J'apporte les pizzas ! |Jeffrey

J'apporte les pizzas

Plus cette conversation avançait et plus la méfiance de Jeffrey et le mur de verre qu'il avait dressé contre moi, me faisait face. Je mentirais si je disais que cela ne m'impactait pas, je mentirais si je disais que je m'en rejouissais, parce que j'étais loin d'apprécier ce qui se passait de ce garage, au même titre qu'être assis dans un taxis dans un silence glaciale avait été une torture. Seulement, la seule fautive à tout ça, c'était moi. Moi et seulement moi et Jeffrey ne faisait que me mettre face aux conséquences de mes décisions. Est-ce que c'était totalement justifié, pour lui certainement, pour moi, peut-être pas autant. Pour autant, quoi que je dise, quoi que je fasse, j'étais aujourd'hui à ces yeux une vipère tapi dans l'ombre qui serait prêtre à le mordre si ça pouvait servir mes intérêts. La preuve en est qu'il me pensait capable de me service de Jaimie pour arrivé à mes fins avec lui. J'avais mis toutes mes tripes et toute ma sincérité, à tenter de le convaincre du contraire et honnêtement je n'étais même pas certaine d'être parvenu à faire ne serais-ce qu'un petit éclat dans le mur qui nous séparait."Je ne vois pas ce qui te fais pensé que je ne les assumes pas... Chaques décisions que j'ai prise je m'y suis tenu et ça n'a pas été pour certaine une partie de plaisir. Tenter d'applanir les choses entre nous en est une autre et jaimie ne me sers pas d'excuse pour y parvenir, si tu veux bien me croire au moins sur ça." Jeffrey ne semblait pas très confiant quant à son rapprochement avec Jaimie et il est vrai que je n'avais pas eu beaucoup de retour sur leur rencontre, mais je savais que Jaimie n'avait pas été un ange. "Je suis peut-être un peu trop optimiste, mais moi je suis certaine que tu finiras par avoir une place dans la vie de Jaimie, peut-être plus vite que tu ne le crois. Il faut lui laisser le temps de surmonté sa colère". Ces mots firent echo dans ma tête et je me demandais si j'avais laisser assez de temps à Jeffrey pour surmonter sa colère envers moi. Je le pensais, mais je n'en étais plus si sûr à présent. A ces mots, alors qu'il m'avouait qu'il ne gagnerait rien à m'insulter, je me sentis un peu soulagé, ce n'était probablement pas son but, mais je ne pu m'empêcher de lui offrir un sourire en guise de remerciement, sans chercher a savoir ce qu'il mettait à la fin de sa phrase resté en suspend. "Ok"

En silence, je m'étais concentré sur les soins a apporté à sa main. Il ne c'était pas louper de ce que j'avais pu constater, mais ça ne semblait pas aussi grave, une fois la plaie propre. Pour autant, je n'étais pas médecin alors il aurait plutôt intérêt à montrer ça à un professionnel. Mais à présent son bandage était fait et je n'avais plus vraiment de raison de rester là. Et alors qu'il m'assurait qu'il ne me ferais aucun mal, je ne pus m'empêcher de retenir une larme qui coulait le long de ma joue. La culpabilité, cette putain d'émotion qui me rongeait depuis si longtemps que je ne serais dire depuis quand exactement. Toute ma vie, j'avais eu cette sensation de ne pas être 'assez'. Je n'avais pas été assez bien pour mon père au point qu'il avait préféré ce faire passer pour un autre, pour Seth qui était partie refaire sa vie ailleurs broyant mon coeur au passage. Je n'avais pas été assez forte pour battre mes addictions qui n'avait cessé durant tant d'année de reprendre le pouvoir sur moi, pas assez forte pour assurer ma propre défense et pas assez brave pour rester à LA. Mais cette culpabilité là, ce révéla être l'une des pires. Savoir que contrairement à lui, moi j'avais été capable de faire souffrir celui que j'aimais. Alors, quand il me conseilla de ne pas me détester parce que lui ne me détestait pas, je ne sus quoi répondre, l'étau autour de mon coeur venait de se serrer davantage: La culpabilité... Pourtant, j'aurais du m'en rejouir, c'est ce que je lui demandais depuis que j'avais remis les pieds à LA. En guise de réponse, je l'informai qu'il serait préférable que je parte et il acquiesça."Bonne journée Jeffrey" Je le saluais d'un maigre sourire et pris le chemin de la sortie, m'autorisant un dernier coup d'oeil avant de passer les portes.

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J'apporte les pizzas !

Ellen Braden & Jeffrey Anderson

Ellen souhaitait aplanir les choses entre nous. Mais est-ce que moi, j’en avais envie ? Honnêtement, non ! À quoi bon ? Qu’est-ce que m’avait apporté une amitié ou une relation avec elle ? La réponse était simple, rien de positivement finalement. Ça n’avait été qu’une perte de temps pour moi. Je n’avais donc aucune envie de retenter l’expérience. « Si tu le dis. » Si elle pensait assumer toutes ses décisions, c'était très bien pour elle. Je n’allais pas la contredire.

J’avais ri en entendant Ellen être persuadée que mon rapprochement avec mon fils se ferait plus rapidement que ce que je pensais. Elle n’avait pas eu la version complète de l’histoire si elle pensait cela. La rencontre avait été un véritable fiasco et ça avait été bien pire que ce que j’avais pu imaginer. Je me doutais, que Jaimie n’accueillerait pas la nouvelle avec joie, jamais je ne me serais attendu à une telle violence de sa part. Même Sanaa avait été surprise, elle ne s’y attendait pas alors qu’elle le connaissait bien. « J’ai l’impression que Sanaa ne t’a pas raconté toute l’histoire. Il a un sale caractère et il semble rancunier. » On peut dire tout de même s’il avait de qui tenir. Ni Sanaa, ni moi, n’étions des cadeaux niveaux caractères. On était plutôt difficile.

Insulter Ellen ne m’aiderait pas à aller mieux. Donc je n’avais aucun intérêt à utiliser des injures à son égard. Je devais tout de même reconnaître que j’en avais pensé à certains moments, mais je les avais gardés pour moi. Elle m’aidait à faire mon pansement sur ma main qui était désormais invalide. Mais j’avais encore pas mal de boulot, ça allait seulement me prendre plus de temps que prévu. Jeffrey avait vu la fine larme qui coulait sur la joie d’Ellen, mais il faisait comme s’il ne l’avait pas remarqué. Il ne voulait pas se faire avoir ou être amadoué par des larmes. Les pleurs les laissaient indifférents la plupart du temps sauf chez certaines femmes et malheureusement pour lui Ellen faisait partie de ses exceptions.

Après une petite conversation, où j’en avais dit bien plus, que ce que j’aurais voulu, Ellen conclut cet échange. Elle me souhaitait une bonne journée avant de prendre la direction de la sortie. Quant à moi, je me contentai de lui adresser un simple « au revoir » avant de retourner à mes réparations.

FIN DU SUJET

AVENGEDINCHAINS

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J'ai plein de défauts. Je suis pas ce qu'on appelle un type bien...