AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

 Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon 

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Lun 8 Mar - 0:42


Doyle ∞ Raven ∞ Rayden ∞ Devon


La famille, c'est la où la vie commence et où l'amour ne finit jamais.
Bon bah pas la peine de te faire un dessin alors… Toi et moi, on se met d’accord. Je préviens Rayden et toi tu te charges de Riley. Okay, on fait comme ça. En revanche, pas un mot aux parents. Ils vont faire une attaque. Tu les connais, on a pas fini d’en entendre parler.

Le chemin jusqu’à l’hôpital s’effectue dans l’angoisse la plus totale. Tout comme moi, tu n’es pas serein. J’essaie de tenir bon, faire comme si je gérais parfaitement la situation, mais ne te fis pas aux apparences, je suis mort de trouille. Arrivés à l’hôpital, nous attendons une bonne partie de la nuit avant que Raven ne soit enfin tiré d’affaire et conduit dans sa chambre où je te rejoins. Je profite de ce moment plus tranquille pour te prendre dans mes bras et profiter d’une tendre étreinte fraternelle car mine rien, tu m’as manqué frangin…beaucoup manqué. Je te libère et d’un signe de tête, je t’invite à prendre place au chevet de Raven. Quant à moi, je pars me refugier dans un coin de la chambre, près de la fenêtre pour observer machinalement au dehors et m’occuper l’esprit. Tu te proposes de rester debout. Cette situation est très anxiogène et je vois bien que, toi aussi, tu as du mal à rester tranquille. Je force un tout petit sourire :non t’inquiète. Reste près de lui. Il aura besoin de toi à son réveil, pas de moi c’est indéniable. Il est dans cet état par ma faute. Je suis toxique pour lui. Et pour vous tous. J’ai déjà fait bien assez de dégâts comme ça.

Et c’est ainsi que les heures s’égrainent jusqu’à ce que notre frère se réveille. Ses premières paroles ? Devinez…fidèle à lui-même, ça me désespère…Doyle tente une approche plus détendue en faisant un peu d’humour. D’ailleurs, il parvient même à m’extirper un léger sourire en coin. Mais, notre grand tatoué n’en fait qu’à sa tête, arrache sa perfusion et tente de se lever pour, je l’imagine prendre la poudre d’escampette. Heureusement, notre petit frère le stoppe directement et le cloue au lit aussi sec.

Qu’est-ce que je fous à Seattle ? Ah ouai…quand même ! Complètement à l’Ouest…Si Devon a prévenu les parents, j’vais le massacrer ! Je lève les yeux au ciel, blasé. Cause toujours Rav…
Reste calme et allongé, tu as besoin de repos, alors ne joue pas au con. Mon pauvre Doyle, t’es pas au bout de tes peines ! Sinon je te promets que je vole les menottes de Devon et que j’t’attache de force au lit. Je ne suis pas certain que tu aimes.

Je ris intérieurement. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais tu risques de te faire insulter. D’ailleurs, mon petit cadet, tu me jettes un bref coup d’œil voir si j’ai quelque chose à ajouter. Non ça ira. Je te laisse gérer. Je me contente juste de lever les mains en l’air en guise de réponse. Pourquoi ton regard Rav se pétrifie aussitôt que tu réalises que je suis ici ? Peut-être parce que, depuis tout à l'heure, tu casses bêtement du sucre sur mon dos. Qui a l’air con maintenant hein ? Tu me salues brièvement. Je ne te réponds pas. Je te fixe tout en respectant la loi du silence. Puis, une infirmière mécontente entre pour remettre ta perfusion et te rebrancher aux machines, qui ne cessent de brailler depuis ta minable petite tentative de fuir cette chambre. Je vous laisse échanger quelques mots toi et notre cadet. Je ne veux pas me mêler de votre conversation. D’ailleurs, je ne veux plus m’en mêler, ni prendre les choses en mains. J’en ai assez fait ce soir je crois. On ne dirait pas comme ça, car je cache très bien mon jeu, mais je me sens terriblement mal, rongé par la culpabilité, cette même chienne qui me colle à la peau depuis notre accident.

Pendant que je ruminais dans mes pensées, depuis ton lit Rav, tu t’adresses à moi : J’suppose que c’est toi qui a appelé les secours. Quelle perspicacité ! Pourquoi tu ne m’as pas laissé dans la merde, Devon ? N’est-ce pas évident ? parce que je t’aime pauvre con ! Je te dévisage en silence. Je n’ai pas envie de te répondre. Jusqu’ici la discussion n’a jamais été notre fort. Il parait que les actes parlent plus que les mots, alors, je me rapproche de toi et fais glisser ma main sur ta joue que je chérie de quelques caresses avec mon pouce. Puis, je viens doucement presser mon front contre le tien, fermant un instant les yeux. Je clos finalement cette étreinte par un baiser sur le front avant de rompre le contact et m’éloigner en silence. Mon regard croise celui de Doyle : Je vais chercher des cafés, puis je sors de la chambre sans qu’aucun autre mot ne s’échappe de ma bouche.

Je descends rapidement au rez-de-chaussée puis sors prendre l’air quelques minutes. Non loin de là, près de l’entrée, un banc. Je m’y dirige machinalement et m’assois quelques minutes, en m’accoudant sur mes genoux et observant les camions de pompiers défiler les uns derrière les autres. Putain…je suis crevé...

Quinze minutes passent et je rejoins la fratrie dans la chambre. Rayden est ici près de Doyle. Je lui fais une bise et leur tends les cafés. J’en garde un pour moi, dépose un jus d’orange sur la table de chevet de Rav et retourne bien sagement dans mon coin, en retrait près de la fenêtre. Je souffle légèrement sur la surface brûlante de mon breuvage avant de porter le gobelet en plastique à mes lèvres pour en boire quelques petites gorgées.

code by Silver Lungs


@Rayden N. Whitmore
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Mar 16 Mar - 20:14
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin !

Rayden Whitmore & la fratrie
"Une fratrie n'a de sens que lorsqu'elle est solidaire."

Les journées de repos, cette journée où on pouvait laisser de côté le boulot et les soucis qu’on pouvait avoir avec. Cette journée où on pouvait s’occuper de soi. Cette journée où on a le luxe de faire une grasse matinée, de flâner à ses loisirs favoris et peut-être pour une fois ne rien faire. Mais pour Rayden, une journée de repos n’avait rien à voir avec tout cela. La jeune femme avait besoin d’être constamment en mouvement. Elle devait toujours avoir quelque chose à faire. De préférence, elle voulait se sentir utile. C’était sa façon de garder la tête hors de l’eau et de pas flancher d’une manière ou d’une autre. Le mot flanché avait pas mal de significations et de définitions pour Rayden. Ce n’était pas les idées noires qui lui manquaient, malheureusement. Mais jusqu’à maintenant, elle avait réussi à les réprimer et les enfermer dans une petite boîte de son esprit. Du moins pendant un temps, du moment qu’elle était occupée. Lorsqu’elle était inactive et seule avec elle-même c’était une toute autre histoire.

Cette journée de repos, Rayden avait décidé de l’offrir à des nécessiteux. Elle s’était réveillée tôt pour se rendre à l’autre bout de Los Angeles. Elle avait décidé d’être bénévole dans un centre pour sans abri et mettre à leur service ses compétences de médecin. Beaucoup trop de personnes se privaient de soins médicaux parce qu’ils n’avaient pas les moyens financiers. La demoiselle Whitmore trouvait cela scandaleux. En apportant son aide comme Rayden le faisait, était pour elle, une petite contribution pour combler un tout petit peu l’injustice et l’inégalité qui régnaient. La journée touchait à sa fin, Rayden n’avait plus que deux ou trois patients à voir avant de rentrer chez elle.

La jeune femme pensait que c’était une bonne journée qui se finissait. Mais c’était avant de recevoir un appel de Devon. En y répondant, Rayden n’aurait jamais pensé qu’il lui annoncerait une aussi mauvaise nouvelle. Elle avait appris récemment que Raven se droguait et aujourd’hui il venait de faire une overdose. Il était apparemment dans un état critique. La première chose à laquelle Rayden avait pensé été : elle ne pouvait pas le perdre lui aussi. Elle ne le supporterait pas. La demoiselle Whitmore était submergée par un sentiment de tristesse, de peur et à la fois elle en voulait à Raven. Elle lui reprochait de s’être infligé ça à lui-même, mais également à leur famille. Qu’est-ce qui l’avait poussé à aller jusqu’à un acte aussi extrême ? La jeune femme avait été rattrapée par ses larmes. Elle avait éclaté en sanglots. Si elle s’était écoutée, elle aurait directement pris sa voiture pour rejoindre sa famille. Mais elle s’était également engagée envers les deux personnes qui attendaient depuis des heures leur tour dans la salle d’attente. Après s’être calmée, Rayden les avait accueillis très distraite et préoccupé par l’état de Raven. Elle avait tout de même fait de son mieux pour aider ses patients. Les dernières consultations terminaient, Rayden prit sa voiture en passant un appel à Devon pour avoir des nouvelles. Celui-ci lui avait annoncé qu’il n’y avait aucun changement concernant Raven. C’est une très longue heure plus tard et après avoir affronté les embouteillages de Los Angeles que Rayden arrivait au chevet de Raven. Seul Doyle était dans la pièce quand elle était arrivée. Devon était surement parti prendre un peu l’air. Rayden saluait son petit frère au même moment Devon arrivait avec des cafés. La blonde s’avançait doucement vers Raven, silencieuse et sans le lacher du regard. « Je ne sais pas si je dois te frapper ou te prendre dans mes bras ? » Elle ne lui laissait pas le temps de lui répondre qu’elle le prenait dans ses bras. La première option était aussi très tentante, mais elle était tellement soulagée de le voir les yeux ouverts.

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Jeu 25 Mar - 16:27
 « Oui, tu as raison, ils seraient capables de m'appeler trois fois par jour être sûr qu'il va bien. Mauvais plan.» avait-il soufflé à la réponse de son aîné. Et bien sûr qu'à l'arrivé il avait prévenu leur autre frère même si ce n'était pas de gaieté de cœur, c'était la moindre des choses qu'il puisse faire : ne pas le laisser dans le noir total quant à ce qui se passait ici. Et puis, arrivé à l'hôpital ils s'étaient installés dans la chambre, Devon s'était mis dans un coin tandis que lui restait proche de leur frère. Il n'était pas certain  de comprendre pourquoi Raven  «S'il avait besoin de moi il m'aurait au moins répondu à mon SMS à mon arrivée.» glissa-t-il doucement. Est-ce qu'il lui en voulait ? Peut-être un peu, par ce qu'il avait bien du mal à comprendre le fait d'être ignoré de la sorte. Il voulait juste probablement pas le voir, alors en quoi est-ce qu'il aurait besoin de lui, aujourd'hui ?

Finalement, Raven avait fini par se réveiller, faisant comme d'habitude des siennes... avant de lui poser une question qui lui fit froncer les sourcils.  « J'habite ici depuis deux mois, je vous avais tous envoyé un message, pour vous avertir. Et aux dernières nouvelles les parents vont bien.» Temps de silence, avant qu'il rajoute.  « Riley aussi, si ça t'intéresse.» Est-ce qu'il était froid ? Peut-être un peu trop, mais ça faisait beaucoup à encaisser d'un coup. Peut-être qu'il était en contact avec leur autre frère, mais au cas où il préférait lui rappeler son existence. Ce n'était pas par ce qu'il était un peu en « froid » avec lui qu'il allait l'oublier pour autant, d'ailleurs en froid était un terme un peu fort. Ils avaient juste ces derniers temps du mal à se supporter et se brouillaient. Et son frère avait vite repris la parole en s'adressant cette fois à Devon. Il se poussa un peu pour lui laisser plus de place.

Silence de mort tandis que Devon était parti chercher des cafés et que Rayden était arrivée. Il fit un faible sourire à sa sœur.  « Salut toi, ça va ?» L’aîné était bientôt revenu, il le remercia en prenant le café et se poussa également un peu pour laisser la place à leur sœur qui serait probablement la plus à même à raisonner, ou à s'occuper de Raven.
Et il ne savait plus quoi penser de toute cette situation, il ne savait pas quoi en tirer comme leçon, quoi croire exactement. Il essayait de se convaincre que leur frère n'était pas en état pour réfléchir comme il le fallait ; mais ça faisait deux mois qu'il attendait de ses nouvelles et ça, au final, ça lui restait un peu en travers de la gorge. Comment est-ce qu'il allait pouvoir essayer de réconcilier tout le monde, s'il y a la moindre part de rancœur avec l'un des partis ?
Se taire. Réfléchir. Voir comme le reste allait se passer lui semblait donc la meilleure des solutions.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Lun 29 Mar - 0:24


Doyle ∞ Rayden ∞ Devon


La famille, c'est la où la vie commence et où l'amour ne finit jamais.
J’arque un sourcil : Trois fois ? Tu peux encore faire grimper les enchères… ironisai-je. Je ne sais pas trop pourquoi je fais de l’humour dans un moment pareil…disons que ça m’évite de penser que mon frère se trouve actuellement entre la vie et la mort, et ce, par ma faute.

Une fois dans la chambre, j’insiste pour que tu sois à son chevet. Moi, je préfère éviter. J’estime en avoir assez fait. Assumer d’être l’unique responsable de tout se merdier ne sera pas une masse à faire. On dirait bien que c’est une habitude chez moi. Je me flagelle encore pour ce putain d'accident il y a trois ans…je n’ai toujours pas réussi à me le pardonner, ni à guérir. Et je crois qu'en réalité, je n'en guérirais jamais. Puis maintenant, Raven qui fait une tentative de suicide, on peut dire que j’ai atteint le summum…A son réveil, il reste fidèle à lui-même, ce qui a le don de me péter les couilles ! Et voilà que toi Doyle, tu nous rappelles avec insistance que tu es en ville depuis deux mois. C’est moi où j’y perçois une once de reproche ? t’es pas obligé de faire ça tu sais…Je n’interviens pas. Après tout, c’est votre conversation.

Quelques instants plus tard, Rav’ recommence à jouer les Cozette avec moi. Je me demande vraiment si la coke n’a pas brûlé le peu de neurones qu’il lui reste ! Comment peut-il me balancer une chose pareille ? Comme si j’allais le laisser crever...Je sais très bien ce que j’ai dit tout à l’heure. Or, même si je prends un peu de distance avec lui, ça ne signifie pas que je le laisse tomber. Ce qu’il peut être con sérieux ! Je me lance dans un dernier geste de tendresse et d’amour fraternel envers mon petit frère, puis sors prendre l’air. Je reviens quinze minutes plus tard avec des cafés et un jus pour notre junkie.

Tiens ! Rayden tu es là ! Je te claque une bise sur la joue et pars me refugier dans ma caverne invisible près de la fenêtre. Rav ne semble pas très bavard, et très vite, une infirmière arrive pour lui injecter de quoi dormir. Apparemment, selon ses dires, il reviendrait de loin et il a besoin de beaucoup de repos. Mon cœur se serre et je peine à déglutir tant ma gorge se noue. L’infirmière sort et un silence de mort règne. Personne n’ose parler alors je me lance le premier : Ça fait un an que j’essaie de le faire décrocher de cette merde. En vain ! Ce soir, c’est allé beaucoup trop loin, un bref silence se pose, annonciateur d’une chose importante qui s’apprête à traverser la frontière de mes lèvres. Les bras croisés, le regard grave je reprends la parole : Je suggère le centre de désintoxe. Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord. Je pense que c’est une solution envisageable. Peut-être pas la meilleure, mais c’est la seule qui me vient à l’esprit en ce moment. A vous de voir ! Et puisque tout le monde est au courant hormis les parents, je pense que @Riley N. Whitmore devrait donner aussi son avis. Un autre silence s’impose.

En tout cas, je ne serai pas décisionnaire. J’vous laisse gérer, avouai-je sur un ton extrêmement plat et monotone.

code by Silver Lungs


@Rayden N. Whitmore
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Jeu 1 Avr - 14:54
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin !

Rayden Whitmore & la fratrie
"Une fratrie n'a de sens que lorsqu'elle est solidaire."

Rayden venait à peine d’arriver à l’hopital. Après le premier appel de Devon, la jeune femme avait tenté de faire tout son possible pour être au plus vite au chevet de son second frère ainé. Mais avant elle devait remplir ses obligations et faire le chemin en traversant tout Los Angeles et affronter ses embouteillages monstres. Malheureusement. Rayden en avait eu pour plusieurs heures avant d’arriver enfin à l’hôpital. Raven était éveillé quand elle arriva dans sa chambre. La demoiselle Whitmore avait seulement eu le temps de prendre Raven dans ses bras. Elle ne lui avait pas laisser l’occasion de dire quoi que ce soit ou de s’y opposer. Quelques secondes, plus tard, une infirmière en indiquant que Raven avait besoin de repos. Il avait surtout besoin qu’on lui remonte les bretelles et qu’on lui remette les idées en place. Il fallait absolument qu’il se ressaisisse et surtout qu’il arrête ces conneries. Il ne pouvait pas jouer avec sa vie de cette manière. Rayden n’avait pas eu l’occasion de voir Raven depuis que Devon lui avait appris sa dépendance. La jeune femme ne voulait pas aller le voir uniquement pour cette raison ou lui tomber dessus. Elle aurait préféré attendre le bon moment et maintenant c’était trop tard. Ils avaient bien failli de le perdre aujourd’hui.  

Quand l’infirmière sortait de la chambre Raven s’était endormi quant à Devon, il avait pris la parole. Il suggérait d’envoyer leur frère dans un centre de désintoxication. « J’ai deux questions avant de donner mon avis. Qu’est-ce qui s’est passé aujourd'hui ? Est ce que vous pensez que son overdose était volontaire ou non ? » C’était important pour Rayden d’avoir une réponse à ses deux questions, ça pouvait tout changer. Elle marquait une pause avant de répondre à la dernière phrase de Devon. « Non, tu nous laisse pas gérer. C’est une décision qu’on prend tous ensemble. Personne ne se dédouane. Il faut qu’on soit solidaire, au moins pour cette fois. » Elle regardait à tour de rôle Devon et Doyle pour savoir s’ils étaient d’accord avec elle. Les relations dans la fratrie n’était pas beau fixe, mais ils allaient tous devoir faire des efforts pour se mettre d’accord sur une décision. « Je pense qu’on ne devrait pas l’envoyer dans un centre, si la décision n’est pas unanime... J’ai besoin de voir son bilan toxicologique de son arrivé avant de prendre la moindre décision. » Rayden comptait prendre une décision en tant que sœur, mais aussi en tant que médecin. En tout cas une chose était sûre. Ils ne pouvaient pas laisser Raven continuer sur cette pente. Elle jetait un coup d’œil en direction de son frère allongé dans ce lit d’hôpital avant de dire. « Je pense qu’on devrait en discuter ailleurs et avec Riley. »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Sam 3 Avr - 19:35
Devon avait fini par reprendre la parole, leur suggérant qu'ils mettent  Raven en centre de désintox. Vu ce qui s'était passé ce soir, et vu que ça semblait durer depuis un moment, il fallait bien avouer que c'était une idée qu'il trouvait plutôt judicieuse... mais ça faisait un moment qu'il n'avait pas vraiment parler avec lui... alors il n'était certain dans rien. Il y avait toujours la théorie et la pratique. Il avait sûrement besoin de la fratrie, mais cette dernière était trop éclatée pour que ce soit bénéfique, surtout avec Devon, il ne savait pas trop ce qui s'était passé mais ça devait être encore plus tendu. Riley n'avait pas dû avoir plus de nouvelles que lui, il restait donc probablement que Rayden qui était peut-être proche de lui et encore. Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on en arrive là ? Pourquoi cette complicité semble avoir totalement disparu pour que l'on soit plus ou moins des inconnus aujourd'hui ? Comment remédier à tout cela ?


Leur sœur avait ensuite repris la parole, il l'écouta attentivement avant de se décider à répondre « Moi je bossais, je suis venu à la base pour une faire une intervention, je ne savais pas que c'était lui... Et vu qu'il n'a pas répondu à mes messages, je n'avais aucune nouvelle. Je peux pas définir si c'est volontaire ou plus accidentel. » Il haussa les épaules et réfléchi quelques instants supplémentaires.  « Tu avais des nouvelles régulièrement, toi, Rayden ?» Nouveau temps de silence, cette fois assez court avant qu'il ne reprenne.  « Il faut effectivement voir avec Riley ce qu'il en pense, mais c'est assez difficile de se placer étant donné que ça fait un moment que l'on a pas eu vraiment de nouvelles... mais techniquement, oui ça serait bien. Il a besoin d'aide et je ne suis pas certain que l'on peut lui fournir disons le « matériel » ou l'assistance dont il aurait vraiment besoin. Néanmoins, s'il n'a pas envie d'y aller, de faire des efforts, cela ne servira à rien, au contraire... je crois même que cela serait contre-productif et risquerait de le braquer plus qu'autre chose. Il faudrait trouver un moyen de lui faire accepter sans vraiment l'y obliger, sans qu'il n'y soit totalement contraint.»

Mais ce n'était pas lui qui était le plus proche de Raven, alors tout ce qu'il disait c'était plus de la théorie que de la pratique.. ; dans les faits, dans cette réalité, il doutait que ce soit aussi simple. Et il était même certain qu'ils allaient devoir l'y forcer... par ce que s'ils ne faisaient rien, la prochaine fois ils ne pourraient peut-être pas le sauver.

 « De toute façon je doute que l'on ait réellement le choix, s'il continue à se droguer, ce genre de situation peut se reproduire, volontairement ou non, ou il peut avoir un accident à la con, mettre sa vie, la vie des autres en danger. Et la fin sera peut-être beaucoup plus funeste qu'aujourd'hui.»

Est-ce qu'il était pessimiste ? Peut-être bien, mais ils savaient tous les trois les risques
.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Mar 13 Avr - 10:51


Doyle ∞ Rayden ∞ Devon


La famille, c'est la où la vie commence et où l'amour ne finit jamais.
Je pensais avoir été clair mais visiblement vous avez du mal à imprimer. Surtout toi sœurette. Doyle, c’est comme tu si tu débarquais dans la septième dimension. Tu n’avais aucune idée de ce qui se tramait depuis l’année dernière. Et visiblement l’un comme l’autre demeuriez sans nouvelle. Et après, c’est moi qu’on vient faire chier parce que j’me suis tiré de Seattle ! Mon regard vient tour à tour croiser le votre, en s’assombrissant d’une colère très amère. Puis, c’est sur un ton sec, froid et autoritaire que je réitère ma décision: je pense que tu n’as pas bien compris frangine ! Qu’est-ce que tu crois ? Ça fait des mois qu’il s’est barré. J’ai fait tracer son téléphone et sa carte de crédit, dans l’espoir de ne pas retrouver son cadavre je ne sais où ! Et puis finalement, j’ai découvert que monsieur s’en donnait à cœur joie au Mexique avant de réapparaître comme une fleur aujourd’hui. Donc, je suis allé lui rendre une petite visite, histoire d’avoir quelques explications. Mais vous n’avez aucune idée du mec qu’il est devenu. J’en ai pris pour mon grade ! Et puis, Monsieur a jugé bon de vider son sac en m’envoyant plein de saloperies à la gueule. D'ailleurs, il s’en est donné à cœur joie ! puisqu’il a voulu jouer carte sur table, j’en ai fait de même. La seule différence, c'est qu'il n’est pas capable d’assumer derrière. Pourquoi tu crois qu’on en est là ? Hein Rayden ? C’est à cause de moi s’il a essayé de se foutre en l’air ! Je ne veux surtout pas avoir sa mort sur la conscience. J’ai déjà celle de ma femme et de mon propre fils ! Quoique vous décidiez, je vous suivrais. Mais ne comptez pas sur moi pour être décisionnaire ou prendre les choses en main. Que ça vous plaise ou non ! ça sera comme ça et pas autrement! J’espère m’être bien fait comprendre tous les deux !

Vue la situation, le faire interner dans un centre me parait l’alternative la plus sensée. J’en émets simplement l’idée, après, à vous de décider ! Je suggère aussi que vous mettiez Riley au courant. Il fait tout autant parti de cette famille. Une suggestion que vous semblez tous les deux partager avec moi. D’ailleurs, ton idée frangine de poursuivre cette discussion ailleurs est plus que judicieuse : Bonne idée, ça évitera qu’il détale comme un lapin si jamais cette discussion lui vient aux oreilles. Au cas où la dose de tranquillisant n’aurait pas été suffisante pour l’endormir complètement.

Doyle, tu es tellement naïf que ça en devient risible. Je ne peux m’empêcher de lâcher un ricanement nasal en t’écoutant nous déblatérer ton discours de bon samaritain ! Contre-productif mon cul ! ça fait un an que la discussion n’est plus possible sans qu’il n’aboie comme un pittbull. Il est con et borné ! Et les merdes qu’il prend lui ont totalement ramolli la cervelle ! Je m’en branle que monsieur joue les fines bouches. Tu n’aurais certainement pas le même discours si tu avais supporté ses conneries pendant un an. Et, tu ne dirais probablement pas la même chose quand tu te retrouveras face à son cadavre ! lançai-je avec virulence en haussant le ton.

Comme tu l’as dit, il n’y a pas le choix. Faut frapper un bon coup. On s’en fout s’il peut plus vous voir en peinture. C’est pour son bien. S’il lui reste ne serait-ce qu’une once d’intelligence, il finira par le comprendre !

code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Sam 22 Mai - 16:11
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin !

Rayden Whitmore & la fratrie
"Une fratrie n'a de sens que lorsqu'elle est solidaire."

Pour Rayden, le cas de Raven était une affaire de famille. Ils devaient tous discuter ensemble, n’exclure aucun membre de la fratrie et prendre une décision unanime. Ils avaient bien failli perdre l’un de leur frère aujourd’hui. La demoiselle Whitmore était au courant depuis peu de temps du problème de drogues de son frère aîné. C’est, Devon qui lui avait dit. La jeune femme n’avait rien vu et elle n’avait pas la moindre idée du pourquoi et comment il en était arrivé là. Elle avait tant de questions et très peu de réponses.

Doyle demandait à Rayden si elle avait régulièrement des nouvelles de Raven. « Malheureusement, non. Ça fait des mois que je ne l’ai pas vu. Il ne répond jamais à mes appels et rarement à mes messages. » Il y avait bien longtemps qu’il ne prenait plus la peine de donner ou de prendre des nouvelles. Comme s’il avait voulu tirer un trait sur sa famille, comme si elle n’avait plus aucune d’importance pour ses yeux. À ce moment-là, Rayden aurait dû commencer à s’inquiéter et pourtant elle n’en avait rien fait. Elle s’était focalisée sur son mal-être sans penser que ses frères pouvaient également avoir des problèmes. Qu’ils auraient pu avoir besoin d’elle, sans oser lui demander. Elle aurait dû faire beaucoup plus.

Quant à Devon, il voulait se décharger de tout et laisser le sort de Raven entre les mains de ses jeunes frères et de sa sœur. Une décision qui ne plaisait pas du tout à la jeune femme. Évidemment, elle ne se gênait pas pour lui dire. « Non, c’est toi qui n’as pas compris. C’est une décision qu’on prendra tous les quatre, tu n’as aucun droit de te mettre en retrait après avoir soufflé des idées. Écoutes, ce que je vais te dire ne va sûrement pas te plaire, mais je vais quand même le faire. Ce n’est pas mon problème ce que tu as ressenti ses derniers mois en recherchant Raven. C’est toi qui as décidé de faire ton enquête tout seul dans ton coin sans nous en parler. Sans nous dire qu’il était parti sans laisser aucune trace. C’est toi qui as décidé de nous cacher ses problèmes de drogues. Justement, on a aucune idée du mec qu’il est devenu, mais apparemment toi, tu le sais. Vous vous êtes balancé des horreurs. D’accord, mais ce n’est pas la première fois que ça arrive. On ne peut pas dire qu’on a été une famille très aimable et compréhensible ses dernières années. » 

Rayden se rapprochait de Devon quand il disait qu’il ne voulait pas avoir une nouvelle mort sur la conscience. Elle pouvait le comprendre. Elle aussi avait vécu pas mal de perte dans l’armée et elle en était responsable pour certaines. Mais elle en parlait jamais. Elle posait une main sur son épaule en ajoutant. « Tu crois que moi aussi, j’ai envie d’en avoir une de plus ? Ce qui est arrivé à Raven n’est pas de ta faute. C’est lui qui choisit de se mettre cette seringue dans le bras. Les mots que tu lui as dits, n’importe lequel d’entre nous aurais pu lui dire. Quand tu m’as dit que Raven se droguait, tu ne m’as dit que tu avais besoin de mon aide, pas qu’on allait devoir gérer sans toi. On ne te demande pas d’être décisionnaire ou de prendre les choses en main. Mais de participer autant que nous, on a besoin de toi. Donc, s’il te plaît, ne te braque pas comme ça. »

Ils étaient tous d’accord pour avertir Riley. Il allait devoir venir à Los Angeles pour qu’ils parlent tous de vive voix. Une réunion de famille s’imposait, la première depuis trop longtemps. Rayden était attristée qu’elle doive être organisée pour une occasion aussi dramatique, mais ils n’avaient pas d’autre choix. Ils devaient agir et vite. La jeune femme proposait également de poursuivre cette conversation dans un autre endroit. La chambre de Raven n’était pas le meilleur endroit pour discuter de son cas. « On va à la cafétéria ou dans le parc derrière l’hôpital ? Je reviens, je vais demander une copie des résultats de Raven. » Dit-elle en sortant de la chambre. Rayden s’éclipsa un moment avant de venir avec les documents contenant les analyses que leur frère avait passées ce soir. « Qui se charge d’informer Riley ? » Qui aura la lourde charge de l’informer que l’état de la famille était encore plus catastrophique que d’ordinaire.

Les résultats d’analyses de Rayden étaient plutôt alarmants. Elle avait du mal à en croire ses yeux. « Je suis prête à l’y mettre de force si c’est nécessaire et si ça évite qu’il joue une nouvelle fois avec sa vie. Vu son bilan toxicologique, ce n’est pas accidentel, les taux sont énormes. Si tu ne l’avais pas trouvé aussi vite Devon. Je pense, qu’on aurait une toute autre conversation actuellement. » Une conversation que Rayden espérait ne jamais à avoir ou dans très longtemps, de très nombreuses années. « S’il ne peut plus nous voir en peinture. » Elle insistait bien sur le mot "nous". Bien qu’il dise le contraire, Devon donnait son avis et pour Rayden, il était hors de question qu’il s’éloigne des décisions. « Même s’il finit par nous détester, on peut vivre avec, tant qu’au final, il aille bien. Ce malgré le temps que ça prendra. »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Mar 25 Mai - 21:37
Au moins, il n'était pas le seul qui n'avait pas de nouvelle de Rav' malgré ses essais. Il soupira doucement, il ne savait pas trop si cela devait quand même un peu le réjouir et se sentir du coup moins exclu. Ce n'était pas le moment d'avoir ce genre de pensée, il y avait quand même beaucoup plus grave ! Et puis d'un coup... Devon s'enflamma. Doyle cligna un peu des yeux étonné de sa réaction ! Hey, ils ne faisaient que parler ce n'était pas la peine de les engueuler comme des enfants, d'autant plus quand Raven ne semblait pas les avoir contacté, à eux. Et ils n'avaient pas les moyens policiers pour faire tracer le téléphone. Il allait ouvrir la bouche pour protester, lui expliquer que ce n'était pas de sa faute, que c'était probablement un tout mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que déjà l’aîné avait enchaîné. Et il ne savait plus quoi dire. Qu'est-ce qu'il pouvait dire de toute manière ? Quels mots est-ce qu'il pouvait employer pour améliorer les choses ? La réponse était probablement simple : aucun. Et si lui ne savait pas bien quoi dire,  sa sœur par contre elle, avait plus de répartie... et il était plutôt d'accord avec elle d'ailleurs. C'est vrai, ils n'avaient aucune idée de ce qui se passait, alors pourquoi les blâmer ? Par ce que ça ressemblait à ça, à des accusations par ce qu'Eux n'avaient rien fait et que Devon avait tout géré.... mais ce n'était peut-être pas le moment d'y aller trop fort. Avec douceur ? Oui, mais comment dans ce cas là avec tous ses ressentiments ?

 « Ray' a raison. On doit tous décider ensemble maintenant que l'on est tous au courant.» Enfin, il y en a un qui le sera certainement bientôt, donc on peut considérer que c'est « maintenant », n'est-ce pas ?  « Et on ne peut pas deviner qu'il ne va pas bien s'il ne nous répond pas et si tu retiens les informations en même temps, Devon. Ca arrive à tout le monde de s'engueuler, ce n'est pas pour autant que l'on finit dans un lit d'hôpital. Tu n'y es pour rien, c'est juste un tout.»

Il aurait probablement pu en dire plus, mais il ne savait pas quoi dire. Quels mots ne pas dire pour ne pas réveiller d'autres maux ? Telle était la question. Passons, ces détails là.
Et puis, Devon avait fini par lâché un rire qui ne lui plu pas franchement après une de ses répliques. Il fronça les sourcils en l'entendant parler de la sorte, avant de claquer sa langue contre son palais.

 « Si tu pouvais éviter de me parler comme à un chien, Devon, ça serait sympathique. J'essaye de proposer des idées, elles peuvent ne pas te plaire, mais te montrer blessant et rabaissant ne fera pas changer la donne ; bien au contraire.» lâcha-t-il froidement.  « C'est toi qui était au courant. Peut-être que si tu nous en avais parlé, à tous, on aurait pu t'aider. Alors arrête de nous rejeter la faute dessus, arrête de faire comme si tu es le seul à savoir... le seul à avoir vécu ça. C'est toi qui l'a voulu ; c'est toi qui nous a tourné le dos en nous tenant éloigné.»

Il avait beau dire. Lui, n'était pas certain que tout faire dans son dos était une réelle bonne idée. Ils pouvaient quand même essayer de voir ça avec lui, lui expliquer, puis l'y contraindre si la méthode douce ne marchait pas par exemple.

 « Et s'il nous fait plus confiance, sur qui est-ce qu'il va compter dans sa tête ? A qui est-ce qu'il va se confier ? Peut-être pas pendant, mais après ? Tu crois qu'il voudra voir nos gueules s'il se considère trahi ? On doit faire attention à cet aspect. Oui, c'est pour son bien de faire maintenant ; mais il faut aussi voir plus loin. Si on est ses repères et qu'il n'en a plus... vers qui est-ce qu'il se retournera ? L'intelligence parfois est moins forte que la rancœur et e goût de trahison.»Il soupira doucement avant de souffler à sa sœur.  « Peu importe, je vous suis. Je veux bien l'appeler dès qu'on sera installé... en mettant le haut parleur, on devrait pouvoir communiquer tous les quatre correctement. Ca sera le plus simple.»

Il haussa les épaules préférant ne pas insister sur le fait qu'il n'était pas spécialement d'accord. Que si, ça avait quand même une importance le fait qu'ils le détestent. Mais en même temps, le sauver semblait plus important. L'enfer est pavé de bonnes intentions parait-il. Quel choix semblait le moins désastreux ? Le forcer à aller en cure, sans lui en parler, quitte à détruire le peu qui leur restait, à  ce qu'il ne sache plus vers qui se tourner ? Ou y aller plus doucement, en espérant le convaincre et essayer de garder un peu de confiance... mais en risquant du coup peut-être un peu plus sa vie. Il avait l'impression que ses aînés voyaient au plus proche, mais une cure ne marchait pas forcément et sans soutien il craignait que ça échoue...

 «C'est vous qui le connaissez le mieux, après tout. » finit-il par ajouter.

Il avait donné son avis. A eux de voir s'ils le prenaient en compte ou pas vu qu'il n'était de toute manière pas totalement contre l'y enfermer à cette cure ; il aurait juste préféré une méthode où ils auraient tous plus discuter avant de l'y emmener.


Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit Ven 9 Juil - 11:05


Doyle ∞ Rayden ∞ Devon


La famille, c'est la où la vie commence et où l'amour ne finit jamais.
Visiblement, durant sa petite escapade mexicaine, le frangin a ignoré tout le monde, même toi Rayden, le pilier de notre trio d’antan. Non seulement, tu es restée sans nouvelle mais ce p’tit con n’a jamais daigné vous répondre, toi, Doyle et j’imagine bien aussi, Riley. Qu’il m’en veuille, je peux comprendre, mais pourquoi a-t-il décidé de tourner le dos au reste de la famille ? Ce n’est pas comme si tout le monde l’adulait ou le suppliait d’arrêter la coke. Personne n’était au courant. J’ai fait la promesse de tenir ma langue, c’est vrai, mais les choses sont allées beaucoup trop loin pour continuer à garder le silence. Je t’ai déjà mise au parfum il y a quelques semaines car je me sentais dépassé. J’étais bien loin d’imaginer que cela le pousserait au suicide. Ma décision est prise ! Je te délègue les responsabilités. Visiblement, je ne sais pas m’y prendre. Et puis, pourquoi devrait-il suivre les recommandations de son frère alcoolique ? Il y a bien longtemps que je ne suis plus un bon exemple pour cette foutue famille. Tu es peut-être la seule Rayden qui soit encore en mesure de pouvoir changer la donne.

Je me retire. Je ne veux plus faire de dégâts. J’espère que mon argumentation vous suffira pour comprendre et accepter ma décision. Malheureusement, je peux me foutre le doigt dans l’œil. Tu réagis au quart de tour en me répondant aussi sèchement que moi et me rembarre aussi sec. Sans surprise, tu refuses catégoriquement et tu exprimes ton mécontentement sans prendre de gants, ce qui fait monter les tensions entre nous. Donc, ce n’est pas ton problème ? c’est sa ta réponse ? Tu me reproches d’avoir caché la vérité et d’avoir fait cavalier seul. Tu estimes que se balancer des saloperies à la gueule sont des choses qui arrivent, et tu vas me dire qu’en arriver au suicide est chose courante aussi ? Putain mais réveille-toi un peu Rayden ! Je serre vigoureusement les poing et la mâchoire puis laisse échapper un rire ironique : Une famille ? Quelle famille ? Vous n’avez aucune idée du mec qu’il est devenu ? je ricane de plus bel. Putain mais est-ce qu’au moins vous le connaissiez vraiment  hein ? je hausse fortement le ton. La colère prend subitement le dessus.

Qui d’entre vous avait remarqué qu’il se droguait déjà à Seattle hein ? Peu de temps après mon départ ! Laissez-moi répondre à votre place. Personne ! Vous entendez ? Personne ! Alors ne viens pas me faire chier Rayden avec ton soi-disant discours de On n’a aucune idée du mec qu’il est devenu. Et ne viens pas me parler de notre soi-disant famille. Aucun d’entre vous à Seattle n’a été foutu de remarquer qu’il sombrait déjà depuis un moment. Ah, quelle belle famille, effectivement ! Oui, j’ai fait cavalier seul ! oui j’ai mené mon enquête. Oui je ne vous ai rien dit parce que je lui avais promis, en pensant qu’il retournerait dans le droit chemin. Mais j’avais tort. Oui, ce n’était pas la première fois qu’on s’embrouillait mais j’ai bien cru que ça serait la dernière ! Je le répète, ma décision est prise. Alors, ouvre bien grand tes oreilles et laisse-moi te dire une bonne chose Rayden Whitmore. Je vais te dire exactement ce que tu m’as balancé il y a quelques minutes. Si tu désapprouves ma décision et que tu ne l’acceptes pas, ce n’est pas mon problème ! Tu feras avec !

Tu te rapproches de moi essayant de me convaincre que ce qui est arrivé à notre frère n’est en rien ma faute, que ce sont ses choix et...tu as raison:Je sais ce que j’ai dit Rayden. Mais ça, c’était avant qu’il essaie de se flinguer. Il est fragile et instable. Je ne le suis pas moins et je n’ai fait qu’aggraver la situation. Je ne suis plus le Devon qui portait cette famille. Il y a longtemps que j’ai dégringolé de ce piédestal sur lequel vous m’avez mis. Dans la vie, quand l’heure est venue, il faut savoir baisser les armes et s’avouer vaincu. Je laisse un moment de silence planer puis, te regarde dans le blanc des yeux d’un air triste, dépité et résigné et c’est avec une voix douce et suppliante que je poursuis. Accepte ma décision Rayden. S’il te plait. Je serai là. Je vous soutiendrai. Je vous aiderai. Je ferai tout ce que tu voudras. Mais je ne serai pas décisionnaire. Je ne peux pas sauver Raven tant que je ne saurais pas clean moi-même. Tu le sais. Je dois d’accord m’occuper de moi. Je lutte tous les jours pour résister à ça. Je te prends dans mes bras et t’étreins pendant de longues secondes.

Quand vient au tour de Doyle de donner son avis, je ne suis pas plus tendre. Vue l’urgence, la première solution qui me vient à l’esprit est le centre de désintoxe. Je ne fais que suggérer l’idée mais c’est plus fort que moi, l’ignorance de notre cadet m’insupporte et je l’enchaîne : J’essaie simplement de vous ouvrir les yeux. Je suis peut-être blessant, mais ce n’est pas contre toi. Alors arrête de jouer les victimes ! Remets-toi ! sors un peu de ton monde de bisounours Doyle ! Tu peux me blâmer autant que tu veux pour avoir gardé le silence, ce n’est pas ça qui va faire avancer les choses. Tu me fais doucement rire avec ta petite philosophie. Ça fait longtemps que ça dure. C’est de pire en pire. Et, ce n’est pas ton putain d’optimisme, de gentillesse ou altruisme qui va l’aider. Tu devrais le connaître depuis le temps ! tu sais pertinemment qu’il n’ira pas de son plein gré se soigner, car il n’estime pas avoir un problème. Ses mots : t’inquiète je gère. Tout va bien. Il est dans le déni le plus total. C’est ça le problème ! Vous vouliez savoir. Maintenant vous savez ! le petit dernier n’a pas le temps de réagir que tu proposes d’aller en discuter ailleurs, loin des oreilles de Raven.

Non. Moi je vais rentrer. Je suis crevé. Tu prends le relais ? Je reviendrai en fin de matinée. Pause. Doyle a déjà prévenu Riley quand on est monté dans l’ambulance. J’imagine qu’il ne devrait être là dans la journée.

Mais avant de sortir, tu parcoures son médical. Nou avons la confirmation. La dose de drogue dans son sang n’est pas accidentel. Putain...si j'étais arrivé quelques minutes plus tard...Mon cœur palpite. Une boule à gorge. L'estomac lourd. Les trippes en feu. La nausée. L'angoisse me ronge de l'intérieur. Je baisse les yeux et reste silencieux. Ce n'est qu'après un long moment de silence que je reprends la parole: Je suis d’accord avec Rayden. Peu importe sa colère. Peu importe sa rancœur. Peu importe ses ressentiment à notre égard. Tant qu’il est en vie et en bonne santé c’est ce qui compte. Le reste franchement, j’m’en branle ! Si vous avez besoin d’un appuie policier supplémentaire pour accélérer la procédure d’entrée dans le centre, je ferai mon possible. Néanmoins, je maintiens qu'il vaudrait mieux laisser les parents en dehors de ça pour l'instant. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais Maman et Papa se sont assez fait de cheveux blancs. On pourrait leur en parler quand les choses se seront tassées. Ou pas du tout. A vous de voir ce que vous en dites. Dernière pause. Je vais vous laisser. A tout à l’heure. Et sur ces dernières parole, je franchis la porte  et sors de l’hôpital pour rejoindre mon domicile.

code by Silver Lungs


FIN DU RP POUR DEVON
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon - Page 3 Empty
MessageRe: Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon écrit
Revenir en haut Aller en bas
 
Tu ne t'en tireras pas comme ça frangin ! Raven & Doyle & Devon
Revenir en haut 
Page 3 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
California DREAM♥ :: Closed topics :: 2021 :: Topics-
Sauter vers: