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 Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon 

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MessageTu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Sam 28 Nov - 2:01


Raven ∞ Devon


La famille, c'est la où la vie commence et où l'amour ne finit jamais.
Ton alibi Freddy ne tient pas la route. Si tu veux que je t'aide tu dois me dire où tu étais la nuit dernière ? dis-je les mains posées à plat sur l'acier dur et froid de la table. Le miroir sans teint reflète sans nul doute son air coupable. Le gamin semble réticent. Au même moment, Jones entre dans la salle d'interrogatoire.

Code bleu, tu devrais aller voir Fitz. Code bleu...deux mots qui sonnent telle une douce mélodie à mes oreilles. Vous devez probablement vous demander de quoi je parle. Code bleu, c'est tout bonnement le signal qu'on s'est donné avec Fitz quand il y aurait du nouveau sur Raven. Depuis qu'il s'est tiré sans prévenir et surtout sans daigner donner la moindre nouvelles, il a fallu que je prenne les choses en mains. Je ne pouvais pas rester à me tourner les pouces et attendre qu'il daigne revenir. De plus, il valait mieux éviter de lui courir après, surtout si c'est pour qu'il s'éloigne davantage. J'ai donc décidé d'agir dans l'ombre, mener ma petite enquête en parallèle de nos affaires : j'ai fait tracer son téléphone ainsi que sa carte de crédit. Je sais...c'est mal et surtout pas très légal. Mais qu'étais sensé faire ? Vivre chaque jour dans la peur constante qu'il fasse une connerie ? J'avais besoin de savoir,  où il était et ce qu'il faisait. Chaque dépense qu'il effectuait, chaque appel sortant, chaque sms était un pur soulagement. Au moins, il était en vie, quelque part. Il y a quelques jours, au dernières nouvelles, monsieur s'est offert le luxe de visiter Mexico !  

Je rejoins rapidement Fitz dans la salle informatique impatient d'en apprendre davantage. Et quelle surprise de découvrir que Rav' se trouve finalement à Los Angeles ! Mon cœur fait un brusque bond dans ma poitrine. Je serre les poings au fur et à mesure quz mon coéquipier me donne les infos.

L'enfoiré... laissai-je accidentellement échapper. Une sorte de rage intérieure entremêlée à un vent de soulagement. Au moins, il est ici, et qui plus est, chez lui. Parfait ! Sans plus attendre, j'me grouille de récupérer ma veste dans mon bureau puis me rends à ma voiture au parking souterrain. Je démarre rapidement et fais le trajet jusqu'à ton appartement, l'esprit préoccupé par ces futures retrouvailles. Je n'ai aucune idée de ce qui m'attend.

Raven ! Espèce de p'tit con ! T'es revenu pensant que tu passerais inaperçu ! Tu sais pourtant que rien ne m'échappe. J'ai toujours les moyens d'arriver à mes fins, surtout quand ça concerne la famille.  

Cette fois-ci, tu ne m'échapperas pas ! Je ne ferai certainement pas la même connerie deux fois. Il est temps de porter tes couilles et d'assumer ta putain d'addiction. Et s'il faut prendre des mesures radicales pour te faire rentrer certaines choses dans le crane, s'il faut te perdre, je suis prêt à prendre le risque. J'me fous du reste ! T'as oublié notre devise ou quoi ? Si tu as mal, c'est moi qui saigne...

T'as disparu comme ça pendant des mois...du jour au lendemain ? sans nouvelles. Silence radio ! Tu mériterais cent fois mon coup de pied au cul ! J'me demande ce que t'as dans le crâne des fois ! Tu n'as pas réfléchi à ce que ça me ferait ? Chaque jour, à me demander où tu étais, ce que tu faisais, vivant un putain d'enfer, à me ronger les sangs, à me demanfer si tu étais encore vivant !

Je sais que les choses n'ont pas toujours été cools entre nous, que ça n'a pas été facile pour toi quand j'me suis tiré en te laissant seul avec ce gros fardeau qu'est notre famille. Mais te sentais-tu vraiment obligé de me le faire payer en suivant mes traces ? Tu sais pourtant que je ne suis pas un exemple ! Et malgré ça, tu suis le même chemin ! J'ai choisi de m'enfoncer tout seul en noyant mon chagrin et aujourd'hui regarde-moi, seul et alcoolique. C'est ça que tu veux devenir ? Bordel mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?

Que tu le veuilles ou non, je vais foutre mon nez dans tes affaires, et temps pis si tu dois me haïr pour ça. Je ne te laisserai pas t'enfoncer davantage dans cette merde ! Quand je vois tous ces camés qui arpentent les rues, à la recherche de leurs dûs, dépensant des mille et des cents pour quelques grammes, s'empoisonnant à chaque inhalation, à chaque injection, une putain d'addiction qui emporte leur âme, les attire dans une spirale infernale qui ne cesse jamais, qui attise cette soif, ce perpétuel besoin d'en vouloir encore et encore, toujours plus, jusqu'à ce qu'ils rendent un dernier souffle, le visage baignant dans une mare de vomi. C'est comme ça que tu veux finir franchement ?

Planté devant ta porte que j'assène vigoureusement de coups de poings, j'attends, impatient, que tu daignes ouvrir cette putain de porte. Je pourrais la démolir et te rentrer dans le lard, mais je vais plutôt m'abstenir. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui m'en manque ! Mais, si c'est pour que ça parte en couille à nouveau et que tu te casses une nouvelle fois je ne sais où, je vais essayer de prendre sur moi, tenter de rester calme. En revanche, je ne te promets rien, car je te connais, tu as toujours eu le sang chaud et un don incroyable pour partir en vrille à la moindre occasion. Avant, j'arrivais encore à te canaliser, car on se connaissait si bien. Ce que nous partagions, personne ne le comprenait. Mais aujourd'hui, c'est devenu pire. A défaut d'être celui qui t'apaise, je suis devenu l'objet de ta colère, cette étincelle qui met le feu aux poudres. Mais je m'en branle ! Tu me dois des explications. Tiens d'ailleurs, je t'entends qui vient ouvrir la porte...

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Dernière édition par Devon Whitmore le Dim 7 Fév - 12:01, édité 2 fois
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Raven Whitmore

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Mar 1 Déc - 10:04
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin !



J'avais poussé la porte en soupirant. Juste pour voir un appartement vide, poussiéreux, presque abandonné. C'était limite lugubre. Pourtant, ça n'avait fait que... 4 ou 5 mois, quelque chose comme ça. Mais c'était froid. Je me souviens que j'avais laché mon sac dans l'entrée et que... bah je me suis affalé dans le canapé vert et j'ai dû dormir 12h d'affilée. Et puis le lendemain, je suis retourné au boulot, j'ai pas supplié Matt et Jeff, mais c'était pas loin. J'ai pu donc remettre un peu de vie dans cet appartement. Et puis j'avais aussi besoin de me changer les idées, alors j'ai fait le ménage. Faut pas croire que je suis un branque, hein, j'aime mon chez moi et j'en prends soin. J'ai acheté des truc à bouffer, j'ai mis des draps frais, bref, je me suis occupé la tête pour éviter de penser à Erika et à la famille. J'ai pas envie de penser à eux, de revoir leur g*eule de c*ns. Vu comment ils m'ont fait tous chier, l'une a couché avec un abruti, alors que nous... enfin... bref, et les autres, ils m'ont tourné le dos depuis déjà des mois, si ce n'est plus.

BLAM BLAM BLAM

A ce moment-là, alors que ça tambourine à ma porte, j'suis en plein musical. Non, non, non, je ne me shoote pas, ça, je l'ai fait ce matin. Là, j'ai mis les hauts-parleurs à fond les ballons. Je sais que mes voisins ne sont pas là aujourd'hui, alors j'en profite. Je mets un truc entrainant, parce que je suis en train de construire une maquette de moto en allumette. Quoi? J'ai pas le droit, peut-être? Je fais ce que je veux, ça me détend! Et puis, je vous em... hein, bon. Mais voilà donc que ça frappe à la porte, alors je quitte ma table devant la fenêtre et toujours en plein mouvement de danse j'ouvre la porte en grand. Je ne regarde même pas par l'oeil de boeuf. Pourtant, je me fige quand c'est pas la bonne personne que je vois de l'autre côté du chambranle. Immédiatement, je referme violemment la porte. Alors je ne sais pas si c'est toi qui a mis le pied pour qu'elle ne se referme pas, ou bien qui l'a retenu par la main, ou bien que la porte n'a pas voulu se refermer, mais c'est bien toi qui entre dans MON appartement alors que je traverse le couloir pour éteindre la musique.

- P*tain, qu'est-ce que tu fous là?

Z'avez vu? J'suis pas poli. Et puis de toutes manières, j'ai pas envie d'être poli. Surtout quand c'est toi. J'ai perdu le sourire que j'avais sur la tronche dès l'instant où je t'ai vu. J'ai voulu mettre de la distance avec cette porte fermée, mais ça n'a pas fonctionné et maintenant que t'es entré CHEZ MOI, je m'éloigne le plus possible prétextant éteindre la musique. En même temps, si je la mettais plus forte, on ne t'entendrait pas. Nan... Tu serais capable de m'arrêter pour tapage diurne. J'suis sur que t'es assez fourbe pour ça. Mais je ne vais pas te faire ce plaisir. Alors, j't'écoute, pourquoi t'es venu me faire chier, par cette belle après-midi ensoleillé. T'as pas d'autres gugus à pourchasser? T'as décidé de t'en prendre à moi? Un poing dans la g*eule, ça ne t'as pas suffit? Tu veux m'envoyer à l'hosto? Tu veux que je pleure et demande maman ou papa? Vas chier, Dev', j'ai pas envie de t'écouter. Tu vas me sortir tout un tas de connerie, sur je sais pas quoi, sur tout et n'importe quoi, tu vas vouloir faire le grand frère attentionné. Mais j'vais te dire un truc...

- Casse-toi, j'veux pas d'toi ici.

Ok, c'est pas ça que je voulais dire, mais ça résume pas mal mon état d'esprit, faut avouer. Comme j'suis en t-shirt, tu vois quelques nouveaux tatouages sur mes bras et dans mon cou. Mais mis à part ça, j'ai pas changé. Toi, on dirait que t'as pris un coup de vieux. Tant mieux, j'suis bien content que tu souffres, ça me fait les pieds. Maintenant, vu que t'es tout aussi têtu que moi, si ce n'est pire, tu vas me dire ce que tu fous-là, et puis tu vas gentiment prendre tes cliques et tes clacs et tu te casses. Je croise les bras, m'appuyant contre un bout de table de la cuisine, ne te proposant ni à boire, ni un siège. Comme ça, ta "visite" de courtoisie ou d'autre chose, elle sera bien plus courte et tu vas pouvoir me laisser tranquille à mes occupations. Bordel, j'avais pas besoin de ça, aujourd'hui. Ca avait super bien commencé, c'tte journée. Un trip au pays des licornes, de la bonne musique, un passe-temps comme un autre et voilà que tu te pointes et gache mon jour de repos. Je soupire, n'hésitant pas le moins du monde à montrer mon énervement. Et puis... Et puis, pour une fois, j'vais prendre les devants.

- Allez, grouille... Balance-moi ta morale à deux balles et tire-toi, j'veux p'u t'voir.

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Lun 21 Déc - 18:36


Raven ∞ Devon


L'absence donne tout son sens et son intensité à la présence
Je sais que tu es là, je peux entendre la musique brailler depuis le palier. Tu ne prends même pas la peine de baisser ton brouhaha et tu viens directement ouvrir la porte. Surprise frangin ! Vue ta gueule, je suppose que ce n’est pas la visite à laquelle tu t’attendais. Tu croyais que j’allais te laisser vaquer à tes petites occupations et faire comme si tu n’existais pas ? Ne me dis pas qu’au fond de toi, tu pensais vraiment que j’allais rester de marbre face à ton grand retour et oublier la façon dont notre dernière conversation s’est terminée ? Tu rêves ! Tu me refermes aussitôt la porte à la gueule comme un malpropre. Je m’y attendais, du grand Raven ! Décidément, c’est devenu ta spécialité : fuir sans cesse quand les choses deviennent trop compliquées. Tu dois sûrement penser que c’est l’hôpital qui se fout de la charité, et je ne peux t’en blâmer. Pourtant, ne vois-tu pas que j’essaie de t’épargner mes erreurs. Regarde ce que ça m’apporter de détaler comme un lapin.

Dans un réflexe, je bloque la porte et tu recules aussi loin de moi que possible pour aller éteindre ton crin crin. Sans grande surprise, j’ai le droit à ton humeur si joviale ! Qu’est-ce que je fous ici ? Tu me poses sérieusement la question ? Je penche légèrement la tête sur le côté, affichant un bref sourire narquois. Je m’avance sans un mot, frottant légèrement mes lèvres dans le creux de ma main, réfléchissant à ce que je vais te dire. Pourtant, j’ai du mal à garder mon sang froid face à tes conneries. D’un geste vif et vigoureux, des deux mains, je te choppe par le col, avance mon visage près du tien pour te donner ma façon de penser. Et encore, je pèse mes mots !

T’es sérieux là ? Je te fais reculer en arrière sans jamais te lâcher, Tu disparais. Plus de nouvelles. Tu ne t’es pas demandé ce que ça me ferait espèce de p’tit con ! Un message, juste pour dire que tu allais bien, c’était trop de demander ? Je te lâche en te repoussant à nouveau en arrière. Je ne m’attends pas à des excuses, connaissant ton caractère de merde, tu vas probablement encore m’envoyer péter. Et, je ne me trompais pas car tu me fais bien comprendre que je devrais dégager. Je t’observe de la tête au pied puis croise les bras.

Alors quoi ? Ca va être comme ça maintenant ? Tu ne vas plus rien dire sous prétexte que les choses ne vont pas dans ton sens. C’est assez ironique comme situation tu ne crois pas ? Il y a deux ans, les rôles étaient inversés. dis-je en arquant un sourcil. Rêve ! Je ne bougerai pas d’ici !

Tu me toises avec colère et mépris. J’ai l’impression de me revoir à travers toi à cette époque où je ne pensais à me mourir dans l’alcool. Que tu le veuilles ou non, toi et moi, on se ressemble beaucoup. La seule différence, c’est que je n’ai jamais caché mon besoin incontrôlé de boire pour oublier la souffrance que la vie m’a infligé, l’enfer que le destin m’a imposé. Je vous ai rejetés comme tu es en train de le faire avec moi. T’es en train de prendre le même chemin que moi.

Que j’te balance ma morale à deux balles ? Et après quoi ? Pour que ça finisse comme la dernière fois ? Pourquoi faire ? Tu ne m’écouterais pas de toute manière. Et puis, tu l’as dit toi-même. Je n’ai pas vraiment de leçon à te donner. Mais dis-moi une chose frangin, qu’est-ce que ça t’apporte hein ? Toute cette merde ? Je ne suis probablement pas la meilleure personne pour te donner des leçons de morale, mais j’ai assez de vécu dans ce domaine pour te dire que la seule chose que t’as apportera, c’est de finir tout seul, parce que tu auras fait fuir la plupart de ceux qui t’aiment.

Je t’observe un instant en silence et avec sérieux, analysant les nouveautés que t’as visiblement décidé d’ajouter à ton palmarès de tatouages. Bordel Raven, dans quel délire tu es maintenant ? Puisque tu refuses mon aide, tu dois savoir que j’peux plus te couvrir. Je marque une brève pause avant d’ajouter, Rayden est au courant. Peut-être qu'elle réussira là où j'ai échoué avec toi.

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Raven Whitmore

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Lun 28 Déc - 14:22
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin !

J'veux te claquer la porte sur le coin de ta petite gu*ule, mais évidemment, tactique de policier ou je ne sais quoi, tu bloques le battant avec ton pied ou ton bras, je sais pas, mais la porte ne se ferme pas. Et merde. Je soupire avant de m'engouffrer dans l'appartement, qui n'est pas bien grand, mais de toutes manières, te sachant tellement têtu et me sachant encore plus borné que toi, je me doute qu'il faut te laisser papoter pour que tu puisses me laisser tranquille, donc ok, entrons dans ton petit jeu à la c*n. Après tout, ça n'est que 5 minutes de tempêtes et puis tu me fouttras la paix et je n'aurais plus à me soucier de ta tronche de déterré. Allez, parle-donc "frangin"...

Ouai, mais en fait, non, tu ne veux pas me causer, ou plutôt, pas pour le moment, car c'est un peu brusquement, alors que je pivote vers toi après quelques mètres de marche, que tu me choppes par le col. Automatiquement, mes mains enserrent tes poings, comme pour tenter de te faire reculer. Nos visages sont près, vraiment très près, pour un peu, je pourrais me voir dans le blanc de tes yeux. C'est ce que je penserais si j'étais un brin poétique et mélancolique, mais je suis surtout colérique et j'ai surtout envie de te fouttre un pain dans la tronche plutôt. Je serre d'autant plus les doigts que tu commences à houspiller et dans le feu de l'action, je me retrouve acculé contre un mur.

Tu disparais. Plus de nouvelles. Tu ne t’es pas demandé ce que ça me ferait espèce de p’tit con ! Un message, juste pour dire que tu allais bien, c’était trop de demander ? Je ricane. Ah, alors, comment ça fait, hein? De ne plus avoir aucune nouvelle. Tu m'as bien fait le coup. Alors toi, t'as le droit de tout faire, et moi, rien du tout? Nan, mais pour qui tu te prends! Finalement, tu relaches ton étreinte et je lache tes poignets par la même occasion, préférant tirer sur mon t-shirt pour le remettre en place. Alors quoi ? Ca va être comme ça maintenant ? Ouep. En plein dans le mille. Ca va être EXACTEMENT comme ça. C’est assez ironique comme situation tu ne crois pas ? Il y a deux ans, les rôles étaient inversés. Mais oui, c'est exactement pour ça que je fais ça. Pour t'ouvrir les trous de balle que t'as à la place des yeux.

- Bah bouge pas, qu'est-ce que tu veux que je te dise. Prends racine. P't-être que je préfèrerais ça... Mais tu t'en fous, au fond, de ce que je préfèrerais...

Pourquoi faire, ta morale? Pour une fois t'as bien raison, j'en ai rien à carrer. Tu peux te la mettre où je pense, ta morale à trois francs, six sous. Mais j'suis sur que tu veux quand même me la dire. Parce que t'es comme ça, parce que je te connais et par ce que... Mais dis-moi une chose frangin, qu’est-ce que ça t’apporte hein ? Toute cette merde ? La voilà! Un sourire débile traverse mes traits. Elle était cachée là, la vilaine petite morale. Tonton Devon a pas résisté à ouvrir sa bouche de policier-grand-frère-faites-ce-que-je-dis-mais-surtout-pas-ce-que-je-fais. Puisque tu refuses mon aide, tu dois savoir que j’peux plus te couvrir. Je fronce les sourcils. Où est-ce que tu veux en venir? Rayden est au courant.

Ca a l'effet d'une bombe. Pas une bombe à eau qui fait rigoler les petits enfants. Une bombe du genre celle d'Hiroshima ou Nagasaki. Un truc qui dévaste tout mon fort intérieur. Si j'avais la haine contre toi il y a quelques secondes, c'est une incommensurable tristesse qui me prend subitement. Pas au point de pleurer, hein, soyez pas c*ns non plus, mais c'est comme... comme s'il n'y avait plus rien en moi. Tu... T'as dit à Rayden? Pourquoi tu me fais autant de mal, Devon? Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me rejettes comme ça, pour que tu pourrisses ma vie autant? Qui a quitté notre trio, hein? Qui n'a pas donné de nouvelle? Qui a brisé les ponts entre nous? Qui fout la merde depuis des années? C'est pas moi, Devon... Pas moi.

- Bravo. Ma voix est subitemment terne, plate, monocorde. Il n'y a plus d'émotion, plus de colère, plus de vie. Un frère n'aurait jamais fait ça. Jamais. Même moi, ça ne me serait pas venu à l'esprit. Je sens mes épaules s'alourdir sous le poids des bras. Qu'est-ce que je peux dire ou faire maintenant? Rayden était... était tout ce que j'avais de plus cher de la famille. Et tu viens de... de tout briser en mille morceaux. J'ai p'u la force de me battre seul. Alors vas-t'en. Alors... ne me couvre plus... Arrête-moi... Tu pourrais me mentir, mais je te connais bien. Pas sur ça... Si j'avais eu un frère... J'aurai jamais fait ce que tu as fait...

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Jeu 31 Déc - 18:04


Raven ∞ Devon


L'absence donne tout son sens et son intensité à la présence
Tu ne relèves pas un traitre mot de ce que je dis. Tu ne réponds même pas à une seule de mes questions. Tu t’en branles royalement de ce que ça peut bien me faire de te voir t’autodétruire. Putain Rav’, comment allons-nous pouvoir avancer si t’es aussi fermé qu’un cul de poule ! Te parler, c’est comme pisser dans un violon. Bordel de merde ! Tu ne vois pas que j’essaie de t’aider ! Tu enserres mes poignets lorsque j’essaie de te faire réagir. Mais tu ne répliques pas. Je n’ai pas envie de te cogner. A quoi ça servirait hormis remuer le couteau dans la plaie. Nous ne sommes pas des sauvages. On a appris à communiquer autrement.

Je suppose que ce que je disais à Sanaa la dernière fois est vrai. Comment puis-je avoir de la crédibilité à tes yeux alors que je suis un ivrogne, accroc aux bouteilles de Whisky. En voulant t’épargner les mêmes travers que moi, je t’y ai poussé davantage. Ma jolie voisine a probablement raison. Je devrais tenter une approche différente. Navré de te faire chier p’tit frère, mais je ne te laisserai pas la satisfaction de me barrer. Pas cette fois. Je vais rester ici, que ça te plaise ou non. J’te laisserai pas tomber. Il m’a certes fallu plus de deux ans et demi pour comprendre que je n’avais pas choisi la meilleure solution en me tirant et en vous esquivant. J’espère seulement qu’il ne te faudra pas aussi longtemps, car la drogue est un fléau bien plus néfaste que l’alcool que j’ingurgite.

Tu veux que j’prenne racine ? Parfait : Je reste planté là, devant toi, les bras croisés, les yeux rivés sur toi, le regard grave. Tu me balances un nouveau reproche. Sérieusement ? Comment peux-tu penser que je m’en branle ? J’agite doucement la tête de gauche à droite tout en laissant échapper un profond soupire : Tu crois vraiment que je serai là si j’en avais rien à foutre ? Tu ne vois pas que j’essaie de t’aider ? Je m’y prends peut-être mal, mais au moins j’essaie. Si tu dois me haïr pour ça, alors déteste-moi. Mais au moins j’aurais la satisfaction de savoir que tu iras bien, avouai-je avec sincérité, tout en décroisant les bras.

Tu te souviens de ce qu’on se disait quand on était gosse ? Si tu souffres, c’est moi qui saigne. Je marque une pause puis passe une main dans mes cheveux et la fait glisser jusque ma nuque.

Alors parle-moi. Dis-moi. Qu’est-ce que tu préfères ? Je suis là. Devant toi. Balance. Je suis prêt à encaisser. Aide-moi à comprendre.

Tu restes sur la défensive et j’ai l’impression de foirer tout ce que j’entreprends avec toi. Avant, j’étais celui que tu admirais, maintenant, je suis cet homme que tu ne peux plus encadrer et que tu rêves de foutre dehors. Ne voyant plus aucune alternative, il est temps que tu saches que j’ai dû avertir Rayden de ton état. Oh ne t’en fais pas, et réjouis-toi, je m’en suis pris plein la gueule, ne serait-ce pour ne pas l’avoir mise au courant plus tôt. Je pensais y arriver, gérer la situation comme j’ai toujours su faire. Mais, j’ai fini par me rendre à l’évidence. Je ne suis plus cet homme. Il le fallait Raven, pour ton bien. Tu te décomposes à l’instant même où je te lâche cette bombe. Je suis sincèrement désolé Rav’…je ne voyais pas d’autre solution. Je ne pouvais rester les bras croisés et risquer de te perdre. Tu sembles si blasé, si vide tout à coup. Je détourne un instant les yeux, puis les clos pour prends une bonne inspiration, qui a le même effet que de suffoquer.

Je voulais dire que je ne peux plus te couvrir auprès de Rayden. Je ne peux plus lui mentir. Elle doit savoir. C’est notre petite sœur. On a toujours tout fait ensemble. On était un trio tu te rappelles ? j’ai échoué avec toi. Tu n’as plus confiance en moi, je t’ai déçu, tu me détestes et tu refuses mon aide. Peut-être qu’elle au moins tu l’écouteras. Peut-être qu’elle saura te montrer la voie. Je te regarde à nouveau et fais un nouveau pas vers toi.

Si tu me crois capables de t’arrêter pour te foutre au trou, c’est pire que ce que je pensais…

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Raven Whitmore

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Ven 22 Jan - 17:37
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin !

Tu crois vraiment que je serai là si j’en avais rien à foutre ? Tu ne vois pas que j’essaie de t’aider ? Je m’y prends peut-être mal, mais au moins j’essaie. Si tu dois me haïr pour ça, alors déteste-moi. Mais au moins j’aurais la satisfaction de savoir que tu iras bien.

Nan, mais... j'le crois pas! C'est l'hôpital qui se fout de la Charité, là... Tu veux quoi? M'aider? M'AIDER? Je suis sur le cul. Tu veux m'aider? Entendez-moi bien, hein, c'est sarcastique le ton que j'emploie. Toi, tu veux m'aider alors que... j'ai passé des années... DES ANNEES à vouloir t'aider et tout ce que tu as fait, c'est de faire silence radio. Mais ton aide, Dev', tu peux te la mettre au c*l. Savoir que je vais bien? Mais t'en as rien à foutre, mon vieux. Dis pas de c*nneries, tu t'en foutais de savoir comment j'allais quand j'avais le plus besoin de toi, alors viens pas jouer du violon.

Tu te souviens de ce qu’on se disait quand on était gosse ? Si tu souffres, c’est moi qui saigne.

Ah! AHAHAHAHAHAHAH! J'éclate de rire. C'est nerveux, peut-être, mais ça sort du coeur. J'éclate de rire. Si une seconde auparavant j'avais un faciès prêt à te foutre un coup de boule, là, je ris, je ris jusqu'à en avoir mal au ventre et aux côtes. Alors là, c'est le pompon du pompon de la crème sur le gateau! C'est même plus l'hôpital qui se fout de la Charité, là, c'est... c'est intersidéral, c'est incommensurable comme foutage de gu*ule. Tu t'entends quand tu parles? Ca va les chevilles. Non, mais c'est quoi, ça? "Si tu souffres, c'est moi qui saigne"? Est-ce que tu comprends les mots? Tu vois pas où est le problème? Et c'est toi qui dit ça. Alors là, je... Je sais pas quoi dire, faut déjà que je calme mon rire. Et pour vous dire la vérité, ça ne tarde pas, avec ta phrase qui suit.

Alors parle-moi. Dis-moi. Qu’est-ce que tu préfères ? Je suis là. Devant toi. Balance. Je suis prêt à encaisser. Aide-moi à comprendre.

Nan, t'es pas prêt. Nan, tu comprendras pas, vu les imbécilités qui sortent de ta bouche. Et c'est là que tu m'apprends pour Rayden. Alors là... Là, c'est la goutte d'eau qui crée le tsunami. Tu as balancé à notre soeur alors que toi... toi, tu... bon sang. Jamais, jamais je n'aurai osé! JAMAIS! J'suis peut-être un abruti qui a le sang chaud, mais là, quand même... Non, non, ce n'est pas possible. Elle a pas suffisamment souffert, notre soeur, peut-être? Elle a pas subi assez? Toi, tu dois en refoutre une couche! Bah bravo. Jamais je n'aurai pu... ne serait-ce qu'imaginer pouvoir faire ça à mon propre frère et pourtant, tu m'en as fait baver! On en est venu aux mains, rappelle-toi! Mais... balancer ça comme ça. Tu vas me balancer que t'es le frère ainé, que tu fais ça pour mon bien, que tu veux la protéger. Ahahah, laisse-moi rire, frangin. T'étais où, quand elle en avait le plus besoin. Pas là. C'est tout. Pas là. Alors viens pas me...

Je voulais dire que je ne peux plus te couvrir auprès de Rayden. Je ne peux plus lui mentir. Elle doit savoir. C’est notre petite sœur. On a toujours tout fait ensemble. On était un trio tu te rappelles ? Oh bon sang, j'ai envie de rire... Mais le ton ne s'y prête plus du tout. j’ai échoué avec toi. Tu n’as plus confiance en moi, je t’ai déçu, tu me détestes et tu refuses mon aide. La faute à qui? Peut-être qu’elle au moins tu l’écouteras. Peut-être qu’elle saura te montrer la voie. Tu fais un pas vers moi, j'en fais un en arrière pour garder cette distance qui nous sépare. Si tu me crois capable de t’arrêter pour te foutre au trou, c’est pire que ce que je pensais… Oh oui, c'est pire. J'ai la désagréable sensation que tu n'agis plus en frère avec moi. T'as changé. Tout ce temps... tu as changé, c'est tout. Et c'est donc toujours aussi dépité, dégouté, découragé (j'avoue) et blasé que j'ouvre la bouche.

- J'viens de comprendre que t'as abandonné ton rôle de frère le jour où tu es parti... où tu nous as abandonné. "Si tu souffres, c'est moi qui saigne"... Ouai, exactement. Je saigne depuis le jour où t'as tiré un trait sur nous. Déjà, ce jour-là, j'aurai dû voir que t'en avais plus rien à foutre de la famille. Mais j'ai été trop c*n visiblement. J'ai attendu de tes nouvelles, j'ai espéré, j'ai même prié. Mais nan... rien. Rien du tout. Zéro nouvelle. Et des années après, qu'est-ce que j'apprends? Tu communiquais avec Rayden... Et moi? Rien... J'te vénérais, mec. T'étais mon grand frère! Quand j'ai pu, j'suis venu. J'ai tout fait pour te faire revenir. Tu m'as balancé un pain dans la gu*ule, Dev'... Alors ta morale à deux balles, tu peux te la mettre au c*l. Pars et ne reviens jamais, j'ai pas besoin de toi. J'suis grand. J'ai dû grandir sans toi. Alors maintenant, tu veux revenir comme une fleur et c'est moi qui ai le mauvais role? Mais tu te fourres le doigt dans l'oeil et jusqu'au coude! Tu ne veux pas m'arrêter, alors qu'est-ce que tu fous là? Casse-toi, j'te dis. Je n'ai plus besoin de toi.

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Lun 1 Fév - 2:02


Raven ∞ Devon


L'absence donne tout son sens et son intensité à la présence
Bien évidemment, j'ai beau ouvrir le dialogue tu n'en restes pas moins fermé.  Je fais un pas vers toi tu en fais trois en arrière. Tu exploses de rire comme un gros con quand je te rappelle la signification de notre fameux slogan. J'en ai un pincement au coeur. Ça n'a vraiment plus aucune signification pour toi ? Puis tu continues...des reproches, des reproches et encore des reproches. Tu me refous encore dans la gueule mon départ il y a trois ans qui pour toi a été semblable à un abandon. Tu penses  que c'est ce je voulais ? Prends un peu de recul frangin. Tu comprendras que vous ne m'aviez pas laissé le choix. Aujourd'hui, tu ne vois que ce que tu veux voir et tu crois que ce qui t'arrange. Selon toi, je m'en balance le coquillard. Et bien ! on dirait que je n'ai plus de secrets pour toi frangin, puisque visiblement tu crois tout savoir à ma place ! Je croise les bras lâchant un soupir blasé au fur et à mesure que les mots dégueulent de ta bouche et qui me font un mal de chien.

Et hop ! Comme je m'y attendais, le sujet Rayden. Je me doutais bien que tu aurais ce genre de réaction. Qu'est ce que j'y peux si notre sœur vous a fui comme la peste et m'a recontacté ? Pourquoi tu ne l'a pas fait toi ? Tu ne pensais quand même pas que j'allais le faire après la trempe que tu m'as collée dans ma gueule à Seattle ? Tu sais quoi, plus je t'écoute, plus je me dis que tu as raison sur un point, tu fais bien de ne plus me vénérer. Je ne suis qu'un putain d'alcoolique, un connard dont la fierté mal placée a coûté la vie à sa femme et son fils. Je n'ai rien à envier. Je te regarde. Je t'écoute. Je morfle. J'encaisse. Je souffre mais je montre pas la moindre émotion. J'attends que tu closes ton discours assassin. Quand tu atteins le point final, un silence de mort règne dans ton salon. Je mords ma langue avec violence, hésitant à répliquer. Si j'ouvre la bouche pour dévoiler ce qui se terre dans mon cœur, tu ne vas probablement pas aimer et souffrir comme jamais. Car la vérité fait mal. Quelques instants plus tard, je finis par briser ce silence.


Bien. Maintenant que tu as fini, à mon tour de te donner le fond de ma pensée. Aucun, je dis bien aucun d'entre vous n'a essayé de se mettre à ma place, de comprendre pourquoi j'avais un besoin vital de boire. Non ! Vous m'avez directement collé l'étiquette d'alcoolo sur le front. Je venais de perdre ma femme et mon fils PUTAIN ! Est-ce que tu sais au moins ce que ça fait ? Je ne sais pas pourquoi je te pose la question. La seule personne que tu es capable d'aimer, c'est ta petite personne. Je te souhaite de ne jamais connaitre cette douleur. Devoir vivre avec sa culpabilité sur la conscience est un fardeau qui me ronge tous les jours.

Mais vous tous ! Toujours à m'aduler de reproches, à me faire chier avec vos discours moralisateurs. Bah ouai, c'est vrai. J'me suis tiré. Pourquoi rester alors que personne n'a cherché à se mettre à ma place. Et puis surtout, quelle autre raison avais-je de rester quand mon petit frère n'a rien trouvé de mieux que de m'envoyer son poing dans la gueule ? Partir loin de vous, a été la meilleure chose qui me soit arrivé. Et regarde moi aujourd'hui, je suis peut-être un ivrogne mais j'ai su me relever. Mais, ce n'est certainement pas grâce à vous !

Tiens d'ailleurs ! Quelle ironie ! Quand j'ai quitté Seattle, qui a fait pareil ensuite ? Notre petite sœur ! Ce n'est certainement pas une coïncidence. Il serait peut-être temps de vous remettre en question ! Donc, avant de jouer les Cozette parce que je t'en ai foutu une quand j'ai appris que tu faisais mumuse avec la coke, souviens-toi bien qui de nous deux a d'abord ouvert les hostilités ! Il y a trois ans à Seattle, je rentrais du bar où j'avais passé toute l'après midi, tu m'es tombé dessus comme un mal-propre ! Tu attendais de mes nouvelles ? Qu'est-ce que tu croyais ? Qu'après ça, j'allais revenir te supplier à genoux de me pardonner ? J'ai un minimum de fierté Raven. Vous m'avez blâmé simplement parce que j'ai flanché une seule fois ! Quelle genre de famille ferait ça ?

Je suis là parce que mon petit frère se flagelle et n'assume pas d'être un camé. Contrairement à toi, je ne vais pas t'en foutre une pour te faire réagir. Malgré ce qui s'est passé, tu restes mon petit frère et j't'aime...même si quand je te regardes, je ne voit pas le frère avec qui j'ai grandi mais un étranger. Ce frère là, il m'aurait épaulé et pas enfoncé davantage. Tu as changé Raven. Beaucoup changé. Malgré tout ce que tu peux penser, je n'ai pas tiré un trait sur toi. Si j'en avais rien à foutre, je ne serai pas là.

Si Rayden et moi étions en contact, c'est parce qu' elle s'est sentie aussi incomprise, seule et adulée que je l'ai été et que contrairement à vous,  je la comprenais. Tu dis que tu n'as pas besoin de moi, tu veux que je parte et que je ne revienne jamais. Si t'insiste et si c'est ce que tu souhaites, alors soit ! Je me casse. J'en ai marre de te courir après. Tu es vivant. C'est tout ce qui m'importe. Tu ne veux pas de moi dans ta vie. J'ai compris. En revanche, si un jour t'as envie de retrouver un semblant de ce qui nous qui unissait, tu as mon numéro et tu connais mon adresse. Ça marche très bien avec Rayden !

D'ailleurs, jamais je n'aurais cru dire ça un jour, mais c'est la seule qui m'est le plus proche désormais, qui me comprenne, sur qui je peux compter et qui ne me juge pas ou ne m'envoie pas bouler dès que j'ouvre la bouche. Impossible de dialoguer avec toi sans que tu m'aboies dessus. C'est...fatiguant à la longue. J'ai beau faire des efforts pour recoller les morceaux....en vain car c'est à sens unique. Alors je préfère arrêter les frais. Je baisse les bras. Je ne peux pas te forcer. Á toi de voir si tu veux faire parti de notre monde.

En tout cas, sache que la coke, l'alcool et tout ce qui se prend pour noyer je ne sais quel mal-être, c'est bien pendant un temps, mais tu verras que la solitude finira par te rattraper et tu passeras à coté de beaucoup de choses. Ça ne t'apportera rien. Tu risques de perdre bien plus. Essaie juste de ne pas y laisser ton âme.


Immobile face à toi, je te dévisage tristement, avec insistance, comme si c'était la dernière fois. Je le sais. Je sais qu'une fois que je passerais cette porte, je ne te reverrai plus. Au bout de quelques secondes pesantes de silence, je me retourne et me dirige vers la porte d'entrée. Main apposée sur la poignée, je me retourne une dernière fois pour te regarder avec calme et mélancolie, le cœur déchiré, la gorge et l'estomac noués: Pense ce que tu veux de moi, ça m'est égal. Je me suis fait une raison. Mais, ne la repousse pas. Rayden. Ne la repousse pas comme tu le fais avec moi.

Et, c'est sur ces dernières paroles que je sors de ton appartement en refermant la porte derrière moi. La main toujours fermement accrochée à la poignée métallique, je ferme doucement les yeux, le cœur lourd et inspire pour laisser échapper un profond soupire de désespoir car je sais que c'est fini. Il n'y a plus de retour en arrière entre nous, ni la possibilité d'avancer. Tu as été très clair. Je vais devoir désormais vivre avec ce poids. Une autre partie de moi s'est éteinte aujourd'hui sur tes paroles. Et c'est avec le cœur lourd que je quitte ton palier pour aller appuyer machinalement sur le bouton de l'ascenseur au fond du couloir.

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Raven Whitmore

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Mar 2 Fév - 21:55
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin !

Bien. Maintenant que tu as fini, à mon tour de te donner le fond de ma pensée. Bah voyons, je savais bien que t'allais me faire la morale. Tu peux pas résister, tu peux pas t'en empécher. Je soupire, parce que je dois subir ça. Mais d'un autre côté, je me dis qu'une fois que t'auras parlé, tu prendras tes cliques et tes claques et tu me lacheras. Je fronce les sourcils quand tu dis qu'on a pas essayé de se mettre à ta place. Espèce d'abr*ti, qu'est-ce que tu crois qu'on a fait pour te ramener chez nous? Qu'est-ce que tu crois qu'on a fait, sincèrement? On voulait t'aider, and*uille. Je venais de perdre ma femme et mon fils PUTAIN ! Bon ça j'avoue, je ne pouvais pas me mettre à ta place, et je me doute que niveau douleur, on ne peut pas imaginer. Mais on était là, pour toi, c'est toi qui n'a rien vu... La seule personne que tu es capable d'aimer, c'est ta petite personne. Ca me fait plus mal que je ne l'aurai pensé. Parce que c'est pas vrai. Du moins, à l'époque, ce n'était pas vrai. Maintenant, je me suis fait une idée. Quoi qu'il y a bien quelqu'un qui...

Oui, ça c'est vrai, j't'ai collé un pain dans la tronche, c'était peut-être pas (surement pas) la bonne idée, mais j'avais tout tenté. Et si mes souvenirs sont bons, toi aussi tu m'as foutu ton poing en pleine poire... Partir loin de vous, a été la meilleure chose qui me soit arrivé. Et vlan... Je me prends ça en pleine gueule. Moi, j'm'en fous, j'viens de te dire que t'étais plus mon frère après tout. Mais inclure Rayden, ça... nan, t'as pas le droit. On a essayé tous les deux! Et regarde moi aujourd'hui, je suis peut-être un ivrogne mais j'ai su me relever. T'as su te relever? Ah ouai? Bah t'es pas revenu à la maison en tout cas. Maman et Papa ne t'ont rien fait, t'aurais pu au moins revenir et dire que ça allait mieux, t'aurais pu nous envoyer des nouvelles, même dire "j'veux pu vous voir, mais j'vais bien", j'en sais rien, un truc comme ça, mais pas partir sans rien dire et garder contact avec Rayden, sans nous le dire à nous. Tu m'as laissé tout seul... Si seul et c'est pour ça que je t'en veux terriblement, j't'en voudrais toute ma vie, t'as détruit ce que je...

Tiens d'ailleurs ! Quoi? Quand j'ai quitté Seattle, qui a fait pareil ensuite ? Han... Ne me dis pas que... Notre petite sœur ! Ce n'est certainement pas une coïncidence. Alors... C'est ma faute? Tu... Tu oses dire que c'est ma faute? T'es qu'un bel enf*iré si tu penses ça. QUI a supporté la famille quand tu t'es enfui? QUI a soutenu notre... Attends, attends... Si tu penses que tu n'as rien à te reprocher, ça veut dire que... que vous aviez contact... encore plus que ce que je ne le pensais? C'est pour ça qu'elle est venue à toi? C'est pour ça que... En fait... Bon sang, mon coeur se meurt brusquement. Vous, toi et Rayden, vous m'avez repoussé... C'est... c'est parce que je ne suis pas dans votre... club de veufs éplorés? C'est ça? C'EST CA? Je n'écoute plus trop la suite de tes paroles, parce que là... là, je suis sur le cul. Tu es... tu es pire que ce que j'imaginais. Nan, mais c'est pas vrai! Qui c'est le plus égoïste dans l'histoire? J'ai le sang chaud, c'est de famille, mais toi, c'est... c'est le top niveau, le hors catégorie, là.

Je suis là parce que mon petit frère se flagelle et n'assume pas d'être un camé. Et alors? Tu crois que t'es mieux, toi? Avec ton arme de service. J'imagine ce que ça serait si t'étais bourré. Espèce de br*nleur va... J'en ai marre d'écouter tes conneries. Je soupire. Allez, achève ta tirade, j'aimerais me faire un p'tit fix, tiens... Contrairement à toi, je ne vais pas t'en foutre une pour te faire réagir. Dommage, parce que ça me donnerait l'occasion de te rendre la pareille. Tu vieillis frangin, j'suis plus fort que toi. Malgré ce qui s'est passé, tu restes mon petit frère et j't'aime... Branl*ur et menteur en plus. Bravo, tu enchaines les palmarès... Tu as changé Raven.Ca c'est pas une nouveauté... Beaucoup changé. T'as pas idée... Si j'en avais rien à foutre, je ne serai pas là. Si, t'en as rien à foutre. La preuve, tu cherches même pas à savoir ce qui ne va pas, tu ne cherches même pas à t'excuser de cette fuite, de m'avoir planté avec la famille, de ne pas avoir été le grand frère dont j'avais besoin.

Et puis, là, t'as loin d'avoir fini et même t'en rajoute une couche. Nan, mais j'hallucine! Tu oses dire que Rayden s'est aussi barrée parce qu'elle était incomprise? SEULE? Qui était à ses côtés chaque put*in de jour à l'hosto? Qui était là pour calmer ses craintes, pour effacer ses pleurs? Alors... alors même... même Rayden me déteste? C'est un coup de massue en plein coeur que tu viens de m'affliger. En 10 minutes je perds mon frère et ma soeur. Maintenant, le fait que tu lui ais dit pour les stups, ça ne me fait plus rien. Si elle ne se souvient même pas de qui était présent pour elle à cette époque alors... je ne sers à rien. Tu me méprises, Rayden me rejette et Erika me déteste. Qu'est-ce que je fous sur cette Terre? J'ai envie... j'ai juste envie de... Je tourne la tête sur le côté, serrant la machoire de toutes mes forces. Personne n'a le droit de voir mes faiblesses, pas après tant de... après tant de rancoeur que tu me lances à la tronche. Juste... barre-toi, oui, c'est bien, ça, barre toi et ne reviens jamais, de toutes manières, je sens que... Je souffle bruyamment, pour vider tout l'air de mes poumons et ne plus pouvoir parler.

...mais c'est la seule qui m'est le plus proche désormais, donc oui, j'ai disparu à tes yeux... C'est...fatiguant à la longue. Pour une fois, je suis bien d'accord avec toi. J'ai beau faire des efforts pour recoller les morceaux... Tu parles, tu ne fais rien du tout. Tu m'envoies chier. Et tu finis par un nouveau coup de moral à trois francs six sous. Casse-toi, pitié, casse toi, c'est tout ce que je veux. Mais, ne la repousse pas. Rayden. Ne la repousse pas comme tu le fais avec moi. C'est vous qui m'avez repoussé, alors vas chier. Allez tous vous faire voir. Et la porte se referme sur toi. T'es peut-être de l'autre côté de la cloison, mais j'avance jusqu'à la porte, y fout les verrous, comme ça, j'suis certain que personne viendra me prendre la tête plus qu'il ne faut. Je soupire et je regarde de là où je me trouve l'appartement. Tout ça... tout ça, ça m'est complètement égale désormais. Je... J'suis désolé, mais là, nan, ce n'est plus possible, à cause de toi, j'ai... j'ai perdu le...  Nan, c'est vraiment pu possible.

Je traverse rapidement le couloir et fouille un tiroir, je ne trouve pas ce que je veux, alors de rage, je l'arrache du meuble et le basarde loin derrière moi. Il s'éclate contre un mur, faisant tomber un miroir ou un cadre, je sais pu trop. Tout explose par terre dans un bruit tonnitruand, mais sur le moment, j'en ai rien à foutre. Je fouille deux autres tiroirs qui eux aussi finissent facheusement par terre, en morceau, inutilisable. Dans un geste de rage, je gueule un bon coup, envoyant valser tout ce qui se trouve sur une table, bousculant certains livres et autres babioles. C'est finalement sous la table dans un pot de fleur que je trouve ce que je cherche, une seringue prête à l'emploi. Dedans un liquide cristallin, pur comme de l'eau de roche, dans une quantité non négligeable. J'm'en fous. Je lève rapidement les yeux vers la porte, j'entends du bruit, mais il est hors de question que j'aille ouvrir. Dans un geste expert, je plante l'aiguille dans le bras, pile au moment où la porte s'ouvre dans un gros fracas. Je regarde même pas qui pénètre chez moi. J'appuie sur le poussoir et injecte le produit directement dans les veines.

Beaucoup, beaucoup trop. Je m'affale deux secondes plus tard par terre, déjà le produit fait effet et je perds toute notion de qui de quoi, de où, de quand. Je ferme les yeux sur ce monde de m...

- Erik-k... Voix à peine audible. Dernière lumière.

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Dim 7 Fév - 21:58


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La famille, c'est la où la vie commence et où l'amour ne finit jamais.
Aussitôt dehors, tu verrouilles ta porte, histoire de mettre encore plus de distance entre nous. Je ne sais pas pourquoi ça m’étonne encore. Tu dois probablement l’avoir mauvaise. Je peux comprendre, à ta place j’aurais les glands. En même temps, tu l’as cherché. Tu as voulu t’aventurer sur un terrain glissant et me balancer tout un tas de saloperies de la gueule. Qu’est-ce que tu croyais ? Que tu étais le seul à avoir des reproches à faire ? Maintenant, il va falloir assumer mon garçon, mais ça, c’est une chose que tu ne sais pas faire. Partagé entre la colère et la mélancolie, je me dirige vers les ascenseurs pour sortir de l’immeuble et reprendre mon service. Sans grande surprise, un brouha monstrueux retentit depuis ton appartement. Tu fais un de ces vacarme que j’hésite quelques secondes à revenir sur mes pas. Je vois d’ici le tableau : des verres qui se brisent à foison, des chaises que t’envoies valser et qui se fracassent contre le mur,...Non non non ! Tu ne m’auras pas comme ça frangin ! regarde-toi, on dirait un sale gamin capricieux qui pique sa crise de nerf car rien ne va dans son sens. Le porte de l’ascenseur ouvre pourtant je reste planté la, les yeux rivés sur mon reflet dans le miroir qui y tapisse les cloisons. Je mords l’intérieur de ma joue avec violence. N’y vas pas Dev, ça ne sert à rien. Il est en train de péter sa durite et tu sais pertinemment que ce genre de comportement t’a toujours pété les couilles. Pourtant, la raison reprend le dessus et c’est un lâchant un et merde dans un soupire que je rebrousse chemin pour cogner à ta porte. Ce n’est pas pour autant que tu cesses tes enfantillages. A ce rythme-là, tu vas refaire le film 2012 à toi tout seul et ta caution risque fort de sauter. Oh et puis, ça te fera les pieds tiens ! Putain mais sérieux, on est où là ? A l’école primaire ou dans un asile de cinglés ?


Pris d’un violent état de colère, je recule de quelques pas pour me donner assez d’élan. Je fonce droit devant moi et enfonce rapidement ta porte. Et bien ! tu n’as pas épargné ton mobilier ! Ce bordel que t’as foutu ! Il y en a partout ! des débris de verre, de porcelaine, de bois, les tiroirs de ton buffet, tes couverts de cuisine et tout un tas de trucs que je ne saurais nommer vu l’état dans lequel ils sont désormais. Sérieux Raven, t’es bon à faire interner !

Bon maintenant c’est bon, arrête de faire ta diva ! m’exclamai-je avec agacement, les mains apposées sur la taille. Etrangement aucune réponse de ta part, toi, la grande gueule qui a toujours réponse à tout, un truc à redire ou le commentaire de trop.

Rav ? Toujours rien. Tu vas encore faire la gueule ? Donc quoi, tu fous la merde, en faisant un boucan d’enfer et maintenant que je suis là, tu joues la loi du silence ? Je soupire, exaspéré.

Raven ? réitérai-je une dernière fois. Malheureusement, aucun de tes octaves ne répond à mon appel, même pas un casse-toi !. Je fronce les sourcils. Je n’aime pas ce silence. Le silence n’est jamais de bon augure. Un bref vent de panique me prend par les tripes. J’espère que tu n’as pas fait de conneries ! Si tu n’es plus capable d’encaisser la moindre critique ou d’affronter la vérité quand on te la fout en pleine gueule, c’est que tu es bien plus faible que je ne l’imaginais. Au fond de moi, j’espère te trouver avec ton air enragé et insupportable puis t’entendre vociférer après moi comme tu sais si bien faire quand je suis dans les parages. Mais ce que je découvre en entrant dans ton salon me fait frémir, d’horreur, me bouleverse, me brise le cœur : ton corps inanimé gisant à terre, ta voix à peine audible murmurant quelque chose comme Eri…avant de s’éteindre dans un silence angoissant.

Je me précipite comme un taré et m’agenouille près de toi. D’une main, je cramponne tes pommettes pour examiner ton visage. Tu ne réagis pas. Mon cœur s’affole en voyant la seringue que tu as semée en perdant connaissance.
Non non non ! pas ça ! Ce que j’ai toujours redouté depuis des mois, ce qui me rongeait les sangs et m’angoissait au point de picoler pour oublier cette putain de calamité est désormais aussi réel que mon cœur qui s’affole au point d’en déchirer ma cage thoracique.

PUTAIN RAV ! Espèce de p’tit CON DE MERDE ! hurlai-je dans la panique. Dans ce genre de situation, il n’y a pas grand-chose à faire. Mon premier réflexe, porter une main sous ta gorge. Des palpitations. Faibles…mais au moins tu respires. Je me saisis rapidement de mon téléphone et c'est avec les mains tremblante que je compose le numéro des secours.

T’as pas intérêt à clamser ! tu m’entends ! Tu m'entends Raven !Je marque une pause avant de répondre à mon interlocuteur à l’autre bout du fils et de lui expliquer la situation. Quelques instants plus tard je raccroche et je te fous en position latérale de sécurité. J’enserre vigoureusement ta main, comme si c’était la dernière fois.

Accroche-toi p’tit frère. T’as pas le droit de flancher. Tu ne peux pas m’abandonner…pas comme ça…pas ici…pas maintenant…. mon cœur explose, ma gorge est affreusement nouée. Les yeux près à déverser leur liquide lacrymal, je déglutis avec peine.  J’ai déjà bien trop perdu ces dernières années. Je ne peux pas te perdre car je sais que cette fois, je ne pourrais jamais m'en remettre...

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MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Lun 8 Fév - 21:10
Nouvelle vie depuis presque deux mois qu'il était arrivé à Los Angeles, il s'habituait peu à peu à ce nouveau dynamisme. Cela lui faisait bizarre de ne plus avoir  à s'engueuler perpétuellement avec Liam, ou même de ne pas avoir ses parents sur les dos... enfin disons beaucoup moins vu qu'ils s'appelaient régulièrement. Et comment est-ce qu'il appréciait cette nouvelle liberté ? Énormément ! Mais il n'oubliait pas son objectif, pourquoi est-ce qu'il avait quitté le cocon familial bien douillet pour se retrouver dans un minuscule appartement : essayer de réconcilier toute la fratrie. Pour l'instant, il n'avait pas vraiment commencé, mais il n'avait pas eu encore le temps de voir Devon, quant à Raven il n'avait aucune nouvelle, son aîné n'avait même pas daigné répondre à son SMS. Pendant des jours, il avait songé à le relancer mais s'était finalement ravisé : si Raven avait voulu lui répondre, il l'aurait fait, il jugeait donc que son frère avait juste besoin de calme, de ne pas être dérangé. Maintenant qu'il commençait à trouver ses marques, il allait peut-être devoir songer à vraiment s'atteler  à trouver un moment pour voir Devon.
C'est donc assis sur une des chaises de la cuisine de la caserne, en train de regarder un de ses collègues se batailler avec la machine à café, qu'il songeait à comment procéder. Comment faire pour savoir réellement comment allait le plus âgé, pour réparer ses erreurs passées, pour ne pas risquer de le blesser ou même de le braquer ? Le but n'était pas de créer un nouveau fossé, le premier était déjà assez important pour ne pas en rajouter une couche. Improviser ? Ouais, ça lui semblait au final pas si mal que ça, il fallait juste qu'il arrive à s'adapter à ce que son frère lui dirait, donc ne rien avoir préparé était au final plus judicieux.

Son portable vibrant sur la table le tira de ses rêveries, il le saisit, un vague sourire aux lèvres en voyant que c'était un message de Thomas pour lui raconter en quelques lignes comment s'était passée sa journée et qu'ils essayaient de voir quels créneaux en communs est-ce qu'ils avaient pour pouvoir s'appeler dans la semaine. Il allait lui répondre lorsqu'il fut obligé de se lever, sa présence étant requiert pour une intervention, il rangea l'appareil dans sa poche et se dépêcha de rejoindre son collègue, qui, arrivé le premier s'était mis au volant. Informations données par le répartiteur du 911 et les voilà en route.

 « Devon ?» manqua-t-il de s'étrangler en reconnaissant son frère lorsqu'ils arrivèrent sur place. Il avait bien du mal à croire qu'il le revoyait après tant de temps d'une manière aussi … incongrue. Heureusement qu'il avait eu la présence d'esprit de lui dire qu'il s'était installé dans le coin, sinon bonjour le malaise.  Mais pas le temps de bavasser. Nouvel instant de bug lorsqu'il réalisa que la personne à secourir était Raven.
Forcément, ils n'auraient pas pu avoir  des retrouvailles un peu plus normales ? Quelque chose comme on peut le faire dans les autres familles, du genre un dîner ou un simple repas. Non. Overdose.
Il devait se concentrer. Juste penser boulot. Oublier que c'était son frère qui était là histoire de ne pas faire de connerie.  « Tu sais ce qu'il a pris ?»  Il avait déjà fait ce type d'intervention un bon nombre de fois, il devait juste arriver à garder son sang froid. Il y avait bien une trace de piqûre qui ne laissait aucun doute.  « Est-ce que tu sais s'il a pris des médocs, ou de l'alcool ?» Pendant ce temps-là son collègue vérifiait l'état de ses pupilles et après viendrait l'oxygénation. Des questions, il en avait beaucoup, comme savoir comment allait Devon, ou ce qui s'était passé. Est-ce que c'était une coïncidence que l’aîné arrive au moment de l'overdose, ou est-ce qu'il en était la cause -avec une dispute, par exemple- ? Mais ce n'était pas le moment. Alors il n'y avait qu'à dire la chose la plus banale qui soit, les quelques mots qui pourraient être aider Devon.  «Tu as bien fait de le mettre en PLS.» Faire taire toute envie de se comporter comme un frère, mais la barrière était beaucoup trop fine et il avait du mal à faire la part des choses. Et il comptait bien proposer à Devon de les accompagner, de monter avec eux quand ils le transporteraient.
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Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon
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