Re: I'm only human - Sanaa & Devon écrit Mer 16 Fév - 9:58
I’m only human
Sanaa & Devon
«La mort est celle qui nous fait réaliser l’importance que certaines personnes ont à nos yeux »
Je t’apprécies beaucoup Sanaa, peut-être un peu trop, ça je pense que tu as dû le comprendre, mais je n’ai pas envie de rentrer dans les détails de ce que je viens de subir aujourd’hui juste pour tes beaux yeux ! J’entends ce que tu dis et je le comprends tout à fait. Je ne suis juste pas prêt à en parler alors j’imagine que ton fils aussi. La seule chose que je te demande, c’est un peu de temps. Mais, tu ne sembles pas prédisposée à me le donner. Ce que tu peux être bornée ! Je comprends l’égoïsme dont on fait preuve juste par amour pour nos enfants, mais mettre les pieds dans le plat de la sorte, juste pour te sentir plus proche de ton fils, n’est pas la meilleure solution, ni la priorité. Qu’est-ce que tu cherches à prouver ? que tu es une bonne mère ?
Bien sûr, cette fois, je fais preuve d’un peu plus de tact, de respect et de sensibilité. Je ne voudrais pas paraître aussi connard que l’autre jour dans ta cuisine. Et pourtant, non satisfaite de la réponse que je t’ai apportée, ta main quitte la mienne mais ton regard s’intensifie et ta voix s’éclaircit : De toute façon, je le saurais d’une manière ou d’une autre. J’aurais simplement préféré, que ce soit toi qui me le dises...Crois-moi, j’ai déjà encaissé bien pire... Je sais ce dont Jaimie a besoin, je n’ai pas besoin, que tu me le dises... Tu ne veux pas, mais tu me fais quand même ta leçon de morale. Si j’avais besoin de tes conseils, je te l’aurais demandé, mais ce n’est pas le cas. Mais bon, tu donnes quand même ton avis, quoi qu’il arrive. N’est-ce pas ? Touché ! Je me pince les lèvres. Dommage que tu voies les choses sous cet angle. Des conseils sont tout de même bons à prendre même si on décide de ne pas les suivre. Malheureusement, tu me vois encore comme le sale moralisateur qui te juge et pas comme un ami qui te veux du bien.
Le feu est passé au vert. lances-tu sèchement pour mettre un terme à la conversation. Je mords l’intérieur de ma joue sans quitter tes prunelles brunes agacés qui voguent dans le paysage au dehors. Bah voyons ! T’as pas eu ce que tu voulais donc tu maintenant fais la gueule. Franchement, qu’est-ce que tu croyais ? qu’en posant ta main sur la mienne j’allais courber l’échine ? Ce n’est pas parce que j’ai succombé une fois que tu obtiendras tout ce que tu veux de moi. Je vaux mieux que ça.
Ouai, dis-je froidement avant de focaliser de nouveau mon attention sur la route. Ma quintuplé resserre son étreinte autour du levier de vitesse et enclenche la première. J’suis pas aveugle, ajoutai-je sèchement. Le reste du chemin s’effectue dans un silence des plus éloquent. Je n’ai pas envie de m’engueuler avec toi dans de telles circonstances. J’ai bien plus important à penser comme l’état de Doyle. Outre les délires hallucinatoires et paranoïaques de Raven, je dois m’assurer que Rayden et Riley soient en sécurité. Et puis, je déteste le reconnaître, mais tu as raison, je dois voir un toubib. Ça urge. Arrivés à destination, je m’arrête au dépose minute. Un dernier regard. Un dernier silence : prenez soin de vous.
(c) princessecapricieuse
Sanaa J. Keagan
Je m'appelle : Coccinelle et j'ai : 31 ans. J'ai débarqué le : 14/07/2016 sur California Dream. J'ai posté : 2364 messages et j'ai un total de : 27 points. J'ai choisi : Vanessa Hudgens comme célébrité et je dois mon avatar à : coccinelle. J’interprète également : Ruby A. Turner, Cordelia L. Henstridge & Blake R. Hartfield
JAKE • JAIMIE & JAKE • BEVERLEY • SETH • JAIMIE • JAMES • BAL • AGATHE Coucou moi c'est : Sanaa Jaëlyn Keagan Actuellement, je suis : célibataire et j'ai une préférence : pour les hommes. J'ai : un garçon de 15 ans, Jaimie Keagan et une fille de 6 ans, Lily White-Keagan. J'ai trouvé un job, je suis : styliste et propriétaire de la boutique Keagan's Clothes.
Re: I'm only human - Sanaa & Devon écrit Ven 18 Fév - 21:11
I'm only human.
Devon Whitmore & Sanaa Keagan
“Le vol est permis... uniquement dans le cadre d'un baiser.”
L’ambiance dans la voiture était devenue froide, tendue, distante et silencieuse. Le chemin se poursuivait de cette façon jusqu’à l’arrivée à l’hôpital. Devon déposait Sanaa au dépose minuit. « Merci. Pense à voir un médecin… » Elle hésitait un moment avant d’ajouter. « Tu l’as promis… » Malgré tout, la brunette s’inquiétait toujours pour lui. Elle tenait à ce qu’il aille voir un médecin. Il fallait qu’il s’assure qu’il n’avait pas de problèmes de santé et des séquelles importantes à la suite de l’explosion.
En arrivant à l’hôpital, la brunette s’était précipité à l’accueil pour savoir où se trouvait Jaimie. Elle n’avait aucune idée de son état de santé. Elle voulait être informée, avoir des nouvelles de son fils. Il venait tout juste d’être admis à l’hôpital. Sanaa attendait que l’infirmière retrouve le dossier de Jaimie et qu’elle lui dise où elle pouvait le voir. Une attente qui avait semblé interminable pour la jeune femme. On l’avait conduit dans la chambre de son fils où se trouvait un médecin qui l’informait de l’état de santé du petit Keagan. Apparemment, ils s’en sortaient plutôt bien, ses blessures ne paraissaient pas sérieuses. Il était tout de même par précaution sous surveillance. Il avait reçu un coup assez violent sur la tête pour le faire saigner. Sanaa était plus que rassurée. Elle appelait Jake pour lui donner des nouvelles de l’adolescent. Elle ne profitait aussi pour prendre des nouvelles de Lily. La jeune mère n’avait pas vu sa fille de toute la journée.
Sanaa laissait Jaimie se reposer. Elle profitait de ce moment pour se faire soigner à son tour. Maintenant, que l’adrénaline était tombée, son épaule la faisait terriblement souffrir. Elle était tombée d’une échelle et elle avait atterri directement sur son épaule. Une infirmière était venue désinfecter les multiples petits plaies causait par l’explosion de la vitre de son magasin. Sanaa s’y trouvait tout près quand c’est arrivé. Elle était en train de changer la vitrine de sa boutique. Elle avait quelques petits débris de verre dans la peau qu’on lui avait soigneusement retiré. Après une radio, le médecin avait conclu à une luxation de l’épaule, elle s’en sortait avec un atèle. La demoiselle Keagan repassait dans la chambre de Jaimie où elle y croisait sa mère qui était venue prendre des nouvelles de son petit-fils. Sanaa voulait profiter de sa présence pour rentrer chez elle prendre une douche. Elle souhaitait se débarrasser de la poussière liée à l’explosion dont elle était recouverte et de ses vêtements tâchés de sang.
Avant de partir Sanaa souhaitait s’assurer que Devon allait bien. Surtout, elle lui devait des excuses, elle devait lui faire en personne. Elle avait eu un comportement vraiment horrible dans la voiture. La jeune femme pouvait parfois se montrer détestable et complètement égoïste. Elle s’en rendait compte. Elle s’en voulait et elle se sentait même honteuse d’avoir fait subir ça à Devon. La brunette se rendait à l’accueil de l’hôpital, où elle tentait de savoir si Devon Whitmore avait été admis. Mais n’ayant aucun lien de parenté avec lui, on refusait de lui communiqué des informations. Sanaa allait donc se contenter de l’appeler en espérant qu’il accepte de lui répondre. Dans le cas contraire, il aurait totalement raison de lui raccrocher au nez. Alors qu’elle disait qu’elle comprenait et qu’elle remerciait la femme à l’accueil. Un médecin, une jolie femme blonde l’interpellait en lui demandait si elle cherchait Devon. Après que Sanaa l’est confirmé, le médecin se présentait comme la sœur de Devon. Sanaa se présentait à son tour avant qu’elle discute un peu avec la jeune femme. Rayden lui donne le numéro de chambre de son frère. La brunette la remerciait avant de se rendre vers la chambre de son ami.
La porte de la chambre était ouverte. Sanaa frappait avant d’y rentrer tout doucement. « Avant que tu ne me mettes à la porte et tu aurais complètement raison. Je voulais te présenter mes excuses pour mon comportement de tout à l’heure. J’ai été très égoïste. Je n’ai pas pensé à toi. Je n'ai pas pensé du tout que tu ne pouvais pas en parler, que tu n’aurais pas envie de revivre tout ça. Je te demande pardon. Je n'ai aucune excuse, j’ai montré mon pire côté, celui d'une gamine pourrie gâtée. » Elle avait parlé avant de le laisser réagir, de lui laisser le temps de lui demandé de partir.
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▬ “Je ne veux pas bâtir ma vie sur les sentiments parce que les sentiments changent. Ils sont fragiles et incertains. Tu les crois profonds et ils sont soumis à une jupe qui passe, à un sourire enjôleur. Et puis... des gens qui s'aiment pour la vie, moi, je n'en connais pas.”
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Re: I'm only human - Sanaa & Devon écrit Dim 20 Fév - 23:12
I’m only human
Sanaa & Devon
«La mort est celle qui nous fait réaliser l’importance que certaines personnes ont à nos yeux »
Merci. Pense à voir un médecin… Tu l’as promis… Pendant un court instant, je ne dis rien. Je déglutis, face ton regard insistant qui attend une réponse. Je me contente simplement d’acquiescer d’un petit signe de la tête, ainsi tu peux t’en aller l’esprit tranquille. Sans plus attendre tu claques la porte de la bagnole tandis que je t’observe peu à peu t’éloigner jusqu’à ce que ta silhouette disparaisse lorsque tu t’engouffres dans le bâtiment hospitalier. Je cale ma tête contre l’appuie tête puis lâche un profond soupire nasal. L’air que j’inspire est semblable à un couteau qui écorche ma cage thoracique et m’extirpe ainsi un râle de douleur. Le moteur toujours en marche et bien ronronnant, je prends dix minutes pour passer quelques coups de fil : d’abord je m’assure que ma fratrie soit en sécurité. Rayden et Riley vont bien. Dieu merci, ils étaient ailleurs lorsque le centre est parti en fumée. Quant à Raven, je l’ai vu partir avec une blonde, sans doute son amie Erika. Je m’occupe ensuite de joindre les parents pour les prévenir de ce qui s’est passé et les mettre au courant de l’état de Doyle. Et puis, je termine par les collègues. Une fois l’agence téléphonique close, je repose mon téléphone pour aller me garer au parking des urgences.
Une fois dans l’antre médicale infernale, il s’est écoulé un nombre incalculable d’heures avant que je sois pris en charge par un médecin. J’ignore combien de temps je suis resté à poireauter en salle d’attente…j’ai dû m’assoupir une bonne dizaine de fois. Heureusement, Rayden est arrivée et m’a fait passer toute une batterie d’examens. Finalement, j’écope de grosses fractures des côtes qui semblent être à l’origine de mes douleurs respiratoires, ainsi que quelques contusions. Je risque d’en avoir pour un moment ! d’autant plus que je n’ai que de la morphine pour calmer la douleur. Une vraie partie de plaisir ! Ma sœur s’est donc débrouillée pour m’obtenir une chambre assez rapidement, à l’étage des traumas. Hey ! devinez quoi ? dès l’instant où je me suis avachi comme une merde dans le pieux de la chambre, j’ai sombré dans un sommeil draconien.
Le bruit d’une main douce et délicate vient toquer à ma porte. Mes paupières s’ouvrent et mon cerveau se reconnecte. C’est l’infirmière qui vient m’apporter mon repas et mes médicaments. Elle change par la même occasion ma poche de morphine. Je la salue, baille un coup puis me redresse doucement. Je m’étire un peu mais la douleur se manifeste à nouveau et à nouveau, je laisse échapper un râle de douleur. Je remercie la demoiselle pour les mets fantastiques (ironique) ! Allons bon ! on ne va pas se leurrer, la bouffe de l’hôpital, c’est dégueulasse !
Je me verse un peu d’eau puis avale mes cachetons. J’attrape la télécommande et allume la télé. Je baille de nouveau, passe ma main dans mes cheveux et me gratte le haut de la tête. J’attrape le fromage de mon plateau et l’étale généreusement sur le minable petit morceau de pain qui accompagne mon repas. Je m’apprête à le fourrer dans mon gosier lorsqu’on toque de nouveau. Je m’arrête juste avant que mes dents ne s’enfoncent dans ma tartine fromagère. Mon regard bifurque alors en direction de la porte. Je n’ai guère le temps de réagir que ton joli visage apparaît comme une oasis en plein désert. Sanaa ? est-ce que…est ce que j’hallucine ? Vous le savez, c’est bien connu, la morphine donne des hallus. Alors, je demande au cas où…mais voilà que ta jolie voix s’éclaircit et résonne entre les quatre murs de cette chambre : Avant que tu ne me mettes à la porte et tu aurais complètement raison. Te…mettre à la porte ? Je voulais te présenter mes excuses pour mon comportement de tout à l’heure. Tes excuses ? ton comportement ? Mais ! Je… J’ai été très égoïste. toi ? Non ! mais…Je n’ai pas pensé à toi. Je n'ai pas pensé du tout que tu ne pouvais pas en parler, que tu n’aurais pas envie de revivre tout ça. Je te demande pardon. Je n'ai aucune excuse, j’ai montré mon pire côté, celui d'une gamine pourrie gâtée. Soupire intérieur. Sanaa…
Tout est allé si vite. Mes yeux encore stupéfaits te fixent en silence tandis que désormais mon esprit t’encense. Je ne m’attendais pas à ta venue et encore moins à des excuses. C’est vrai que tu as été égoïste, mais c’est un trait de caractère qui nous colle à la peau quand on devient parent. Plus rien n’a d’importance. On remuerait ciel et terre pour nos enfants. Je le sais. Tu le sais. Alors, sache que je ne vais pas te blâmer pour être une mère qui aime son enfant. Tu vois Sanaa, je suis toujours là, silencieux, immobile, interdit, pris au dépourvu. Allez ! réfléchis Devon. Réfléchis ! ne reste pas sans rien dire ! Je te souris doucement, et t’adresse un petit signe de la tête en guise de remerciement. Je pose ensuite ma tartine sur mon plateau, me frotte les mains et me racle finalement un peu la gorge : Tu tombes bien. J’allais déjeuner. Tu veux te joindre à moi ? demandai-je avec un léger haussement d’épaule. J’ai un jeu de cartes sur ma table de chevet. On pourra se faire quelques parties de huit américains. Ou si tu préfères, on peut regarder les épisodes de l’inspecteur Derrick, ajoutai-je en désignant la télévision. Petite grimace doublé d’un sourire malicieux, quoique ça risque d’être bien soporifique. Tu vois, je ne reviens pas sur le sujet. Tu dois probablement trouver ça étrange mais, c’est ma manière à moi d’oublier et passer à autre chose.
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Sanaa J. Keagan
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JAKE • JAIMIE & JAKE • BEVERLEY • SETH • JAIMIE • JAMES • BAL • AGATHE Coucou moi c'est : Sanaa Jaëlyn Keagan Actuellement, je suis : célibataire et j'ai une préférence : pour les hommes. J'ai : un garçon de 15 ans, Jaimie Keagan et une fille de 6 ans, Lily White-Keagan. J'ai trouvé un job, je suis : styliste et propriétaire de la boutique Keagan's Clothes.
Re: I'm only human - Sanaa & Devon écrit Sam 26 Fév - 14:05
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Devon Whitmore & Sanaa Keagan
“Le vol est permis... uniquement dans le cadre d'un baiser.”
Avant de faire un saut chez elle, Sanaa avait voulu prendre des nouvelles de Devon. Il avait beau lui dire que ça allait, d’avoir conduit jusqu’à l’hôpital, il n’était pas médecin. Il avait besoin d’en voir un. C’était plus prudent et c’était l’accord qu’il avait passé avec la jeune femme. Ce n’était pas, rien ce qu’il venait de vivre. Il avait tout de même été victime d’une grosse explosion. C’est par un heureux hasard que la sœur de Devon qui était visible médecin dans cet hôpital entende la conversation entre Sanaa et la femme à l’accueil. C’est de cette façon que les deux femmes s’étaient rapidement rencontrées. La demoiselle Keagan aurait pu se contenter de demander des nouvelles à Rayden. Mais ce n’était pas la seule chose que la brunette voulait faire. Elle devait également des excuses à Devon. Elle préférait ne pas attendre pour les lui présenter. Aujourd’hui encore, elle avait la preuve que la vie était trop courte. Il était donc préférable de ne pas reporter à plus tard ce qu’on pouvait faire dès maintenant.
Sanaa s’était présentée dans la chambre de Devon. Elle ne lui laissait pas le temps de réagir avant de débiter des paroles qui avaient pour seul objectif de lui demander pardon. Elle se trouvait très égoïste à propos de son comportement dans la voiture. Elle avait laissé son côté de pourri gâté prendre le dessus. Pourtant, c'était un aspect chez elle qu’elle tentait de gommer depuis plusieurs années. Apparemment, c’était une cause qui était définitivement perdue. Elle avait conscience qu’elle avait dépassé les bornes pour cette fois. Le policier ne répondait rien à la demoiselle Keagan. Il se contentait de lui faire un signe avant de l’invité à se joindre à lui pour déjeuner, de jouer aux cartes ou de voir un épisode de l’inspecteur Derrick. La jeune femme s’approchait de quelques pas vers Devon. Le regard de la jeune femme le parcourait ou plutôt il parcourait chacun de ses pansements et bandages visibles. Son regard se posait ensuite sur sa poche de morphine et pour finir sur la télévision avant de lui répondre. « Tes propositions sont très tentantes, mais je vais devoir les décliner. Mais tu viens de m’apprendre que l’inspecteur Derrick existait encore. Je pensais que c’était un programme qui était passé dans les archives. » Elle marquait une pause avant d’ajouter. « Je suis simplement passée prendre de tes nouvelles et te présenter mes excuses. Je vais profiter que ma mère soit avec Jaimie pour aller prendre une douche, me changer et récupéré des affaires pour Jaimie. Si tu as besoin de quelque chose, je peux en profiter pour te les apporter… Pour me faire pardonner de te laisser seul avec ce délicieux déjeuner, je te propose de faire une promenade à mon retour. J’ai l’accord de ta sœur, j’ai eu le plaisir de la rencontrer. C’est elle qui m’a donné le numéro de ta chambre. Elle avait par contre deux conditions, la première, que tu prennes un fauteuil roulant et la seconde qu’on reste à proximité de l’hôpital. Tu en dis quoi ? »
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▬ “Je ne veux pas bâtir ma vie sur les sentiments parce que les sentiments changent. Ils sont fragiles et incertains. Tu les crois profonds et ils sont soumis à une jupe qui passe, à un sourire enjôleur. Et puis... des gens qui s'aiment pour la vie, moi, je n'en connais pas.”
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Re: I'm only human - Sanaa & Devon écrit Mer 16 Mar - 13:22
I’m only human
Sanaa & Devon
«La mort est celle qui nous fait réaliser l’importance que certaines personnes ont à nos yeux »
Tes propositions sont très tentantes, mais je vais devoir les décliner. Fais chier ! moi qui me réjouissais de t’avoir un peu pour moi.
Bah merde ! J’pensais que ce bon vieil inspecteur ferait son effet ! répondis-je taquin tout en haussant les épaules.
Mais tu viens de m’apprendre que l’inspecteur Derrick existait encore. Je pensais que c’était un programme qui était passé dans les archives. Un sourire amusé étire la commissure de mes lèvres : en théorie, ça l’est. Mais il y a des vieilleries qui redeviennent à la mode ! entre nous, l’inspecteur Devon est bien plus attrayant ! plaisantai-je.
Attends...tu es simplement venu pour des excuses ? Je mords l’intérieur de ma joue tandis que mon regard vient s’échouer sur ma tartine : ça aurait pu attendre tu sais…comment va Jaimie ? j’espère entendre de bonnes nouvelles. Sincèrement. Bon j’imagine que si ça n’était pas le cas, tu ne serais pas ici. D’ailleurs, comme tu me l’expliques, tu profites de la venue de ta mère au chevet de ton fils pour rentrer te changer et récupérer quelques affaires pour vous : Oh alors c’est donc ça cette odeur ! plaisantai je, avant de reprendre mon sérieux. D’accord. T'as raison. Profite en pour te reposer. T’as une sale tête ! Je redouble un sourire avant d’ajouter, mais ça ne te rend pas moins ravissante.
Tu te proposes de passer chez moi pour me rapporter quelques un de mes effets personnels. Je mords ma lèvre inférieure, plisse légèrement les yeux tout en faisant mine de réfléchir. Vous la voyez, vous aussi ? cette petite ampoule qui s’illumine au-dessus de mon crâne ?Hum bah, c'est si joliment proposé que ça ne se refuse pas ! Alors...j’dirais pas non à une bonne gaufre au Nutella, avec de la crème chantilly et supplément Smarties et Tagada. Ah oui ! et aussi un chocolat Viennois bien chaud avec off course de la chantilly. Beaucoup de chantilly ! Et une pointe de cannelle aussi ! Soupoudrée sur la crème pour la petite touche colorée ! je te dévisage avec les mêmes yeux que ceux du chat Botté de Schrek avant de me mettre à rire comme un couillon. J’plaisante ! Je ne veux de particulier. T’inquiète pas. Mes frères s'en chargeront. Ils bougeront un peu leur cul, au lieu de lambiner chez eux ! dis-je avec humour pour très poliment décliner ta proposition.
Pour me faire pardonner de te laisser seul avec ce délicieux déjeuner, je te propose de faire une promenade à mon retour. Je te fixe, à la fois surpris et charmé par ton attention, puis te souris avec douceur. Sanaa. T’es pas obligée de faire ça tu sais…t’inquiète pas pour m… mais, j’n’ai guère le temps de finir ma phrase que tu me coupes aussitôt.
J’ai l’accord de ta sœur, Hein ? Rayden ? comment ça ? Tu as … j’ai eu le plaisir de la rencontrer. Euh…d’accord.C’est elle qui m’a donné le numéro de ta chambre. Je vois. Elle avait par contre deux conditions, Mais ! je… la première, que tu prennes un fauteuil roulant et la seconde qu’on reste à proximité de l’hôpital. Tu en dis quoi ? Je te dévisage les yeux ronds, circonspect. En d’autres termes, comme un con. Si j’m’attendais à ça ! Que Rayden et toi…Vous…Il me faut un certain temps pour que l’ensemble des infos monte au cerveau. Bah ouai, j’suis un mec ! vous m’excuserez ! donc, si j’comprends bien, t’as réussi à négocier une sortie pour moi, avec ma frangine. J’me demande de quoi d’autres vous avez pu bien discuter toutes les deux. Oh putain ! je sens qu’elle va me bombarder de questions à ton sujet ! je me pince les lèvres puis me gratte l’arrière de la nuque:Vous…vous avez comploté toutes les deux on dirait.
Je me racle la gorge puis me redresse dans mon lit. Bon ! entre mon programme et le tien, le choix est vite fait ! je te regarde à nouveau en t’adressant un sourire quelques peu surpris : J’vois que t’as tout prévu, je me frotte l’arrière de la nuque, un peu embarrassé d’être pris au dépourvu de la sorte. D'accord. Avec joie, je hausse les épaules, Au moins, j'pourrais voir autre chose que les murs ignobles de cette chambre. Et puis, entre nous. Derrick c'est dépassé. Sauf si t'as envie de piquer un roupillon, dis-je avec le sourire.
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Sanaa J. Keagan
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Re: I'm only human - Sanaa & Devon écrit Dim 24 Avr - 17:05
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Devon Whitmore & Sanaa Keagan
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Après s’être assurée que Jaimie était hors de danger et en bonne garde avec sa mère. Avant de rentrer chez elle pour se changer et apporter des affaires, Sanaa voulait avoir des nouvelles d’une autre personne. Elle avait tenté d’en avoir par le biais de l’accueil sans succès, jusqu’à que le hasard la conduit vers la sœur de son voisin. La brunette se trouvait à présent face à Devon. « Je confirme que l’inspecteur Devon me semble plus attrayant. »
Sanaa avait refusé gentiment la proposition de Devon de passer un petit moment avec lui. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, mais elle avait d’autres choses plus importantes à faire avant. Mais ce n’était qu'une partie remise. Dans sa liste de choses à faire, la chose la plus importante était de présenter ses excuses au policier. Elle avait été vraiment infecte avec lui dans la voiture et elle s’en voulait en repensant à son comportement. Elle savait que par moment, elle n’avait pas un caractère facile. Elle en avait entièrement conscience et elle tentait de travailler dessus. « On ne sait pas si ça aurait pu attendre ou non. On a eu la démonstration aujourd’hui. Tout le monde dans le centre commercial n’a pas eu notre chance, malheureusement. » Sanaa repensait tristement aux nombreuses victimes, aux corps sans vie qui sortait des décombres, alors qu’elle attendait de voir Jaimie sortir de ce cauchemar. D’ailleurs, Devon avait également demandé des nouvelles du petit Keagan. « Jaimie s’en sort plutôt bien. Sa blessure la plus grave est à la tête, mais d’après les médecins ça devraient aller, mais il reste en observation jusqu’à nouvel ordre. »
Sanaa proposait à Devon de lui apporter quelque chose s’il le désirait en même temps qu’elle passait chez elle pour se doucher, se changer et récupérer des affaires. « Ne mens pas, je n’ai plus rien de ravissant. Mais c’est quand même gentil de ta part, de tenter de me faire croire le contraire. » Devon plaisantait sur les choses qu’il voulait avant de décliner la proposition de la jeune femme. « D’accord, ça aurait été difficile pour moi de porter tout ça. » Dit-elle en désignant son bras en écharpe avant d’ajouter. « Mais je t’inviterai volontiers à prendre tout ça quand tu sortiras d’ici. Si tu changes d’avis et que tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas. Je ne serais pas loin. »
Avant de le quitter, Sanaa lui proposait une petite promenade lorsqu’elle sera de retour. Pour le rassurer, elle ajoutait qu’elle avait eu l’autorisation d’un médecin pour qu’il puisse quitter sa chambre pour une petite heure, peut-être même moins. « Non, on n’a pas vraiment comploté. Je lui ai seulement demandé si c’était possible que tu sortes de ta chambre. Mais tu as le droit de refuser si tu n’en as pas envie. Je ne t’oblige à rien. C’est une proposition, pas une obligation. » Devon finit par accepter sa proposition. Au même moment, une notification s’affichait sur le téléphone de Sanaa. « Mon taxi est là. Je te dis à tout à l’heure. » Elle déposait un baiser sur sa joue avant de quitter la chambre.
QUELQUES HEURES PLUS TARD...
Sanaa était de retour à l’hôpital au chevet de Jaimie. Elle profitait de la visite de Jake pour faire la promenade qu’elle avait promise à Devon. Elle préférait laisser son fils seul avec son père et la relation entre les deux ex n’étaient pas la meilleure en ce moment. Ils se voyaient uniquement lorsque ça concernait les enfants.
La demoiselle Keagan frappait à la porte de Devon. « Je suis de retour. Prêt pour faire un tour ? » Dit-elle en rentrant dans la chambre. « Par contre, je n’ai pas été totalement honnête tout à l’heure avec toi. Ce n’est pas une simple promenade que je te propose. En fait, j’ai besoin d’aller à une réunion des alcooliques anonymes et j’aimerais que tu m’accompagnes. Tu n’es pas obligé de participer, de dire que tu as ce problème, tu peux juste être observateur et mon soutien. Je préfère de prévenir avant que tu n'y ailles. Je ne veux pas que tu te sentes piégé. » Sanaa évoquait le piège parce qu’elle s’était exactement ce qu’elle avait ressenti, la première fois que Seth l’avait conduit dans une réunion sans l’avertir.
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