SUJET COMMUN: GALA DE BIENFAISANCE - Fêtes de fin d'année

Gala de bienfaisanceLes jours de fêtes sont toujours propices aux débordements. Les patients avaient visiblement donné du fil à retordre à @Wyatt K. Henstridge: Je te rassure, dans notre département, bien que ce soit différent sous certains aspects, c'est tout aussi animé. Je viens discrètement aux nouvelles concernant sa frangine. Apparemment tout roule pour lui c est bien: Je suis content pour toi. Moi ? Il y a du mieux mais ce n'est pas tout à fait ça. Disons que c'est...compliqué.

Lou me me pète sérieusement les couilles. Mieux vaut me tirer. Je dégage rapidement sans oublier de saluer Wyatt. De toute façon, il y aura d'autres occasions de se croiser.

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On ne complimente jamais trop une femme, dis-je charmeur à ma voisine, ce qui me vaut d'être qualifié d'amour, me faisant aussitôt sourire et gonfle mon égo masculin. Aurais-je pris le melon ? Non non. Est-ce que j'aime jouer au chat et à la souris pour pimenter un peu les échanges ? A votre avis ? Oh et bien je suis là devant toi et comme tu peux le voir, ma pastèque se porte à merveille. Tu vois, il y avait visiblement assez de place pour me faufiler jusqu'à toi, dis-je avec humour.

Elle semble grandement apprécier le verre que je lui ai offert. Je la regarde, satisfait et lui souris: Je sais apprécier les bonnes choses tu sais, et même les partager je lui lance un petit clin d'oeil. Forcément quand on joue les bonshommes à l'égo surdimensionné, il faut s'attendre à se faire vanner comme il se doit. Et Sanaa ne me loupe pas. J'ai toujours su apprécier ce genre d'échange: aucune prise de tête, aucun chichi, juste le plaisir de déconner et de rire sans se poser de questions. Avec le retour du frangin et les réflexions que je me suis pris dans la gueule, j'en ai vraiment besoin. Avant, je me serais enfilé une bonne bouteille de Jack mais je ne veux pas voir le sourire de Sanaa s'éteindre sur son visage lorsque ses yeux se posent sur moi. Alors, je prends sur moi et je résiste. Et bah voilà ! Maintenant j'ai perdu l'occasion de me faire complimenter. Je prends une mine faussement désappointée aussitôt suivie d'un grand sourire.

C'est bête je commençais à m'y habituer. Oh tu sais, il faut relativiser, tant que ce n'est pas le bide qui enfle, je ne m'inquiète pas le moindre du monde. Après, c'est vrai qu'avec des pieds de Hobbit ça serait un peu compliqué de pouvoir t'inviter à danser. La jeune femme me demande si j'ai su m'abstenir. Avec ce genre de soirée, c'est très compliqué. J'ai certes réussi à résister à la tentation, mais la plante voisine au buffet en a fait les frais. Finalement, elle oublie sa promesse précédente et j'ai le droit à un compliment qui me touche beaucoup.

Merci. GreenPeace va probablement me foutre un procès au cul, mais ça valait la peine de t'entendre me dire que tu étais fière de moi, dis-je en buvant deux trois gorgées de cocktail. C'est agreable d'avoir quelqu'un qui croit en soi, un sourire charmeur vient aussitôt poindre sur mes lèvres, surtout quand c'est une femme aussi jolie.

Je marque une pause avant de reprendre: Pourtant, je ne crierai pas victoire aussi vite ! J'étais quand même à deux doigts de l'engloutir. Mais ensuite, tu es arrivée et disons que m'a remis les idées en place ! Je change de sujet en ajoutant une touche de connerie histoire de rire un peu. Je m'amuse donc à jouer sur les mots et à faire quelques sous entendus. On dirait que ça a son effet car Sanaa explose de rire. Parfait ! Je pousse le vice un peu plus loin en justifiant qu'il n'y avait rien de pervers derrière ça. Comme si on allait me croire...

Tu sais que beaucoup de mes collègues ont une bite à la place du cerveau et à chaque fois que j'ouvre la bouche, ils y voient une connotation perverse. Je préfère annoncer la couleur avant que certaines idées pas catholiques émergent dans ton esprit, plaisantai-je en riant, Mais toi, tu en penses quoi ? demandai-je curieux.

Je termine mon verre et je propose à Sanaa de danser avec moi. La jeune femme accepte en espérant que je sois à la hauteur de ses attentes. Je l'entraîne sur la piste, l'une de mes mains repose dans la sienne tandis que l'autre vient doucement s'apposer sur sa taille. J'entame quelques pas puis guide la brunette au rythme de la musique aux allures de jazz. Alors verdict gente dame, suis-je à la hauteur de vos attentes ?.

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Gala de bienfaisance

Le samedi 19 décembre 2020

Ray' interagit avec @Jakub M. Janowicz

Rayden espérait ne pas paraître indiscrète, ce n’était pas son intention. Elle questionnait Jakub à propos de sa fille qu’il venait de mentionner. La demoiselle Whitmore l’avait interrogé en toute innocence et sans la moindre arrière-pensée. Ses questions n’avaient rien de personnelles. Elles étaient même assez banales. Elle s’intéressait simplement à lui et à ses proches. Il était en droit de ne pas lui répondre s’il le souhaitait. Comme elle respectait le fait qu’il ne veuille pas parler de son traumatisme. Rayden respectait le silence, rien n’obligeait qui que ce soit de tout dire. Parfois, le silence était même préférable. La blonde s’était demandée si la jeune Janowicz avait les mêmes projets professionnels que son père. Apparemment, ce n’était pas son cas. « Elle suivra sa propre voie. »

Une conversation en entraînant un autre, Rayden parlait à présent de sa famille. Une famille qui n’était pas très évidente à suivre quand on connaissait un peu chacun d’entre eux. On pourrait même croire que les Whitmore étaient sous l’emprise d’une certaine malédiction. « On peut dire qu’on ne s’ennuyait jamais chez moi. Je pense que mes parents n’avaient pas le temps de souffler avec cinq enfants. Les deux derniers sont à Seattle. Raven, le mécanicien, fait des allers-retours entre Los Angeles et ailleurs. » Il était parfois difficile pour Rayden de localiser Raven. Ils s’étaient pas mal éloigné ses dernières années. Elle avait de moins en moins de contact et donc de nouvelle de lui. La jeune femme savait qu’elle avait sa part de responsabilité dans cette histoire. Mais son grand frère ne faisait pas non plus tant d’effort pour arranger leur relation. C’était de Devon dont Rayden était le plus proche désormais. Jakub se demandait si Seattle et sa famille ne lui manquaient pas. Au début, son départ était primordial. Elle devait être loin de cette ville, de ses connaissances, de ses amis et de sa famille pour ne pas se laisser submerger. Ils lui rappelaient tous à leur manière des moments douloureux. Mais aujourd’hui, les choses étaient différentes. Rayden acceptait mieux les choses et elle s’était certainement un peu endurcit. « Si, il me manque, Seattle aussi. Mais aujourd’hui, Los Angeles, c’est aussi ma maison. J’y ai aussi construit une part de ma vie. » Une petite partie, mais elle avait tout de même son importance. Cette part, lui avait permis de commencer à se reconstruire.

Jakub et Rayden allaient rejoindre la piste de danse. Ils dansaient depuis une petite minute quand Jakub demandait à la jeune femme, si elle avait habitude des bals. Il avouait qu’il s’y rendait auparavant avec sa femme. Il l’évoquait au passé. Étaient-ils séparés ou bien avait-elle quitté ce monde ? En général, Rayden pensait instinctivement à la seconde option. C’était sûrement parce que c’est ce qu’elle avait vécu avec son fiancé. « Non, je le reconnais, je ne suis pas une habituée des bals... Ce n’est plus le cas aujourd’hui ? » La jeune femme ne s’avançait pas trop concernant sa femme. Elle craignait qu’il ait eu le malheur de vivre la même expérience qu’elle. Elle ne voulait pas réveiller en lui de mauvais souvenirs. D’autant plus que la soirée se déroulait si bien. Un collègue de Rayden vient interrompre leur danse en disant qu’ils avaient besoin d’elle. « Excuse-moi, je dois y aller. On se retrouve plus tard ? » Lui demandait-elle avant de quitter la piste de danse non sans déception pour suivre son collègue.

Made by Neon Demon

Gala de bienfaisance

feat. @ ☾

Comme ça...comme je m'ennuyais, j'ai un peu décroché de ce qui se passait autour
L'arrivée de Jeffrey à ses côtés avait eu le mérite pour Jake de remarquer que Sanaa semblait bien apprécier ce gala, contrairement à lui. Elle riait avec une espèce de grand blond qui semblait un peu trop sûr de lui mais qui paraissait familier à Jake...il avait déjà vu ce type quelque part mais où ? Lorsqu'il l'avait vu entraîner Sanaa sur la piste de danse en la tenant par la main, le regard de Jake était devenu noir. Et sa main s'était serrée violemment sur sa bière quand celle du blond s'était posée sur le corps de Sanaa. Apparemment Sanaa avait changé d'avis sur le côté difficile de sa décision...
Voir Sanaa passer si facilement à autre chose aurait pu lui faire péter les plombs mais à cet instant, il se montrait plutôt dans une colère froide...est-ce que c'était mieux ? Pas sûr car il risquait d'exploser plus tard. Il avait reporté son attention sur Jeffrey avant d'avoir un petit sourire ironique face à sa remarque...Sanaa pouvait faire mieux que ça mais est-ce que se laisser draguer n'était pas déjà un aveu ?

Regarde sa main et tu comprendras...

codage par aqua

GALA DE BIENFAISANCE
Fêtes de fin d'année

Bien évidemment que je cherche la provocation. J'ai toujours cherché la provocation, depuis le jour où ils m'ont attrapé alors que j'avais mis le feu à la maison familliale, depuis le jour où ils n'ont pas vu que l'enfoiré de première c'était le géniteur et pas moi, depuis le jour où ils n'ont rien fait pour ma soeur, où ils ne m'ont pas cru. Je les déteste et les détesterais toute ma vie, même courte, j'm'en fous. Alors oui, je provoque, parce qu'ils doivent, normalement, rester dans les clous, parce qu'ils doivent suivre la "procédure", alors je peux transpercer les limites, j'm'en fous. Royalement.

Va te faire foutre Woodrow ! J'envoie à @Devon Whitmore un baiser aérien, bien bruyant, bien visible. J'hésite à lui balancer un "on se voit plus tard, chéri, c'est 50$", mais je sais que là, c'est un aller simple pour la case "garde-à-vue". Alors non. Abuser, oui, mais pas trop. De toutes manières, j'ai mieux à faire, y'a @Wyatt K. Henstridge qui me demande si je veux finir au poste de police. Bah justement, non... « Tu es ici pour bosser ou pour profiter de la bouffe et des boissons ? » J'oublie cette histoire de flic pour me tourner vers lui et lui offrir un large sourire.

- Les deux. D'une part pour m'en foutre plein la panse, être au chaud et peut-être me trouver un client, qui sait... Je récupère une nouvelle coupe de champagne, tant qu'à faire, autant s'empiffrer avec un truc que je ne pourrais pas boire avant belle lurette. Oh, des petits fours aussi qui passent! J'attrape le plateau, carrément, et balance un regard de tueur au serveur. Vas-t'en chercher un autre, j'garde celui-là. Il me regarde un peu dépité avant de s'exécuter. Ceux qui ont assisté à la scène me lancent des regards dédaigneux, mais j'avoue que j'en ai rien à faire. Je présente le plateau à @Wyatt K. Henstridge. Lui, il a le droit d'en prendre, parce que c'est un ami. Et toi? T'attends un client aussi? Je souris, espiègle, content de ma blague pourrie.

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 Gala de bienfaisance ft. @Rayden N. Whitmore & @Lilly P. Henstridge

19 Décembre 2020

« Elle suivra sa propre voie. » J’étais totalement d’accord avec la réponse de Rayden, même si j’étais resté vague au sujet de ma fille. Je pense que chercher sa vocation est quelque chose d’ardu et je ne voulais pas lui en donner une que peut-être elle n’avait pas encore trouvée. J’avais une confiance presque aveugle envers ma fille, l’avoir élevé était ma plus grande fierté. Elle était intelligente, responsable et débrouillarde. Elle trouverait sa voie, ça, je n’en avais aucun doute. Si c’était dans son domaine d’étude actuelle ou un autre, cela restait à voir. « C’est tout ce que je lui souhaite, si cela veut dire qu’elle devient actrice un jour j’en serais fier. Pour l’instant, elle étudie à l’université où j’enseigne. » Répondais-je simplement.

J’écoutais attentivement Rayden relater de la dynamique familiale, après que j’aie noté que 5 enfants dont 4 garçons ça devait être animé chez elle. J’étais intéresser d’en apprendre plus sur elle, si c’était quelque chose qu’elle se sentait confortable à partager avec moi. Le fait d’éviter le sujet de nos traumatismes, ou pas, n’empêchait pas de vouloir connaître Rayden dont j’appréciais la compagnie. « On peut trinquer à leurs succès alors. Que la vie à Seattle leur sourit. » Répondais-je en souriant faiblement. Je la questionnais ensuite à savoir s’ils étaient à Seattle et s’ils lui manquaient. Je m’imaginais mal être loin de ma fille et mes parents, je l’avais déjà été mais ça avait toujours été un effort constant de ma part pour visiter régulièrement lorsque la situation le permettait. Elle m’expliquait alors que oui, ils lui manquaient, mais sa maison maintenant c’était Los Angeles. « Tu es la bienvenue chez moi. » Répondais-je amusé. Los Angeles était ma maison en premier après tout. J’y étais né et y avait vécu longtemps malgré un passage à New York.

Après un toast, la jeune femme m’invitait à aller danser et j’étais plus qu’heureux d’acquiescer. J’avais malgré moi mentionné ma femme alors que je lui parlais du fait que les bals n’étaient pas dans mes habitudes. Elle avait bien dû noter que je parlais de ma femme, comme de fait elle me questionnait à son sujet après avoir mentionné qu’elle n’était pas non plus habituée des bals. « Oh, non. Parfois on perd des gens de manière dont n’aurait pas pu s’imaginer. Je ne pense pas que les bals soient dans nos cartes. » Répondais-je en souriant faiblement et en faisant une manœuvre de danse. Elle était restée vague et moi aussi, mais je préférais clarifier par prudence. « Ma femme n’est pas décédée, ne vous inquiéter pas, je l’ai perdu d’une autre façon. Et le divorce n’est pas aussi prompt que je l’aurais souhaité et les sentiments pas aussi faciles à délaisser. » J’en avais peut-être même dit plus que je ne le prévoyais. Une femme se rapprochait pour parler à Rayden qui s’excusait ensuite de devoir partir. « Pas de problème, je comprends. » Je relâchais ses mains et nos corps s’éloignaient alors qu’elle accompagnait celle que j’imaginais être sa collègue. « Le devoir appelle. »

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Alors que je me retrouvais seul sur la piste de danse, je me disais bien qu’il serait peut-être temps pour moi de libérer la place pour un autre couple. Ou d’autres amis qui ont juste envie de danser ensembles. Je suppose que ce serait ce qui nous désignerait le plus moi et Rayden. Je m’éloignais donc de la piste et je remarquais au passage le regard d’une femme sur moi. Je la reconnaissais sans trop de délais comme étant mon étudiante Lilly. Une surprise de la voir ici, ça c’était certain. Je déglutissais alors que je me retrouvais à la détailler. Robe vert émeraude en décolleté. Ça me faisait étrange de croiser une étudiante dans une telle tenue. Peut-être était-ce qui gênait justement la demoiselle à l’idée de me voir torse nu. Pourtant, c’était plus parce que je l’imaginais inconfortable que je l’étais.. et non pas parce que j’étais moi-même inconfortable. Je ne détournais pas les yeux, je reprenais mon verre et me dirigeait vers elle. Ça passerait le temps de lui rendre visite, même si je risquais de prendre cher. Elle avait toujours du mal à dire de moi, mes paroles ou mes actions. Mais peut-être que ça en valait la chandelle. Au moins, elle était belle à regarder ce soir. « Bonsoir mademoiselle Henstridge, Lilly, qu’est-ce qui vous amène ici ce soir? Je n’imagine pas que vous accompagnez vos parents. » Je connaissais, vite fait, la relation problématique qu’elle avait avec ses parents. Mais j’avais de la difficulté à imaginer les raisons de sa présence. Ce n’était pas vraiment le type de soirées qui attirait les étudiants universitaires. « Ça fait différent avec votre parfum qui n’est pas à base de café et votre robe qui ma foi vous va très bien. Aucune tache de café. » Rajoutais-je avec un sourire en coin. Je ne cherchais même pas à la provoquer, mais elle partirait probablement dans un de ses élans. Tant pis. J'aurais pu faire bien pire, je l'aurais probablement fait si elle n'était pas mon étudiante... j'aurais été peut-être même un brin risqué dans mes propos.

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Lilly & @Jakub M. Janowicz

Les petites bulles pétillent frénétiquement dans ma bouche et le goût exquis de ma liqueur éveille mes papilles. Le vin est délicieux et le buffet copieux et raffiné attise grandement ma faim. Alors que je sirote une nouvelle gorgée, appréciant le fond musical qui règne dans la salle, quelqu’un m’extirpe de mon petit cocon de bonheur. Mon regard aussitôt quitte les merveilles décoratives de Noël et rencontre un visage familier. Je repousse légèrement mon verre puis esquisse un sourire : Mr Janowicz. Bonsoir, répondis-je poliment. Oh et bien je suppose pour les mêmes raisons que vous. J’ai été invitée. Accompagner mes parents ? Quelle idée ! En effet, vous imaginez très bien..

Que vous arrive-t-il ce soir ? Vous êtes étrangement courtois à mon égard, ce qui attire mon attention. Vous me complimentez ? A votre manière cela va de soi. Surprise de votre soudaine courtoisie, je suis prise de cours, et ne sait guère quoi vous répondre. J’en rougis légèrement et vous souris. Et, c’est en glissant du bout des doigts une mèche de cheveux qui s’était égarée sur mon visage, derrière l'oreille que je vous réponds : Waa. Et bien. Je suis agréablement surprise de voir que savez vous conduire en gentleman. Je lève mon verre tout en vous disant Merci, pour vos compliments.

Un sourire taquin vient ensuite poindre sur mes lèvres : Je trouvais que l’odeur du café était trop surfaite. J’aime bien changer. Essayer de nouvelles choses.

La salle commence doucement à se remplir de monde venant de toutes parts. Je parcours un peu les invités jusqu’à ce que mon regard finisse par reconnaitre mon frère @Wyatt K. Henstridge en compagnie de je ne sais qui. Mon regard instinctivement s’assombrit. Un brin de colère brusquement m’envahit et je mords l’intérieur de joue avec violence. Mes yeux assassins demeurent un instant, paralysés sur cet homme. Une partie de moi aimerait simplement lui tenir compagnie, apprendre à le connaître, mais il y a cette autre partie qui ne rêve que d’une chose, lui envoyer mon verre à la figure ! Finalement, je me contente de ravaler ma rancune et me tourne vers vous.

Votre femme est très jolie, je marque une pause et mes yeux océaniques croisent votre regard, je vous ai vus danser, avouai-je tout en esquissant un sourire avant de me délecter une énième fois d’une petite gorgée de vin et de finir mon verre.

:copyright: Grey WIND.

 Gala de bienfaisance ft. @Lilly P. Henstridge

19 Décembre 2020

Lilly restait nébuleuse dans ses explications quant à sa présence au bal. Elle avait été invitée? Je le voulais bien, mais pourquoi avait-elle opté de venir? Je m’imaginais bien mal une étudiante contribuée à la cause monétairement. Mais peut-être autrement. Ou peut-être était-ce le vin. Elle semblait s’en délecter. « Vous supposez bien. » Répondais-je simplement, aussi nébuleux qu’elle et sans intention de le préciser. Certaines choses je préférais garder pour moi. Les motifs de ma présence en faisaient partie. Je complimentais sa robe, restant tout de même correcte dans mes propos, rien de trop provocateur.. dans tous les sens du terme. J’étais surpris que cela ne provoque pas une réaction forte. Je semblais même l’avoir prise au dépourvu. Elle finissait par me partager ce qui se rapprochais plus d’un compliment à mon égard… je pouvais être gentleman. C’était dans le monde du possible. M’en voilà ravi. Puis, elle me remerciait. Ça aussi c’était nouveau. Le ton n’était même pas sarcastique ou venimeux. Elle parvenait même à me soutirer un sourire amusé avec sa remarque sur son parfum. « Aventureuse donc, parfois le risque paie. » Même si mes prises de risques m’explosaient souvent à la figure. J’étais conservateur avec Lilly par exemple, parce que ça m’explosait toujours à la figure. On peut dire que j’ai été conditionné. Votre femme est très jolie, je vous ai vus danser. Je prenais quelques secondes à réaliser que Lilly parlait de Rayden, j’étais jusque-là totalement et visiblement confus. D’où elle connaissait ma femme et où était-elle? Je croise son regard océanique, je me laisse peut-être un peu envoûter. Mais je fini par répondre, bien qu’un peu tardivement. « Ce.. ce n’est pas ma femme. » Je ne savais trop comment l’introduire, il était hors de question de parler de mon traumatisme ou du groupe de soutien. « C’est une amie, et une organisatrice, elle fait partie du comité pour le bal. » Répondais-je simplement. « C’est pour la supporter que je suis là. » Un mensonge? Certes, mais c’était toujours mieux que la laisser se faire des idées. Le reste était vrai, mais je n'avais aucun idée qu'elle serait ici et je n'étais pas ici pour elle. Ça avait été une belle surprise. « Pas mal le vin? » Rajoutais-je alors que je la voyais une fois de plus poser ses lèvres contre son verre pour en boire le contenu. « Et vous, vous avez l’intention de danser? Vous ne vous êtes pas faites si jolie simplement pour faire rôle de figurante? » Je la détaillais une nouvelle fois et faisait mine de chercher son prince charmant. « Il est où? » Elle n'y comprendrait peut-être rien, mais ça m'amusait.

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Lilly & @Jakub M. Janowicz

En vérité, j'ignore les raisons de votre présence ce soir, si elle a été requise ou si vous avez simplement été invité. Soyons réaliste, il ne faut pas avoir fait Saint Sire pour deviner que vous faite parti des donateurs tandis que moi...je ne suis que la petite étudiante qui vient profiter de la fête. Ma réponse est très évasive, et étonnemment, la vôtre aussi. Heureusement pour moi, vous ne cherchez pas à en savoir davantage et poursuivez sur un autre sujet. Je suis agréablement surprise car vous semblez avoir laissé tomber votre masque de rabat-joie pour revêtir celui d'un gentleman en me complimentant. Voilà une considération à laquelle je ne m'attendais pas. Je me surprends à en rougir. Vous me surprenez Mr Janowicz ! Je me souviens encore de notre première rencontre ! On peut dire qu'elle avait démarré sur les chapeaux de roue ! D'ailleurs, sur une note plus détendue vous rappelez la merveilleuse odeur de café qui me collait à la peau. Je rebondis aussitôt sur votre remarque en faisant de l'esprit. Il y a une grosse part de vérité dans mes propos, j'aime tenter de nouvelles expériences. Que serait alors la vie si on ne l'apprivoiserait pas à travers nos aventures. Interprétez ma phrase comme bon vous semble. Vous me décrivez comme une femme aventureuse et vous m'assurer que le risque paie. Un sourire narquois se dessine sur mon visage juvénile: Oh ça ! Je veux bien vous croire. J'imagine que vous êtes bien placé pour le savoir, plaisantai-je sans me départir de mon sourire et sans quitter votre regard assuré.

Je complimente indirectement votre cavalière en pensant qu'il s'agissait de votre femme. Et hop ! La boulette ! car vous la décrivez comme une amie pour qui vous semblez avoir beaucoup d'affection. Visiblement elle est la raison de votre présence ici ce soir. Et bien et bien, finalement on dirait qu'un cœur bat derrière cette horrible carapace que vous vois êtes forgée. Mais qui êtes vous et qu'avez-vous fait de Mr Jabowicz ?

Je vous souris de plus bel, impressionnée par l'égard que vous portez à votre amie: Et bien ! C'est très honorable de votre part. Moi qui vous croyais insensible, vous cachez bien votre jeu, lancai-je taquine.

Vous bifurquez ensuite sur un autre sujet sans aucun rapport. Je mets ça sur le compte que parlez de votre amie vous met mal à l'aise. Je me trompe peut-être.
En effet, légèrement sucré, léger, parfait pour une soirée comme celle-ci.

Vous allez me maudire pour ce que je vais vous demander, mais temps pis, je suis très curieuse, ça vous avez dû le remarquer. Je finis le fond de mon verre, le dépose sur un plateau pour en reprendre un deuxième: Vous semblez tenir à elle. Elle vous plaît ? demandai-je en me délectant d'une toute petite gorgée.

Vous me demandez si je compte danser en me glissant à nouveau un compliment. Et bien ! Est-ce parce que Noël approche à grand pas que vous vous montrez aussi charmant ?

Mr Janowicz, contrairement à vous, je n'ai pas l'habitude d'être sous le feu des projecteurs. Je suis plutôt le genre de personne discrète qui aime se fondre dans la masse. Alors un rôle de figurante me va totalement.

Un sourire taquin vient s'ajouter ensuite : Ah moins, qu'il s'agisse ici d'un moyen détourné pour m'inviter à danser ? dis-je en arquant un sourcil. Vous voulez m'inviter ?

Vous faites allusion à mon éventuel prince charmant faisant mine de le chercher dans la salle. Je lève les yeux aux ciel puis vous regarde avec un air espiègle.

Dieu seul le sait. Peut-être sous une table en train de descendre à lui tout seul une bouteille de vin, ou à l'entrée de la salle en train de me regarder discuter avec mon professeur, ou simplement à quelques pas, hésitant à m'inviter à danser, dis-je amusée tout en portant mon verre à mes lèvres.

:copyright: Grey WIND.

 Gala de bienfaisance ft. @Lilly P. Henstridge

19 Décembre 2020

Son sourire malicieux, ses mots, je me demandais bien ce qui lui passait par la tête à celle-là, mais c’est vrai que j’avais un penchant pour le risque. Surtout avec elle, mais aujourd’hui j’étais aussi calme, mesuré et conservateur que possible. Un changement de cœur? Pas vraiment, je ne suis ni le plus innocent, ni le plus monstrueux des hommes malgré ma réputation. Je suis qui je suis, et c’est tout, je n’avais pas de raison d’être de mauvaise humeur. Je me contente de te sourire. Peut-être que les moments passés avec Rayden ce soir avait contribué à ma bonne humeur. D’ailleurs, elle se voit complimenté indirectement par mon étudiante. Voilà une autre chose sur laquelle nous sommes d’accord, elle était sublime ce soir. Par contre, elle n’était pas ma femme et je te corrige à ce sujet. Tu sembles surprise que je puisse avoir une amie, une personne chère, pourtant j’en ai comme tout le monde. Ma femme même si la flamme n’est plus là, ma fille, quelques anciens collègues, Ange et Rayden. Tiens, j’oubliais presque qu'’Ange était ici. Je me demande s’il est sage ou à la chasse ce soir. Mais ça ne me regarde pas. Je reste concentré sur toi et yeux bleus envoûtants. « Si vous voulez je vous donne le numéro de mon cardiologue, il pourra vous confirmer lui-même au téléphone que j’ai un cœur et qu’il est même fonctionnel! Comme neuf. » Répondais-je amusé. « Il n’est qu’à un coup de fil. » Insistais-je de nouveau en brandissant mon téléphone.

Je change de sujet, je fais la petite conversation en en te questionnant sur le vin dont tu sembles te délecter depuis mon arrivée. Tu m’en donnes une critique qui me tire un sourire amusé aux lèvres. « Vous êtes certaine de votre vocation? J’ai entendu dire qu’il y avait un essor dans le domaine de la critique vinicole. Il est encore temps pour un changement de carrière. » Il est toujours temps pensais-je intérieurement. Certaines personnes étaient nerveuses à l’idée de se réorienter ou retourner à l’école une fois plus âgé. Moi ça ne m’inquiétais pas, je restais peut-être dans le même domaine en large, mais je zyeutais un futur derrière la caméra. Je bossais sur un scénario de film depuis des mois déjà. Jamais satisfait, mais je trouve encore mon identité, ma plume. Je ne pense pas le finir de manière à me satisfaire avant longtemps. Je suis complètement sorti de mes pensées, et franchement j’en aurais craché mon vin si je buvais. « Nous sommes amis. C’est tout. Mais ne je jamais dire jamais.» C'était tout pour le moment rajoutais-je à ma propre attention dans ma tête. Pas parce que j’avais des arrières pensées, simplement parce que je prenais la peine de la connaître de plus près depuis si peu et le futur est toujours plein de surprises et mystères. Je complimente Lilly et lui demande si elle compte danser. Elle me fait une remarque quant à ma carrière, mais elle serait surprise. Il y a des gens timides dans le métier, des personnes qui ne s’y habitue jamais complètement mais parvienne tout de même à faire le travail qu’on leur demande. Je ne pense pas qu’être comme moi est nécessaire. D’ailleurs, même si j’aimais faire le fanfaron depuis ma jeunesse.. sur scène j’étais aussi timide que n’importe qui au début. J’ai pris du temps à m’y sentir à l’aise. C’était très loin de ma zone de confort de clown de classe. « Parfois la scène vous choisi.. vous aime. » J’aurais rajouté vous avez fière allure, mais elle avait eu assez de compliments pour le moment. Je ne voulais pas la choquer encore plus, une crise cardiaque serait triste à son jeune âge. C’était facile parfois d’oublier sa jeunesse parce qu’elle me faisait constamment des reproches… mais ses traits juvéniles étaient un rappel. Je souris amusé à sa seconde remarque, était-ce un moyen détourner de lui demander? Je ne m’étais pas posé la question, mais peut-être oui.. la question avait le mérite d’être posée.

Je me montre joueur, à la recherche du prince charmant. Ça semble t’amuser, le courant passe bien aujourd’hui, peut-être même trop bien. Ça me fait presque flipper. « C’est votre manière subtile de m’inviter à vous inviter à danser? » Un prince charmant à quelques pas d’elle? « Je ne suis pas un prince charmant, mais je sais danser.. si vous pouvez vous satisfaire du grincheux comme partenaire de danse. » C’est plutôt ainsi que vous me voyez-non, continuais-je sans vraiment faire attention. Je me parlais à moi-même mais c’était sorti tout seul, bien qu’à voix plus basse

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Lilly & @Jakub M. Janowicz

Je lève les yeux au ciel, lâchant un profond soupire à la fois amusé et exaspéré. Je pose un instant mon verre, puis capture votre main entre les miennes : Ne pouvez-vous pas simplement apprécier un compliment à sa juste valeur ? Pardonnez-moi mais, je pense que votre cardiologue à d’autres chats à fouetter en ce temps de fêtes. Pas vous ? Je vous dévisage avec un air des plus taquin. Ensuite, je vous libère rapidement les mains avant de reprendre joyeusement mon verre et de me délecter d’une délicieuse goulée.

Au fil de la discussion, ma vilaine tendance à mettre les pieds dans le plat à raison de moi. Et hop ! Une boulette de plus ! Je pensais que la plupart des gens présents ici ce soir venait en famille. Pardonnez-moi d’avoir pu imaginer que votre jolie cavalière était votre femme. Bien qu’il ne s’agisse que d’une amie comme vous la décrivez, je n’ai pu m’empêcher de remarquer votre proximité. Je me suis alors aventurée à vous demander si elle vous plaisait. Or, votre réponse me laisse perplexe ; Je vois, répondis-je en buvant à nouveau, sans me départir de mon sourire malicieux. Ne jamais dire jamais ? En effet. Je suis assez surprise d’entendre un tel discours de la part d’un homme marié. Mais comme quoi tout est possible ! Je mordille doucement ma lèvre inférieure, hésitante, puis avant que vous puissiez rebondir, j’ajoute sur un ton simple et sympathique : Ne vous en faites pas, je ne poserais pas de questions compromettantes sur votre mariage. C’est vous que ça regarde.

Nous changeons totalement de sujet. Vous me complimentez à nouveau et j’en apprécie votre soudaine courtoisie. Vais-je danser ou faire office de figuration ? Et bien, comme je vous l’ai dit, je n’aime pas être sous le feu des projecteurs. Je ne suis pas actrice. C’est votre domaine ça, pas le mien. Selon vous, la scène peut nous choisir et nous aimer. Je ne vais pas vous contredire, vous savez de quoi vous parlez. Je n’en doute pas. Mais ce n’est pas ce que je recherche. On peut vous choisir et vous aimer certes, vous avez toujours le choix de l’accepter et de l’aimer en retour.

Intriguée par ce changement radical de sujet, je me demande si ce n’est pas votre façon de faire de moi votre nouvelle cavalière. Je me permets de vous demander si vous voulez m’invitez à danser. Mais, vous répondez à ma question par une autre ce qui fait grandement sourire. Vous semblez penser que j’ai usé de subtilité pour me faire inviter ? Et je vous réponds tout bonnement : Vous croyez ?

Vous continuez alors de me taquiner sur mon soi-disant prince charmant. Je m’amuse un peu à décrire ce fameux inconnu. Votre réaction ne se fait pas attendre. Vous imaginez que je vous désignais directement. Intéressant ! Surprenant aussi !
C’est drôle. Je ne vous en ai fait qu’une vague description, vous laissant libre d’interpréter comme bon vous semble et, vous vous êtes directement identifié comme cette personne. Un large sourire étire à nouveau la commissure de mes lèvres puis je bois à nouveau une gorgée de mon vin sans vous quitter du regard: Monsieur Janowicz, dis-je sans me départir de mon sourire baigné de curiosité, Est-ce que je vous plais ?

Vous m’assurez savoir danser, hum…voyons voir ça : Ah bon ? Permettez-moi d’en juger alors ! Je dépose mon verre, puis, vous prends aussitôt la main et vous attire contre moi, l’apposant ensuite sur ma taille pendant que je fais glisser les miennes sur votre nuque fixant vos iris brunes avec intérêt.

:copyright: Grey WIND.