Je saute sur le dos de mon frère, l'idée de me faire monter de la sorte me plaisait énormément, il joua le jeu, à mon plus grand plaisir. D'accord, j'avais l'impression d'avoir sept ans, mais qu'importe, il le faisait et me laisse tomber dans mon lit dans ma chambre. Je ris à ses paroles, lui disant. "Tu sais pas me dire non !" Je lui tire la langue, l'observant quitter la pièce, je me redresse du lit et je me reste assise regardant autour de moi. Revoir ma chambre après un long moment d'absence faisait bizarre, je n'imaginais même pas pour Kristian. Qu'es que j'aimais cette chambre, mes livres qui d'ailleurs me manquer pour certain, je n'allais pas repartir les mains vide.

Je me lève de mon lit, me rendant à ma bibliothèque, je laisse mes doigts glisser sur mes livres sourire aux lèvres, puis je sentis quelques choses sur mon dos, je me retourne et j'aperçois mon frère avec une arme à la main, je roule des yeux. "Pathétique !" Dis-je allant vers un fauteuil prenant le coussin lui lançant. Sans étonnement je rate la cible, à son plus grand plaisir et il m'attaque à nouveau, je m'assois sur le fauteuil cachant mon visage ramenant mes jambes vers mon torse lui disant en riant. "Arrête !"

Mon frère arrive dans la chambre, m'attaquant, je me protège le mieux que je peu, lui demandant d'arrêter. Mais qui à inventer ses armes, elles sont fait exprès pour les frère et sœur pour s'embêter je suis sûr. Il me demande alors qu'es qu'il aurait en échange, je réfléchis tant que mal à une idée lui disant. "Je te commande la meilleure Poutine du coin !" Qui dit Canada, dit Poutine, sérieusement, nous allons pas passer le séjour sans en manger au moins une fois, puis je le savais gourmand, l'attiré avec la nourriture est une merveilleuse idée.

Passer des moments comme ça avec mon frère me manquer. Certes nous nous voyons, mais beaucoup entre deux réunions et moi entre deux cours, cette fois nous allons profiter l'un de l'autre quelques jours, bon nous allons surtout nous taquiner. Je remercierais jamais assez mes parents d'avoir adopter Kristian, sans lui, je serais surement pas celle que je suis au jour d'aujourd'hui, je n'aurais jamais osé partir faire mes études à l'étranger, il me soutient, me comprend, bref je l'aime énormément, même si il me saoule avec son arme en plastique.

En clair pour résumé notre séjour, nous avons passer beaucoup de temps à s'amuser, profiter, rire, j'ai même pleurer. Trop d'émotion en si peu de temps, trop émotive vous me direz. Mais cela faisait beaucoup de bien d'être entouré par ce qu'on aiment. J'ai beaucoup de chance d'avoir cette famille, d'être soutenue et aimé.