Ruby taquinait Matthew au sujet des animaux qui venaient dans le lit quand la jeune femme s’absentait pour ses déplacements professionnels. En général, la demoiselle Turner prenait Gucci son chien avec elle, mais cette fois, elle avait pris la décision de le laisser à Los Angeles. Durant la fashion-week, Ruby est toujours très occupée donc elle n’a pas vraiment de s’occuper de son chien. Un chien qui a besoin d’attention et de câlins, il finit souvent les séjours, tout tristounet. À la maison avec Matthew, la petite boule de poil aurait toute l’attention dont il aurait besoin. Finalement, les animaux par moment, c’était un peu comme des enfants au fond. « Heureusement que tu préfères ma présence à celle des animaux. Sinon je me serais posé des questions. » Dit-elle en souriant. En parlant de leurs amis, les bêtes, Ruby se demandait à qui Matthew les avait confiées pendant qu’il était venu la rejoindre à Paris. En entendant la réponse de son petit ami, la jeune femme n’avait aucune raison de s’inquiéter. « D’accord. Au moins, on est sure qu’ils sont bien traités et gâtés en nourriture. »

Matthew ne restait que quatre jours avec Ruby. Ce qui signifiait que la jeune femme devait profiter de la moindre seconde. Aussitôt, il était arrivé, aussi vite l’heure du départ allait apparaître. « D’accord, je vais donc profiter de chaque instant. Reprendre des forces avant d’attaquer une nouvelle semaine de défilé. » Elle tournait la tête et embrasser la main qui caressait sa joue. Elle retournait ensuite en direction de ses amies mannequins afin de récupérer ses affaires, les saluaient pour pouvoir enfin quitter ce bar en compagnie de Matthew. En revenant, Ruby confiait à son petit ami ce que les collègues pensaient de lui. Ce n’était peut-être pas ne bonne idée, puisqu’il faisait une blague qui ne faisait pas rire la demoiselle Turner. « Je ne me fâche jamais sans raison Rider. Donc ce n’est pas pour rien, c’est que tu as fait un truc. » La brunette avait toujours une bonne raison (selon elle). Même si parfois, elle ne l’exprimait pas clairement, parce qu’elle estimait que la personne devait savoir pourquoi elle est en colère. Une logique féminine.

Ruby ne connaissait pas Paris comme une Parisienne, mais simplement comme une simple touriste. Donc il n’était pas très étonnant que la jeune femme propose à son petit ami d’aller voir la tour Eiffel. Un petit moment romantique entre Matthew et Ruby même si ce n’est pas trop leur truc le romantisme. Mais ils étaient à Paris après tout, la ville de l’amour. Le couple sortait du bar prenant la direction du lieu où était plantée la dame de fer. « Si la fatigue commence à se faire sentir, mais ça va. Non, tu ne chamboules rien du tout. Je n’avais rien de spécial de prévus cette semaine. Je me demandais même comment j’allais occuper mes jours. Avec ta venue, c’est tout trouvé. » Comme toujours, Ruby marchait à une allure plutôt lente avec ses béquilles. Elle avait de la chance que Matthew soit patient et qu’il s’attrape à son rythme. « Dis-moi. Où sont tes bagages ? » Lui demandait-elle, il n’était tout de même pas venu les mains dans les poches, en comptant racheter le tout ici. Il avait au moins apporter le strict nécessaire.

Ruby comptait profiter de ses quatre jours, où Matthew était près d’elle. Elle lui avait d’ailleurs confier qu’elle reprendrait des forces. Ce qui faisait rire son petit ami, c’est sûr que ce n’était pas avec lui qu’elle allait pouvoir se reposer. Mais elle n’avait pas envie de se reposer alors qu’il avait fait le déplacement pour être avec elle. « Je ne parlais pas de reprendre des forces en me reposant. C’est reprendre des forces différemment en profitant de ta présence. Si tu préfères me remotiver pour la semaine à venir. » La demoiselle Turner était vraiment heureuse de la venue de Matthew, il lui avait vraiment fait une bonne surprise en venant à Paris.

Le couple sortait du bar pour se promener dans les rues parisiennes et se rendre face à la tour Eiffel. L’un des endroits touristiques de la ville, mise à part les boites de nuit et cette promenade, Ruby ne savait trop quoi faire d’autre à Paris à cette heure tardive. Elle savait que des magasins étaient ouverts, mais le shopping n’avait jamais été le truc de Matthew. Ce n’était pas en France que ça allait changer. Découvrir un nouvel endroit était plus quelques choses qui le branché donc voir la dame de fer parisienne était une bonne idée. En marchant à une allure plutôt lente, Ruby demandait à Matthew où il avait déposé sa valise. « D’accord. C’est normal qu’ils l’aient fouillée, avec le climat actuel, ils sont très prudents. Au moins, c’est rassurant, ils ne font pas monter n’importe quoi dans les chambres de leurs clients. Tu t’en fous de l’état, il n’y avait rien de fragiles dedans si ? Puis je pense quand même qu’ils ont fait attention. » Au pire, ses vêtements seraient légèrement froissés rien de bien dramatique. « Ça va, tu n’es pas trop fatigue avec le vol et le décalage horaire ? » En quatre jours, il n’aurait pas réellement le temps de s’adapter au décalage horaire. À peine, il s’y ferait qu’il allait devoir repartir et Ruby ne comptait pas le laisser se reposer. Enfin seulement le minimum et en même temps qu’elle.

Savoir Ruby à Paris dans le climat actuel du pays ne rassurait pas Matthew. Mais en y réfléchissant bien, peu importe l’endroit où ils étaient, personne n’est jamais à cent pour-cent en sécurité. Il pouvait nous arriver n’importe quoi, même en étant simplement chez soi. Malgré toutes les choses horribles qui pouvaient arriver, il fallait continuer à vivre. Le monde ne pouvait pas s’arrêter de tourner, il fallait toujours aller de l’avant. « Je ne suis pas plus en sécurité à Los Angeles, qu’ici. De toute façon, s’il doit m’arriver quelque chose, il m’arrivera cette chose et personne ne pourra rien y faire quoi que ce soit. » Elle en avait eu la preuve, il y a trois ans. Blake était censé la protéger et pourtant rien avait empêcher des types de la pousser sous les roues d’une voiture qui arrivait à fond. Tout cela, s’était produit en pleine journée et les rues étaient bondées de monde. Rien, ni personne n’avait pu empêcher cette agression.

Ruby n’était pas étonnée quand Matthew disait que sa valise était à moitié vide. Déjà quand ils partaient plus longtemps en vacances, sa valise était rarement pleine alors pour quatre jours ce n’était pas surprenant. « D’accord, je vais voir ce que je peux caser dans ta valise. » La demoiselle Turner questionnait son meilleur ami au sujet du décalage horaire. Pour le moment, ça allait ça serait dans quelques heures qu’il allait surement en ressentir les effets. « D’accord. » Matthew demandait à Ruby de lui donnait l’une de ses béquilles. La jeune femme lui donnait avant d’attraper son bras de sa main qui était maintenant libre. « Les défilés se passent bien. Mais les détails ne t’intéresseraient pas, donc je vais te les épargner. » La mode, ce n’était clairement pas le truc ce Matthew donc elle n’allait pas lui parler de quelques choses qu’il n’écouterait surement pas. « Le mois sans moi à Los Angeles s’est bien passé ? Qu’est-ce que tu as fait ? C’était bien ta fête des pères, tu as fait quoi avec Bastian ce jour-là ?»

Ruby se contentait simplement de sourire quand Matthew que c’était pour cette raison qu’il ne l’empêchait pas de faire ses voyages. Il savait également qu’il n’était pas en mesure d’interdire quoi que ce soit à sa petite amie. Elle avait toujours fait ce qu’elle voulait, quand elle le voulait et elle ne laisserait personne lui dire quoi faire. Même si cette personne était l’homme qu’elle aimait comme une dingue. S’il avait tenté de la priver de ses voyages, il n’y avait nul doute que ça aurait été une source de conflit et qu’ils se seraient probablement disputés à ce sujet. Fort heureusement ce n’était pas le cas, ils étaient tous les deux sur la même longueur d’onde, ils se faisaient confiance. Tout se passe bien entre rien et rien ne créait des tensions dans leur couple.

Matthew demandait à Ruby si elle avait fait les boutiques. Posait-il réellement la question ? Il connaissait assez bien la demoiselle Turner pour avoir la réponse à son interrogation. La jeune femme lui faisait un petit sourire coupable. « Comment je pourrais résister à une séance de shopping pendant les fashions-weeks et en plus dans la capitale de la mode qu’est Paris ? Mais je n’ai pas fait de folies et j’ai acheté des choses qui je pense pourrons te plaire. » Avec cette dernière phrase, le fait qu’elle est faite chauffer la carte de crédit et qu’elle est remplie davantage le dressing passerait probablement un peu mieux.

Ruby se séparait de sa béquille qu’elle confiait à Matthew tout en s’agrippant à son bras. Il fallait bien qu’ils profitent du contact l’un contre l’autre. Le couple était ensemble seulement pendant quatre jours après près d’un mois de séparation. Puis ils allaient devoir par suite supporter encore un peu plus d’une semaine sans se voir. Tout en marchant vers la Tour Eiffel, Matthew faisait la réflexion qu’elle semblait fatiguée sur la dernière photo qu’elle avait postée sur Facebook. « Oui, j’étais fatiguée. On a eu des journées et des nuits de dingues. Après les défilés, on avait le droit à des soirées. Elles se finissaient aux alentours de quatre heures du matin et on recommençait la journée, le lendemain à partir de sept heures, si ce n’était pas plus tôt. Dans ces moments-là, on est bien heureux que le café et le maquillage existent. » Le café leur permettait de tenir et de rester éveillés quant aux maquillages ça camouflés leur tête de déterrer et leurs cernes immenses.

C’était au tour de la demoiselle Turner de questionner Matthew. Elle voulait savoir comment s’était passée sa première fête des pères. Ruby aurait tellement aimé être présente ce jour-là pour voir là. C’était tout de même un jour important pour son petit ami, lui qui avait enfin décidé d’assumer son rôle de père. Un énorme pas pour lui qui ne voulait pas d’enfant à la base. « Bastian t’a facilement adopté. C’est génial, s’il réclame de te voir. J’ai hâte de le rencontrer. » La brunette n’avait encore jamais eu l’occasion de le voir. Elle ne s’inquiétait pas pour le jour où ça arriverait. En général, la jeune femme s’entend assez bien avec les enfants. Bastian n’était pas différent des autres. Il était seulement le fils de son petit ami et celui d’une femme qui ne peut pas la voir en peinture. « Oui, j’ai vu que tu as bien profité. Tu sais quand je suis à L.A, tu n’as pas à te priver pour moi. Tu peux y aller, même si je ne viens pas. Je me déplace avec de la difficulté dans le sable et je ne veux pas être collé à toi, c’est pour ça que je n’aime pas y aller. Tu sais que j’ai besoin d’être indépendante et je n’aime pas sentir le contraire. Sinon je n’ai rien contre ses soirées ou contre tes potes. J’espère qu’ils ne pensent pas que je ne les apprécie pas. » Ça pouvait faire bizarre de voir Matthew à leur soirée uniquement quand sa copine est de l’autre côté du globe terrestre.

Le couple arrivait devant la Tour Eiffel qui était illuminée. « Voilà la fameuse dame de fer dont tout le monde parle. Alors tu l’as trouvé comment. » Demandait-elle en se dirigeant vers un banc où elle s’asseyait sans lâcher sa main. Une petite pause ne lui ferait pas de mal, bien au contraire.

Le shopping était une vraie passion pour Ruby. En se trouvant à Paris dans la capitale de la mode, on ne pouvait pas demander à la demoiselle Turner de ne pas faire les boutiques. C’était impensable et de la torture pour la jeune brune. Heureusement, elle savait rester raisonnable. Durant la fashion-week, les mannequins et les agents n’avaient pas beaucoup de temps libre, c’est pour cette raison que Matthew lui faisait la remarque, qu’elle l’avait trouvé. « J’en ai fait avant le début de la fashion-week et cet après-midi. » La dernière phrase de Ruby intriguait Matthew comme la jeune femme s’y attendait. « Tu verras quand je les porterais, sinon ce n’est pas drôle. » Dit-elle avait le sourire. La brunette adorait le faire languir et patienter, ça l’amusait tout simplement.

En marchant dans les rues de Paris, Matthew commentait l’une des photos de Ruby qu’il avait vue sur les réseaux sociaux. Une photo où elle n’était pas son avantage, puisqu’on pouvait facilement déceler l’état de fatigue dans lequel elle était à ce moment-là. « Probablement, mais ce matin, j’ai bien dormi comme le travail s’est terminée hier soir. Je commence déjà à récupérer. Une bonne nuit de sommeil, ça fait du bien. Il me manquait seulement mon nounours préféré. » Évidemment, le nounours préféré de Ruby n’était autre que son petit ami. La brunette adorait dormir dans ses bras de plus elle y dormait très bien, elle se sentait en sécurité auprès de lui. Comme si rien ne pouvait lui arriver et que personne ne pouvait l’atteindre. Matthew a toujours été quelqu’un de très réconfortant pour Ruby. Elle ne saurait expliquer pourquoi il avait cet effet sur elle, mais elle n’allait pas s’en plaindre pour autant, ce serait même le contraire.

Ruby était ravie de la première fête des pères de Matthew avec son fils se soit bien passé. Heureuse que Bastian est fait de suite une place à son père dans sa vie. Maintenant qu’un lien se créait entre eux, la demoiselle Turner pourrait peut-être rencontrer le fils de son petit-ami. Elle avait hâte que ce jour arrive en espérant que tout se passe toujours pour le mieux. Ce ne serait pas évident si jamais Bastian n’appréciait pas Ruby. La brunette se contentait de sourire quand Matthew avouait que lui aussi avait hâte.

Pendant l’absence de Ruby, Matthew en avait profité pour se rendre à différente soirée dont certaines sur la plage. Il avait l’air de bien s’amuser. La brunette remarquait aussi que quand elle était à Los Angeles, il ne sortait pas autant. La demoiselle Turner tenait donc à ce qu’il sache que ça ne l’embêtait absolument pas qu’il aille à ses soirées lorsqu’elle est en ville. Elle ne voulait pas qu’il se prive pour elle. Ce n’est pas parce que Ruby tient à son indépendance et qu’elle ne peut pas se rendre sur la plage sans aide que Matthew n’a pas le droit de s’amuser sans elle. Enfin tant que ce n’était pas tous les soirs de la semaine, là la jeune femme se poserai surement des tas de questions. « Tu es sûre que tu ne te prives pas ? Je ne veux pas t’empêcher de faire quoi que ce soit. Je veux que tu sortes et que tu vois qui tu veux quand tu en as envie… Enfin peut-être à quelques exceptions près. » Matthew lui avouait que c’était des soirées à tentations, autrement dit qu’il y avait de la drogue qui y traînait. Ruby aurait pu penser aux femmes, mais elle faisait confiance à Matthew malgré quelques doutes de temps en temps. Là, elle savait qu’il parlait de ses anciens démons. « Ah euh dans ce cas d’accord, n’y va pas reste loin de cette merde. Tu ne résistes pas depuis des années pour replonger simplement pour une soirée. » Ça serait trop de travail pour rien et une promesse rompue, Ruby, quant à elle, devrait tenir la sienne à savoir plonger avec lui. Une promesse digne de Roméo et Juliette.

Arrivée face à la Tour Eiffel, Ruby s’installait sur un banc en tenant toujours la main de Matthew. Elle lui demandait comment il trouvait le monument. Son petit ami lui demandait si elle y était montée un jour. « Oui, quand j’avais mes jambes en excellente santé, j’y suis monté à pied jusqu’au deuxième étage. C’est un peu plus de sept cents marches. Je suis aussi allé une autre fois jusqu’au sommet, mais c’est accessible qu’avec l’ascenseur. Pour les deux niveaux, la vue est vraiment magnifique. » Matthew s’était installé près d’elle et à la fin de sa phrase Ruby déposait sa tête sur l’épaule de son petit ami.