. On savait tout les deux que l’homme dont elle me parlait était fou amoureux d’elle. Et vous pouvez me croire j’étais un observateur dans presque toute les sphères de ma vie. J’avais déjà connu tellement de situation comme elle que je pouvais presque être leur propre devint. ‘’ Si il tient à toi réellement il va rester peu importe la situation dans lequel vous vous trouvez… Si ce n’est pas le cas alors c’est que cette relation n’en valait pas réellement la peine. ‘’ Dis-je sincèrement.

Je n’avais rien contre le fait qu’elle vienne voir mes peintures quand j’allais les exposer… au contraire, j’étais assez content qu’elle veule venir. Mes peintures s’étaient en quelque sorte mes bébés et je mourrais d’envie de les dévoiler à tous le monde. Le problème la dedans s’était que je manquais beaucoup d’argent pour accomplir mon rêve immédiatement. Heureusement pour moi, j’avais trouvé une solution pour pouvoir ouvrir mon studio de peinture. J’allais devoir continuer à donner des cours à temps partiel pour pouvoir payer les paiements mais avec un peu de chance, j’allais vendre des peintures et pouvoir payer la totalité des frais. Toute ma vie on m’avait appris que si on ne prenait pas de risque on ne réussissait pas. J’allais prendre le risque de vivre mon rêve parce que je le méritais. J’avais un talent fou et je voulais le montrer au monde entier. J’allais enfin pouvoir avancer. Peindre pour moi s’était un peu comme suivre ma propre thérapie. J’étais maintenant prêt à avancer dans ma thérapie et à dévoiler tout ce que j’avais à offrir aux monde entier. ‘’ Je me cherche présentement un local à louer… je veux vraiment trouver quelque chose qui est du cachet. ‘’ Dis-je dans la confidence.

J’avais peur de montrer mes oeuvres parce que je me disais que je pouvais continuer à faire comprendre aux gens que j’étais talentueux tant qu’il n’avait pas vu. J’avais peur que tous le monde ne comprennent pas et qu’ils pensent que je n’étais pas aussi talentueux au fond. J’avais beaucoup à perdre en ouvrant ma galerie. Je pouvais perdre mes contrats de cours, je pouvais perdre ma crédibilité et même ma passion si je me rendais compte que je n’étais pas bon. Certes j’avais beaucoup à gagner aussi et j’avais envie d’en avoir le coeur net une fois pour toute. Je voulais réellement que les gens voient ce que je pouvais offrir. ‘’ Je vais sûrement prendre du temps pour visiter bientôt… je suis tellement carriériste, je suis incorrigible. ‘’ Dis-je en rigolant. ‘’ Si tu veux j’aimerais bien avoir une liste de tes endroits préférés comme tu connais la ville. ‘’ Dis-je en souriant. J’écouta sa prochaine phrase en souriant. Je n’aimais pas lire mais j’aimais l’inspiration que pouvais m’offrir une aussi grande bibliothèque. J’avais toujours trouvé qu’une bibliothèque avait proclament le plus grand savoir qu’on pouvait acquérir, la plus grand maturité. ‘’ Je n’aime pas lire mais j’adore les bibliothèques. Sa sent bon et c’est tellement magnifique et inspirant. ‘’ Dis-je en souriant.